Commandantes, commandants, créatures, son Excellence le Père la Croûte se permet de vous envoyer un sous-fifre - moi-même, Janvier, à votre service - pour vous relater son point de vue sur l'épreuve, son absence s'expliquant par les nombreuses questions diplomatiques dont il a à s'occuper en ce moment, sans parler du vêlage difficile de la nuit dernière.

Tout d'abord, il tient à remercier chaleureusement le commandant Cacaophile pour les échanges cordiaux qui ont eu lieu entre eux durant ce concours. Monsieur Cacaophile, j'ai reçu l'ordre de vous transmettre publiquement ce message, et je m'exécute, bien qu'il m'en coûte : "Aïeu d'vingt ïeu, ben joué quand même, p'tit gars, c'est pas grave, on va les planter tout pareil quand même". Je n'ai malheureusement pas été autorisé à corriger la grammaire élémentaire du message, j'ose espérer que vous le ferez de vous-même.

Quant aux autres concurrents, monsieur La Croûte tient à féliciter les deux à quatre vainqueurs, sauf, je cite, "le p'tit Largo, qu'est ben gentil, mais qui m'court sur les roubignoles en c'moment, alors y peut aller s'faire paître", ou alors "s'faire lettre", je ne suis plus certain de la formulation exacte.

Enfin, aux commandants Wolf O Donnell et Anne Nedlaw, je préfère adresser mes sincères voeux de réussite (et, ce faisant, encourir l'ire de mon employeur) plutôt que de vous répéter ce qu'il m'a été sommé de vous répéter, mon statut de majordome haut-de-gamme ne m'autorisant pas à pratiquer le langage utilisé dans le message qui vous est adressé.

Cependant, monsieur La Croûte estime que l'attaque des vaisseaux de monsieur O Donnell pendant la première partie de l'épreuve était implicitement autorisée par l'organisateur qui précisait que le jeu se déroulait "en équipes", sans préciser que les équipes devaient nécessairement se composer des seuls participants à Président Evil. Monsieur Miranda faisait donc officieusement partie de l'équipe dite "des guildéens", et était par conséquent dans son bon droit.

Soyez remerciés pour votre attention, que vous me l'ayez portée ou que vous l'ayez gardée pour vous.