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Cdt. Denior
Respect diplomatique : 609 14/08/1012 ETU 11:01 |
Score : 2
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Denior réussit à poser son astronef sans difficultés sur l'astroport principal. Les systèmes informatiques avaient validé son arrivé sans entraves et il s'attendait à un comité d'accueil réduit mais protocolaire. Même si son nouvel empire se révélait modeste au regard de son précédent, il restait un chef d'état et les formes se devaient d'être respectées. A sa grande surprise, personne ne se présenta et il découvrit bientot que les lieux étaient déserts d'âmes vives. Par contre de nombreux cadavres jonchaient le sol, portant les stigmates d'une douleur visiblement atroce. Hommes, femmes, enfants, nul n'était épargné et selon toute vraisemblance, les services publics étaient au mieux débordés par l'ampleur du phénomène au pire déjà réduit à néant. Denior avait déjà connu les aphres des morts en masse, liées à la guerre et la première euphor en fut le théatre exemplaire. Il l'avait surmonté, d'abord grace à sa haine de l'agresseur puis par la compassion. Mais là, tout semblait si différent, si "inhabituel". Les âmes semblaient avoir été isolées des corps... "vraiment c'est incompréhensible. Louis ne peut pas avoir fait çà..."
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Cdt. Denior
Respect diplomatique : 609 14/08/1012 ETU 17:13 |
Score : 0
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Il se pencha sur le corps contorsionné d'un enfant. Il ne devait pas avoir plus de quatre ans. Les petites méches blondes de ses cheveux bouclés étaient les seuls élements de son corps à ne pas sembler figés. Denior le pris dans ses bras, le portant contre son coeur. Le sang du petit garçon semblait comme gelé à l'intérieur et Denior ne parvenait quasiment pas à sentir son âme. Une barrière inconnue l'en empechait sans qu'il ne puisse jusqu'à présent en déceler aucune faille. Outre l'abomination que cette situation lui inspirait, il était désemparé. Lui, si habitué à tout controler, tout prévoir, n'avait pas décelé l'ampleur de cette douleur. Celui qui en était la cause devait, soit être un monstre, soit être lui même soumis à un douleur intense. Il connaissait Louis, seul la deuxième solution lui paraissait envisageable
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