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Pages : 1 2
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478 
02/10/1018 ETU 20:19 
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Score : 4
Détails
Alen desserra les poings doucement tout en levant la tête. Il regarda Louise se lever, elle s’apprêtait à s'en aller. Il fit alors un léger signe de tête en direction du bar. En quelques secondes, le bar se trouva figé. Plus d'entrée et sorties.Nela se trouvait devant la porte de l’établissement. Elle avait fait entrer les dernières personnes qui se trouvaient sur le seuil et avait fermer les portes. Tout avait été très vite, comme si la jeune femme fluette avait anticiper ce que voulait son Roi. Alen semblait tout à fait confiant dans le fait que la jeune femme garantirait la fermeture du bâtiment tant qu’il n’aurait pas donné d’ordre contradictoire. Dès l’instant où la jeune femme avait fermé les portes, elle tenait seule la salle en respect, et personne ne semblait contester cet état de fait. Je pense que nous n’avons pas terminé cette conversation… Louise. Tu choisis de fuir plutôt que d’affronter tes actes et tes responsabilités ? Ne t’inquiète pas, j’ai fini les éclats de voix, nous pouvons terminer. Il voulait la piquer, la faire culpabiliser, la vexer et la toucher dans sa fierté. De toute façon, elle était coincée ici. Elle était venue seule et se trouvait en plein cœur du Royaume des passeurs… Plus vite elle finirait la conversation, plus vite elle pourrait partir. Elle décida donc de se rassoir. Vois-tu… Chez nous on ne demande pas à un dirigeant de démissionner. Tout simplement parce que c’est impossible. Je suis le Roi des passeurs… Et à ce titre, je suis comme le père de famille. Chacun de mes sujets sont mes enfants. Tu sais ce que l'on dit ? Une famille ça ne se choisie pas... Tout comme un enfant ne remet pas en cause le fait que son père prend des décisions dans son intérêt et pour le bien de sa famille. Il ne viendra jamais dire que son père agis contre lui, ça ne lui viendrai même pas à l’esprit. Par contre... Il arrive bien sûr, qu’un père fasse des erreurs de jugements et il en va de sa responsabilité de l’expliquer à ses enfants. Je suppose que tu saisis la portée de ce que tu as fait et pourquoi je me mets dans cet état-là... Mon peuple est un peuple soudé car nous avons vécu l'horreur. Nous en sommes sortis grâce à mes travaux et notre magie, mais surtout parce que nous faisons une confiance aveugle en notre capacité à nous protéger les uns les autres. Alen prit une longue respiration et souffla lentement par le nez. Entre nous... Louise... Tu n'es pas contente que je m'exclaffe ici ce soir, mais sache que c'est bien peu de chose par rapport à ce que réclamait mon peuple. Parce que, une chose était très clair... Les Passeurs réclamait ton âme. Il regardait Louise droit dans les yeux. C’est là qu’elle remarqua qu’il n’avait plus le même regard qu’avant. Il avait les yeux vairons ! Mais comment ne s’en était-elle pas rendu compte plus tôt ? Un de ses yeux rouge avait laissé place à un œil jaune doré. Son regard était profond, difficile à soutenir et beau en même temps, mais encore plus malaisant qu’avant. Elle était donc seule au milieu du Damier, un établissement en plein cœur du Royaume d’Alen, où les magiciens de l’âme en voulaient à la sienne. Elle était en somme la mouche au milieu de la toile de l’araignée. Alen se mit à rire à gorge déployée. Ne t’en fais pas, au moment même où j’ai décidé de régler ça par une conversation, personne n’ira chercher vengeance, nous en resterons là, quoi qu’il arrive… Il se recula sur le dossier de sa chaise, il regarda le plafond et joignit les mains derrière la tête pendant qu’il faisait le bilan de ce qu’il s’était passé. Finalement, j’avais raison… tu as bien été une pierre angulaire sur le chemin de mon âme… J’ai juste fait une erreur d’interprétation. Tu n’es pas celle qui me permettra de rester dans la lumière… Au contraire, tu m’as permis d’embrasser la noirceur de mon âme. J’ai si longtemps cherché à rester sur le fil, à aller timidement voir ce qu’il se passait de ce côté. Mais j’étais bien trop timoré, j’avais trop peur de me perdre et au final, je n’entrevoyais qu’une toute petite partie des possibilités qu’offre ce chemin. Je devrais te remercier Louise. Tu n’as pas été celle que j’attendais… Mais ça n’a plus aucune importance maintenant… Il s’arrêta de parler. Son regard se dirigea en direction de la porte du Damier. Il suivit une des dernières personnes qui était entrée avant que Nela ne ferme le bâtiment, et il esquissa un sourire. Il se leva, puis fit doucement le tour de la table, jusqu’à ce qu’il soit placé dans le dos de Louise, toujours assise. Il mit ses mains sur ses épaules. Il les avaient froides comme la glace, et elle eut un frisson. Il se rapprocha de son oreille et murmura… Des questions ?
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459 
02/10/1018 ETU 22:49
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Score : 3
Détails
La nuit était tombée depuis un petit moment, et le fraîcheur de l'air fit frissonner la jeune reine. Elle resserra sa cape et pressa le pas. Elle aurait dû s'habiller un peu plus chaudement, mais pour être honnête, elle n'avait pas pensé à grand chose au moment de quitter son secteur. C'est tout juste si elle avait prévenu Arthus de son départ. Mais le vieil homme, qui veillait sur elle comme sur sa propre fille, aurait été capable de lancer toute l'armée galathéenne à ses trousses s'il avait constaté sa disparition. Or un débarquement militaire était bien la dernière chose qu'il fallait à cette soirée. Elle s'était contentée de passer la tête par la porte d'Arthus, et lui avait lancé "Je sors. Pour un dîner, dans le secteur 2. Ne m'attend pas, je sais pas quand je rentre. Te tiens au courant !" Elle s'était volatilisée avant que le vieil homme n'ait le temps de répliquer quoi que ce soit, criant presque les derniers mots alors qu'elle dévalait les escaliers. Lyra savait qu'elle lui devrait une sérieuse explication en rentrant. Mais chaque chose en son temps, et elle chassa le souvenir de son esprit. Enfin, le Damier fut en vue. Alors qu'elle arrivait sur le seuil, elle failli percuter de plein fouet Nela . Surprise, Lyra ouvrit la bouche pour la saluer mais elle n'en eu pas le temps. Nela se hâta de faire entrer les quelques clients qui patientaient à l’extérieur, puis elle attrapa doucement la reine par le bras. Un peu plus et vous restiez dehors, madame... lui souffla-t-elle. Lyra se laissa mener docilement, sans comprendre. Son interrogation fut de courte durée. Longeant le mur, elle parcourut la salle du regard et tenta rapidement de se faire une idée de l'étendue des dégâts. Le silence de la salle, la table près de la cheminée, Alen, Louise, une bouteille de vin éclatée au sol. Oh Alen... on avait dit pas de scène... Pendant quelques secondes qui lui semblèrent une éternité, elle semble un peu perdue et hésita sur ce qu'elle devait faire. Elle croisa alors son regard, et lui sourit. Il lui rendit son sourire. Toute incertitude s'était évaporée, et tout alla très vite. Elle le vit se lever et dans le même mouvement, Lyra se rapprocha du bar. Se penchant par dessus le comptoir, elle attrapa une nouvelle bouteille de vin, un verre propre, puis se dirigea vers le serveur. Avec un sourire, elle sortit le tire-bouchon qui dépassait de sa poche de veston, et lui glissa : Il y a quelques éclats de verre là bas, vous voudrez bien nettoyer ça ? Il ne faudrait pas que quelqu'un se blesse. Puis très naturellement, elle traversa la salle en direction de la table d'Alen. Contournant soigneusement le verre brisé et la flaque rouge sang qui nappait le sol, sans dire un mot, elle posa le verre sur la table et entreprit de déboucher la bouteille. Elle remplit le verre, reboucha la bouteille. Dans le silence de la salle, la bouteille émit un tintement sonore lorsque Lyra la reposa sur la table. Elle saisi le verre, et se tourna vers Alen pour le lui tendre. Il lâcha lentement les épaules de Louise et se rapprocha. Lorsque leurs mains se frôlèrent, elle leva les yeux et déposa un baiser sur sa joue. Alors seulement, elle se tourna vers la jeune femme qui était restée assise. Elle prit le temps de la regarder, pour la première fois. Elle eut un imperceptible froncement de sourcil, admettant bien malgré elle que c'était une très jolie personne. Elle prit alors soudain conscience qu'elle était restée silencieuse jusque là et que, même si la situation n'avait rien de très confortable, ce n'était pas une raison pour être malpolie plus longtemps. Sans attendre une potentielle intervention d'Alen pour les présenter l'une à l'autre, Lyra prit les devants. La regardant droit dans les yeux, elle lui tendit doucement la main. Louise, c'est bien ça ? Je ne crois pas que nous ayons déjà eu l'occasion d'être présentées...
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Cdte. Louise Parcimonia
Respect diplomatique : 525 
02/10/1018 ETU 23:37
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Score : 2
Détails
Elle se tient toujours debout, impatiente de partir. Malgré les dernières paroles d'Alen, on ne voit pas de culpabilité sur son visage. Elle assume ses choix, ses actes. Ils sont toujours réfléchis et justes à ses yeux. Elle murmure alors à son tour avec un petit sourire narquois, sans prendre la peine de se retourner, peu importe qu'il l'entende ou pas. Ho, arrête de me flatter inutilement va, ton âme était déjà totalement pourrie avant même de me rencontrer. Elle n’avait aucun besoin de moi pour révéler toute sa noirceur. Elle se retourne finalement, croise le regard de la énième conquête d'Alen, son sourire s’élargit. Ha, c’est donc vous la suivante sur sa liste ? Bon courage avec lui alors ! Sur un clin d’œil complice, elle se dirige tranquillement vers la porte, persuadée que cette fois, personne ne la retiendra.
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Cdt. Alen
Respect diplomatique : 478
12/10/1018 ETU 20:55
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Score : 4
Détails
Alen observa Lyra faire son entrée et se balader dans la salle de l’établissement comme si elle était chez elle. Il ne put s’empêcher un petit sourire satisfait. De plus en plus agréablement surpris, il constata qu'elle finit même par tendre la main à Louise pour la saluer. Cette dernière décida visiblement d’ignorer la main tendue de Lyra et lui adressa simplement un regard et un commentaire désobligeant qui fait sourire le Roi des passeurs. La conversation était terminée, elle se dirigeait vers la sortie du Damier. Nela s’était écartée pour la laisser sortir. C'était terminé. La jeune femme passa le chambranle de la porte sous les regards et le silence de tous les occupants du Damier, puis, elle disparu à l’extérieur, comme si elle avit été happer dans la nuit. Alen était surement celui qui la regardait s’éloigner avec le plus d’insistance. C’était une page qui se tournait et le point final d’une relation...Intense pour lui. Particulière certes, mais intense. Son temps de nostalgie ne dura pas bien longtemps. Son visage était à la seconde précédente inexpressif, puis quelques instants plus tard, un petit sourire se dessina sur son visage et vint changer du tout au tout son expression. Il soupira par le nez d’un air faussement exaspéré quand la jeune femme claqua la porte du Damier, Alen brisa le silence d'un petit commentaire, comme si quelqu'un venait de remettre le film sur play, le Damier sa ranima. Elle a pas dit bonjour… Il ria et se délecta de ce moment unifiant en compagnie de son peuple. Il se mit à parler fort dans la salle de réception. Il s’adressait à tout le monde à haute et intelligible voix, laissant parler ses talents d'orateur. A quoi s’attendait-elle ? Que je lui pardonne une trahison qui a fait couler notre sang ? Quel Roi serais-je si je faisais passer mes sentiments devant ceux de mon peuple… Il ricana. Surement pas celui des passeurs. La salle ricana à son tour. Trêve de plaisanterie ! Nous avons une invitée de marque ce soir…Laissez-moi vous présenter Lyra, Reine du peuple Galathéen. Vous n’êtes pas sans savoir que c’est elle qui nous a permit de réussir la plus magnifique des réalisations de notre magie… Voyez le résultat des talents scientifique de cette jeune femme et de son peuple combiné à la magie de l'Innocence... Il fixa Nela d'un regard fier. La jeune femme lui rendit son sourire. Il poursuivi en direction de son invitée en parlant doucement. Merci pour tout Lyra... Puis il s'adressa de nouveau à la salle. Buvez ! Mangez ! Soyez ivres ce soir ! Ce n'est rien d'autre qu'un jour de fête et un nouveau départ pour les passeurs ! La salle hurla d'une belle joie de vivre, et la musique démarra. Les tireuses et les spiritueux en tout genre commencèrent à couler à flot, c'était partie pour durer jusqu'au petit matin. Alen avait fait un peu exprès de provoquer une cohue générale. Il voulait éviter de mettre la jeune femme mal à l'aise devant tous les regards de l'établissement qui aurait attendu une réaction. Il se rapprocha d'elle et lui murmura... Bienvenue parmi les Passeurs.
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Cdte. Lyra
Respect diplomatique : 459
16/10/1018 ETU 14:01
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Score : 4
Détails
Alors qu'il se rapprochait d'elle, Lyra leva ses grands yeux verts et se plongea dans le regard d'Alen. Ce regard si particulier. Si énigmatique. Elle songea qu'elle n'aurait sans doute pas assez de toute une vie pour apprendre à décoder toutes les pensées qui passaient derrières ces yeux. Elle sourit, et lui écarta doucement une mèche de cheveux qui tombait sur son front. C'était sans doute mieux comme ça. Au fond, elle n'était pas sûre d'avoir envie de savoir en permanence à quoi il pensait. Elle avait déjà bien assez à faire avec sa propre tête. Lyra se détacha d'Alen et parcourut la salle du regard. Il avait fait preuve de tact en détournant l'attention qui était sur eux, et elle lui en fut reconnaissante. Plus aucun regard n'était fixé sur eux, il était parvenu à dissiper le moment de gêne qui aurait pu s'installer après le semi-vent de Louise. Bienvenue chez les passeurs... Elle se sentait bien. Presque à sa place, bizarrement. Soulagée, elle le taquina, avec un sourire en coin. Alors ça y est ? C'est officiel, je suis la suivante sur ta liste ? Elle reprit un air sérieux. Mmmh, plaisanter sur son ex était peut-être un peu prématuré. Jetant un coup d’œil à Nela, elle en profita pour changer de sujet. J'ai croisé Nela, à l'entrée. Elle a l'air en forme. Tout se passe toujours bien ? Tu n'oublieras pas de repasser au labo avec elle, prochainement... Tu sais qu'on aimerait continuer de surveiller deux trois petits trucs. Du coin de l’œil, Lyra vit Ajay bailler, et se rouler en boule devant la cheminée. Cela acheva de la détendre complètement, et s'étirant à son tour, elle adressa un grand sourire à Alen. Bon, sinon... L'apéro avait l'air très sympa, mais il est peut-être temps de passer à la suite, non ? Qu'est-ce que t'en penses ?
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