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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 08/05/311 ETU 00:54 |
Score : 4
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La mort d'une étoile où les chroniques du firmament. C'est le 25/04/311 ETU que commence cette histoire... Alors qu'Éveil était encore en paix et non sous le joug du démon qui, aujourd'hui, sème la terreur dans la galaxie, un malheur survint. Le commandant Lantesh fut touché par une étrange maladie qui, au début, se manifesta sous la forme d'une simple fièvre, le cloitrant dans ses quartiers pendant plusieurs cycles. Au delà de ces cycles, le mirtigon commença à ressentir d'autres effets de la maladie qui semblèrent l'affaiblir d'avantage. Il fut ainsi vidé de ses forces cycle après cycle. Diagnostiqué par l'un de ses médecin, il comprit que son heure était venu. En effet, ses organes internes se décomposaient à une vitesse alarmante. Afin de palier à ce problème, on lui fabriqua une machine qui lui administrait ce dont il avait besoin afin d'être maintenu en vie. Il recevait ainsi,en permanence, des transfusions de sang et de nanos-réparateurs à l'aide de fils qui étaient accrochés à son corps. Les médecins cherchent une solutions ou un remède, voyant la santé de leur commandant s'aggraver, mais n'en trouvèrent hélas aucun. Au 01/05/311, sa situation était critique. Après seulement une semaine, le mirtigon était dans un état déplorable. Se déplaçant dans un fauteuil roulant qu'il faisait bouger à l'aide de ses pouvoirs, il ne pouvait plus tenir debout et pouvait à peine bouger ses membres. Sa respiration, quant à elle, était devenu lente, et difficile, car sa gorge le brulait, à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Sa voix rauque, ressemblait à celle d'un mort s'éveillant de sa tombe, et cherchant le salut. De plus, la décomposition de son corps atteignait maintenant un stade supérieur et s'intensifiait, l'obligeant désormais à se vêtir d'une longue tunique et s'encapuchonner, afin de cacher le fléau qui le rongeait. Acceptant sa mort prochaine, le commandant était prêt à rejoindre le façonneur des dimensions et entrer dans le cosmos infini. Néanmoins, ses amis, eux, ne comptaient pas le laisser quitter le monde des vivants si vite, et décidèrent de réagir. Ainsi, Liwyn, un des généraux de Lantesh, mais aussi le frère cadet de Qohav, décida de partir dans l'ancien empire mirtigon, à la quête d'un remède. Néanmoins, la guerre civile avait forcée le haut-conseil mirtigon à ériger une barrière très puissante, empêchant l'accès aux visiteurs extra-dimensionnels. Le 04/05/311, Liwyn parvint, avec l'aide de Qohav, à y créer une petite faille et s'infiltra dans l'ancien empire. Il alla donc dans les archives familiales et y chercha une quelconque mention d'une maladie semblable à celle de son commandant, sans finalement rien trouver. Cependant, il eut la chance de tomber sur un vieux fou qui l'informa qu'il existait bien un homme qui pourrait trouver le remède, mais qu'il serait difficile à trouver. Après avoir écouté le vieillard, le général revint en Éveil, en informer son commandant. Après maintes explications et concertations, Lantesh décida qu'il était temps de partir. Assis sur son fauteuil, il ordonna à son ingénieur, Ertae, de créer un générateur de failles spacio-temporelle afin de conduire un vaisseau à travers la barrière anti-dimensionnelle. Ainsi c'est le 08/05/311 ETU que tout commença. Afin de trouver ce médicament, il faudrait donc, que l'Alacazar et son équipage traversent les dimensions et parviennent jusqu'au confins de l'ancien empire mirtigon, afin de trouver un célèbre docteur. Pour y parvenir, il leur faudrait tout d'abord trouver un contact qui leur indiquerait la route à suivre. Toutefois, celui-ci se trouve caché sur Mirtiga, l'ancienne capitale où la guerre civile fait rage. La tâche allait être ardue...
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 12/05/311 ETU 02:11 |
Score : 4
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Cela faisait à peine quelque jours qu'il était parti, mais l'Alcazar fonctionnait déjà à plein régime afin d'atteindre le point de transfert au plus vite. Dans la salle des machines, un petit ingénieur à l'œil mécanique s'époumonait à donner des ordres aux autres travailleurs. - Bordel et au nom du grand façonneur! Qu'est-ce que c'est que cette façon de fixer les tuyaux à bio-métal? S'écria t-il en pointant du doigt l'un des hommes qui semblait désormais embarrassé de la situation. - Veuillez m'excusez maître Ertae, répondit l'accusé. Mais maître Enarctum nous a ordonné de les placer ainsi, finit-il par dire. À l'entente du prénom de la personne nommée, le nain se teinta d'un rouge vif, ressemblant désormais à un poivron rouge prêt à exploser. À la vue de cette réaction, le travailleur, présentant le danger, fit, par réflexe, un mouvement de défense avec ses mains, prêt à recevoir le coup. - Ce n'est pas possible! Hurla Ertae, relâchant toute la colère qu'il venait d'emmagasiner. « Enarctum par ci, Enarctum par là... », fit-il en imitant grossièrement la voix de l'homme qui se trouvait en face de lui. C'est qui le chef ici bon sang?! Avec un « humph » de dédain, le petit homme s'avança en direction des fameux tuyaux, qu'il remit en place en quelques secondes. Il se retourna ensuite vers l'autre ingénieur, lui ordonna de continuer le travail, puis s'en alla, les mains derrière le dos, grommelant quelques phrases incompréhensibles, impliquant probablement l'incompétence des gens qui l'entourait. --------------------------------- Pendant ce temps, dans la salle, de contrôle--------------------------------- - Nous sommes prêts général, les collecteurs sont en place, le moteur tourne à pleine puissance; il ne nous manque plus que le feu vert de la salle des machines. - Bien, nous allons donc entamer la procédure, fit Liwyn en pianotant sur toutes les touches du panneau de contrôle du siège central.
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 12/05/311 ETU 02:21 |
Score : 5
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----------------Quelques heures plus tard, une faille temporelle était créée, juste devant l'imposant vaisseau.---------------- - Mon général, nous avons réussi à stabiliser la faille, nous pouvons maintenant la traverser, déclara l'un des pilotes du poste de commande. - Bien! En avant, pleine puissance! S'écria Liwyn en exécutant un geste du doigt, montrant l'horizon de l'espace. Le vaisseau entra alors dans le vortex, voyageant ainsi à travers les dimensions à une vitesse phénoménale. À bord, les passagers pensaient qu'il allaient y rester du fait des violentes secousses qui s'abattait sur la nef en permanence. La tensions était à son comble. Bien que Ertae et ses ingénieurs avaient plusieurs fois testé et simulé le passage de l'Alcazar à travers une telle faille, rien ne garantissait que la coque n'allait pas céder sous le poids de la pression. A un moment, l'un des réacteurs se détacha, lâchant du même coup une énorme quantité de plasma et d'air, obligeant les ingénieurs à repressuriser certains secteurs du vaisseau. La moitié de l'énergie des moteurs étant partie, le voyage inter dimensionnel risquait d'échouer, obligeant le vaisseau à s'arrêter en cours de route, perdu entre deux mondes. Néanmoins, Liwyn ordonna, en dernier recours, que l'on transfert l'énergie de l'armement vers les moteurs auxiliaires pour permettre une meilleur poussée et terminer le voyage. Ainsi grâce à cette initiative, l'équipage parvint, quelques minutes plus tard, à arriver à bon port, dans l'ancien Empire mirtigon. Toutefois, leur péripéties ne s'arrêtèrent pas là. En effet, à peine eurent t-ils finit le transfert extra-dimensionnel, que le vaisseau arriva en plein milieu d'un champ d'astéroïdes. Parvenant tant bien que mal à les éviter, c'est avec beaucoup de dommages que le vaisseau réussi à s'en extirper. Il arriva près d'une petite planète verte, probablement envahie par la végétation et les animaux. - Nous avons réussi! S'écria l'un des soldats, ravi que sa vie n'est pas été mis en danger. Au même moment, une transmission inconnue arriva jusqu'à l'Alacazar. L'un des hommes l'afficha sur le grand écran se trouvant devant la salle de contrôle. Un homme apparu alors. Il avait le visage allongé, semblait mince, et n'inspirait guère confiance. Il regarda droit devant lui, et déclara. « Nous sommes de la milice anti-rebelles, veuillez vous identifier, sous peine de destruction de votre appareil ! Vous avez 2 min. Passé ce délai, nous vous considèrerons comme ennemis et feront feu. » - Mais ou sont-ils? interrogea l'homme chargé de la communication. Je ne peux pas les localiser sur mes radars. - Occulteurs...murmura Liwyn. Baskiv! Ordonna t-il à l'intention du soldat qui venait de parler, activez les radars ioniques, nous allons entamez une manœuvre d'évasion. Tout le monde à son poste de combat! - Impossible, nos radars ont été endommagés suite au voyage à travers la faille, répondit le soldat alors que tous les autres hommes s'activaient et se préparaient à l'affrontement, qui, désormais, semblait plus qu'inévitable. Le général pianota sur son clavier de commande et fit une annonce à tous les membres de l'équipage. « Nous allons tenter une évasion, si possible, sans engager l'ennemi. Tout le monde à son poste de combat. Je répète, tout le monde à son poste de combat. Alerte de niveau 5! » A ces mots, une alarme se mit à résonner au sein du vaisseau, signalant au soldats que le combat allait être rude, et que les risques étaient immenses. Peu avant la fin du temps qui leur était imparti, l'Alcazar, tenta d'avancer à pleine puissance, avec l'énergie qui restait dans l'espoir de semer les assaillants. Sous les ordres d'Ertae et d'Enarctum, les ingénieurs, lâchèrent plusieurs mines et bombes thermiques, afin d'assurer leur retraite. Néanmoins, alors que le vaisseau prenait de la vitesse, et commençait à s'éloigner rapidement, pensant s'échapper en toute sécurité, une forte secousse se fit sentir: le second propulseur avait été touché. L'ennemi venait de se désocculter, sous les yeux surprit de l'équipage en face de l'Alcazar, lui bloquant toute chance de retraite. Prit au piège, le vaisseau adverse ne cessait de le bombarder. - Bon Sang, répliquez! Ordonna Liwyn. - Impossible, s'écria l'un des soldats, affolé. Les deux derniers tirs ont balayés nos canons. - Nos bouclier sont tombés à 20%, hurla un autre sous le bruit et les secousses incessantes dues aux attaques adverses. Les boucliers allaient bientôt céder, les réacteurs et propulseurs étaient HS. On pouvait déjà compter une dizaine de mort parmi les membres de l'équipage, et le bilan s'alourdissait de minute en minute. La fin semblait proche...
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 24/05/311 ETU 18:28 |
Score : 3
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L'Alcazar était en train de rendre son dernier souffle, meurtrit par les nombreux bombardement de l'autre vaisseau, et la situation semblait critique. À bord, tous étaient inquiets et terrifiés par une mort prochaine qui semblait plus qu'évidente désormais. Au sein du poste de commande, Liwyn, tentait tant bien que mal de rediriger toute l'énergie disponible afin de renforcer les boucliers, mais cela semblait être inutile et insuffisant. - Mon commandant, déclara un des officier, le visage livide. Il semble que nos boucliers soient tombés à 0%, ils sont désactivés. Le prochain tir nous sera fatal. Au même moment, le vaisseau qui se trouvait devant eux cessa les tirs, semblant préparer quelque chose. - Oh mon dieu! fit un des soldats en regardant à travers l'énorme hublot qui donnait, généralement, sur l'horizon sans limite de l'espace, qui se trouvait en face de l'Alcazar. Le toit du vaisseau ennemi venait de s'ouvrir pour laisser place à un énorme canon à énergie plasmique. Le silence qui s'installa au sein de l'équipage, tout au long de la fixation de cette nouvelle arme, fut brisé par une nouvelle transmission. « Vous avez essayé de vous échapper, lâchement... Par conséquent, moi, Alister Etaenor, vous déclare coupable de haute trahison envers le conseil suprême, et vais vous purifier. Voulez vous nous transmettre une dernière volonté? L'homme rit éclat, puis reprit: Oh j'oubliais, vous ne pouvez pas! Nous avons détruit vos communicateurs! Adieu alors! » A ce moment le canon se braqua sur l'Alcazar, et chargea. Au sein du poste de commande, c'était le calme plat. - Mon commandant, fit un des hommes en s'inclinant vers Liwyn. J'ai été très heureux de servir à vos coté, ce fut un honneur. Alors que les autres l'imitèrent, le canon tira. De toute sa puissance, la charge plasmique vola en direction de sa cible, afin de l'anéantir. Au moment de l'impact, une forte lumière aveugla tous les membres de l'équipage, puis plus rien. C'était le néant.
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 26/05/311 ETU 15:43 |
Score : 6
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Liwyn se trouvait au centre d'une pièce entièrement blanche, dénuée de meubles et d'une quelconque présence vivante. L'homme regarda autour de lui, mais ne vit rien d'autre que son ombre. Puis, malgré lui, avança sans interruption devant lui, poussé par une force obscure et invisible. Après ce qui lui semblait être quelques minutes, il entendit une voix, rauque et faible, ainsi qui cri strident, venant de derrière lui. Liwyn voulu se retourner afin de voir ce qui se trouvait dans son dos, mais ne put ordonner ses membres comme il le souhaitait. Entendant les pas de la chose qui le suivait, le commandant éprouvait désormais une peur irrationnelle et inconnue, il était en proie à une grande frayeur. Il voulait courir, partir, mais ne le pouvait pas. Il aurait aimé se retourner, faire face, mais n'y arrivait pas. Ce n'est que lorsqu'il senti le souffle de son poursuivant se poser sur son cou, qu'il retrouva enfin le contrôle de son corps. Oubliant la terreur qui l'habitait auparavant, il fit volte face, et regarda la bête droit dans les yeux. Hurlant de nouveau d'un son strident, la chose se révéla être le commandant Lantesh, sans son habituel masque, cachant la pourriture de son corps. Ressemblant désormais plus à un monstre qu'a un homme, le mirtigon déclara de sa voix rauque: « Tu m'as tué... C'est de ta faute!! ». Tout devint alors noir, se mélangea, et ne laissa place qu'à un grand tourbillon de sentiment, de peur, de regrets, torturant Liwyn. L'homme se réveilla en sursaut, tout en sueur. Il venait, vraisemblablement de faire un cauchemar... Toutefois, ou se trouvait t-il? Que faisait t-il allongé sur cette couverture en fourrure? Il regarda autour de lui. La végétation était très dense, et il semblait se trouver au beau milieu d'une petite clairière. Quelques autres couvertures étaient posées près de la sienne et un feu se trouvait non loin de lui, apportant chaleur et tranquillité. Cherchant au plus profond de lui, c'est au son des crépitement du feu, que la mémoire lui revint. ----------------------------------------------------------------------------------------------------- Il se trouvait au poste de commande, faisant face au tir du canon plasmique, acceptant une mort inévitable. Cependant, alors que la charge atteignait bientôt l'Alcazar, le temps se figea, et le tir fut stoppé. La porte du poste de commandement s'ouvrit, et le commandant Lantesh apparu en fauteuil roulant, entrant dans la pièce. D'un simple mouvement de sa main, il balaya le tir, l'envoyant exploser un peu plus loin. La puissance dégagée par l'impact de l'explosion, toucha de plein fouet les deux vaisseaux, et ils furent envoyés en direction de la planète verte, dérivant. Une transmission s'ouvrit encore une fois. « Je ne sais pas comment vous avez fait ça, mais sachez que vous ne nous quitterez pas aussi facilement. Nos canons ont peut-être été détruits par l'impact, cependant... » La transmission s'interrompant, Alister Etaenor ordonna que l'on tire avec les dernières torpilles sur le vaisseau adverse, puis que l'on entame une manœuvre d'évasion. L'Alcazar ne pouvant rien faire, fut touché par les torpilles, et dériva de plus en plus vers la planète qui, désormais, usait de son attraction sur le vaisseau. A bord, Lantesh tentait, tant bien que mal de redresser l'appareil, qui prenait de plus en plus de vitesse, s'apprêtant à s'écraser sur la surface du sol, comme une météorite. Le mirtigon érigea une barrière temporelle, autour du vaisseau, afin de l'empêcher de se décomposer avec la pression et la puissance exercée par l'attraction planétaire. Liwyn ordonna la fermeture de plusieurs secteurs de l'appareil, et dépressurisa certaines pièces. Il fut également ordonné à tous les membres d'équipage de se rendre dans la bibliothèque, lieu le plus sûr et le plus vaste disponible. Après quelques minutes de chute, on pouvait enfin apercevoir la végétation de la planète. L'Alcazar se dirigeant tout droit sur une immense forêt, Lantesh, réussi enfin à le stabiliser, réduisant considérablement sa vitesse et la puissance de l'impact. Le vaisseau s'écrasa en pleine forêt, glissa, et ne s'arrêta qu'après avoir parcouru un bon kilomètre, bloqué par l'immense monticule de terre qu'il avait retourné. ----------------------------------------------------------------------------------------------------- Un bruit venant des bois qui entouraient la clairière fit sortir Liwyn de ses pensées. Quelqu'un ou quelque chose, semblait approcher. Se relevant rapidement, prêt à faire face, il prit un bout de bois enflammé, qui servait à alimenter le feu, et le pointa en direction de la forêt. Son estomac lui faisait terriblement mal. Baissant les yeux quelques secondes, il put remarquer qu'il portait de nombreux bandages. Au même moment, surgissant de l'ombre des arbres, un petit homme portant une hache sur l'épaule, fit son apparition. D'une voix qui ne semblait pas étrangère, il s'écria: - Tu es réveillé à ce que je vois. L'homme rit aux éclats. Je savais bien que tu n'étais pas une fillette! Il s'approcha ensuite du blessé, le laissant apercevoir, à la lumière du feu, son œil mécanique. - Ertae... fit Liwyn en lâchant son bâton, à la vue de l'ingénieur en chef bel et bien vivant.
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 07/07/311 ETU 21:15 |
Score : 6
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Cela faisait plusieurs dizaine de cycles que l'Alcazar et son équipage s'étaient écrasés sur une planète inconnue, suite à une bataille spatiale. Perdus au beau milieu de la végétation luxuriante de la planète, les hommes du commandant Lantesh avaient dû s'adapter... Désormais, et grâce à un travail remarquable de la part de tous les survivants, un camp avait été construit prêt du lieu du crash. Le vaisseau avait servit de structure de base pour l'élaboration de maisons et de défenses. Ertae avait réussi à bâtir un champ de force en forme de dôme, à l'aide de l'ancien réacteur de l'Alcazar, protégeant ainsi le camp des animaux sauvages. Alors que la vie reprenait son cours dans cette étrange planète qui avait été surnommée Mal'reith (Mot désignant une prison en langue mirtigonne. cf prochainement: Le dictionnaire Mirtigon), certains mettaient tout en œuvre pour réparer l'Alcazar et quitter les lieux. Liwyn s'était attelé, depuis son réveil, à chercher des signes de vie, en organisant avec quelques hommes, de nombreuses expéditions qui allaient bien au delà de la vaste forêt ou se trouvaient les ruines du vaisseau. Ertae, aidé des autres ingénieurs restants, tentaient de réparer ce qu'ils pouvaient et aidaient technologiquement le groupe de survivants. L'une des première chose qu'ils firent, était celle de réparer le bio-synthétiseur, permettant de créer de la nourriture et des boissons, sans souffrir du manque. Le commandant Lantesh quant à lui, n'était toujours pas en très bonne santé, et était entré dans un état de profonde dépression depuis leur arrivé sur la planète. La nombreux morts causés par cette expédition, qui avait pour but de trouver un remède à sa maladie, avait été causé par sa faute. Ce voyage extra dimensionnel était un projet fou et égoïste, et il en récoltait les frais... L'homme passait désormais le plus clair de son temps dans la pièce qui lui servait de chambre, allongé dans son lit. Les machines qui lui servaient à lui injecter du nouveau sang et à purifier ses organes avaient été, pour la plupart, cassée pendant le crash. ____________________________________________________ Ce jour là, Liwyn venait tout juste de revenir d'un longue expédition qui avait duré plusieurs cycles. L'homme, accompagné de deux autres soldats, se dirigea vers le centre de la foret, ou se trouvait les autres survivants. Arrivant non loin d'une clairière, qui semblait vide, il sorti de sa poche une sorte de data-pad et s'en servit afin d'y entrer un code chiffré. Dans un éclair bleu, le champ de force invisible qui se trouvait devant eux, se désactiva légèrement, permettant aux trois hommes de le traverser, et d'entrer dans le village. À leur arrivée, Ertae vint les voir, pour les saluer. - Bonjour Ertae, ravi de te voir en pleine forme, s'écria Liwyn, à la vue de l'ingénieur en chef. Puis regardant le champ de force qui se refermait, il ajouta: C'est vraiment très pratique ce système d'occultation. En dehors du camp, on à l'impression que c'est une clairière vide. - Une chance que nous ayons retrouvé un des morceaux de ce foutu vaisseau du capitaine Alister...s'exclama le nain, suivit de son rire habituel. Bon! Et votre expédition, qu'en est-il? Vous avez trouvé quelque chose? Liwyn baissa les yeux un moment. - Non, encore une fois, nous n'avons détecté aucun signe de vie...Cependant, nous avons remarqué que quelque chose brouillait nos détecteurs. Une sorte de source d'énergie je pense. - Je vois...répondit le nain, manifestement intrigué par cette découverte. J'irai avec vous demain, et nous trouverons la cause de ces perturbations magnétiques. Il tourna ensuite les talons, et se dirigea vers le centre du village.
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 28/08/311 ETU 15:58 |
Score : 3
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------------------------------Plus tard, dans les quartiers du commandant Lantesh------------------------------ L'homme semble agité. Allongé sur un lit de fortune, il ne fait que se tourner et se retourner, fronçant les sourcils à maintes reprises. La couverture, qui quelques heures auparavant, le couvrait intégralement, repose désormais sur le sol, prenant la place d'un tapis. Le visage du commandant est pâle et son corps, touché par la maladie, est en sueur... Toutefois, la fièvre dont il est la cible ne semble pourtant pas être la seule cause de son sommeil troublé. Délirant, l'homme commence à marmonner puis hurler plusieurs noms à voix haute: « Non, je ne veux pas! Je ne dois pas! Arrêtez ça! ANYA!! ». Le commandant Lantesh est en proie à un terrible cauchemar... ____________________________________________________________________ Le décor était d'un noir profond, encore plus ténébreux que les ténèbres eux mêmes. L'obscurité laissait parfois place à des éléments chimériques tirés des souvenirs de l'endormi, qui permettaient le libre déroulement de ce scénario fantasmagorique. Les scènes se succédaient, l'une après l'autre, sous les yeux du rêveur, qui, de son piédestal imaginaire, subissait cette grande tirade nostalgique. À chaque acte, il y avait un élan de sentiments qui envahissait le commandant. À chaque acte, il y avait une partie de sa vie, de son passé. La fin de la pièce approchait, et Lantesh le savait. Il avait fait ce cauchemar très souvent et ne pouvait empêcher son déroulement. Il allait encore une fois revivre cette scène... Un homme habillé avec un uniforme de soldat avança dans la pénombre de la pièce, s'arrêta, puis faisant un geste révérencieux, il déclara: - Messire Lantesh, on vous demande au quartier général. L'accusé toisa le militaire, et tourna les talons en direction d'un des ascenseurs qui venaient d'apparaitre derrière lui. Le temps se fige. Les minutes, ou peut-être les secondes passent. Lantesh n'a plus de notion de temps en cet espace mystérieux. C'est alors que la pièce s'assombrit, et plusieurs commandant font leurs apparition, chacun leur tour, tournant autour du mirtigon. Celui-ci les reconnaît, ce sont ses anciens compagnons d'arme. L'homme se rappelle alors avec nostalgie, de chacun d'entre eux. Andrea. Un grand homme blond aux cheveux longs. Il était d'un caractère paresseux et combattait rarement, préférant se plaindre et critiquer. Qohav. Un homme aux allures de majordome, aux cheveux mi-longs noirs. Son regard ténébreux et profond ne permettait pas de deviner ce qu'il pensait réellement. À cette époque, Lantesh n'aimait pas trop cet homme, qu'il trouvait trop froid avec les autres. Cependant, lorsque la troisième personne apparaît, l'espace devient difforme, on entend une femme hurler, puis plus rien. Tout est redevenu néant. L'acte final est sur le point de commencer. Lantesh se retrouve dans une salle de réunion, assis sur une chaise, en compagnie de six autres personnes. La table qui se trouve devant chacun d'entre eux est rectangulaire et permet à deux groupes de trois commandants de border les cotés de celle-ci, tandis, que l'homme qui semble être à leur tête, préside l'assemblée par son bout. - Messieurs, Mesdames, je vous salue, déclare l'homme en bout de table. Vous avez été réunis en ce lieu afin de mettre en place l'ultime attaque que nous porterons face au rebelles. - Encore?! S'écrie l'un des invités, d'un air ironique. La dernière fois c'était aussi l'ultime attaque je crois? Ajouta t-il d'un rire narquois. - Andrea, tais-toi et laisse le finir, s'il te plait...fit un autre, visiblement las. - Ne me dis pas que tu es intéressé par ce que ce vieux crouton de Rawley raconte? Rétorqua le blond en pointant du doigt l'homme en question. Ces réunions ne servent à rien. Ils appellent ça un briefing? Ne me faites pas rire! Ce truc est aussi inutile qu'une bouteille de bière vide! D'ailleurs je me disa... L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase et fut violemment projeté contre le mur qui se trouvait derrière lui. - Veuillez m'excuser, cela m'a échappé, fit Rawley en essayant de contenir sa colère, esquissant un rictus. Alors qu'Andrea, reprenait sa place, mécontent, le briefing continua, dans le calme. Les commandants discutèrent principalement de la coordination des attaques et de la position des troupes ennemies. Leur cible principale était une planète qui, apparemment, servait d'usine de production aux rebelles. Son nom: Albaska. Vers la fin de la réunion, Rawley distribue à chacun des commandants un corpus de documents. - Acceptez-vous cette mission? Dit-il en leur donnant de quoi écrire. Les commandant acquiescent. - Dans ce cas, signez. Alors que les hommes s'exécutent, le mirtigon, bien que se sachant dans un cauchemar, tente de s'empêcher de commettre l'irréparable, mais en vain. Il ne peut rien y faire. La décor change de nouveau, et laisse place à une ville mise à feu et à sang. Les villageois courent et hurlent de terreur tandis que des soldats tirent aux fusils plasmiques, sans aucune retenue, massacrant aussi bien hommes, femmes et enfants. Au milieu de ce champ de bataille on peut apercevoir un homme vêtu d'un haori, et portant un sabre. L'homme, le visage pâle, découvre sur le sol, le corps meurtri d'une femme, une plaie béante à l'estomac. Relevant la tête, le mirtigon fait face au coupable qui se trouve juste en face de lui. - Comment as-tu osé! Hurle t-il de colère. Elle était notre alliée, notre amie! N'attendant aucunement la réponse de l'autre, il dégaine son sabre et charge. Se réveillant en sursaut dans son lit, le commandant Lantesh constata qu'il faisait déjà jour. Son cœur battait encore très rapidement, tant l'émotion avait été forte. Ce souvenir douloureux le hantait depuis des années, et il ne s'en était jamais vraiment remit. Après s'être quelque peu calmé, il décida qu'il était temps de reprendre les choses en main. Il ne supportait plus de rester inactif. Il fallait réagir. Il s'habilla, puis sortit de sa chambre et se dirigea vers le centre du camp, ou était rassemblée la majeure partie de la population. Alors que Qohav et Ertae étaient en train de discuter du mystérieux champ magnétique et de la nouvelle expédition, Lantesh les interrompit et déclara: - Je viendrai avec vous cette fois.
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 19/12/311 ETU 23:39 |
Score : 3
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J - 80 Cela faisait des jours qu'une petite expédition avait était organisée afin de trouver la fameuse source qui brouillait les détecteurs. Le détachement était composé notamment de Liwyn, Ertae et Lantesh. Le groupe s'était arrêté près d'un oasis dans le désert brulant qui entourait la grande forêt ou s'était écrasé le vaisseau. La chaleur était insoutenable et de nombreux hommes avaient déjà rebroussé chemin, tant les conditions étaient difficiles. Ce n'est qu'au bout d'une semaine que le groupe aperçu enfin une lueur d'espoir. - J'aperçois Liwyn qui reviens! S'écria Ertae en pointant du doigt une tâche noire que l'on pouvait entrevoir au loin, parmi les dunes. Lorsque celui-ci fut arrivé, il se jeta sur une gourde qui se trouvait non loin de lui et s'abreuva sans retenue. Il s'assit ensuite, à bout de force, et marmonna « Le temple, je l'ai trouvé... » avant de s'endormir de fatigue. Une fois réveillé, il conta son périple: " - C'était sans espoir, pensais-je. Je marchait sans attendre aucun miracle, sans espérer quoi que ce soit; je suivais simplement la force de la perturbation du détecteur. Mes jambes commençaient à lâcher et ma gourde à se vider. C'était sans espoir, oui... Mais alors que je pensais que tout était perdu, je le vis. Un grand temple d'un blanc éblouissant, au beau milieu de ce désert. Plus je m'en approchait, et plus l'intensité de la perturbation était forte. J'ai donc voulu revenir avec le peu de force qu'il me restait, pour vous prevenir. Cependant, à bout de souffle et sans aucune eau pour m'hydrater, je me suis évanouit. " - Mais alors comment vous avez... s'étonna Ertae, perplexe. - Je ne sais pas. Je me suis réveillé sur une paillasse sous des rochers, à l'ombre, à l'ouest d'ici. De là, j'ai marché vers vous en utilisant le thermo-detecteur pour localiser vos biomasses. - Liwyn, sur ton dos, fit Lantesh de sa voix rauque en montrant une touffe de poils attachée à la tunique de celui-ci. - Mmh, oui effectivement, s'exclama Ertae en prenant possession de ce qui semblait être un morceau de fourrure. Je vais l'analyser plus tard, mais à première vue cela ressemble fort à un excédent de pilosité animale. Il se tourna ensuite vers Liwyn. Tu n'as croisé aucune forme de vie je suppose? L'homme fit non de la tête en guise de réponse. Cela veut donc dire que nous ne sommes pas seul...Fit l'ingénieur en chef avant de fourrer les poils dans une boite qu'il mit dans son sac. Il ajouta ensuite: Nous partirons ce soir, lorsque il fera moins chaud. Profitez-en tous pour vous reposer. J – 79 Se levant au beau milieu de la nuit, alerté par un son semblable à celui d'un cor, Lantesh sentit qu'il était attiré par une force étrange. Bien que sa vision se troublât, il décida d'avancer en direction de ce qui ressemblait à une douce mélodie l'invitant à venir le rejoindre, quand bien même il ne vit plus très bien vers où il avançait, et que sa notion de distance semblait avoir disparue. Ainsi, après ce qui lui sembla être quelques pas, il se retrouva, seul, en plein milieu du désert. Il ne savait pas comment il était arrivé ici et combien de temps cela faisait qu'il marchait; toute notion d'espace et de temps s'était évanouie à partir du moment ou il avait entendu la mélodie magique. Le cor retentit de nouveau, et bientôt une ombre vint se poser devant lui. C'était en fait un énorme animal quadrupède, de sept pieds de haut, pourvu d'excroissances osseuses au niveau de la colonne et de la mâchoire. La bête regarda le mirtigon droit dans les yeux avant que celui-ci s'endorme, à l'entente de la douce berceuse produit visiblement par les cordes vocales de l'animal. Se réveillant de nouveau, Lantesh, remarqua qu'il ne se trouvait plus dans le campement et qu'il résidait désormais dans une étrange pièce en pierre. Il tourna la tête à maintes reprises et inspecta les lieux en quête d'un quelconque indice pouvant lui donner une idée de sa localisation. La pièce était grande et pourvu de quatre grands portails donnant accès à quatre autres salles. En son centre se trouvait un immense cristal de froid, qui semblait alimenté par plusieurs générateurs. Il se rapprocha alors des pierres qui composaient les murs et tâta de sa main la surfaces de celles-ci. « Calcaire » pensa t-il. Puis se tournant vers l'imposante installation du centre de la pièce, il se dit à voix haute: - C'est donc ce générateur la source des perturbations magnétiques. Voyons voir de quoi il en retourne, fit-il en se dirigeant vers les conduits de refroidissements. Il regarda minutieusement la mécanique de la chose, pensant sans doute pouvoir en récupérer quelque chose et comprendre ce qui alimentait le générateur. Ce n'est qu'en se retrouvant devant le cristal qu'il se figea et s'arrêta net. Quelqu'un se trouvait congelé au milieu du solide; quelqu'un qui lui était extrêmement familier! - Comment est-ce possible! s'exclama t-il.
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