Je vous aime bien. Non, c'est sincère. Je vous aime bien. Si vous eussiez été sur une place publique en période de famine, tout me porte à croire que vous auriez été le chef de file d'une révolution. Vous allez cherchez tout les détails afin de les utiliser comme argument à votre cause grâce à une remarquable alchimie langagière.

Vous dites que j'étais l'opposant le plus virulent à l'Ordre Humain. Mais pourquoi utilisez-vous le passé? Ne venez pas croire que je suis devenu leur ami. Je m'en suiciderai de honte. Soyez certain que si cela ne tenez qu'à moi, j'éradiquerais volontiers jusqu'à la plus petite partie de son idéologie l'Ordre Humain. Merci de ne pas venir dénaturer mon propos en prétextant que je souhaite l'éradication manu militari de ces gens là. Cependant, cela aurait inéluctablement nécessité la mise à feu et à sang de la galaxie toute entière, de manière bien plus importante que durant la Première Guerre Inter-Galactique. C'est donc là, une première prise de conscience de mon fourvoiement : nous ne pouvons plus éradiquer un élément qui s'est rependus dans un organisme tout entier sans tuer également ce même organisme; ceci n'empêche pas que nous pouvons atténuer certains de ses effets. J'ai également commis l'erreur de soutenir l'exclusion de l'Ordre Humain au gouvernement, sous Alexandre VI. En effet, cela a très probablement été la principale cause de cette guerre, ou du moins de la prise d'otage d'UPB Renown. Et c'est dans l'objectif de ne pas répéter ce qui a échoué que je calme mes ardeurs personnelles envers eux, dans la mesure où ils restes éthiquement correctes dans leurs actes.

Ensuite, vous me reprochez d'avoir mis côte-à-côte les drapeaux de l'Ordre Humain et de l'Opposition en haut de la scène lors de la Cérémonie in memoriam aux victimes de la guerre. J'aurai piétiné les drapeaux de l'Ordre Humain, vous m'auriez reproché de semer un nouveau vent de haine à travers la galaxie. Vous ne savez tout bonnement pas ce que vous voulez. Si j'ai agit ainsi, c'est parce qu'en nous tolérant nous pourrons vivre sans heurts meurtriers. Si j'avais agit comme vous l'auriez voulu, à savoir en dénigrant l'Ordre Humain comme vous savez que je peux le faire, cela les aurez frustré et il est fort probable qu'ils auraient décidé de reprendre les armes et par là même la Capitale pour des motifs similaires que sous Alexandre VI. Ma décision de tolérance envers l'Ordre Humain, bien qu'elle m'ait difficile à tenir - je ne le cache pas -, a été prise dans l'intérêt de conserver la paix. Et je pense que sur ce point, même Denior, qui est l'un de mes opposants politiques, sera d'accord avec moi.

Par ailleurs, je tiens à m'excuser des dégâts que certains de mes nouveaux fonctionnaires auraient pu causer au matériel de l'Administration. Mes directives étaient de copier les données nécessaires à la gestion de l'Assemblée et de bloquer vos ordinateurs pour vous empêcher d'interférer avec notre gestion du système des bâtiments de cette Assemblée. Si toutefois, parmi mon millier de fonctionnaire de bureau, j'ai quelques casseurs, je leur en toucherai un mot, car ce n'est pas une pratique acceptable.

Enfin, avant de prétendre que le fruit des négociations ne vous a pas été jeté en pâturage pour vous abreuver, vous pourriez faire preuve d'un peu de patiente. Tout cela sera annoncé lors de mon discours d'ouverture du gouvernement qui aura lieu ce soir. Enfin, si je ne passe pas trop de temps à vous répondre!

Vous transmettrez au Commandant Sixtine que, sans vouloir le vexer, il aurait attendu jusqu'à mon discours d'ouverture dont j'ai parlé précédemment, il aurait eu droit à m'entendre aborder la question de l'hyper-atomique. Lors de ma cérémonie en hommage aux morts, vous remarquerez que je n'ai pas dis un mot sur les méthodes utilisées pour assassiner tous ces gens. Ce n'est pas un manque de considération de ma part, mais je pensais que ce n'était pas le moment pour aborder ce type de sujet. D'autant plus que sans discours pré-préparés, ce sont les sentiments qui vous prennent en premier lieu. Vous lui direz également que je m'excuse de l'avoir déçu, ce n'était nullement mon intention.

Comme on vous l'a déjà dis, les bombardements ioniques sont rarement des actes de guerre mais bien de prévention et de sécurité Systémique. Vous apprendrez, au fil du temps, que si vous deviez lever la voix contre chaque commandants qui aurait involontairement détruit vos forces par un barrage ionique, vous aurez vite fait de vous mettre à dos plus de la moitié de l'Univers.

Vous dites que j'étais l'opposant le plus virulent à l'Ordre Humain. Mais pourquoi utilisez-vous le passé? Ne venez pas croire que je suis devenu leur ami. Je m'en suiciderai de honte. Soyez certain que si cela ne tenez qu'à moi, j'éradiquerais volontiers jusqu'à la plus petite partie de son idéologie l'Ordre Humain. Merci de ne pas venir dénaturer mon propos en prétextant que je souhaite l'éradication manu militari de ces gens là.

Par ailleurs, je tiens à m'excuser des dégâts que certains de mes nouveaux fonctionnaires auraient pu causer au matériel de l'Administration. Mes directives étaient de copier les données nécessaires à la gestion de l'Assemblée et de bloquer vos ordinateurs pour vous empêcher d'interférer avec notre gestion du système des bâtiments de cette Assemblée. Si toutefois, parmi mon millier de fonctionnaire de bureau, j'ai quelques casseurs, je leur en toucherai un mot, car ce n'est pas une pratique acceptable.

Vos actes de vandalisme ne méritent que notre mépris. La nonchalance avec laquelle vous traitez ces actes inacceptables indique une fois de plus le peu de respect que vous portez à l'égard de cette administration.

Enfin, avant de prétendre que le fruit des négociations ne vous a pas été jeté en pâturage pour vous abreuver, vous pourriez faire preuve d'un peu de patiente. Tout cela sera annoncé lors de mon discours d'ouverture du gouvernement qui aura lieu ce soir. Enfin, si je ne passe pas trop de temps à vous répondre !

Cdt Pavlovitch,

votre parenthèse concernant mon coup de gueule relève de nouveau de votre incompréhension et je dirai même d'un manque flagrant du respect de la vie d'autrui.

lorsque mes citoyens sont victimes d'un conflit qui ne nous concerne pas et dans lequel nous devons supporter plus que la normale. il est tout à mon honneur de faire part des inquiétudes de mes populations.

j'espère que vous n'y voyez pas de la provocation, mais une expression neutre du ral le bol générale qui se fait sentir gentillement au sein de Devenir.

et pour le secteur 0, je n'ai rien à redire sur les propos de mes homologues. considérant qu'il est fort possible que je mes renseignements ne soient plus d'actualités.

pour le reste je vous remercie d'avoir rectifié mes propos, et je suis confiant quant à l'avenir du processus de paix qui s'engage.

Luffy,

Vous parlez d'un manque de respect de ma part. Mais où est le vôtre envers ma personne dans vos propos, dans votre méthode. Vous ne cessez de me marteler avec les mêmes arguments en espérant que d'usure je vous dise que vous avez raison. Vous savez que vous rajouteriez des coups, ce serait une technique de torture?

Ensuite, vous me citerai le fameux passage où j'affirme "encore dans une autre salle de débat que vous [moi] légitimiez votre coup d'état vis-à-vis du révérend Alexandre VI de par le prétendu échec de sa gouvernance."

Et je m'en arrêterai là car - oui je vais vous le dire - vous ne méritez absolument pas davantage de ma préoccupation. Le plus despote entre vous et moi, ce n'est pas moi mais bien vous. En effet, vous arrangez la vérité à votre manière. Vous magnifiez péjorativement des détails. Vous criez tant et vous êtes tant endoctriné dans votre vérité que plus aucune parole de raison ne vous atteint. Je vous laisse soliloquer car c'est votre droit et j'espère que chacun ici sera suffisamment critique pour remarquer vos tours de passe-passe verbaux.

NB : Je suis très loin d'être démagogue, mais vous savez ce qu'on dit aux enfants? Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Votre éducation aurait-elle était partielle?

Je vous prie de bien vouloir accepter mes plus plates excuses quant au manque de considération à votre égard que vous avez ressenti de ma part.

Dites-vous bien que j'étais comme vous avant. J'ai moi aussi compté des morts sans raison alors que je m'occupais paisiblement de ma nation. Ce sentiment d'injustice m'ait particulièrement difficile à avaler, mais j'ai fini par mordre sur ma chique. Cependant, vous n'agissez pas ainsi et je pense que c'est vous qui avez le plus raison.

Je comprends votre sentiment de mécontentement et je ne peux malheureusement que m'en excuser. Je peux également rembourser les dégâts que vous avez subit - je vais même financer votre reconstruction - mais cela ne serait qu'un frêle baume; les vies humaines ne peuvent s'acheter.

Quant à la suite des événements, je ne peux être que confiant. L'ensemble de la galaxie est en paix, à l'exception du Secteur 6 où je dois encore entrer en contact avec les belligérants pour calmer la situation.

Je ne vous ai jamais manqué de respect. Je reconnais avoir adopté un ton pugnace, quant à ma méthode, elle est celle que vous adoptez vous-même lorsque vous n'obtenez pas de réponses à vos questions. Depuis le début de nos échanges, vous esquivez sans cesse ce que vous devriez assumer publiquement : admettez votre coup de force pour prendre la place d'Alexandre VI.

Cessez de dire par ici que vous assurez la transition, puis de dire par là que la gouvernance du révérend fut un échec, puis enfin d'ignorer et de laisser de côté l'administration galactique en organisant l'oubli de son implication dans ce conflit ou en affirmant qu'elle n'a eu aucun rôle actif durant les hostilités. Cessez ces contre-vérités. Nous savons que vous êtes un politicien de talent, mais dîtes-nous la vérité.

Dîtes-nous que vous pensez être meilleur qu'Alexandre VI pour gouverner Devenir, et que vous avez saisi l'occasion qui se présentait pour l'écarter du pouvoir. Vous auriez le mérite de la franchise, et vous cesseriez cette mascarade qui salit l'honneur d'un homme que nous respectons et d'une administration qui mérite mieux que votre mépris ou votre colère.

Je ne suis pas un despote : a priori, c'est vous qui détenez la capitale et vous avez donc plus de potentiel en ce domaine que moi-même. Vous me traitez d'imbécile, soit. Je conçois que votre patience ait des limites. Je reconnais avoir été hargneux. Je reconnais également que c'est le désespoir qui m'anime. Mais cela n'invalide en rien les arguments que vous vous échinez à attaquer sur la forme, mais jamais sur le fond.