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Cdt. Compagnie Astrale
Respect diplomatique : 2 01/09/311 ETU 01:06 |
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Détails
Comment le tueur était-il sorti ? Cette question restait sans réponse. Car pour pouvoir entrer dans la chambre ou ils avaient découvert le corps, les hommes de la sécurité ont du faire sauter la porte. Elle était fermée a clé. De l'intérieur. Le docteur Laryn se remit a parler. - C'est un professionnel, un professionnel ! Ce n'est pas la première fois qu'il tue, enfin, pour s'attaquer a une cible si importante. Uney, vous m'entendez ? Uney s'était accoudée a la fenêtre de la chambre de son père. C'était une femme forte et courageuse, mais sensible. Pour la première fois, un visage triste s'affichait sur elle. Le docteur Laryn passa une main autour de son épaule. - J'ai toujours admiré votre force d'esprit, Uney. Ne me décevez pas aujourd'hui. Faites le pour votre père. Le père d'Uney vivait pour sauver sa planète. Fervent écologiste et amateur de sciences de la découverte, il décida de rejoindre un mouvement révolutionnaire dont il devint rapidement le dirigeant. C'était pour lui un grand pas... Sa fille Uney l'avait toujours soutenu, bravant de nombreux dangers. Elle était la quand il avait besoin de quelqu'un, elle était son épaule, elle était ses yeux et ses oreilles. Jusqu'a ce jour. Elle l'avait pressenti. A l'annonce du décès de son père, héritant de l'entreprise révolutionnaire non achevée, dame Uney faillit tout laisser tomber pour se recueillir a tout jamais près de son père. - Soyez forte, chuchota le docteur. Faites le pour votre père. - Ce sont eux ! s'écria Uney. Ces sauvages ! Elle s'effondra dans les bras du docteur. Le jour s'était levé depuis deux heures, la fraicheur de la nuit était encore présente dans l'atmosphère. De doux rayons s'immisçaient entre les feuillages et de la grande terrasse et entre les stores de la fenêtre. Un lit se trouvait au milieu de la pièce. Couverte par un draps, et entourée de divers composants médicinaux Uney ne s'était toujours pas réveillée. A son chevet, le docteur Laryn finissait de déposer dans un vase les fleurs qu'il avait amenées. A ce moment, elle ouvrit les yeux. Il sourit. - Uney, la planète est libre. C'est entre vos mains que tous se déroulera... A son tour, un sourire, mince, traduisant sa faiblesse, se dessina sur son visage. Tout a coup, elle eut le sentiment que son père n'était pas mort pour rien. Elle l'avait pleuré, de tristesse, a présent elle pleura de contentement. - Appelez la ... Compagnie ... Astrale ... Dit elle faiblement, avant de se rendormir, sereine. Astral, le père d'Uney, avait fini par voir son rêve accompli.
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