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> Roulette Russe
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Cdte. Celia
Respect diplomatique : 2101 
18/03/312 ETU 23:30 
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Score : 9
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Récit RP - Partie 1 - Introduction Quelques mois à peine après l'annonce de l'apocalypse, alors même que l'univers se préparait plus ou moins à sa fin, les astroports des grosse coalitions se peuplèrent d’un nouveau modèle de chasseur HyperLuminique, le «Gagarine». Ce vaisseau était sexy, rapide et résistant, sa coque moulée dans un alliage de tungstène noir et de carbone lui donnait des capacités fondamentales surpassant de loin tous les «classiques chasseurs» que déversait l’univers commun. Même le Kami en comparaison était bon à coller aux ordures. Notons que si les medias avaient baptisé ce modèle du nom d’un père fondateur de la navigation spatiale préhistorique, s’était en fait plus par «esprit» que par respect. Le Gagarine, était avant tout un vaisseau « privé » utilisé pour des Hyper Sauts en aveugle, en «roulette russe» et ceci constituait le fondement d’un sport extrême devenu en l’espace d’un instant le nouveau centre d’intérêt de la galaxie. Un pilote, un vaisseau, une trajectoire aléatoire en hyperespace et «BANG» … La mort … Ou pas … Certains pilotes découvraient de nouvelles planètes habitées, des gisements l’apotium et de métaux inconnus au propriétés nouvelles, ils devenaient des célébrités ... d’autres revenaient l’esprit remplit de contes mystérieux et parlaient d’étoiles cachées derrière des champs d’astéroïdes et de planètes flottant dans l’œil des trous noirs … Retenons juste que les risques étaient immenses et que les pilotes de "Gagarine" jouaient perpétuellement avec leur vie. D’ailleurs, n’y avait il pas ces rumeurs de vaisseaux fantôme, de meurtres et de cannibalisme ? La plupart mouraient seuls en s’écrasant sur de lointaines planètes. Ceux qui avaient la chance de revenir, n’arrivaient plus à vivre dans les standards de la civilisation, beaucoup se regroupaient sur des mondes à proximité de la bordure extérieure, cherchant les espaces dégagés, loin des lumières des villes et passaient des nuits entières à projeter leurs pensées à travers les étoiles, au-delà des frontières, par delà les limites de l’univers connu. Dans le genre, XP48 était vraiment l’endroit parfait. Avant post oublié sur une ancienne lune désertique, ses bâtiments étaient petits, bas et sals, sortent de bunkers désaffectés. Il y régnait une obscurité perpétuelle dont le principal mérite était de cacher les clochards et les vieilles prostituées qui travaillaient là, attendant le bon client, la bonne affaire … La bonne proie. ... A suivre
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Cdte. Celia
Respect diplomatique : 2101
19/03/312 ETU 14:35
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Score : 6
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Planète XP-48 - Mise en place ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Backer était pressé ce soir, il tentait de se frayer un passage au milieu du flot incessant de mendiants qui se pressaient autour de lui, mais les ruelles en bordures de l’astroport étaient étroites et la tache devenait rude. Il portait un lourd manteau d’officier de marine, dernier vestige d’un passé glorieux, mais dont l’état de délabrement en disait long sur sa situation actuelle. Capitaine du « RazorEdge », un Gagarine fatigué, il ne pouvait plus se permettre l’entretient de son vaisseau, et ce dernier rouillait dans un doc du spatioport depuis plus de 6 mois. L’endroit où se rendait Backer était sensé être un bar, mais en fait, il s’agissait plus d’un Squat, un bâtiment insolite accolé directement au mur d’enceinte de la zone 3, au bout des pistes d’alunissage. Il avait été entièrement construit en matériaux récupérés sur les carcasses de vaisseaux abandonnés, et l’ensemble bien que solide d’apparence tremblait à chaque fois qu’un vaisseau décollait du port. Quand il ouvrit la porte, une femme s’extirpa de derrière le comptoir et vint à sa rencontre. - Cdt Backer? - Mademoiselle Smith ? Répondit Backer l’air surpris et amusé. Elle lui posa la main sur l’épaule et l’invita en direction d’une table près de la cheminée. Deux verres y était posés ainsi qu’une bouteille d’alcool local. - Appelez-moi Clara, voulez vous ? Elle saisit alors la bouteille et commença à verser le liquide. Backer en profita pour la détailler du coin de l’œil. Dans la trentaine, les cheveux longs et détachés, elle était habillée de manière très élégante et Backer se serait presque perdu dans la contemplation de ses jambes si Clara ne l’avait pas sortit de sa rêverie. - Merci d’être venu, je me doute que ça n’a pas dut être facile pour vous. - Comment voulez vous qu’on procède ? Répondit Backer un peut sec. Elle posa devant elle un petit "X-Enregistreur", et appuya sur la touche « Record ». - Et si on commençait par le début ? A Suivre ...
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Cdte. Celia
Respect diplomatique : 2101
20/03/312 ETU 14:30
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Score : 4
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Planète XP-48 - Suite de l'entrevue entre Clara et Backer ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - On tournait autour d’une naine blanche en limite galactique, dans la zone au delà du secteur 0.10. C’est là qu’on à trouvé le vaisseau abandonné. Ca ressemblais à l’enfer, croyez moi, de ce genre de truc tout droit sorti d’un cauchemar ! Clara acquiesça de la tête, elle était concentrée sur le x-Enregistreur, et tentait d’ajuster le volume. - Et vous faisiez des sauts aléatoires ? Backer attrapa la bouteille et se resservit un verre. - Houep, On se préparait pour le cinquième d’affilé ! Un véritable record ! - Et donc ? Qu’est ce qui s’est passé ? - Ce qui s’est passé ? Backer gonfla les joues, le temps pour lui de trouver un début de réponse. Encore maintenant il pouvait sentir l’adrénaline envahir ses veines. Comment pouvait-il faire comprendre cette sensation à cette femme ? - Bein, c’est là qu’on est tombé dessus … Sur le vaisseau abandonné, juste avant le saut. On n’avait jamais rien vu de pareil et Kathy à dit que ça devait valoir un beau paquet de fric … Clara consulta ses notes : « Kathy !? Vous parlez de Kate Sanders, votre premier lieutenant non ? » - Houep, Elle et Karlos, on voulut monter à bord de ce foutu machin, prendre des photos, faire des repérages. Ce genre de trucs vous voyez. - Et quelque chose les a attaqués ? Backer repoussa son tabouret vers l’arrière, et se leva d’un bond. - On les à entendu crier dans leurs micros, y’avait quelque chose là dedans qui les poursuivait. - Et alors, vous avez mis les gaz, et vous les avez abandonnés … - Ils étaient déjà en train de crever je vous dis … Y’avait quelque chose avec eux, et ça les a bouffé tout cru, ou j’sais pas quoi … Y gueulaient tellement leur douleur, qu’on a finit par couper les hauts parleurs tellement s’était insupportable. Backer s’essuya le front d’un revers de la main et se rassis en face de Clara. - Ca Va aller ? - J’aime pas parler de ça, c’est tout … Elle le regarda droit dans les yeux, d’un regard hautain, froid, presque aussi glacial que la neige qui s’était mis à tomber dehors. « Je vous paye, ne l’oubliez pas ! » ; Et puis elle lui attrapa la main, et son regard devint plus dur encore. - J’ai déjà entendu ces histoires, je sais que les autres pilotes vous traitent comme un paria. Tous racontent que vous avez perdu le contrôle de vos nerfs et qu’après ça, vous n’avez jamais plus fait le moindre saut ! Mais je sais, moi, que vous étiez le meilleur de tous, et je veux savoir ce qui c’est passé, ce qui à amener le grand Backer, à venir s’enterrer sur ce caillou paumer dans le trou du cul de l’univers. Elle accompagna sa dernière phrase d’un geste ondulant de la main qui passa au dessus du bar et de la rue, en direction des paysages lointains et de la morne plaine. Backer, se tourna de trois quart, pour « échapper à son regard, il aurait voulu ne jamais l’avoir rencontrée. - Backer ! Je vous offre une chance … Saisissez là ! Je pourrai pas vous proposez une telle offre deux fois … - Je me fous de tout ça, de votre fric, et du lreste … Foutez moi la paix maintenant ! Elle retira sa main de son poignet, et écarta son verre avec le bout des ongles. - C’est Kathy … C’est ça qui vous mine ? - Plus que vous ne pourrez jamais l’imaginer, croyez moi … - Alors emmenez-moi là bas Backer ! Partons à la recherche de votre vaisseau fantôme. Je veux voire vos réaction en direct et je veux vous voire vivre à nouveau. Clara pointa un doigt vers son X-Enregistreur … « Ca pourrait être une histoire fabuleuse ! ». Backer se leva, les pieds du tabouret grincèrent sur le parquet. Dans le bar, plusieurs tête se retournèrent dans leur direction. - J’ai passé les trois dernières années à essayer d’oublier … ! Clara se pencha en arrière les bras croisé. - Et ça a marché ?
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Cdte. Celia
Respect diplomatique : 2101
22/03/312 ETU 18:16
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Score : 3
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Planète XP-48 - Fin de Mise en place ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les Bonds subluminiques n’étaient pas de tout de repos, s’était un peu comme conduire un tonneau au beau milieu d’une coulée de lave en fusion. Seul des vaisseaux profilés équipés d’une coque résistante pouvaient en réchapper. Comme le "RazorEdge" par exemple. Ces navettes étaient conçues pour un abus permanant. Vous pouviez vous écraser sur une lune à Mach 5 et néanmoins en sortir indemne, sans le moindre dégât apparent. Quoi qu’il en soit, Clara savait que la plus part des pilotes de « Gagarines » finissait par mourir un jour ou l’autre de leur propre inconscience. A la force de pousser la mécanique toujours plus loin, quelque chose finissait toujours par se rompre. Et dans leur tête, peut importe l’état dans lequel se trouvait leur vaisseau, le danger les maintenait sous dépendance et ces types provoquaient le destin jusqu'à ce quelque chose arrive. Prenons Backer, par exemple. En bon pilote, il avait vu des choses étranges et terribles, il avait trainé sa carcasse sur une douzaine de mondes hors zone. Il avait plongé dans l’inconnu plus que n’importe qui au monde. Là où certains pilotes s’étaient effondrés, perdant leur nerf en pleurant comme des vierges effarouchées, lui avait tenu la barre, et avait emmener son équipage au bout de la course. Non, il ne connaissait pas la peur, et ce manque de sentiment l’avait amené jusqu’au sommet. Pendant un court instant il avait même été considéré comme imbattable et vénéré tel un dieu par des millions de fans. Et puis il avait rencontré Kathy, et sa garde avait commencé à s’abaisser. Jour après jour, il était devenu vulnérable. A s’inquiété pour quelqu’un, le monde avait finit par lui montrer des limites … Un sens. --- De retour à son hôtel, Clara se sentit nerveuse, s’était toujours la même chose quand elle travaillait sur une grosse affaire. Mais cette fois ci, s’était pire que tout, il y’avait quelque chose chez Backer qui la fascinait et l’ennuyait à la fois. Ce type était devenu une véritable épave et il fallait qu’elle comprenne pourquoi. Et plus que tout elle voulait l’aider. Nue sous la douche, elle programma le jet sur une option revitalisante et laissa l’aquaborg s’occuper de son corps pendant quelques minutes. Elle pensa au fond d’elle-même qu’elle ne devait pas se laisser distraire par ses sentiments, et qu’elle ferait mieux de se concentrer sur l’histoire. Elle tenait le récit de sa vie, de quoi propulser sa carrière à un niveau intergalactique … Une chance comme ça, on en avait pas deux dans la vie. Les histoires de sauts aléatoires occupaient toujours "la unes" des plus grands quotidiens Galactiques. Pour ceux dont la seule expérience de vol se résumait à un déplacement d’une demi-journée en navette communautaire, les histoires d’hommes comme Backer capables de se lancer en aveugle dans l’hyperespace procuraient des sentiments d’excitation et de puissance. Et puis l’idée qu’il soit possible de plonger à travers l’infini pour resurgir à peut près n’importe où en découvrant des choses inconnues donnait l’impression à l’humanité d’avoir atteint le développement ultime. Certains pilotes, bien conseillés, était devenus des figures de la société en revenant de leur « voyages ». C’était un très bon ascenseur social et un moyen de faire de l’argent plus rapide que nul autre. Mais malheureusement c’était aussi un des plus sur moyen de mourir. Clara coupa les jets et reprogramma le Borg pour qu’il s’occupe de ses cheveux, l’air de cette planète était définitivement nauséabond, et l’odeur finissait par s’incruster dans les moindres recoins. Dans les temps anciens pensa t’elle, les peuples avaient leurs shamans. Ces hommes avaient expérimenté sur eux même toutes les drogues qui leur passaient sous la main, repoussant les limites du raisonnable jusqu'à l’extrême, trouvant des réponses aux questions fondamentales de leur temps. Ils étaient ceux qui dansaient dans la lumière des feux alors même que le reste des hommes se contentaient de suivre leurs actes, trop effrayés qu’ils étaient pour les vivre eux-mêmes. En bonne journaliste qu’elle était, Clara savait que cette histoire était une mine d’or. C’était compulsif et excitant. Elle savait l’incroyable chance qu’elle avait eut de dénicher Backer. Il était monté si haut dans la notoriété avant de se bruler les ailes que personne dans le monde des sauts aléatoires ne pouvait imaginer qu’il puisse reprendre du service un jour. Et puis, après deux mois de disparition, loin des médias et de la gloire, de nombreux concitoyens avaient finit par douter de son existence même. Une légende urbaine, voilà ce qu’était devenu Backer, Avec son lot de détracteurs jaloux et d’admirateurs envieux. Clara sortit de la cabine de douche et enfila une robe légère. Si elle pouvait remettre Backer au devant de la scène, lui faire affronter ses peurs, il ne lui faudrait pas plus d’un an avant d’occuper le fauteuil de directeur de son propre journal interstellaire.
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Cdte. Celia
Respect diplomatique : 2101
23/03/312 ETU 18:16
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Score : 2
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Planète XP-48 - Partie 2. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Clara avait mis tous ses espoirs dans cette histoire. La tension était trop forte pour qu’elle se contente de rester là à attendre un appel de Backer. Après s’être assurée du bon fonctionnement de son X-Portable elle attrapa son manteau et sortit. L’esprit encombré par mille pensées contradictoires, il lui fallut un peut plus d’une heure pour atteindre le quartier de l’astroport. Sur place, elle observa le givre condensé sur les silos de carburant et laissa son regard s’égarer sur les affiches qui couvraient le mur d’enceinte. Au loin, quelques mineurs s’étaient rassemblés à la sortit d’un bar et se réchauffaient les mains au dessus d’un vieux baril enflammé. Parcourant les rues, l’énervement avait peut à peut céder place à la solitude. Clara leva la tête, la neige avait cessée de tomber et le ciel dégagé laissait maintenant scintiller son manteau d’étoiles. L’air froid lui cinglait le nez et le lobe des oreilles. Pour quelqu’un habitué à la vie des grandes capitales, XP48 était définitivement l’endroit le plus déprimant de l’univers. Elle bifurqua dans une rue latérale, et s’engouffra dans un bar cherchant un peut d’activité et de chaleur. Elle commanda un Jack Daniels et trouva une petite table à l’abri des regards. Les idées claires elle allait pouvoir organiser les actions du lendemain. - Mademoiselle Smith ? Clara sursauta, Elle avait l’habitude d’être reconnue, mais elle ne s’attendait pas à ce que sa notoriété l’ait suivit dans un coin aussi reculé de l’univers. Elle leva la tête en direction de l’inconnu et fut traversée d’un éclair d’angoisse. L’homme avait le teint rouge et le regard brillant. Sans doute avait il but plus que de raison et Clara pria intérieurement pour ne pas tomber sur un de ces pervers nostalgiques de l’époque où elle était miss météo sur canal 5. - Aurais-je le plaisir de vous connaître ? Sans rien demander, l’homme s’était assis en face de Clara. Il chevauchait sa chaise à l’envers, dossier contre la table. Veste en cuir blanc, bottes de cowboy, il dégageait une odeur marquée de tabac et d’aftershave. - Si j’vous connais … ?! Arrh ! Fut une époque, j’aurais put prétendre que oui … Mais là, j’aurais définitivement du mal à vous le faire croire … Mon nom est Heinrich, mademoiselle Smith … Et Arrh ! Comment vous dire … J’ai quelque chose qui pourrait vous intéresser. --- Quand Baker arriva devant le « RazorEdge » il trouva Annie qui poirotait là depuis près de trois heures. Il faillit faire demi-tour, et puis, pris d’une profonde lassitude, il baissa la tête, et lui passa sous le nez sans dire un mot. Annie portait une mini jupe en vinyle rose assortie à la couleur de son maquillage, bas mi-cuisse et petite couettes achevaient un look cybermanga qui révulsait Backer encore plus que l’attitude désinvolte de la jeune fille. Ayant rejoint sa cabine, il attrapa une bière et s’installa confortablement devant son macrotélescope bien décidé, cette nuit encore, à contempler l’infini de sa solitude. - Putain Backer, ou s’que ta trainer ton cul encore ? La phrase raisonna dans la tête du capitaine tout juste concentré sur l’étude d’une tache sombre dans le système 6.0 d'Eveil. Six jours qu’il s’était plongé dans ce phénomène, utilisant tous les filtres possibles sans arriver à comprendre de quoi il pouvait bien s’agir. Six jours également qu’il ne disait plus rien à Annie. - Fous-moi la paix Annie … L’adolescente ne comprenait plus rien aux réactions de Backer. A Dix sept ans, elle était habituée à des rapports plus francs et cette confrontation faisait naître en elle des sentiments contradictoires de culpabilité et de colère dont elle n’arrivait pas à se dégager. - Dis-moi au moins si j’ai fait un truc de mal … - Annie … Pour la dernière fois … Barre toi de ma cabine … Annie s’effondra, et pendant la lueur d’un instant Backer cru voire passer derrière le gloss et les implants mammaires, l’ombre d’un sentiment de détresse. Elle sera les poings, tira sur son body et fit demi tour en direction du sasse. Backer avait fermé les yeux, il entendit le glissement sourd des deux portes qui pivotaient lune sur l’autre, et finalement la voix d’Annie, décidée à garder le dernier mot : - Va te faire foutre ! Toi et cette pute de journaliste …
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