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Pages : 1 2
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Cdte. Thanhye
Respect diplomatique : 325 
03/12/311 ETU 17:11 |
Score : 5
Détails
(HRP : Ce sujet est la résultante des événements s'étant déroulé depuis plusieurs mois.) De nombreux cycles s'étaient écoulés depuis la dernière visite de la commandante Thanhye à l'assemblée galactique. De nombreuses larmes, et d'hommes étaient tombés sous le gouvernement du Conseil. Propagande, loi martiale, et répression laissèrent sur le peuple une marque indélébile. Le Conseil du Dominion gardait la main mise sur leur pouvoir habilement acquis. La commandante Thanhye avait fait l'objet d'une conspiration, dont l'objectif clair était de la faire destituer de sa fonction. Cette machination causa une destruction matérielle intense de la Capitale Domini. A l'assemblée, l'officier Zin Niem avait représenté fièrement les directives du Conseil. S'opposant à toute soumission pouvant réduire leur pouvoir nationale tout juste acquis. L’hémicycle de l'assemblée avait déjà vue de nombreux commandants disparaitre. Les sièges autrefois remplis et agités laissaient désormais place à du cuir vide, et froid délesté de toute chaleur humaine ou autres. Dans leur coin, les officiers du conseil marmonnaient comme à leur habitude buvant et grignotant quelques apéritifs dont ils avaient gracieusement droit au regard de leur fonction. Cela faisait déjà quelques temps, qu'ils n'avaient plus eu de contact avec le Conseil. Plus précisément depuis qu'il furent informés de la capture de la paria Thanhye. Les faits sont évidents, ils ne sont simplement pas au courant de la restitution du pouvoir par la Commandante Thanhye aidé par le feu commandant Lil, et l'aide logistique du commandant Rowen. Abandonné à l'assemblée, comme les japonais sur les îles après la guerre. Profitant sans retenue des vivres, et des avantages que leur procure l'assemblée. Leur mission ils semblaient en avoir fait abstraction. Le pouvoir leur était, comme qui dirait, monté à la tête. A ce moment ce n'était plus l'heure des débats. La nouvelle constitution, la nouvelle gouvernance, rien ne leur importait plus que les vices de la vie. Ils s'en allèrent alors en direction d'une salle transformée depuis des cycles en ambassade. De leur manche bien lourde, ils poussèrent la porte. A l'intérieur un comité bien spécial, les y attendait. La commandante Thanhye accompagné de Thieng, et 3 autres sous-officiers patientaient. Les officiers de conseil furent surpris de se retrouver face à la paria qu'ils pensaient éliminée. "Vous ici, vous devriez être mort c'est impossible !" Beugle l'officier Zin niem. " Officier du Conseil, je suis ici pour vous démettre de votre fonction. Vos crimes seront jugés." lui signale t'elle. "Vous rigolez, j'espère." A l'instant même, il hocha de la tête dégainant simultanément son arme de poing. Instinctivement, les hommes de Thanhye firent de même, dessinant ainsi un tableau ressemblant à un miroir. D'un côté, des hommes en tenue rouge foncé marqués par les épaulettes du Conseil, leur arme chromée ornée d'un ruban d'un rouge magnifique. Leur buste, garni des plus belles distinctions Domini, droits et fiers. Leur bras tendus, étaient décorés par des liseré rouge clair, et les manches portaient des boutons d'or à en faire jalousie le Conseil lui même. Leur bras portait le symbole du Conseil. En face d'eux, des hommes vêtus d'une tenue aux coupes similaires. Leur rouge plus clair, était d'une qualité moindre. Sur leur buste, une simple étiquette rappelait leur prénom. Leur chemise étaient à manche courte et leur tête portait un petit calot clipsé avec un symbole du Domini. Leurs armes étaient identiques à celles pointées en face, mis à part quelques marques d'usures. Au milieu, une fille fait également face. Le visage serein, l'uniforme aux manches longues et au col décoré de petites étoiles. " Officier Zin Niem, combien de fois vais-je encore avoir à faire à vous ?!" Demande gentiment la jeune femme. " je n'ai pas de réponse à donner à une paria ! Baissez vos armes, je suis sûr que nous pouvons trouver une solution." Abaissant son arme, la jeune fille s'interroge à la proposition... Suspectant ses doutes, son ami Thieng prend la parole. " Thanhye je suis sûr que c'est un piège. Ne l'écoute pas !" "Thieng, trop de sang à déjà coulé. Il faut mettre un terme à cette chaîne de mort. Officier Zin Niem, le Conseil n'est plus." "Mais... On ne peut leur faire confiance..." "Baissez vos armes." Un petit temps laissa perplexe ses compagnons avant de se décider enfin à obéir. les officiers du Conseil firent de même. Les mains se décrispèrent et le calme reprit place. La jeune commandante tend gentiment la main à l'officier du conseil. Zin Niem, répond en allongeant son bras à son tour. "Vous serrez trop fort monsieur, vous me faite mal à la main." répond-elle marquant un rictus de la lèvre. Zin Niem laisse afficher un sourire du coin de sa bouche, avant de tirer le corps de la jeune fille vers lui. Réalisant une clé de bras, il attrape la jeune commandante et la maitrise contre son corps. De sa main libre, il sort une lame qu'il appose contre la gorge de sa captive. "Si ce que vous dites est vrai, il ne me reste qu'à vous éliminer et je serais le nouveau maître du Dominion !" "Fermez la, à la fin." Usant d'un ton sec, Thieng relève son bras armé et sans attendre appuis sèchement sur la détente. Le chien percute, le coup part. La balle trace et vient se figer dans la tête de l'officier, qui touché tombe comme un mannequin inanimé. Thanhye se décale du corps gisant. Le Conseil n'existe plus. Elle croise le regard de son Ami. Lui sourit, tout en laissant insinuer qu'elle n'est pas très contente de son acte. "Merci, Thieng... Nettoyez moi la pièce, et retournez à la navette. Vous devez rétablir l'ordre sur Port Théodose." La petite brune décide ensuite de sortir de la pièce. Elle passe ensuite devant le coeur de l'assemblée. La salle est vide. Elle se balade doucement, et se rappelle des commandants... De ses anciens Amis... De son ancienne place. De celle de son mentor, Lantesh. "Commandant..." Elle baisse la tête, aposant sa main sur son petit sac à bandoulières. "La sphère... Cavarro... Mais oui, cette affaire à failli me faire oublier..." Elle se retourne, interpelle un de ses hommes. "Avertissez le grand intendant Cavarro que je désirerais avoir une audience. Je l'attendrais dans l'assemblée à une date qui lui plaira en fin de journée après les débats. Je vais enfin, signaler à Eveil, que le Dominion n'est pas mort." Elle allume alors son transpad, demandant les archives de ces derniers cycles. La commandante Thanhye allait enfin pouvoir connaître tous les événements récents.
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Cdte. Thanhye
Respect diplomatique : 325
08/12/311 ETU 20:23 |
Score : 3
Détails
Rien ne semblait pouvoir arrêter la douce fuite du temps. Les cycles s'écoulaient lentement mais ironiquement, ils passaient. La commandante Thanhye n'était pas encore prête à s'engager dans des débats politiques hargneux et soumis aux jugements des autres commandants. Son uniforme était trop ample et laissé flotté quelques plis à sa surface. Au touché, il ne semblait plus être à sa taille. Le stress des derniers événements lui on probablement fait perdre du poids. Marchant dans les couloirs de l'assemblée, elle semblait perturbée par sa tenue non conforme. Pour résoudre le problème, elle décide alors de faire un tour dans ce que les personnes désignent comme des "magasins". A premier abord, les-dits établissements semblaient des lieux où l'argent circulent et où un certain parfum d'arnaque en tout genre semble prédominer. De ci, de la que des offres promotionnels semblerait-il. Certaines boutiques semblaient par ailleurs se préparer à un événement étrange. *"Noël" qu'est-ce cette chose*, pense la jeune femme. Mais malgré les prix excessifs, les gens souriaient et paraissaient heureux de leur achat... Elle continuait alors sa marche jusqu'à ce qu'elle tombe sur une petite boutique, minuscule, qui pourtant au regard de sa vitrine présentait une bonne qualité de vêtements. Poussant la porte, elle entend au dessus de sa tête une petite cloche, informant le propriétaire de la venue d'un nouveau client. La magasin était vide, et calme. Le propriétaire retire son intention de son cahier, lance un regard vers la nouvelle venue. Il sourit et s'en repart à ses comptes. La jeune commandante alors, circule entre les différents rayons. Sa main glisse sur les pièces disposaient sur des présentoirs. Ils sont doux, et de coupe artisanale. "Comment un magasin avec des produits d'une telle qualité pourrait-il être vide ?" Se demande t'elle doucement. L'oreille du propriétaire aux aguets lui permit d'entendre la phrase de Thanhye à son insu. "C'est que de nos jours, les habits traditionnels ne sont plus trop portés. Les gens préfèrent les vêtements technologiques, ou alors de matière plus solide." La jeune fille surprise, réagit par un léger sursaut avant de réaliser qui était son interlocuteur. Elle prête alors attention à ces dires, afin de mieux connaître ces produits. "Ah, je comprend... " La jeune brune tâte une pile de vêtement dans le souci de remplacer son uniforme le temps de le raccommoder à sa taille. Le vendeur se rapproche d'elle. "Si vous voulez je peux vous conseiller celui là, il est particulièrement bien travaillé, et sur vous il ne semble pas avoir besoin de retouche particulière." La jeune fille réfléchie, et lui répond "Vous pouvez savoir, si un vêtement peut être porté par quelqu'un rien qu'en l'observant ?" "C'est mon travail, mademoiselle." La commandante récupère de ses mains l'habit alors présenté par le vendeur. "Vous pouvez l'essayer de suite si vous voulez" Ce qu'elle fit de suite. Passant ses bras par les manches délicates, et refermant le tout d'une ceinture légère. La tenue était souple, et ne semblait pas la déranger dans ses mouvement. Elle se tourne alors vers une glace, se regarde de bas en haut tout en accrochant un de ses boutons de manche comme badge sur ses cheveux. "Ce sont des Haoris, vêtement traditionnel de..." Commença à dire le propriétaire des lieux avant de se faire couper. "Je connais ces vêtements..." ajoute t'elle, en marquant un sourire. Une nouvelle tenue choisie, il lui reste désormais à s'entretenir avec le grand intendant du secteur 9.
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Cdte. Thanhye
Respect diplomatique : 325
19/12/311 ETU 10:43 |
Score : 3
Détails
La commandante revenait d'une humeur joviale de la boutique de vêtement, qu'elle visite presque quotidiennement, à l'ambassade Domini de l'Assemblée Galactique. Elle s'amusait à lançait ses bras de bas en haut comme un maladroit oiseau, et de gauche à droite devant son buste admirant le tissus danser avec le vent. Elle souriait, et son visage était comme rajeuni. Elle était heureuse, et d'entrain. Ses officiers, la regardaient passer avec un état dubitatif. *Où était passé l'uniforme de la commandante ?...* Pensaient-ils. *Etait elle devenue folle ?*. Toutefois, respectueusement ils la saluaient militairement comme à leur habitude. Gaiment elle leur répondait d'un clin d'oeil imparfait, ou d'un petit sifflotement inaudible, probablement raté lui aussi. Elle entra alors dans la salle principale comme à son habitude, afin de regardait les dernières annonces auxquelles, elle n'aurait pas participé. Elle se posait sur une chaise, et étalait son corps sur la table installé devant. Elle étirait ses bras, tout en baillant un grand coup. *Bip Bip* un petit signal sonore vint déranger sa pause. Il s'agissait de son transpad qui l'informé d'une communication. Communication qui l'a ravie, l’embellissant d'un sourire. Elle se remit droit, et démarra la communication. Les employés Domini travaillant tout autour, vu le visage de la commandante changer. Sa bouche descendit, jusqu'à se remettre droite... D'où ils étaient et avec tout le tumulte de la pièce, les employés ne pouvaient entendre ce qu'elle racontait. Au cours de la discussion, la commandante baissa la tête. Instinctivement ses cheveux glissèrent sur son visage comme l'écume sur la plage, recouvrant son reste d'enjouement. Quelques larmes vinrent irriguer ses lèvres qui abreuvées continuaient de bouger. "C'est fou comment la commandante peut changer d'humeur très vite", chuchote un stagiaire à son éducateur. La commandante tremblait vaguement, avant de couper sa communication. Elle essuie ses larmes à l'aide de ses manches bien larges. Inspirant un grand coup. Et se dirigeant vers un de ses subordonné chargé de l'accueil. "Lorsque le Grand Intendant Cavarro arrivera dite lui que je l'attendrais dans une boutique de vêtement. Vous lui donnerais ce papier sur lequel est inscrit l'adresse." "Très bien Madame. Répondit sagement son officier. Des problèmes avec votre famille commandante ?" "Vous êtes curieux ?... S'était le Commandant Lantesh. maintenant retournez à votre tache." Elle reparti en direction du magasin de vêtement, la tête regardant le sol, pensive et emplie de doute...
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313 
29/12/311 ETU 23:31 |
Score : 1
Détails
Cavarro venait de recevoir le message de la commandante Thanhye et était prêt à la rejoindre à l'endroit qu'elle lui avait indiqué. Il ne l'avait pas revue depuis leur entrevue dans le bar de Nékrithis. Il ne l'avait pas revue depuis le coup d'état qui avait eu lieu au sein du peuple dominii. Il s'en voulait terriblement de n'avoir rien pu faire pour l'aider, mais se rassurait en se disant que le principale était qu'elle soit en bonne santé et que tout soit revenu à la normale. Malheureusement, il ne venait pas que pour la voir personnellement... Il venait pour lui parler de la sphère, pour lui dire ce qu'il avait découvert pendant ces nombreux cycles, pour tout lui raconter. L'état de santé actuel de Lantesh l'inquiétait au plus haut point et pour dire toute la vérité, il doutait fortement de son aptitude à commander. Le comportement de celui-ci avait été, ces derniers temps, extrêmement étrange et de curieuses rumeurs circulaient à son sujet. Des rumeurs effrayantes... Le peuple ne le reconnaissait plus en temps que guide, personne ne lui prêtait plus aucune attention. Le fait est que la nomination de Cavarro comme intendant, et le long voyage de Lantesh avaient eu un rôle crucial dans ce changement de convictions. Leur guide s'en était allé juste au moment où ils avaient le plus besoin de lui, pendant une grande guerre meurtrière. Cavarro était alors apparu comme un sauveur, une relève, un nouvel espoir qui permettait au peuple mirtigon de se relever et de supporter les nombreuses pressions morales. Puis, la bataille galactique se termina, et l'intendant fut accepté définitivement comme leader. Cependant, le retour de Lantesh compliqua fortement la chose. Selon la constitution, c'était lui qui était en charge de gouverner le peuple mirtigon. Toutefois, l'homme ne se souvenant de presque rien et se comportait de façon très étrange, allant jusqu'à éviter de nombreuses réunions d'états, confiant tout au général Cavarro. Il ne remplissait plus son rôle, et c'est ainsi que le peu de partisans qui le suivaient encore, s'éteignirent quelques cycles après son retour. Tous pensaient que le commandement allait être relégué à un autre, mais il n'en fut rien. Après plusieurs cycles, Lantesh reprit sa place tout naturellement, recommençant à donner des ordres aux officiers et assistant aux diverses réunions... Toutefois, il n'était clairement plus le même. Ordonnant de nombreuses exécutions, traitant le peuple comme de la vermine, il semblait désormais se réjouir à chaque révolte et ne manquait pas d'en provoquer de nouvelles. Tout ne semblait plus être qu'un jeu pour lui... ... Cavarro prit donc une navette et se dirigea vers la planète ou devait se trouver la commandante Thanhye. Après quelques heures de transport, l'astronef atterrit enfin sur le grand spatioport et l'intendant se dirigea vers le magasin de vêtement qui lui avait été indiqué. Malheureusement pour lui, lorsqu'il arriva près du marché, le papier sur lequel était écrit l'adresse de la boutique s'envola de ses mains sous une soudaine bourrasque de vent. L'homme tenta de le récupérer, mais en vain ; le morceau de papier était déjà très loin, perdu dans la foule. Il aurait bien voulu se rappeler de ce qui était écrit dessus, mais rien ne vint. Il devait probablement être trop occupé à réfléchir à la situation actuelle du peuple mirtigon, et au fait de revoir Thanhye après tant de temps. Perdu, au milieu des boutiques, il essaya de se rendre dans toute les boutiques de vêtements, dans l'espoir de trouver dans l'une d’entre elles la commandante...
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Cdte. Thanhye
Respect diplomatique : 325
04/01/312 ETU 19:04 |
Score : 1
Détails
L'arrivée du grand Cavarro n'avait pas manqué de faire impression dans le grand bazar. Sur les toits des boutiques de nombreux voleurs restaient aux aguets d'une quelconque bourse à voler, ou de quelques biens à déposséder. "Hey Michel, tu as vu le grand mec la ?" "Hein ? Quel mec ? Celui qui vient de perdre son chèque" "Oui lui, il a l'air pommé !" "Aïe, il vient de se faire rentrer dedans... Probablement une pick-pocket... Dommage, il devait avoir pas mal de maille sur lui..." ++++++ La commandante Thanhye, quand à elle trouvant le temps long avait décidée de faire du lèche vitrine par-ci par-la. Son sac à bandoulières ne la quitté pas, étrangement son contenu malgré son volume ne pesait pas si lourd. Traversant les rue, que ce soit ici ou là, les yeux éblouis des nombreux petits objets qui pouvaient être fabriqué dans l'univers. Parfois, son regard était accompagnée d'un petit "Wouaah" assez mignon, qui encourageait les vendeurs à l'inciter à acheter. Ainsi, ce n'est pas une, ni même deux, mais un bon nombres de petites babioles inutiles qu'elle décide de prendre sous l'influence des vendeurs d'étalage qui se satisfont de se débarrasser si facilement de leur produits. *Bip bip* le trans-pad de la jeune commandante se mit à sonner doucement. Elle s'empressa à ranger ses récents achats dans son sac et à répondre à son appel. Tout en s'écartant des différentes boutiques, elle démarra la communication. "Thanhye ? Ici Thieng... Non, tu es encore en train de faire des emplettes la ?... Bref, tu vas être heureuse l'Assemblée Galactique accueille de nouvelles têtes ! Ils ont l'air sympathiques." "Oh c'est vrai ! Passe leur un message de bienvenu, je me présenterai à eux prochainement ! Et..." Le bras de la jeune commandante, heurta quelque chose, si bien que sa tête, puis enfin son corps suivit la course. "Ouch, excusez moi..." Sort-elle tout en se reculant. Ce n'était pas une chose qu'elle venait de heurter mais plutôt une personne, malgré sa taille importante... Elle lève, alors, son menton afin de pouvoir s'excuser à nouveau. Ses yeux, fixèrent le visage. Elle se mit alors à sourire.
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313
23/01/312 ETU 00:17 |
Score : 4
Détails
Cavarro en était à sa 15ème boutique... il n’arrêtait pas d'entrer plein d'espoir et de ressortir désespéré. Comment avait t-il pu perdre une information aussi cruciale... Si la chance ne lui souriait pas, il pouvait passer des heures à arpenter les rues de ce marché, qui l'agaçait de plus en plus. Bien que désespéré, il continua. Arrivé devant le 16ème magasin, il s’arrêta net. La devanture de celui-ci affichait « Il Cavallo »... « Cavallo », presque comme « Cavarro »... De plus il était né un 16... Cela ne pouvait pas être qu'une coïncidence... ou pas. Mais il se devait de tenter le coup. Il s'engagea donc dans le magasin, encore une fois avec espoir, mais fut anéanti, lorsqu'il vit que celui-ci était vide, sans aucune clientèle. Cependant, son malheur ne faisait que commencer... « - Excusez moi, vous cherchez quelque chose ? Se permit de demander le vendeur au général. - Non, désolé, répondit l'homme. Avant d'ajouter après réflexion un : Finalement oui. Savez-vous combien y a t-il de magasin de vêtements dans ce marché ? - Et bien... je crois que nous sommes une bonne centaine, monsieur. - Diantre ! S’exclama Cavarro avant de se diriger vers la porte. Au revoir. Le marchand se gratta la tête : -Quel homme étrange... » Cavarro était anéanti. Plus de 100 magasins ! Et à moins d'une chance insolente, il lui faudrait beaucoup plus qu’une journée pour retrouver la commandante. « Heureusement que nous ne sommes pas en temps de guerre et que le papier mentionne un lieu de rendez-vous stratégique important... »pensa t-il. « De toute façon ils ne l'auraient pas écrit sur un morceau de papier...et d'ailleurs ce n'est pas le moment de penser à ça », finit t-il par ajouter à voix haute. Il avança donc sans trop faire attention, et commença à réfléchir. Je ne vais jamais y arriver... A ce rythme je ne trouverai jamais l'endroit. Mon pauvre Cavarro, en arriver là pour un simple rendez-vous. Déplorable... Voilà ce que je vais faire : je vais retourner au Yosai et envoyer un message à Thanhye en lui annonçant que suite à un problème important, je n'ai pas pu venir... L'homme se frotta les yeux. Voilà que je vois trouble maintenant. Je n'aurais jamais du accepter de manger ce champignon bizarre que m'a vendu le vieillard à l'entrée. En effet, depuis qu'il avait ingérer l'aliment douteux d'un homme tout aussi douteux, mais pitoyable, le général Cavarro était entré dans un état de confusion. Les premiers symptômes étaient une sorte de fièvre, puis s’ensuivaient des troubles de la vision et de l'esprit. Il marchait donc, sans trop de but, essayant de penser correctement. C'est en arrivant dans une des grandes rues qu'il bouscula quelqu'un sans trop s'en rendre compte. La personne, qui à l'entente de sa voix était une femme, s’excusa. Cela eu pour effet de réveiller Cavarro, qui reprit ses esprit. Il semblait en effet que c'était son jour de chance finalement. Il la regarda dans les yeux. - Commandante Thanhye, c'est vraiment un plaisir de vous revoir, enfin ! S'exclama t-il en la saluant révérencieusement. Je ne suis pas vraiment en état de parler maintenant, mais connaîtriez vous un endroit tranquille ou l'on pourrait s'installer et discuter ? Celle-ci lui indiqua un bar ou ils allèrent s'installer. Cavarro demanda au serveur s'il avait des médicaments pour la tête. L'homme lui fit oui de la tête puis lui apporta un cachet ovale de couleur vert, que le général avala d'une traite. L'effet fut presque immédiat, et il fut guéri de sa confusion. Ceci fait, il s'excusa auprès de la commandante pour ne pas l'avoir retrouvée comme convenu dans le magasin de vêtement et lui expliqua brièvement l'histoire. […]quand je pense que ce vieillard m'a vendu un poison... mais bon, passons. Vous êtes là désormais. La question que j'aimerais vous poser est : « Pourquoi m'avoir fait venir ici ? Que voulez-vous me dire ? » Cependant, et avant tout, je me dois de vous avertir. Il ne faut plus jamais que vous entriez en contact avec le commandant Lantesh. D'ailleurs, il ne faut plus jamais que personne n'entre en contact avec lui. Il est dangereux !
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Cdte. Thanhye
Respect diplomatique : 325
25/01/312 ETU 20:57 |
Score : 2
Détails
La jeune commandante, malgré son sourire épanoui ne pouvait pas s’empêcher de se demander ce que le grand intendant Cavarro pouvait bien faire dans les rues si loin, du lieu de rendez-vous. Si ses pulsions féminines qui l’incite insatiablement à faire des emplettes ne l’avaient poussées à sortir, peut-être ne se seraient-ils jamais retrouvés ? Le grand intendant la regarda d’une manière suspicieuse, mais restait rassurant malgré sa carrure hors norme. Elle répondit à son salut par une révérence tout autant magnifique que stricte. Elle rougissait de la satisfaction que semblait ressentir l’intendant en la retrouvant, elle ne se doutait pas sur le coup ce qui lui était arrivé. Rapidement, il lui demanda un lieu où il pourrait discuter ce qu’elle fit de suite. Ah, les hommes et leur facheuse manie à vouloir précipiter les rendez-vous. Mais cela n’est pas non plus déplaisant, moins de réflexion plus de délicatesse et de caresse ! Sans caresse bien évidemment… C’est en conséquence que les deux habitants du secteur 9 se retrouvèrent une fois de plus dans un bar. Ce genre d’établissement semblait intriguer la jeune commandante qui ne comprenait toujours pas l’intérêt que portait certains individus à la débauche, que ce soit en boisson alcoolisée, fumette, ou encore... Le bar était d’une manufacture assez singulière. Il était à toit ouvert, avec de simple mur pour en fermer les extrémités. Des petites tables accompagnées de leurs sièges partageaient avec des plantes l’attrait de l’établissement. Sans oublier un meuble faisant office de bar à l’entrée, seul endroit où les commandes pouvaient être prise. Ce bar portait l’enseigne « Jardin ». Une fois le serveur revenu pour servir l’intendant, Thanhye prit commande auprès de ce dernier. *Je me demande si le grand intendant aime ça l’orange ? Dire que ça ressemble aux clémentines…* Songea-t-elle avant de parler. « Deux limonade à l’orange, s’iouplait ! » Le serveur répondit par « Deux diabolos orange, très bien ». La jeune fille tira une grimace car l’homme était déjà parti et semblait s’être trompé de produits. Mais elle ne pouvait le rattraper car l’intendant avait déjà commencé sa péripétie qu’elle ne voulait surtout pas manquer. Elle rigolait gentiment aux malheurs de ce dernier, sans méchanceté. Jusqu’à ce que l’intendant Cavarro mis en avant le sujet même de leur rencontre. Elle l’invita pour l’occasion à s’installer sur une table. Une fois assis, la jeune fille retira son transpad le posa sur la table en ayant préalablement mis une musique. http://www.youtube.com/watch?v=J2xLKoWCelQ&feature=related. Puis, la commandante répéta doucement la dernière phrase du « Général »… « Et bien vous avez la réponse à votre première question. Je voulais vous parler de mon commandant Lantesh… Cela fait de nombreux cycles que je ne l’ai pas vu de bonne humeur. Il ne m’a même pas prévenu de son retour ! Quelque chose ne va pas et vous semblez en savoir d’avantage que vous ne voulez me le faire croire. » Elle se leva de sa chaise, dût à l’emportement. « Ou alors c’est juste moi qui me fait des idées... » Elle se rassit doucement en regardant l’intendant qui ne semblait pas avoir été dérangé par la réaction inexplicable de la commandante. Cette dernière même sous la colère ne semblait pas plus menaçante que dans son état habituel. « De plus, mes unités diplomatiques situées dans les ambassades arborant la bannière du mirtigon ont été renvoyé. Certaines sont même portées disparues… Grand intendant Cavarro ! Il faut que l’on fasse quelque chose ! » La jeune fille se leva à nouveau de sa chaise, mais de manière plus douce cette fois-ci. Elle se déplaça alors contre le grand intendant. Lui prenant le bras, le tirant même. « Allez !» Mais sans effet.« Mais grand intendant c’est urgent ! » Au bout de plusieurs tentatives lamentables, elle abandonna, et se mit à tourner autour de la table, à une distance d’un mètre en expliquant que, s’ils ne faisaient rien, cela allait empirer, ou de toutes autres élucubrations… Ses cheveux commencèrent à se noircir, et à s’humidifier. Une forte pluie avait décidé de s’abattre tout d’un coup sans préavis. La table quant-à-elle restait protégée par un parasol, initialement placé contre le soleil. La commandante fut trempée avant même qu’elle n’eut le temps de penser à s’abriter. Le serveur de son côté revint nonchalamment, portant d’une main le plateau sur lequel se dressaient les commandes et de l’autre un parapluie. Déposant les boissons sur la table, et tout en évitant de la bousculer, il s’en reparti. La pluie avait beau être désagréable, la jeune fille semblait rester figée sous se rideau animé. La tête baissée. Sa main gauche tenait la bretelle de son sac, tandis que le droit l’entourait pour éviter l’infiltration de l’eau. Rien de particulier mis à part un geste machinale afin de protéger son sac. Elle releva la tête, et s’approcha de l’intendant. Elle poussa la table doucement, ratant de peu de renverser les verres, de sorte à lui donner accès aux jambes de l’intendant. Elle ne lui demanda pas son avis. Elle le regarda simplement du regard, et lança un joli petit sourire, de quoi lui occuper l’esprit le temps qu’elle pose ses fesses trempées sur ses genoux. Une fois confortablement installée, elle lâcha le regard de Cavarro afin de se tourner vers son sac. Ce même sac quelle amena entre le corps de l’homme et le sien. Elle regarda de nouveau Cavarro, et montant le sac au niveau de son buste. Elle fit un clein d’œil bâclé, puis l’ouvrit. Elle déplaça quelques vêtements, jusqu’à ce qu’une chose ronde soit mise à sa vue : « La Sphère ». Thanhye et la discrétion, vous savez c’est une histoire ancienne qu’il serait inutile de mettre sur le tapis…
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Cdt. Lantesh
Respect diplomatique : 313
05/02/312 ETU 22:37 |
Score : 2
Détails
( Musique éventuellement conseillée: http://www.youtube.com/watch?v=IJWgUUc-oNE&feature=related ) " Éliminer une jeune fille, comme c'est lamentable. Éliminer une jeune fille." Un homme marche parmi la foule, tenant dans sa main gauche une grosse mallette. Il regarde sa montre à plusieurs reprise, puis sort de sa poche un petit transpad. 500 mètres ? C'est donc ici qu'ils se trouvent. Il regarde un grand bâtiment non loin de lui et esquisse un sourire. Ça devrait faire l'affaire. Le commandant Cavarro n'osait pas répondre à la commandante. Comment pouvait t-il lui révéler ce qu'il savait sur Lantesh, comment pouvait t-il lui annoncer qui il était vraiment, ce qu'il avait fait ! Il n'osait pas et ne disait rien, se contentant de regarder Thanhye tenter de le faire bouger. Ce n'est que quand celle-ci s'assit sur ses genoux et lui montra la sphère qu'il se réveilla. Il ferma les yeux un instant, comme en signe de résignation, puis les rouvrit. La sphère, oui, déclara t-il avec une pointe de tristesse. Elle a le droit de savoir, pensa t-il. Non, elle doit savoir. Je vais tout vous raconter commandante, déclara t-il enfin. Mais avant cela... Plutôt gêné par la situation et peu habitué à ce genre de... choses, l'homme l'invita à aller s’asseoir juste sur la chaise à coté de lui, pour qu'ils puissent parler plus tranquillement. Elle s’exécuta, se leva, posa la sphère sur la table, tourna la chaise pour qu'elle puisse être en face de Cavarro et se rassit. L'homme à la mallette traverse une nouvelle ruelle, puis entre dans un grand bâtiment. Il regarde rapidement la pièce, et se dirige vers les escaliers. Montant quatre à quatre les marches, il réfléchit. « Près d'un kilomètre... Pas évident, c'est la première fois que je vais le faire d'aussi loin. » Arrivé au 4ème étage, il entre dans la pièce qui se trouve être une boutique de vêtement et se place devant la fenêtre de celle-ci. Une vendeuse vient lui demander si il cherche quelque chose, mais il fait non de la tête. Il regarde dehors et observe la foule sous la pluie, puis enfin s'arrête sur un petit bar et consulte son transpad qui émet un petit son. Il esquisse un nouveau sourire et sort de la salle. Vous rappelez vous notre escapade dans le bar de Nékrithis ? Questionna Cavarro. La jeune femme acquiesça de la tête. Je pensais à l'époque que je pourrais avoir des réponses concernant cette sphère, fit t-il en prenant l'objet dans ses mains. Il le regarda un instant puis le reposa. Cependant, Alastor, mon mentor qui était la raison de ma visite, avait disparu et d'après le médium, un révolutionnaire nommé Méliak en était la cause. J'ai alors mené une enquête de mon coté, j'ai cherché une trace de lui pendant des cycles et des cycles. Mais sans succès. Je commençais à perdre espoir, quand un jour, je découvrait une transmission étrange émanant du commandant Lantesh et à destination de nul autre personne que le fameux révolutionnaire. Arrivé au dernier étage, l'homme crochète la serrure qui donne sur le toit. Il ouvre la porte et se dirige vers le petit muret qui borde sa surface. Il pose la mallette sur le sol, appose son doigt sur le dispositif de reconnaissance et celle-ci s'ouvre dans un clic sonore, révélant une arme en morceau. Il la monte avec une extrême précaution, puis il pose le pied de celle-ci sur le rebord du toit et regarde dans le viseur. Les coordonnées en poche, je me suis rendu sur la planète d'où provenait la transmission et ai lancé un assaut. Malgré la fouille de toute la planète et du quartier général des rebelles, aucune trace de Méliak ne fut trouvée. Toutefois, un homme à moitié mort gisait dans la prison... Cavarro baissa les yeux et on pouvait désormais entrevoir de la tristesse dans ses paroles. C'était mon mentor. L'homme cherche à travers son viseur quelqu'un. Il sillonne la foule du regard, et finit par s’arrêter sur le petit bar. La commandante Thanhye tenta de s'approcher de Cavarro pour le réconforter, mais s'en empêcha, voyant que l'homme continuait de parler, comme pour se relâcher de tout ce qu'il avait accumulé jusque là. Dans son dernier souffle, il m'annonça ceci : « Le commandant Lantesh complote en secret, pour prendre le pouvoir. Fait attention à lui ! » Pendant ce temps sur le toit, l'homme a trouvé sa cible. Regardant la commandante Thanhye à travers la lunette il s'écrie : Bingo ! Et appuie sur la détente. La fine ouïe de Cavarro, le fit se jeter sur la commandante pour faire office de gilet pare-balle au moment du tir. Presque immédiatement après, il se releva, pris la commandante et se mit à couvert avec elle derrière un mur du bâtiment. Il restèrent là quelque secondes, puis l'intendant sorti de sa poche un sphère grise qu'il lança devant le bar. Au contact du sol, un épais manteau de fumée en sortit et se propagea rapidement, camouflant les deux commandants. Cavarro profita de ce cours laps de temps pour prendre la main de Thanhye et fuir vers le spatioport. Cependant, à leur arrivé, ils virent que beaucoup de soldats gardaient les quais et filtraient tous le monde. Changeant de plan, Cavarro décida donc de se diriger vers un hangar qui se trouvait non loin de là. Une fois à l’intérieur, il referma la grande porte de celui-ci et s'adossa à un mur, avant de glisser pour finalement tomber par terre. Thanhye le regarda affolée, et chercha à faire quelque chose, sans pour autant trop savoir quoi faire... Elle regarda sa blessure à l'épaule, d'où émanait beaucoup de sang, et chercha dans son sac si elle n'avait pas quelque chose pour désinfecter la plaie. - Ne vous inquiétez pas commandante, s'écria Cavarro. Je vais bien, je vais bien. La blessure ne me tuera pas, ce n'est rien. Toutefois, la balle qui m'a touché était enduite d'un poison. Lorsqu'elle entre en contact avec le corps, elle se décompose et se répand dans tout l'organisme, pour finalement provoquer une combustion du corps. Pendant qu'il parlait, il retira de son sac une sacoche de premier secours et en sortit un tricordeur qu'il tendit à Thanhye. Pouvez-vous analyser mon épaule s'il vous plaît, fit-il en se retournant pour qu'elle puisse s’exécuter. C'est ce bouton bleu, ajoute l'homme en voyant le regard interrogateur de la commandante. Après qu'elle eu finit l'analyse, elle lui rendit l'instrument médical. Cavarro regarda le petit écran qui indiquait plusieurs composants. Il sortit ensuite de son sac une seringue, et la planta sur son épaule. Voilà qui devrait m'aider à tenir un peu, déclara t-il en se relevant. Nous devons trouver un moyen de sortir d'ici et de retourner au bar chercher la sphère, avant de retourner au vaisseau. Je suis désolé je n'ai pas eu le temps de la prendre, votre sécurité était le plus important, vous comprenez ? Thanhye sortit alors la sphère de sa sacoche et la tendit à l'intendant. Comment ? Quand avez-vous... s’exclama l'intendant avec stupeur. Au même moment une alarme retentit dans toute la ville. Cavarro prit la sphère, la rangea dans son sac, et, empoignant de nouveau Thanhye, se dirigea vers l'ascenseur le plus proche. Il y entra et appuya sur le bouton qui indiquait le 6ème sous-sol. La porte se referma, et l'appareil commença sa descente. Là au moins on ne nous retrouvera pas pensa l'intendant. De toute façon, j'ai envoyé un signal de détresse à mes hommes, il me retrouverons. Pour le moment, nous devons essayer d’accéder aux conduits de transports menant à l’extérieur et aux docs. Ce genre de vieux hangars à argonium en possède forcement. Alors que l'homme réfléchissait, un bruit sourd se fit entendre et l’ascenseur se stoppa. Cavarro tenta de refaire fonctionner la machine, mais sans succès. - Et bien! Nous voilà coincé maintenant !
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Cdte. Thanhye
Respect diplomatique : 325
09/02/312 ETU 20:27 |
Score : 2
Détails
Le grand intendant à la vue de la sphère semblait enfin prêt à délivrer de nouveaux éléments à la jeune commandante. Sans rechigner, suite à une demande courtoise du général, cette dernière se retira de ses jambes, sortie la sphère de son sac et la posa sur la table, ensuite elle alla s’assoir sur sa chaise qu’elle replaça en face de ce dernier. La sphère serrée entre les deux individus, des explications allaient enfin lui être avouées. Tout d’abord, il semblait important pour lui de rappeler leur épopée au bar Nékhritis, mais comment oublier une prise d’otage ?... Pour sûr, elle n’oubliera pas de sitôt. Elle acquiesça en conséquence. L’homme empoigna de l’objet au centre, et commença ses explications. Les noms lui ressassaient vaguement les idées, elle se rappelait surtout du mot « médium ». Une fois, qu’il eut reposé la sphère Thanhye se rapprocha sensiblement de la table afin de « tater » à son tour de l’objet qu’elle laissait posé sur la table imitant une sorte de voyante. Lançant régulièrement son regard par-dessus la sphère, elle observait le grand intendant parler. Il était si expressif, comme replongé dans ce qu’il racontait. Puis, il parla d’un homme à moitié mort. La jeune fille intriguée arrêta son jeu, pour se concentrer sur l’intendant. Compatir à la douleur de quelqu’un, oui mais le couper dans son élan non. Comme une psychologue, elle écoutait sagement ce que l’intendant avait besoin d’exprimer. Elle écoutait, désireuse d’agir mais pas moyen… C’est à cet instant qu’il lui annonça que... « Heuuuuiiin ?! » S’exclama-t’elle Thanhye n’eut le temps de réaliser ce qu’il venait de lui énoncer, l’homme se leva subitement et se jeta sur Elle. Si ce n’est pas de l’amour ça ? Ah, non la raison est toute autre… Dans l’action, il bouscula la table et la sphère qui accompagna son mouvement vers la commandante. Suite à cela, il se saisit de la jeune femme, sans difficulté, qui pendant ce temps avait récupéré son sac dans lequel la sphère était tombée. L’intendant, à son insu, lui avait astucieusement renvoyé en se jetant sur Elle pour la protéger. *Wow, Quelle adresse !* Pensa-t-elle un fois arrivée derrière le mur. Cela dit, la brune n’avait toujours pas compris ce qu’il se passait. Elle allait lui demander, mais l’intendant se mit en mode NINJA, balançant la sorte de fumigène sur le sol… Ceci n’allait certainement pas arranger la situation déjà pas très claire dans son esprit. Cette fumée était dense, et désagréable à respirer, mais en contrepartie elle offrait un camouflage suffisant… Il lui prit la main, et s’enfuirent. Leur course les amena finalement à un hangar. Il lâcha la commandante, pour fermer la porte. Son cœur battait vite, trop vite… Celle-ci, alla s’écrouler sur ses genoux amortissant le choc avec ses bras. Elle récupère lentement… Quand elle se tourna vers l’intendant son corps émit un bruit lourd en touchant le sol. Elle fut surprise par sa blessure sanglante, qu'elle n'avait pas remarqué... Elle gesticula brièvement dans tous les sens, paniquée, avant de fouiller dans son sac quelque chose qui pourrait être utile. Elle était impuissante, comme la gamine qu’elle a toujours été. *J’ai l’impression de n’être qu’un petit boulet que l’on traîne…*se disait-elle. Cavarro la rassura de sa voix. Elle suivit alors les quelques instructions qu’il lui indiqua. « Un tricordeur ? » répéta-t’elle avec un air interrogateur. L’utilisation pourtant était simple, le bouton bleu. Il faut toujours un fameux bouton, bleu ça facilite tout. Alors qu’il se relevait comme si de rien était, l’intendant s’excusa de la perte de la sphère. Il ne semblait pas se rappeler qu’il l'avait intelligemment fait glisser dans le sac de la commandante. Avec un petit sourire de plaisir, elle lui donna la sphère que le commandant Lantesh lui avait donné il y a de cela de nombreux cycles… Suivant de près Cavarro, elle resta muette jusqu’à l’arrêt brusque de l’ascenseur. Elle tourna son visage vers l’intendant qui annonça leur situation. --- Elle ne voulait pas centrer la conversation sur sa blessure, car elle s’en voulait. Elle comprenait après coup qu’il avait clairement sacrifié son épaule pour la protéger. Elle commença à réutiliser sa petite voix de femme. « Grand intendant… » Les petits yeux de la jeune femme brillaient de regret. Elle passa sa main dans ses cheveux décoiffés par la course. Dégrippa sa barrette laissant ses cheveux retomber sur ses épaules. « Vous n’auriez pas dût Grand Intendant ! Maintenant vous êtes blessé ! Ce sang… Tout est ma faute… » En même temps qu’elle parlait, elle trifouillait nerveusement son transpad. Un petit bip léger en sorti. « Hein ? Elle leva son bras afin de pouvoir observer le signal émit. Regardez Grand intendant, Mon transpad m’informe de la position d’un autre transpad dans un rayon de 2Km de notre position…… C’est peut être Thieng !? » Elle referma le programme, avec un petit sourire. Sa tête, cibla l’épaule de Cavarro du regard. Puis, elle glissa son regard le long du sang qui avait coulé sur son torse. Enfin, elle redressa ses yeux vers son visage, son sourire disparu mais elle tentait de ne pas le montrer. « Hmm... Vu que l’on est coincé, j’aimerai vous reparler de… » Elle prit une bonne inspiration, mais une sensation de boule lui remonta la gorge, la brula légèrement ayant pour réaction de la faire tousser. « kof kof kof kof, elle essuya le filet de bave légèrement gris de sa bouche à l’aide d’un coup de manche avant de reprendre, veuillez m’excuser… Comme je vous le disais j’aimerai reparler de mon commandant Lantesh… Le pensez-vous vraiment capable de chose horrible ?... Je lui dois énormément… Il a toujours été un bienfaiteur pour mon peuple. Prendre le pouvoir, c’est gravissime… Et égoïste ! » Elle fouilla dans son sac, et en sorti une vieille photo écornée sur les coins. Sur celle-ci on voyait un jeune homme d’une vingtaine d’années en tenue Domini, plus particulièrement une vieille tenue à l’époque où le Dominion n’était qu’une seule planète, serrer la main d’un homme reconnaissable. L’autre homme étant tout simplement le Commandant Lantesh, habillé d'une magnifique tunique claire. « C’est mon grand-père et le commandant Lantesh, ma maman m’a donné cette photo, il y a longtemps… » Physiquement, on aurait pu croire que la photo eu été prise à l’époque de la nomination de la commandante. Le métabolisme bien particulier du Mirtigon, semble au travers de cette photo ne pas avoir subir les effets du temps, en tout cas moins que les autres « humains ». L’intendant regarda brièvement la photo, car son regard semblait s’être arrêté sur un tout autre objet du sac à bandoulière de la petite brune, qu’elle venait de brasser en cherchant la photographie. Il lui demanda de donner l’objet en question. La jeune fille le regarda, puis se replongea dans son sac. Elle ressorti alors l’objet, qu’elle offrit gentiment. Il s’agissait d’un petit « couteau sonique.»* « Vous voulez faire quoi de ce bâtonnet rouge ? » Demanda-t-elle. Elle le regarda soucieusement. Toujours aussi calme, le général l’a rassura. Puis il a se pencha, tout en évitant d’aggraver sa blessure. Le petit objet rouge commença à crier un petit son désagréable. Peu à peu le plancher de l’ascenseur était en train de se faire découper. Cavarro semblait vraiment vouloir descendre. Il se releva, donna un coup de pied sec, ce qui détacha la partie de tôle découpée. La jeune fille passa la tête au-dessus de l’ouverture. Le sol était encore très loin, une chute à cette hauteur ne pouvait être que mortel, décoré par des câbles balançant légèrement liant l’ascenseur au sol. Il devait être de même avec de gros câble jusqu’au plafond. Après avoir bien étudié les risques de chute de 97%, elle se recula lançant un regard inquiet vers l’intendant. « Je ne suis pas très rassurée… » Lui avoua t'elle. Elle prit une grande inspiration. Instantanément, ses alvéoles pulmonaires relâchèrent du glaire acide. Comme pour répondre à une inhalation toxique récente… « Kof kof kof… Ouch kof kof kof… Veuillez m’excuser… » Elle s’essuie légèrement le glaire de ses lèvres, il est d’un gris obscur avec des reflets légèrement rougeâtre… En remontant sa manche, son transpad dépassait légèrement un œil vif pouvait lire « Tracking… ». Elle s’apprêta à descendre, lança un dernier regard maternel vers l’intendant. « Vous vous sentez mieux ? » questionne t'elle. A en voir les légers tremblements, elle n’avait pas vraiment envie de descendre… ---- *Couteau sonique : Outil générant une onde sonore suffisante pour briser la structure moléculaire de n'importe quel matériau en un point précis. Son manche ressemble à un petit bâton rouge, ornementé de sculpture représentant un Dragon. A la fois pratique et élégant, ce couteau est un outil indispensable pour tout scout qui se respecte.
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Cdte. Thanhye
Respect diplomatique : 325
21/02/312 ETU 21:03 |
Score : 3
Détails
Orbite de la planète, Position 57°sud - 12°Nord Vaisseau d'expérimentation météo - Libertye. ------- "Hey Maëlye regarde ce que j'ai appris à faire !" Une jeune fille sautille de joie face à une autre demoiselle plus sérieuse, à première vue, assise devant un écran clignotant. " Tu as appris à faire quoi Kimye ?" La jeune fille quitte sa chaise pour s'approcher de son amie hyperactive. "Vient vient" lui répond elle en l'approchant d'un tableau de commande. Un autre tableau parmi, la bonne vingtaine que comporte l'habitacle. Elle tend son doigt vers l'écran qui montre l’atmosphère de la planète. "Et bien ? Qu'y a t'il à voir ?" "Tadaaa !!!" En même temps, la jeune fille presse un bouton bleu. Puis, devant l'écran quelques nuages viennent assombrir le ciel... "Il pleut !" S'exclame la surexcitée. Baissant les yeux, pour montrer sa déception son amie fait un léger sourire ironique. "Ahah... Bien il pleut et maintenant ?" "Bah, il pleut c'est drôle, non ?" Lui répond-elle. Un long silence s'installe tandis que la jeune fille désabusée reprenait place sur son siège, sérieusement sans lancer de regard vers son amie toujours enthousiasmée. Espérons que personne ne se trouvait sous la pluie... Car la pluie sa mouille, surtout quand on a pas de parapluie.
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