In Lacrimis

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Cdt. Flavius Respect diplomatique : 2044 21/03/1017 ETU 00:51

Score : 6 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 5 humour décapant : 0 role play intéressant : 1 http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=11112&c_forum_page=1 Apokálupsis Salusais. ________________________ ♫ https://www.youtube.com/watch?v=mwe2RAVJu1c ♫ « Empereur... » Il est là. Comme tant d'autres. Le regard hagard facilement devinable derrière les casques de ceux ne l'ayant pas retirés, et l'air perdu parfois. Mais ils restent. Il ne sait pas pourquoi. Peut-être car ils ne connaissent rien d'autre et n'ont jamais rien connu d'autre. Cela le rend triste. « Empereur... » Ils continuent même de l'appeler Empereur, comme si cela avait encore un fichu sens. Ils restent et l'observent, dans l'attente, comme si il y avait encore quelque chose à attendre de lui. Plus aucun prière n'avait été entendu de sa part, mais même les prêtres restaient. Mais pouvaient-ils seulement aller autre-part ? Peut-être, mais se souvenait-il avoir essayé de les congédier, avec pour seule réponse un silence de la masse. « Mon Empereur, s'il vous plait... » Le paladin insiste. Alors le regard de Flavius se tourne enfin vers lui, vide. Il trouve en retour celui du paladin qui se détourne, baissant doucement la tête, pour annoncer sur un ton faiblard les quelques mots qui arrachent un pincement au cœur à Flavius. « Votre fille... elle n'est pas passée. Je suis désolé. » Il comprend à ces mots qu'une dernière chose vient de lui être retirée. Même ça, ils lui ont pris. « Sortez. » La voix est basse mais perceptible. Ils l'entendent, mais ne réagissent pas. Peut-être consciencieux de soutenir la détresse qui se lit dans son regard, ou car ils craignent que le désespoir le pousse à l'irréparable, comme elle en a déjà poussé beaucoup ici. « Sortez !!! » Le hurlement finit de convaincre. Ils quittent la pièce, tous. Le silence. Alors les genoux flanchent et tombent à terre. Le regard tombe vers le sol. Les bras tombent le long de son corps. Il ne tient plus, alors enfin, son corps exprime la quintessence de sa souffrance. Il pleure.

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