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Projet Cbaos

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Cdt. Sufilav
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27/11/1016 ETU 11:06
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https://www.youtube.com/watch?v=VAZsf8mTfyk
Rp privé, réaction annexe à l'action autorisée, mais pas en interraction avec celle-ci.
L'Empereur entra dans l'Hémicycle, lourdement engoncé dans son armature métallique, mêlant avec lui le fracas de nombreux Paladins le suivant, rappelant étrangement le dernier événement en date qui avait amené à une telle présentation de force. Alors que les colonnades de Paladins se dispersaient et prirent place en appuyant du salut militaire d'apparat leurs armes contre torse, l'Empereur continuait jusqu'à sa loge où il prit place, puis un lourd silence s'installa dans tout l'Hémicycle, un silence qu'il laissa perdurer, semblant apprécier la scène de toute la hauteur de son armure. Sa voix alors emplit pleinement l'assemblée, avec une intonation forte et surprenante.
Galaxie,
Aujourd'hui est un grand jour, le jour où le Bien ne s'aveuglera plus de préceptes le limitant face au Mal, le jour où j'ai enfin ouvert les yeux sur la vérité nécessaire à notre Galaxie, par le progrès, un progrès trop longtemps proscrit !
Autre silence, beaucoup ne semble pas comprendre grand chose à ce qu'il se passe, Salusiens compris.
Je serai direct avec vous.
Sachez désormais que Salusa va développer le projet CHAOS, car suite à mes prières, une Sainte Réponse m'a été apporté : ce n'est pas une arme de Mal, mais un outil de Bien, contre le Mal, pour châtier celui-ci avec une ferveur d'âme jamais égalée jusqu'à ce jour !
Oui, aujourd'hui est un grand jour, le jour où cette vérité m'est enfin parvenue, et où je la partage librement à notre Galaxie !
Autre silence, des chuchotements s'élèvent, quelques regards médusés aussi, hagard, cherchant à comprendre.
Une voix d'un prêtre Salusien s'élève dans la masse, rapidement approuvée par quelques autres.
Tout Comme la Haute Valkyrie Feriel, nous refusons cette Hérésie !
L'Empereur fit un geste, et un des Paladins s'approcha du malheureux ayant osé contesté son Empereur, et lui assena un violent coup de crosse qui le fit tomber à terre. Le Paladin le saisissant et le soulevant, le fit sortir en le jetant dehors.
Emmener le, les miens sont prévenu, je ne laisserai pas la lâcheté corrompre leur cœur !
L'Empereur poursuit.
Et vous êtes prévenu, nul ne pourra s'opposer à ce Bien nouveau et nécessaire, ou vous périrez par celui-ci, car aucune concession ne sera faites envers les agents insidieux du Mal qui pourraient trouvés prétexte pour s'opposer à cette Sainte Quête !
Galaxie, soyez satisfait de ce jour historique, le jour où celle-ci... évolue vers un Bien plus grand encore !
Saint Salut !
Cdt. Suno
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27/11/1016 ETU 11:41
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Suno avait entendu ces paroles. Il se mit légèrement t sur son siège.
*Ilan? Toutes nos troupes en état d'alerte. Il perd les pédales. Ça ne ressemble pas à falviuwais on le dirait pourtant.*
*On tire à vu? On développe Chaos?*
*Non et non. On se tient prêt. Si c'est lui, il a pété un boulon comme ça menaçait depuis quelques temps. Si non, il n'a pas l'étoffe d'un dirigeant mais d'un fou...*
Les Cynos s'étaient resserré autour de Suno tandis qu'Ilan se téléportait.
Cdt. Arkhangel Hismer
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27/11/1016 ETU 16:46
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https://www.youtube.com/watch?v=R0yYXgnSwmE
"Alors, que fait-on ?"
La journée était bien engagée, il faisait plutôt bon, le ciel était nuageux, et une fine pluie d'été venait parachever le somptueux maquillage naturel de Concordia Imperium, capitale planétaire de Kaiserde et de son Dominium. Les membres de la Cellule Centrale du Parti, soit les expert et oligarques jugés assez méritant et compétents pour gouverner l'intégralité de l'empire, étaient installés autour d'une grande table ronge, dans un bureau vitré faisant face aux grands bassins entourant le quartier central de la ville.
"Seules, nos forces ne peuvent rien."
C'était une femme qui avait répondue à la question. Elle portait une tenue militaire. Un homme-insecte lui embraya aussitôt la parole.
"Excusez-moi, mais je juge qu'il est de toute façon passéiste de résonner "seuls". Nous avons des alliés."
"Alors quoi, envoyer l'Union Sacrée mettre fin au règne de l'Empereur ?"
Nouvel intervenant, un petit gros à lunette, qui avait des cheveux gras et la sale habitude de toujours tirer sur son col en situation de stress.
"Excusez du peu, mais cela arrangerait nos affaires."
Une autre femme prit la parole. Une asiatique d'age respectable.
"Une guerre de cette ampleur n'arrangera personne, croyez moi. Notre mission n'est pas de nous étendre à tout prix, mais de protéger ce que nous avons déjà."
L'homme qui avait ouvert la discussion reprit.
"Oui, mais alors... Que fait-on ...?"
Il y eut un court instant de silence. Personne ne savait vraiment quoi faire. Ou plutôt, tous avaient une idée bien précise en tête, mais rien de réalisable dans l'état, ou de concordant avec l'avis des autres.
"De toute façon cela ne ressemble pas à l'Empereur. Pas si je me base sur les fiches psychologiques établis par nos services de renseignement."
"Allons, qu'est-ce que vous racontez encore ?"
"Simple. L'Empereur est quelqu'un de droit à l’extrême. Alors soit il a berné toute la galaxie depuis son intronisation..."
"Soit il s'agit d'un clone ? Ou du moins d'un imitateur doué ?"
"Difficile à dire avec cette amure."
"Nous pourrions toujours demander un échantillons ADN."
"Oui, ou envoyer les services de renseignement tirer au clair ce qui est en train de se passer."
"Certes oui."
"Ceci dit je pense que nous savons déjà tous de qui il pourrait s'agir."
Les autres hochèrent la tête, l'individu eut un drôle de rire.
"Le Guide étant absent, nous ne pouvons pas prendre de mesure trop drastique. Je pense ceci dit qu'il nous contactera fort rapidement."
"A vrai dire, il a évacué l'assemblée."
Soulagement général, la militaire reprit aussitôt.
"Pour en revenir à l'Imitateur, ne trouvez-vous pas étrange que ce brusque retournement de politique prenne place peu après l'apparition de cette branche extrémiste de Salusien ? Dirigée, justement, pas un imitateur ?"
"Et les Salusiens se laissent avoir."
"Quelle bande de dégénérés."
"... Certes oui."
"Voilà qui remet aussi la compétence de l'Empereur et de sa protection personnelle en question."
"Laisser un imitateur prendre du pouvoir, ce qui amène à terme à ce genre de situation."
"Si nos théories se vérifient."
"Oui, oui, si elles se vérifient. Quoi qu'il en soit cela reste une preuve notable d'incompétence."
"Oui oui... Bon, du coup, que fait-on ?"
....
Capitale galactique.
L'agitation était à son comble. Tandis que le personnel non-essentiel de l'ambassade entamait une rapide évacuation de la planète, évacuation préventive visant à éviter tout risque potentiel pour les employés de l'état, les gardes diplomatiques et fusiliers spatiaux présents se regroupaient autour des quartiers communautaires Kaiserdiens. A l'assemblée, Alice attendait, bras croisé, sirotant le contenu d'un verre cocktail d'un air concerné. Elle avait reçut l'ordre de rester sur place pour constater des événements et, éventuellement, diriger une évacuation d'urgence si la situation dégénérait réellement. Cela ne la gênait pas vraiment. Déjà c'était son travail, ensuite sa dernière sauvegarde mémorielle datait de la matinée, enfin le Guide du Dominium de Kaiserde, Arkhangel Hismer, avait évacué dans le plus grand secret.
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleurs des mondes.
Les Kaiserdiens ne s'imaginaient pas dans le camp des perdant, et voyaient plutôt cette soudaine crise comme une opportunité en or.
Cdt. Flavius
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27/11/1016 ETU 16:49
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La scène est surréaliste, l'Hémicycle entier semble hagard devant les événements, les quelques voix protestataires en interne ont rapidement été mis à bas par "l'exemple", mais chaque représentant présent devait se poser les même questions, avoir les même interrogations, et la même surprise certainement.
Alors que le bruit montant d'un brouhaha émergeait dans l'Hémicycle, celui-ci fût de suite concurrencé par un autre tambourinement de fond, derrière les portes de l'Hémicycle. Celui-ci s'approchait rapidement, avec une insistance qui laissait supposer d'une certaine précipitation.
https://www.youtube.com/watch?v=FuacMb7fPG0
Et il arriva à son summum à l'ouverture avec fracas des portes, laissant apparaître... L'Empereur, fixé dans son armure, et amenant une symétrie déconcertante avec l'entrée précédente, étant accompagné tout autant d'une colonnade de Paladin.
Infamie !
Son hurlement parcourt tout l'Hémicycle, sous l'accentuation terrifiante que lui donne la résonance de son casque.
Malfaisance !
Celui-ci avance d'un pas précipité vers la Loge Impériale en fond d'hémicycle, en étant encore loin pour l'instant, alors que plus personne ne semble y comprendre quelque chose... les modèles d'armures se ressemblent étrangement... si ils ne sont pas catégoriquement identique.
Hérésie !
L'Empereur a déjà parcouru la grande allée, alors que les gardes habituellement en place perdent contenance, tout autant que les personnes présentes, ayant du mal à faire tenir leur regard en place.
Je suis l'Empereur, je suis Flavius !
N'écoutez pas ce félon se cachant sous mon identité ! Le Mal emplie ses paroles !
Il arrive au niveau de l'estrade, où les paladins premièrement arrivés se trouvent majoritairement positionnés. Alors qu'une voix réplique du fond de l'Hémicycle... depuis la Loge Impériale, celle de l'Empereur.
Mensonges et Vilenies !
Je suis l'Empereur, et votre imposture est démasquée !
L'hémicycle est parcouru d'une agitation sans précédent, les deux Empereur s'accusant de la sorte... mais la question étant plutôt... deux ?!
Des Paladins présent et en ligne, de la nouvelle garde fraîchement arrivée ou de la précédente, on en voit se retourner, cherchant du regard si ils ne sont pas en train de rêver. La démarche de certain se fait d'ailleurs plus hésitante, ayant cessés de suivre le première cortège, face au doute, comme tétanisés devant cette étrange situation auxquelles ils ne pensaient jamais être confronté un jour.
Mais l'Empereur présent en bas de l'estrade commence à devancer ses suivants freinés par le doute, avec une détermination aussi forte que ses hurlements. La première ligne de Paladin, décontenancée devant ce spectacle, laisse passer ce dernier les ayant bousculé sans ménagement.
Traître !
Le mensonge émane bien de vous, les projets que vous amenez ici, sous vol de mon identité, ne sont que malfaisances, contraire à tous nos principes de Bien !
Je pourfendrai moi même l'imposteur !
L'Empereur continuant de se précipiter en toute hâte vers la Loge Impériale tira sa lame au claire... alors que l'autre Empereur, déjà présent, en fit de même, répondant à son tour.
Pécheur ! Sous prétexte de ma nouvelle décision de vérité, vous essayez d'en profiter pour usurper mon rôle, alors oui, je pourfendrai l'imposteur que vous êtes !
Et L'Empereur commença à descendre les marches de la Loge Impériale, vers l'Empereur commençant tout juste à s'en approcher, et maintenant que la scène tenait sur un seul champ de vision, la correspondance des armures semblait encore plus réelle.
Dans le reste de l'Hémicycle, les regards médusés se mélangeaient avec l'agitation et la surprise de tout le monde, devant une telle scène... les Salusiens étant certainement les plus pris à partie dans ce tourment, ne savant où donner de la tête, Paladins compris dans les deux corps.
Une voix s'éleva parmi l'un deux.
L'usurpateur veut tuer l'Empereur, nous ne pouvons laisser faire !
Le Paladin abaissa son arme et se tourna vers l'Empereur qui avait dépassé sa ligne, maintenant de dos, et le braqua de son arme, et une rafale assourdissante emplit l'Hémicycle.
Le Paladin tomba au sol accompagné d'un grand bong métallique provoqué son armure frappant lourdement celui-ci, fumant sous les nombreux impactes explosifs qu'il avait reçu... venu directement depuis son propre dos de la part d'un autre Paladin...
Un court instant de silence s'imposa, celui de une ou deux secondes seulement mais semblant durer une éternité pour les concernés se fixant en chien de faïence.
Il allait tuer l'Empereur, le vrai imposteur est l'autre, il faut l'arrêter, le... !
Alors qu'il commençait à lever son arme vers la Loge Impériale, il n'eut pas le temps de finir sa phrase, une autre rafale s'échangea, puis une autre, jusqu'à que le fracas des balles soient constant, sous les échanges de tirs ayant amenés à une panique et une confusion sans précédent, chaque Paladin essayant au mieux de s'en tirer de cette situation, tout en accomplissant leur devoir zélé envers l'Empereur, mais lequel, dans un échange morbide, ne savant peut-être même plus sur quels frères partisan de qui ils tiraient dans le tumulte général.
Au même instant, les deux prétendus Empereur sur un milieu de plateau au niveau des escaliers se rencontrèrent, et celle-ci se fit entendre, résonnant de part l'entrechoquement de leurs lames, alors que le tumultes et l'incompréhension général, mêlé au chaos de la situation, laissait cet état de fait surprenant se produire.
Cdte. Feriel Salutaris
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27/11/1016 ETU 23:10
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Ambiance musicale : E.S. Posthumus - Ebla : https://youtu.be/1iu-WAHBbW8
_______________
Feriel courait aussi vite qu'elle le pouvait, allant même jusqu'à bousculer sans aucune gêne les passants. Elle venait de sortit d'une salle annexe à l'hémicycle principal. Elle avait due écourter la discussion qu'elle avait en cours avec la commandante Harvest, laissant l'un de ses Prêtre continuer à sa place.
Bientôt, elle entendit des cris et des hurlements de panique. Un mouvement de foule dans l'un des couloirs de l'Assemblée freina sa progression. Elle du faire des pieds et des mains pour pouvoir passer. Elle se heurta soudain à un Paladin et trébucha par terre. Le Paladin s'empressa d'attraper violemment Feriel par le bras.
Haute Valkyrie, vous ne devez pas aller plus loin...
Surprise par la réaction, elle recula et tenta de se dégager de la prise du Paladin.
Lâchez moi immédiatement ! C'est un ordre !
Tout à coup, elle vit la main libre du Paladin glisser jusqu'au blaster attaché à sa ceinture. D'un mouvement fluide et précis, elle tourna sur elle même et réussit à dégager son bras avant de s'échapper au milieu de la foule. Elle ne savait pas si ce Paladin était du côté des traitres ou non. Elle ne pouvait pas se soustraire à faire du mal aux innocents.
Finalement, après toute la peine qu'elle eue pour arriver au coeur de l'Hémicycle, c'est alors qu'elle fut confrontée à un spectacle complètement délirant de Paladins entrain de s'entre-tuer...
Les yeux écarquillés par la stupeur, elle fut prise de vertiges devant cette scène de folie totale... Son coeur battait tellement fort sous sa poitrine. Les larmes qui perlaient petit à petit à ses yeux tombaient sur ses joues au goute à goute. Elle avait la respiration courte.
Silencieusement, elle traversa le champ de bataille. Elle s'arrêta uniquement que lorsqu'un Pladin tomba devant elle agonisant. Elle s'accroupit au chevet du soldat. Le sang qui coulait dans ses poumons l'étouffait. Il s'agrippa tant bien que mal à Feriel avant de devenir de plus en plus calme et puis finalement, il resta immobile.
Les larmes de Feriel, reprenant de plus belle, se mêlèrent au sang du malheureux. Après lui avoir ôté le casque, d'un geste lent de la main, elle lui referma les yeux à jamais.
Seigneur, ton Soldat est auprès de toi...
Il et arrivé en ta protection désormais.
Préserve-le des tourments de la tombe.
Mais aussi du supplice de l'Enfer...
Tu es digne de Toute Promesse et de toute Équité.
Seigneur, pardonne-lui et accorde-lui ta Miséricorde.
Ne nous laisse pas seuls au fond de notre tristesse.
Aide-nous à supporter le désespoir qui nous envahit.
Toi qui es un père pour tous les hommes.
Toi qui nous aimes d’un amour infini.
Sois à nos côtés, aide-nous, donne-nous la force de nous relever.
Pardonne les péchés de nos vivants et de nos morts...
Sur ses mots, Feriel se releva au milieu du Chaos puis, bondit en direction du centre de l'Assemblée. Là ou se trouvaient les deux Empereurs... Ses larmes étaient devenues intarissables. Elle tentait de séparer le maximum de soldats, leur implorant d'arrêter. Son armure blanche et or était désormais quasi recouverte de sang, qui collait même à ses cheveux et sur son visage...
Personne ne semblait vraiment faire attention à elle. La folie fratricide ne semblait plus avoir aucune limite. le Mal s'était emparé corps et âme de ces hommes de Bien...
Arrêtez...
Arrêtez...
Arrêtez !!!
Arr...
Le choc fut d'une violence inouïe. Son souffle fut complètement coupé. Le silence se fit intégralement, puis ses oreilles se mirent à bourdonnez dans une vibration de plus en plus stridente. Elle n'arrivait même plus à bouger le moindre muscle, elle était comme tétanisée. Elle se sentait tomber lentement au sol. Elle se dit pendant sa chute qu'elle avait réussit à arriver à côté de son père. Sa vue se brouillait de taches blanches petit à petit. Elle sourit intérieurement, il y avait même deux Empereurs.
Feriel bascula alors dans les ténèbres.
Cdt. Sufilav
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28/11/1016 ETU 03:42
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https://www.youtube.com/watch?v=MvWaO2hJK2k
Mort et Chaos avaient empli l'Assemblée, Panique et Folie se joignaient à eux, pour compléter cet événement dramatique.
Les Paladins s'entre-déchirent, conscient de leur inconscience, car de choix il n'y a plus, le Bien, le Mal, tout se mêle, les esprits vacillent, incapable de trouver le droit chemin face au doute. Les frères s'entre-tuent, sous bonne volonté et mauvais acte, et désespèrent de leur devoir en cet instant, tiraillé par l'ignorance. Et au milieu de ce tumulte... les lourdes lames s'entre-choquent, les Empereurs s'affrontent.
Diable !
Un lourd coup de lame s'abat puissamment sur une marche d'escalier sous l'esquive du premier Empereur... ou du second.
Hérétique !
Une riposte effleure de peu son heaume, alors que son adversaire se repositionne, tout deux se tournant autour.
Félon !
Les mots fusent dans les deux sens tout autant que les coups, les duellistes se mêlent et se démêlent, si bien qu'il est maintenant dur de juger de qui était le premier arrivé ou le dernier. Étrangement, l'affrontement s'enlise, aucun des deux hommes n'arrivent à prendre le dessus sur l'autre, un instant d'écart, et l'un recule d'un pas, marquant une courte pause, comme si le destin l'avait voulu, lui permettant d'entendre la chute derrière lui. Le second Empereur... ou le premier, qui s'apprêtait à donner un coup se stoppa nette, alors que le premier Empereur... ou le second, se retourne, et fait le même constat. Sans même se concerter, un crie commun émana des deux hommes.
STOP ! - STOP !
Celui-ci traversa l'hémicycle, stoppant tous les Paladins dans leur frénésie guerrière, constatant presque d'eux même maintenant qu'ils n'arrivaient plus à faire la différence entre l'un ou l'autre Empereur qu'ils s'acharnaient tant à défendre.
Feriel...
L'Empereur s'approcha du corps fumant de sa fille, la retournant pour savoir si elle était en vie... alors que le second Empereur, ou le premier, s'approchait lentement, et se stoppa quelques mètres derrière lui seulement. Il la secouait, cherchant à savoir, la stresse de la situation ne lui permet pas de juger réellement de son état... mais il croit qu'elle est parti, ou peut-être, il ne sait pas, il ne peut pas.
Son regard se tourne lentement en arrière.
Non seulement vous essayez d'apporter le Mal en vous faisant passer pour moi...
MAIS REGARDEZ CE QUI EST ARRIVÉE PAR VOTRE FAUTE !
L'autre Empereur ne répond pas de suite face à ce crie. De longues secondes passent, alors qu'il daigne enfin ajouter.
Cela est nécessaire, une nouvelle voie de Bien se dessine à nous, et nous ne pouvons la refuser, je l'ai vu...
Réponse immédiate de l'Empereur agenouillé.
Sale usurpateur que vous êtes !
Vous n'avez rien vu du tout, le Mal guide vos actes, et je vais prouver à tous maintenant que vous n'êtes qu'imposture !
Il se lève, toujours lame en main, attitude colérique, pensant certainement qu'il aurait peut-être du commencer par là... L'Empereur retire son casque et le jette dans les escaliers. Sa voix se fait maintenant plus claire, et le visage de Flavius est révélé, sous l'agitation ambiante des spectateurs de la scène, d'autant plus du côté Salusien complètement absorbée par celle-ci.
Alors que de nombreuses carcasses métalliques gisent au sol que milieu, Flavius s'écria d'une voix forte.
Qu'avez-vous à répondre à cela, hérétique ?! Votre supercherie n'a que trop duré, arrêtez le !
Un rire se dégage de l'homme encore dissimulé sous son armure, un rire terrifiant qui ne semble pas en finir, et contrastant bien avec la réaction de Flavius. Celui-ci appose les mains sur son heaume, et le jette d'un geste similaire en contrebas. Son visage affiche un sourire éhonté, plein, alors que son rire se poursuit... et qu'au même instant, contrastant avec cet homme, un regard d'effroi empli les yeux de Flavius... car le visage révélé devant lui se trouve être... celui de Flavius, le sien. Comment cela, été Possible ?
Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044

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29/11/1016 ETU 00:33
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https://www.youtube.com/watch?v=gCZUj7PomsQ
Horreur et tourment, il ne croit pas ce qu'il voit, il ne veut pas, mais il le voit pourtant bien, sa vision ne ment pas, alors que ce rire bien perceptible continue. Son esprit tangue, il va se réveiller bientôt, certainement... mais non, le cauchemar continue, maintenant marqué de cette ambiance glaçante avec un silence nouveau ayant envahi les lieux, le rire de l'autre s'estompant alors que son sourire reste au contraire toujours grand ouvert.
Les mots ont du mal à sortir, et Flavius lâche difficilement :
Non.
Si.
NON !
La sorcellerie du Démon vous donne mon apparence et vous... !
Flavius, tu sais que c'est moi... que c'est toi.
Il fût coupé net, comme si cette unique phrase l'avait empêché de continuer.
Il ne s'était toujours pas relevé, le choc de la situation certainement, mais son visage laissait transparaître une émotion... que nul n'avait vu jusqu'à ce jour sur son visage... l’effroi avait laissé place à la peur, celles des implications et conséquences d'une telle "vérité", si elle s’avérait être vrai.
Un monde s’effondrait, et il ne put lâcher qu'avec difficulté d'autres mots.
Imp... impossible... ce n'est pas vrai... ce n'est que...
Oh que si que c'est possible, et tu le vois, tu le sens !
Je suis toi tout autant que tu es moi... sincèrement, tu as vraiment cru à cette histoire de Paladin Sufilav ?
L'anagramme n'était-il pas assez évidant ?
C'... C'est imp...
Flavius est toujours plein sourire, face à son homologue atterré.
"C'est impossible", oui on a compris, pas la peine de le répéter.
Ecoute, je sais que tu te poses des questions, alors si tu te demandes "Comment"... tu remercieras nos amis Kaiserdien, car tout comme tu ne sais pas tenir Salusa, ils ne savent pas tenir leur technologie, même si le premier cas est beaucoup moins grave que le second... car je suis là grâce à ça.
Il est toujours plein sourire, alors que Flavius ne répond pas, comme tétanisé. Il s'approche de lui, et se penche à sa hauteur, chuchotant.
Tu iras jeter un coup d'oeil du côté du groupuscule secret et illégal des Tuniques bleu, même si je n'ai pas de preuve, j'ai grand soupçon qu'ils soient à l'origine de cette grande oeuvre.
Il se redresse et commence à s'éloigner de plusieurs pas, d'un air satisfait, alors que Flavius ne bouge toujours pas, un léger tremblement de tête se manifeste, mais encore trop petit pour être perceptible de loin.
Et vu que je sais que tu n'as pas encore tout compris, ou que je n'ai pas tout compris ?, je vais t'expliquer en te racontant une histoire.
Il se retourne.
Tu te réveilles un beau jour, quelque peu suffoquant après une petite baignade dans un bassin étrange, et de surcoût dans une pièce totalement vide.
Tu paniques un peu... car tu ne te souviens plus du tout de comment tu es arrivé là... mais tu y es, c'est un fait. Pas très rassuré, tu continues jusqu'à la pièce suivante... et tu retrouves ton ancienne armure, tout ce dont tu as besoin, et même les accès pour une navette amarrée à la station spatiale dans laquelle tu te sens bien seule.
Il marque une pause.
Mais il n'y a pas que ça... il y a aussi un grand écran Holographique, et alors que tu t’apprêtes enfin à partir, celui-ci s'allume.
Et devine ce que tu y vois ?
Flavius ne répond toujours pas.
Tout juste ! L'Empereur se pavanant fièrement en publique... alors là, tu te dis "Ah les Salauds, je me suis fait enlever, et un imposteur a pris ma place !"... puis, tu réfléchis un peu, beaucoup même... et tu commences à comprendre qu'il y a une raison au fait que tu ne te souviennes plus de comment tu es arrivé ici... et qu'accessoirement, l'hypothèse de l’enlèvement était impossible, et tu le sais.
Les légers tremblements de Flavius deviennent un peu plus perceptibles.
Là, tu désespères, tu dis que non, "C'est impossible !", mais pourtant, les faits sont là... et tu ne peux pas les refuser.
Flavius, toujours atterré, arrive encore à lâcher quelques mots...
Non... tu... tu n'es pas moi... c'est impossible... je suis totalement contre cet acte contre-nature que... que...
Flavius lâche un rire.
Contre le clonage d'être ? Vas-y, n'ai pas peur de le dire, tu sais que c'est ça ! Et oui, tu es totalement contre... jusqu'à ce que tu apprennes que tu es en est toi même issu, idiot.
Flavius ne réagit plus encore après cette courte phrase, alors que l'autre poursuit.
Alors reprenons car tu m'as coupé... où en étions-nous ? Ah oui : tu te rends à l'évidence... mais tu ne sais plus quoi faire, tu songes à te laisser mourir, au nom du Bien, tu pensais jusqu'ici que ce type de création "contre-nature" n'amenait qu'une pâle copie du corps sans l'âme... mais pourtant, ton âme, tu la sens, tu la sens aussi forte que jamais... et là tu comprends, alors tu te ravises.
Les tremblements augmentent.
Et c'est à cette instant que tu as une vision, une vision de Bien, tu ne sais pas d'où elle vient, mais tu sais qu'il y a une raison à ta présence... et tu t'ouvres enfin pleinement à la vérité.
Tu comprends que tu n'as pas emprunté la Bonne voie, mais qu'il n'est pas trop tard... le projet CHAOS que tu craignais tant t'apparaît enfin comme ce qu'il a toujours été : une arme Divine, un outil de Bien, permettant d'effleurer le pouvoir du Tout-puissant contre le Mal.
Il lui retourne encore un sourire.
Et j'espère aussi que tu vas le comprendre... je suis là pour ça, car la Galaxie avance dans la mauvaise direction avec tous ces projets...
Non... le CHAOS n'est... n'est pas la bonne voie... ja... jamais je n'aurais pu accepter ça...
Flavius s'exprimait encore avec difficulté, comme si tout son poids appuyé sur sa cage thoracique, de part son affaissement.
C'est car tu n'as pas eu la vision que j'ai eu... l'ADM... l'arme du Bien... tu ne saisis pas encore toutes ses possibilités, imagine un seul instant, châtier le Mal où qu'il se trouve, dans sa globalité, et avec une force terrifiante, même les agents insidieux du Malin n'oseraient s'opposer à cette Sainte Quête, car cela les condamnerait à périr par celle-ci !
Flavius avait un air fébrile.
Il faut que tu le comprennes ! Je l'ai vu ! Il fallait que je fasse quelque chose avant qu'il ne soit trop tard, mais maintenant... je te partage ma vérité... nôtre vérité, je t'en pris, accepte la.
Son ton enjoué a baissé, et Flavius ouvre maintenant les bras face à son comparse.
Pour le Bien.
L'esprit de Flavius est tourmenté, les événements le dépassent, sa Foi est remise en doute, et il le craint. Il ne sait pas, il ne sait plus, mais il doit... il est tellement perturbé qu'il n'a plus pu consciemment jeté autre regard sur sa fille, pour constater son état.
Un instant se décide, une Vie se détermine, et il se retrouve dans la même situation que ses frères s'étant entre-tués en son nom : conscient de son inconscience.
Mais il ne peut pas, le doute n'est pas permis, il le sait, ses croyances sont inébranlables, et sa seule crainte avait toujours été... d'être confronté un jour à cette même conviction et ferveur... face à la sienne.
Il se lève enfin, difficilement.
Non...
Il répète encore et toujours ce non, mais plus fort.
Non...
Flavius tire un air déçu.
Soit, malheureusement, je savais que je réagirai ainsi...
Le regard de Flavius commence à se faire plus vif, l'esprit lui revient, et ses doutes ont laissé place à la détermination... qui lui est retournée réciproquement. Il hurle.
Non !
Flavius répondit.
... ainsi soit-il, c'était prévu.
Il remet la main sur sa garde, et dégaine sa lame.
L'autre en fait de même, et commence à courir vers lui en hurlant.
L'Hérétique se pourvoit de la prétention du Bien...
L'autre en fait de même, commençait aussi à courir en hurlant.
... et refuse de reconnaître la vérité...
Les cries se complètent étrangement, comme si les deux hurlaient la même chose, le même psaume.
... alors ne laissez pas ses pernicieuses intentions vous guider...
Ils s'approchent.
... car seul la lame le guérira du Mal !
Les épées s'entrechoquent, et l’intensité du combat qui s'engage ne laisse que peu de doute sur son issue inéluctable... et fatale.
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01/12/1016 ETU 19:37
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Le noir était total. Aucune lumière ne perçait les ténèbres. Feriel se sentait flotter. Elle sentait et entendait uniquement le sifflement du vent qui se caressait rapidement contre son corps nu. C'était comme si elle chutait lentement. Dans cette profonde obscurité, elle tenta de se tortiller dans tous les sens, tentant de s'accrocher à quelque chose. Mais en vain.
Quelques flash lui revinrent de la scène qu'elle venait de vivre avant de s'évanouir. Les Paladins qui s'entretuaient, son père se battant contre lui même...
Elle se mit à réfléchir à toute vitesse, se demandant où elle était arrivée. Était-elle morte ? Était-ce ainsi que le voyage vers le Jugement Dernier se passait ? Mais Feriel fut rapidement sortie de ses pensées...
Le choc contre la surface de l'eau fut violent, faisant couler la jeune femme profondément. Paniquée par l'effet de surprise du plongeon, Feriel se débattait sous l'eau, complètement désorientée. Elle commençait à avaler de l'eau quand subitement, elle refit enfin surface. Elle tentait tant bien que mal de reprendre son souffle malgré la violence de ses toussotements. L'eau était très peu dense, elle devait nager en continu pour garder sa tête à la surface. L'eau était glaciale, les membres de Feriel commençaient à perdre petit à petit leur sensation et à se raidir, l'empêchant de se mouvoir.
Soudainement, le courant devint de plus en plus fort et l'entraina une nouvelle fois sous l'eau. Feriel était déjà en quasi état d'hypothermie. Elle n'arrivait plus à remonter à la surface. C'est alors, qu'elle fut prise par la force d'une vague et poussée comme un vulgaire pantin sur une berge boueuse.
Feriel était totalement épuisée. Elle n'arrivait pas à stopper la douloureuse quinte de toux qui était entrain de lui prendre, recrachant de l'eau qu'elle avait avalée dans ses poumons. Elle n'avait même pas remarqué la différence de température entre l'eau et l'air de la berge. En effet, l'air était devenu chaud et humide, le rendant épais et suffocant. Ajouté à cela une odeur insupportable de mort.
Il fallut plusieurs minutes à Feriel pour se remettre de ses émotions. Elle était entièrement recouverte de la vase dans la quelle elle gesticulait péniblement, la réchauffant petit à petit et protégeant heureusement son corps d'un choc thermique trop grand. Les larmes coulaient sur ses joues boueuses. Elle s'était recroquevillée, effrayée par ce qu'elle venait de vivre dans cet endroit ténébreux. Épuisée, elle s'endormit sur place.
Ambiance musicale : Akhkharu - Nos Noctium Dominarium : https://youtu.be/SkPNnPO0SNc
Lorsqu'elle se réveilla, Feriel ne sut dire combien de temps, elle avait dormi. Quelques minutes ? Plusieurs heures ? Des jours ? Le temps ne semblait pas avoir de prise sur cet endroit. Etait-elle arrivée au purgatoire ? Elle n'en savait rien...
Elle tenta tant bien que mal se se relever dans la vase et d'avancer. Par moments, elle s'y enfonçait jusqu'aux cuisses, la faisant tomber sans arrêt. Elle finit par ramper dessus pour s'enfoncer le moins possible. Cependant, elle sentait une présence tout au tour d'elle. Elle avait le présentiment d'être observée de toutes parts...
C'est alors qu'une violente succession d'éclairs illumina pour la première fois ce monde de ténèbres. Une multitude se silhouettes la cernait dans ce paysage boueux à perte de vue. La jeune femme était pétrifiée par cette vision. Le tonnerre qui suivit les flash lumineux fit sursauter Feriel et fit réagir son corps. Elle tenta d'avancer le plus rapidement possible sur la boue, mais elle fut très rapidement rattrapée par les créatures de l'ombre.
Tout à coup, les créatures se mirent à murmurer dans un souffle grave et pestilentiel, ajoutant à l'effroi de Feriel. Une main saisit sa cheville avec force, puis une autre à son bras. Elle se débattit aussi violemment qu'elle pu, mais elle était tenue fermement. D'autres mains s'étaient saisis d'elle entre temps. Elle était alors complètement immobilisée. Les choses qui la retenait murmuraient entre elles dans des espèces de ricanements sadiques dont la plus part étaient couverts par les hurlements désespérés de Feriel.
Laisses toi faire Fille de Dieu... Laisses nous déguster ton corps... Laisses nous nous saouler de ta peur...
Hurles ! Plus fort, Fille de Dieu... Aarrrhhh...
Les créatures se mirent toutes à rugir de joie en même temps. Resserrant de plus en plus leur emprise sur Feriel qui était au bord de l'évanouissement.
C'est alors qu'elle fut soudainement baignée dans une lumière aveuglante. Aveuglées, les créatures lâchèrent toutes Feriel en hurlant de surprise. Un second flash de lumière pure traversa l'horizon, brûlant complètent les créatures de l'ombre qui s'étaient allumés comme des torches dans leur tentative de fuir la zone. Un homme, dont il était impossible de voir la peau ni le visage tellement il était brillant, flotta sans bouger vers Feriel.
Calmes toi ma Fille. Ta souffrance est terminée...
C'est moi qui t'ai envoyée ici...
Je voulais que tu puisse comprendre et éprouver la force Démoniaque de cet endroit. Car c'est le destin qui attend Salusa si rien n'est fait...
Tu ne le sais pas encore, mais ton coeur s'est déjà renforcé de cette épreuve. Ton Destin est essentiel dans la lutte contre les Forces du Mal, ma Fille... Cette épreuve était essentielle pour que tu puisses réaliser l'importance qu'a la Vérité...
Qu... Qui... Que... Vous...
Non ma Fille... Je ne suis que Son messager... Son Archange. Et ta bonne étoile.
Prends ma main Feriel, fille de Flavius. Je vais te mener vers la Vérité...
Faiblement, elle tendit sa main, et au moment où elle frôla celle du messager, tout tourna de nouveau très rapidement. Jusqu'à ce qu'elle perdit toute sensation et ferma les yeux...
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01/12/1016 ETU 20:49
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Les yeux de Feriel se rouvrirent. Elle était allongée dans une prairie verdoyante. Le soleil caressait tendrement de sa chaleur les joues rosées de Feriel. Elle se redressa. Elle n'était plus recouverte de boue et la lumière du temps magnifique qu'il faisait l'aveuglait. Il lui fallut quelques secondes pour retrouver tout son sens.
Elle reconnu immédiatement Salusa et les collines de son enfance. Elle tourna sur elle même et vit sa maison. Elle n'en croyait pas ses yeux... Était-ce une vision ? Un nouveau cauchemar ? Une douleur au poignet la fit grimacer. Sa peau était devenue violacée à l'endroit ou elle fut saisie de force par l'une des créature. Elle frissonna rien qu'en y repensant...
C'est alors qu'au loin, vers la maison, elle vit sa mère ramasser du linge étendu sur un fil. Elle écarquilla les yeux de surprise. Elle se mit alors à courir à toute vitesse, appelant sa mère. Lorsqu'elle ne fut plus qu'à une dizaine de mètres, de la maison, sa mère avait disparu. Elle vit seulement deux petits enfants, un garçon et une fille, se chamailler. Lorsqu'elle finit de s'approcher, sa stupeur augmenta. C'était bien son petit frère et... Elle à l'âge de huit-neuf ans.
Alors qu'elle se tenait à quelques mètres seulement, personne ne semblait la voir. C'est alors qu'elle aperçu... Non, ce n'était pas possible...
Papa ! Papa ! Aetius m'embête encore !
L'enfant tire la manche du jeune père, assis sur sa chaise.
Feriel... combien de fois devrais-je te le dire, laisse ton frère tranquille.
L'homme semble occupé.
Mais Papa ! Il est méchant, il veut pas partager, il fait le Mal !
Feriel, je t'ai déjà dis de ne pas dire ça, ce n'est pas parce-que ton frère fait des choses qui ne te plaisent pas qu'il fait le Mal, on ne vous apprends pas ça au catéchisme ?
Mais...
Il n'y a pas de "Mais" qui tienne.
La jeune fille ne dit plus pendant quelques instants, mais de nature curieuse, elle enchaîne sur autre chose.
Tu fais quoi ?
Je me prépare.
Quelques affaires se trouvaient sur la table, ainsi que quelques papiers dispersés, et une épée, arme symbolique dont disposait chaque Paladin.
C'est pour ça que maman elle est triste ?
Silence. L'homme ne réponds pas de suite.
Oui, c'est pour ça...
Et tu reviens quand ?
Il semble s'être arrêté dans ce qu'il faisait.
Viens ici.
Il la prend sur ses genoux.
Feriel, tu sais, c'est compliqué...
C'est pour le Bien, c'est ça ?
Son regard est plein d'émotion.
Oui, c'est pour le Bien...
Malgré son jeune âge, elle semble comprendre certaines choses.
Mais... tu pourras revenir à la maison quand tu arrêteras de faire le Bien ?
Il eut un petit rire triste.
Si seulement c'était aussi simple... tu sais Feriel, beaucoup de choses vont changer pour vous tous comme pour moi... Papa n'aura plus vraiment le droit de faire autre chose que le Bien pendant longtemps... très longtemps.
Mais... mais... ça veut dire que te seras pas là pour Noël ? Car mamie avait dit...
Son innocence mêlée à ses pointes de perspicacités le faisait toujours rire.
Oui, je sais ce qu'elle a dit.
Petit silence.
Ecoute Feriel, tu risques de ne plus pouvoir voir Papa comme il est là maintenant... et tu finiras aussi par penser qu'il a changé à cause de ça. Mais je ne veux pas que tu oublies qu'au fond, je serai toujours là, je prierai pour toi... mais il faudra que tu surmontes cette absence, cette... "apparence".
Comme à Noël dernier, où ton apparence de Père Noël a pas marché ? Moi, je savais car je suis grande maintenant ! Mais j'ai fait semblant comme si tu n'étais pas là ! C'était qu'une "apparence", c'est ça ?
Oui, ce mélange d'innocence et de vérité l'étonnait toujours, surtout pour son âge. Ça lui redonnait un peu le sourire.
Oui... un peu comme ça... mais cette fois-ci, Papa sera beaucoup mieux déguisé... tu ne le reconnaîtras peut-être même pas.
Elle tira une moue déçue.
Ah... mais comment je devrais faire pour deviner ?
Silence. Il semble réfléchir.
Il y a certaines choses qui ne te tromperont pas au fond de toi... tu le... sentiras. Même si tu n'arriveras pas à le saisir... tu arriveras à reconnaître... l'âme.
Ah oui, l'âme on a vu ça au catéchisme !
Il sourit, son air satisfait lui faisait toujours plaisir.
Alors tu es assez grande pour comprendre. N'oublions pas, tu le sentiras, le Bien t'y aideras, même si ça sera un peu dur au début... mais soit forte, et tu réussiras.
Il ne savait pas si elle avait complètement saisi ce qu'il avait dit, c'était certainement un peu compliqué pour son âge, mais elle pourrait forcément y repenser un jour.
D'accord...
Il déposa un bisou sur son tête, et la reposa.
Maintenant... Papa doit finir de se préparer.
Une nouvelle fois, les larmes coulaient sur les joues de Feriel. Elle ressentait toute l'émotion de ce souvenir. Pourquoi avait-il fallu qu'il s'en aille... N'étaient-ils pas heureux ensembles avant ? Pourquoi n'avaient-ils pas vécus loin des tourments qu'imposent leur responsabilités d'aujourd'hui ? C'en était trop, Feriel voulait tout abandonner...
Non... Ce n'est pas la solution, ma Fille. Ce passé est révolu. Il n'est que le mortier du présent, scellé dans la profondeur du temps...
Maintenant que tu t'es faite touchée et que tu as senti le Mal de près, tu es devenue plus sensible à sa présence, Feriel, tu sauras faire la différence...
Souviens toi des paroles de ton Père... Elles seront votre Salut à tous...
La vision devint à nouveau trouble... Un fracas métallique réveilla Feriel. C'était comme si deux épées s'entrechoquaient... Elle venait de revenir à la réalité. Quelques Paladins s'étaient rassemblés autour d'elle à son chevet. Le temps de redescendre sur terre et de réaliser qu'elle était enfin revenue, elle se releva, marchant calmement jusqu'au centre de l'Hémicycle où se déroulait le combat entre Flavius et Flavius...
HRP : Merci au joueur de Flavius pour l'écriture de la scène entre Feriel petite et Flavius.
A suivre...
Cdte. Feriel Salutaris
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02/12/1016 ETU 22:36
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Le teint de Feriel avait blêmit à cause du sang qu'elle perdait depuis sa blessure à l'épaule. Elle n'arrivait d'ailleurs plus à bouger son bras gauche, touché par un tir perdu de blaster. Elle descendait lentement les marches de l'hémicycle en direction des deux Flavius.
Avec sa main droite, elle ramassa son épée tombée par terre et murmura une prière.
Je sais bien que le Mal me guette
Comme il guette tout le monde,
Et surtout les plus fidèles à la Vérité.
Quand le Malin se mit à m'attaquer
Avec une terrible violence,
C'était comme un torrent qui me submergeait,
Comme des eaux bouillonnantes qui me noyait.
Béni soit l'Eternel qui est notre Sauveur,
Et qui n'a pas laissé le Mal me briser...
Ô Eternel, donnes moi la force de lutter
Contre toutes les illusions et les mensonges.
Donnes moi assez de clairvoyance pour guider ma lame.
Ainsi, la vérité sera à nouveau restaurée...
La violence du combat entre les deux Flavius était inouïe... Chaque coups d'épées entrainaient une explosion d'étincelles. La violence des coups émoussaient les lames, mais ne les brisant pas. Ils hurlaient l'un sur l'autre d'une haine féroce. Le combat était à mort, mais aucun des deux n'arrivait à se départager.
Feriel leur hurla d'arrêter, mais ses cris de perdirent en écho, rapidement balayés par le fracas de l'acier contre l'acier. D'un mouvement de jambes vif, elle tenta se s'interposer entre les deux combattants. Elle leva son épée de son bras valide pour stopper leurs coups.
Le choc fut terrible. La violence des coups portés brisèrent en deux l'épée de Feriel. Le choc la projeta en arrière, la déséquilibrant avant de trébucher par terre. Les Flavius semblaient ne même pas avoir prêté attention à elle et continuaient leur impressionnant balai mortel.
Feriel grimaça. Sa main droite valide lui faisait extrêmement mal, c'était elle qui avait absorbé le choc, se propageant le long des nerfs de son bras comme des larges aiguilles.
Elle ne pouvait pas les arrêter directement. Elle se ferait tuer qu'ils ne se rendraient même pas compte de leur acte.
Elle tenta de se relever, mais elle avait bien trop mal pour s'appuyer sur sa main valide. Et elle perdait toujours autant de sang. Elle rampa en s'aidant de son coude vers le cadavre d'un Paladin. Tant bien que mal, elle se saisit de son fusil. Elle ne voyait aucune autre solution, elle devait stopper cette folie elle même...
Elle posa le fusil sur le corps du Paladin et saisit tant bien que mal la crosse entre ses doigts encore tremblants. Petit à petit, elle recommençait à retrouver les sens de sa main droite. Elle mit les Flavius en joue et ferma les yeux.
Ô Eternel, guides mes doigts...
Ma miséricorde est ma forteresse,
Le danger, mon libérateur.
Mon bouclier, celui à qui je donne ma foi.
Donnes moi la force...
Le coup de feu retentit comme une explosion, amplifié par l'acoustique de la salle. Un autre fracas métallique sourd s'en suivit. Le corps de l'un des combattant venait de s'écrouler sur le sol en marbre de l'Assemblée.

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