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Trilogie de LA TUEUSE

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Cdt. Lariette Enfut v2.0
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20/03/312 ETU 17:51
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EPISODE UN
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J'étais allongée à plat ventre sur le toit d'un immeuble, mon fusil sniper MK-G collé contte ma joue. Quelques mèches rebelles d'un brun sombre s'étaient échappées de mon bonnet noir et flottaient dans la brise fraîche de l'aube.
Le seul mouvement, à part celui du vent, c'était mon oeil rivé à la lunette à visée infrarouge de mon arme.
Ma cible se nommait Jack Quint, homme d'affaires de quarante-deux ans, soupçonné de trahison et de pactiser avec les Aworgens, ces vils et sombres extra-terrestres venus dans l'un de leurs vaisseaux de colonisation. Ne respirant pas notre oxygène, ils avaient tué tout un continent en lançant la bio-sphère de leur vaisseau droit sur l'Australie qui devint vite inaccessible car irrespirable.
Tuer cet homme ne présentait pas de difficulté pour une tueuse comme moi et personne ne regretterait la mort d'un traitre.
Les Aworgens étaient parvenus à ressusciter les trois quarts des victimes en leur implantant une espèce de tuyau qui sortait de la tète permettant leur survie sous la bio-sphère.
Cependant, ces ? rescapés ? leur servaient d'esclaves...
Selon le dossier que j'avais reçu du Président en guise de briefing de mission : Mr Jack Quint était australien, en voyage d'affaires à l'étranger lors de l'attaque, marié depuis seize ans et père de quinze enfants avec la même femme, et jamais plus d'un par naissance.
Je comprenais qu'il choisisse de trahir pour espérer qu'elle lui soit rendue un jour, vu le nombre de gosses, elle devait lui manquer, sa femme ! Car ils étaient tous de lui, les tests ADN obligatoires le prouvaient.
Mais toutes les tentatives de négociations se soldaient par le tir d'un engin de défense Aworgen vers nos émissaires droïdes envoyés par bateau ou avion.
Nos plus petites sondes furtives étaient, quant à elles, passées et avaient permis de voler certaines de leurs technologies : le traducteur universel, les téléporteurs de proximité, ainsi que les avancées médicales sans précédent nous permettant de vivre sous l'eau, en passant par le militaire ; nous avions même notre propre vaisseau de colonisation en construction.
Je devais le tuer avant 8 heures, or, il restait un quart d'heure. Il s'était levé à 6h07 exactement, avait mangé un rapide petit-déjeuner : un jus d'orange et deux toasts cramés ; et s'était jeté dans la piscine chauffée de sa suite VIP dans un hôtel de luxe américain.
De mon poste d'observation, je voyais chaque pièce dans son entier, aucune échappatoire, il mourrait.
Les minutes se succédaient lentement, le rapprochant de son funeste destin. A 7h50, le garçon d'étage fit entrer une jeune fille de quinze ans qui se dirigea sans hésiter vers la piscine, après s'être déshabillée.
Mon micro-capteur enregistra qu'elle n'était pas humaine : la vision thermique ne détecta rien, ce jeune corps était sans chaleur.
Je compris avec effroi que c'était Jana, la première fille de la famille Quint, possédée par un Aworgen. Tirer sur l'homme et l'Aworgen se téléporterait immédiatement derrière moi et me ferait payer mon acte de ma vie ; tirer sur la fille et je retarderais ma mort de cinq secondes minimum, l'Aworgen profiterait de la surprise de Jack pour en prendre le contrôle ; ne pas tirer et je me ferais tuer par la Sentinelle, une de mes collègues tueuses chargée d'éliminer celles qui échouaient à la mission ; avec une seule balle, quelle mort choisir ?
Je mis ma balise de détresse en marche sur mon GPS à 7h56 en espérant de tout coeur que les secours abbatraient l'Aworgen avant qu'il n'ait rechargé son téléporteur. Je visais Jack Quint entre les deux yeux.
Soudain, à 7h58, un son léger me parvint suivi d'une petite vibration : quelqu'un s'était téléporté près de moi. J'éteignis inconsciemment ma balise et ma Sentinelle, car c'était bien elle, s'allongea à mes cotés. Il ne lui prit qu'une seconde pour jauger la situation .
A 7h59 et 59 secondes, deux coups de feu en simultané claquèrent dans le ciel matinal.
Les balles tirées avec une précision mortelle atteignirent nos cibles en pleine tête, mais c'était sans compter sur les réflexes inhumains que possédaient les Aworgens. Au moment précis où les détonations avaient retenti, il avait activé son bouclier et son téléporteur.
Un son léger.
Une vibration.
Un corps nu sortant de nulle part.
J'étais prête, mon couteau tout juste sorti du fourreau. Je le dirigeais vers la gorge de Jana en plongeant de coté pour ne pas être projetée dans le vide par le bouclier. Ma lame rencontraé ine force titanesque qui me brisa net le poignet avant de repousser mon bras en arrière.
L'Aworgen me considéra, dès lors comme une quantité négligeable, il n'avait d'yeux que pour la Sentinelle qui se tenait face à la jeune fille nue comme un ver.
J'activais ma puce médicale ; mon poignet se ressouderait en moins de cinq secondes.
Les Awogens sont arrogants, celui-ci ne faisait pas exception : sûr de sa force, il desactiva son bouclier et se mit en position de combat tel un boxeur, comme il le voyait dans le cerveau de son hôte.
Je n'avais pas eu d'inform ations sur Jana Quint, mais je voyais à son corps musclé qu'elle savait se battre.
D'un formidable coup de pied qui aurait pu tuer si il avait atteint sa cible, il tenta de jeter son adversaire par-dessus le rebord du toit. Mais la Sentinelle, vive comme le vent, avait plongé en sortant sa dague d'Assassin, elle l'enfonça dans le ventre offert.
L'Aworgen laissa toute la douleur à son hôte, reposa sa jambe et, alors que la Sentinelle tentait de retirer sa lame, il lui arracha le bras d'un coup de pied latéral. Il ne dût jamais comprendre ce qui lui arriva par la suite.
Mes os réparés, j'avais planté la lame de ma dague dans la nuque de Jana d'un mouvement ascendant à la base du cou - ce qui éjecta le ver noir du corps de la jeune Jana – ne pouvant vivre dans notre atmosphère, il mourrut.
Je branchais une cellule médicale de secours sur la jeune fille nue évanouie et lui installais un bio-inhib!iteur pour réchauffer son corps.
Le Code m'interdisait de m'approcher de la Sentinelle, je la regardais donc panser sa blessure à l'aide d'un bandage à cicatrisation bio ADN rapide - le membre arraché repousserait – nos regards se croisèrent et je compris que je devais partir.
J'ai donc activé mon téléporteur.
Mission accomplie.
Cdt. Lariette Enfut v2.0
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21/03/312 ETU 20:39
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EPISODE DEUX
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Je marchais dans la foule habillée en robe de soirée en velours noir et chaussée d'escarpins à talons hauts, mon arme de mission attachée à ma cuisse et mes instruments d'Assassin disposés dans un sac à main en cuir noir.
Ma cible était à l'intérieur du Palais Pourpre, une boite de nuit branchée rénovée en QG. Là, c'était plus une mission d'infiltration, même si l'homme allait mourir, je devais m'en approcher assez près pour le tuer. Il se nommait Abdoul Benara, il avait 37 ans et était membre du Jihad Pro-Aworgen, le chef, à proprement parler.
Le conflit avait empiré dernièrement, car les Aworgens avaient décidé de coloniser un autre territoire terrien : ils avaient une grande flotte d'engins aériens sur le sol australien et nous en envoyaient un paquet pour jauger notre défense - ce qui avait permis à la Terre de s'allier toute entière - à part les terroristes, mais les Tueuses et les Sentinelles s'en chargeaient. Et, heureusement, les ressources de l'Australie ne leur permettaient pas de créer des engins spatiaux - sinon, ils auraient tôt fait d'appeler des renforts de là d'où ils venaient.
Arrivée devant la porte à judas, je frappais selon le code du Jihad : un coup bref, une seconde d'attente, deux coups rapides, deux secondes d'attente et deux grands coups.
Un videur - Hassan Tirane, d'après les photos du dossier de mission - vint m'ouvrir, il eut un sourire appréciateur en voyant ma tenue et mes cheveux bruns détachés cascadant sur mes épaules, il ouvrit la bouche pour parler, mais se ravisa en croisant mon regard qui avait déja repéré les deux caméras de surveillance, une grande porte en or massif - celle du Palais - et le détecteur d'énergie qui, lui, n'avait pu déceler mon arme et mes instruments. Hassan comprit que je ne devais pas être une femme à hommes, au vu de mon entrainement militaire et il me laissa passer la porte d'or sans rien dire.
Je pénètrais dans un hall d'entrée de style "Palace de Las Vegas" et je songeais un instant à sortir mon couteau de mon sac à main pour gratter un peu d'or, mais la mission ne faisait que commencer et je devais rester concentrée.
Il ne comportait pas de caméra et était le lieu parfait pour un assassinat, il y'avait cinq portes, dont celle qui y menait, que je venais d'ouvrir, deux portes en bas de l'escalier au tapis violet, et trois portes en haut. La porte du bas en face de l'entrée, laissait échapper un flot de musique rock, du genre à me rendre sourde, vu le volume de la musique. Je montais donc les premières marches pour arriver devant une porte où un petit écriteau indiquait "Chiottes" : c'était charmant, comme mission...
A droite et à gauche, d'autres marches menaient aux deux dernière portes, dont l'une, celle de gauche, était ornée du blason du Jihad : deux vers Aworgens entrelacés autour d'une poignée de main, le tout peint en sang humain sur un papier en peau humaine, la pâleur et la douceur de celle-ci me firent frissonner : il s'agissait de la peau d'un jeune enfant ou d'une femme de race blanche sacrifiés pour la cause du Jihad. Ce devait être la salle des réunions dont je n'avais pas le code d'accès - le dossier précisait que seuls Abdoul et ses trois conseillers le savaient. Il y'en avait cinq, à l'origine, mais les Tueuses et les Sentinelles en avaient abattu deux, il restait Abdel Kâ - un muet habile de la gâchette - Silvia Lesconi - une politicienne italienne - et un Aworgen dans le corps de Yasser Benara, le frère cadet de ma cible
Normalement, aucun d'eux ne devaient voir le soleil se lever., chacun avait sa Tueuse ou sa Sentinelle, et Yasser en avait deux, mais ils mourraient tous avant l'aube.
A droite, c'était le coin d'hôtel avec les suites richement meublées, pour l'instant, y aller ne serait qu'une perte de temps et je n'avais pas de besoin naturel pressant pour le moment pour aller aux "chiottes" en face de moi. Je redescendis les marches et me dirigeais vers la discothèque en regrettant de ne pas avoir pris de boules quiès.
C'est en entrant que je compris le subterfuge, je n'étais pas dans une salle, mais dans un petit hall menant à un asccenseur à la porte ouverte, la musique venait d'un haut-parleur géant fixé sur tout le mur de gauche, celui de droite était une sorte d'aquarium à Aworgens : nus et sans hôtes, on eut dit des serpents de mer qui évoluaient dans un liquide pourpre : du Dwerz'ill, le lieu de vie d'une larve sans hôte. Sans un regard pour ces créatures de l'Enfer, j'entrais dans l'ascenseur et appuyais sur l'unique bouton.
Les portes ne se refermèrent qu'un court instant pour se rouvrir sur un corridor une miliseconde plus tard. Devant moi, une porte ; au-dessus de moi, le plafond était bardé de caméras, de détecteurs et d'autres engins de sécurité - mais, étant une Tueuse, mon ADN et mes armes avaient été modifiés afin qu'aucun engin de sécurité ne décèle la plus petite anomalie - c'est donc d'un pas assuré que je me dirigeais vers la porte et répètais le code du Jihad.
Un grand black - Karim Datusso - m'ouvrit la porte et je le suivis dans la salle des réunions coupée en deux par un mur de plexiglas indestructible, et avec ma cible et ses conseillers assis derrière. Karim me fit asseoir près de Silvia Lesconi assise de l'autre coté de la vitre et je pus repérer à loisir les invités présents et la disposition du mobilier.
Il y avait une trentaine de personnes déja assises devant la table, de mon coté de la vitre et je reconnus la Sentinelle qui m'avait aidée par le passé et qui n'avait d'yeux que pour le beau Yasser Benara, elle feignait une totale adoration, mais je notais que ses yeux calculaient le pourcentage de réussite de sa mission face à un tel adversaire. Il était 22h27 et Karim sortit par la porte par où j'étais entrée, répondant à un signe de tête du chef Abdoul. La réunion débuta à 22h30, sans que je pusse trouver les autres Tueuses et Sentinelles affectées aux conseillers.
Abdoul se leva et commença :
- Chers fidèles, merci pour votre présence et votre contribution à la cause du Jihad. Je rappelle que Mr Ben Aroun a fait don de ses filles de 4 et 10 ans au Jihad et leur sacrifice a été utile à notre frère Aworgen ici-présent pour infiltrer divers gouvernements, je passe la parole à Yasser Benara !
- Merci, Abdoul. En effet, la petite Leila Aroun de 4 ans a servi d'hôte a ce que vous pourriez nommer mon cousin, qui se fait passer pour la fille adoptive du Président américain. Sa soeur, Salomé, est en train de s'accoupler avec nos esclaves sur le sol australien grâce à notre technologie de bio-croissance accélérée, ses enfants naissent en une heure et arrivent à mâturité en un jour, merci, Mr Aroun.
Le-dit Mr Aroun s'effondra en pleurant, ce qui était bien compréhensible - comment pouvaient-ils traiter des enfants avec si peu d'égards ? C'était révoltant !
Et le pire n'était pas encore là. D'un geste sec, Silvia Lesconi se leva et appuya sur un bouton dissimulé juste devant la place occupée par Mr Aroun qui fut téléporté dans l'aquarium en dessous et contrôlé dans la seconde. Une seconde pression fit ressurgir l'Aworgen et son hôte de leur coté de la vitre. Elle vint se rasseoir près de moi avec un sourire carnassier. Sauf que, d'après ce que je savais, le contrôle d'un hôte par une larve vivant dans du Dwerz'ill, ne se faisait pas si facilement. Et c'est sans réelle surprise que je vis Abdel Kâ se pencher pour assomer l'hôte afin que l'Aworgen puisse le contrôler sans trop de résistance.
Yasser reprit la parole :
- Chers fidèles, voila ce qui peut arriver à ceux et celles qui feront preuve de faiblesse au Jihad.
Je pense que c'est à cet instant précis que les Tueuses et les Sentinelles se décidèrent toutes ensemble d'agir contre le Code et de s'allier : profitant de la confusion, chacune d'entre nous activa son holopad de poignet, ce qui nous révéla qui devait tuer qui par ondes cérébrales indétectables.
Cependant, il manquait la deuxième en charge de tuer Yasser et Aroun, maintenant qu'ils étaient deux, cela faisait une cible de plus...
Puisque nous avions commencé à transgresser les rêgles, nous réajustâmes les priorités de nos missions : cibles principales, les Aworgens.
Un homme se leva, tremblant de tous ses membres, mais son regard ne faiblit pas et il soutint celui de Yasser pendant près de cinq minutes.
Puis, il parla :
- Je ne remets pas en question l'arrogance de votre peuple, je suis membre du Jihad pour les opportunités commerciales que vous représentez, que ce soit du commerce d'esclaves ou de ressources militaires. Si le but de cette réunion est de faire de nous vos hôtes contre notre gré, mon entreprise ne vous aidera pas.
Cette réunion a pour but d'aboutir à des négociations sur le matériel à fournir pour votre implantation et...
Abdel Kâ s'était levé, il mima un homme en train de déféquer et dit en langue des signes qu'il en avait pour cinq minutes maximum et il sortit.
Poussant un soupir exaspéré, Abdoul fit signe à l'hoomme de continuer sa phrase :
- ... et je voudrais négocier dès maintenant. Quels sont vos besoins et que nous offrez-vous ?
Soudain, il y eut un imperceptible changement sur mon holopad : il indiquait la mort d'Abdel Kâ et le succès de la mission - devenue secondaire - d'une collègue. De l'autre coté de la vitre, ils n'étaient pas au courant.
Et Yasser répondait au négociant :
- Ce qu'il nous faudrait, c'est une arme aussi puissante que votre bombe nucléaire. Quant à ce que nous offrons, je vous propose un accès à la totalité de nos technologies ?
- Attendez, ce n'est pas un marché équitable. L'arme nucléaire pourrait vous détruire tant l'énergie nucléaire est instable... N'y a-t-il pas autre chose ?
- Une terre où implanter une bio-sphère ?
- Mon entreprise n'est pas à la tête d'un pays et...
- J'ai noté votre réticence à nous servir d'hôte, donc vous êtes inutile.
Il enfonca un bouton qui fit apparaitre une colonne de feu qui désintégra le négociant.
La Sentinelle en charge de tuer Yasser se leva et se mit à parler avec ferveur, elle avait dû répéter son rôle :
- Je viens d'une base militaire qui a recréé un des prototypes MSK-70 à fusion bio-thermique ef à propulsion nucléaire. Et je voudrais aboutir à un accord - à titre officieux - avec le Jihad.
- Voila qui est intéressant ! Je dois avouer que les terriens sont surprenants. Un problême, mon frère ?
Abdoul fixait la porte par où le muet était sorti. Car, juste devant, se trouvait la tête décapitée d'Abdel qui avait été téléportée à travers la porte.
Silvia prit alors la parole, pour la première fois de la soirée :
- Un assassin de mon pays avec qui j'ai fait des affaires agit de cette façon en guise de provocation. Je pense que c'est un appel pour moi. Abdel Kâ était un traitre, paix à son âme.
Elle sortit. Et le chef du Jihad dut se sentir seul en présence des deux Aworgens. Toutefois, il n'en laissa rien paraitre et dit :
- Il faudra que nous ayons une discussion avec elle, cela fait un des conseillers du Jihad en moins, encore une fois, d'abord les Quint, puis Abdel,,. Je propose de remettre cette réunion a demain matin. Vous pouvez passer la nuit au Palais.
Son petit speech terminé, l'holopad nous indiqua la mort de Silvia - c'était étrange, quelle organisation pouvait avoir les mêmes moyens indétectables que les Tueuses et les Sentinelles ? Nous ne pûmes y réfléchir, Karim venait d'entrer.
L'Aworgen qui était dans le corps de Mr Aroun en avait finalement pris le contrôle et il sortit le premier, suivi d'Abdoul, puis de Yasser.
Les réseaux cérébraux des holopads ont la particularité de transmettre les pensées aussi vite qu'elles arrivent au cerveau - ce qui permettait d'agir toutes ensemble à la même seconde - sitôt le chef ef les deux Aworgens sorfis, nous lachâmes un gaz soporifique inopérant sur nous, et Karim et les autres s'effondrèrent endormis. Nous sortîmes nos brouilleurs puis nos armes de mission - des FG-20 multi-fonctions, qui pouvaient être des armes de poing, des fusils d'assaut ou des lance-roquettes - et nous dirigeâmes en formation W vers l'ascenseur.
Arrivées en bas, nous trouvâmes l'aquarium éventré et tout le Dwerz'ill répandu dans le petit hall, et ses occupants étaient empalés à des pieux plantés dans le sol. Ironiquement, le haut-parleur jouait un vieux classique de Jean-Pierre François : JE TE SURVIVRAIS.
Brouilleurs au maximum, nous entrâmes dans le grand-hall. Face à nous, Hassan Tirane gisait, une balle entre les deux yeux. Et en haut des marches, trois contre une qui se battaient tous à l'arme blanche !
Je reconnus la jeune Jana, qui avait conservé la rapidité et la force des Aworgens, elle vint rapidement à bout, par décapitation, de l'Aworgen Ben Aroun qui ne devait pas encore maitriser parfaitement son hôte. Yasser et Abdoul utilisaient leur entrainement militaire avec une fulgurance inouïe et je compris que Mr Abdoul Benara était Aworgen - ou qu'il avait été hôte. La jeune Jana était plus souple et parvenait à esquiver, mais elle se fatiguait vite.
Nous nous préparâmes, deux tireuses, dont moi - qui sortirent un trépied de leur sac et réglèrent leur FG-20 sur la fonction mini-gun - et les deux autres sortirent leurs sabres de Sentinelles et se jetèrent dans la bataille.
Poussant un hurlement de rage, Abdoul tenta de trancher en deux la première, c'était sans compter sur ma vigilance, bien que la lame découpa une jambe de ma collègue, l'ouverture de la défense ennemie me permit de tirer une rafale mortelle en pleine tête de ma cible.
Yasser était seul. Il l'avait senti. Il fit alors le geste le plus idiot qu'un Aworgen puisse faire : il mit un genou à terre et demanda pitié...
Jana lui trancha la tête sans un mot.
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22/03/312 ETU 14:36
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EPISODE TROIS
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Le Code interdit tout contact oral
entre Tueuses et Sentinelles, c'est pour cette raison que je n'ai pas donné plus de détails lors de mon précédent rapport de mission. Nos cibles éliminées, nous avons réparti les tâches de Nettoyage - aucun témoin n'avait survécu à l'incendie provoqué par le Dwerz'ill en contact avec un radiateur - et nous étions toutes parties sans prononcer un seul mot.
Ma mission était d'ordre personnel, je n'aurais pas de Sentinelle à me surveiller, car c'était un travail non-officiel.
Ma cible actuelle était la fille adoptive du Président - ou du moins, l'Aworgen la contrôlant. D'après mes informafions, toute la famille du Président se rendait à la base de lancement du vaisseau de colonisation terrien en fin d'après-midi, cette mission équivalait à un suicide : il y aurait des milliers de militaires prêts à défendre le Président et les siens en cas d'attaque ouverte.
Je pris donc mes précautions pour ne pas être identifiée comme ancienne militaire - les améliorations ADN d'une Tueuse ou d'une Sentinelle sont décelables grâce à une puce que seuls les militaires de grade supérieur à celui d'adjudant possèdent - pour cela, il fallait que je m'implante un brouilleur et que je me fasse casser quelques os pour changer d'apparence.
Rien de tel qu'une bonne rixe pour se faire casser quelque chose : je me rendis donc, à l'aube, à un tournoi clandestin d'arts martiaux. Je maitrisais le Baguashang et le Ninjutsu et avais des notions de Kung-Fu. Mon premier adversaire fut mis KO en moins de dix secondes et me rapporta 200 $, mais aucune fracture, ni le moindre bleu. Le second adversaire était plus expérimenté et faillit me déboiter la mâchoire en me brisant le nez. C'était suffisant pour mon plan : un bon coup de pied dans les parties me valut d'être disqualifiée et je sortis le nez en sang et la mâchoire douloureuse.
De retour chez moi, je me replaçais les cartilages à l'aide d'une puce médic-ressoudante, de manière à avoir un nez plus long et crochu - les gens qui portent des lunettes ont une forme de nez un peu spéciale, j'ai donc affaissé le haut du nez - je mis des lentilles vertes pour masquer le bleu sauvage des Tueuses, mis une perruque blonde et gonflais mes seins à l'aide d'un flacon de silicone en poudre qui durcirait en cinq - six minutes, le temps de l'ajuster à la bonne taille. Après avoir enfilé une robe longue à large décolleté, je m'attachais un ATK-100 à la cuisse - en mode fusil d'assaut - je me fis faire de nouveaux papiers et un faux CV et je mis tous mes explosifs et ma dague de Tueuse dans un sac d'ordinateur portable.
J'étais prête.
En milieu d'après-midi, je garais ma voiture à l'intérieur de la base - mes faux papiers étaient en rêgle, j'avais ainsi passé la porte sans incident. Je sortis et me dirigeais vers le gros vaisseau tout en repérant la disposition des bâtiments, les deux miradors qui couvraient la base et le nombre d'hommes qui l'occupaient. Devant le vaisseau, il y avait une estrade pour le discours du Président où il allait annoncer à la Terre que ses deux enfants adoptifs seraient du voyage, je devais l'en empécher, il allait envoyer l'un de nos pires ennemis là où il pourrait contacter sa Planète Mère et leur demander de l'aide - ou pire, utiliser ce vaisseau pour achever la conquête de la Terre.
Mine de rien, je fis un détour jusqu'au pied du mirador le plus proche, y grimpais et plantais ma dague dans la nuque du tireur d'élite qui s'effondra. Je lui pris son arme de service - un 9mm équipé d'un silencieux - et fis un carton à 500m de distance dans la tête du deuxième tireur. Je le déshabillais ensuite pour enfiler ses vêtements. Le mini-canon au sommet était trop lourd pour être transporté, je redescendisdonc et installais une bombe sur la porte, si elle s'ouvrait, le mirador exploserait. Le second tireur fut désarmé et son mirador suivit le même sort.
La base était en effervescence, le Président était en route, si bien que personne ne remarqua mon manège et je pus continuer à placer mes explosifs un peu partout. Surtout près de l'armurerie et des bâtiments les plus remplis par les soldats : les hommes de terrain. Je reliais le tout à mon holopad de poignet, si je mourrais, la base finirait en cendres, et dans le cas contraire, il me suffirait d'une unique pensée pour lancer le feu d'artifice par ondes cérébrales.
Une fois mes préparatifs achevés, je me joignis à la foule qui accueillait le Président.
Il arriva dans une limousine blindée à vitres teintées, escortée par deux tanks lourdement armés suivis des camions blindés du FBI, donc, durant tout le trajet, sa limousine devait être au milieu et s'était placée à l'avant dès son entrée dans la base - autrement dit, il aurait été impossible d'atteindre sa famille en dehors de la base.
On ouvrit les portières et la famille du Président se montra la première : sa femme, son fils, son fils adoptif et ma cible, très mignonne dans sa petite jupe à fleurs - mais mon coeur resta froid - c'était un ennemi.
Le Président sortit le dernier dans un complet-veston bleu marine et ils furent tous escortés par des militaires en tenue de parade équipés des fusils à pompe MP-4 d'autrefois. Le cortège se mit en branle vers l'estrade et je me reculais dans l'ombrre d'un mur pour me préparer : je mis une fine aiguille dans mes seins pour aspirer la silicone - l'utilisation d'armes n'est pas aisée avec une poitrine de vache - je détachais mon ATK-100 de ma cuisse, je rabaissais le pantalon et je vérifiais la disposition des lieux par GPS afin de déclencher un minuteur sur les explosifs les plus stratégiquement placés.
Cinq minutes.
Top chrono.
Le cortège était arrivé à l'estrade, je me dirigeais vers le sas d'embarquement à l'arrière du vaisseau en restant dans l'ombre des bâtiments et j'entendis le discours du Président à travers le haut-parleur géant situé près du vaisseau :
- Mes très chers compatriotes, amis ou ennemis politiques, je vous remercie tous d'être là en ce jour historique où, pour la première fois, notre planète, la Terre, a la possibilité de posséder une soeur. Les Aworgens nous ont envahis et tous les astronomes se sont alors penchés sur la question de coloniser une planète de la Voie Lactée, notre galaxie. Bien que cela soit tentant, une planète avec une atmosphère quasi identique à la Terre a été découverte, donc, tant que nous maintiendrons les Aworgens en Australie, il n'y a pas vraiment d'urgence et une étude a montré que si une espèce se regroupe en un lieu, il y a toujours une espèce plus puissante qui parvient à l'en déloger. La loi du plus fort. Dans ce vaisseau, il y a des milliards d'embryons de toutes les espèces qui peuplent la Terre et ils sont prêts à renaitre sur la nouvelle planète. Le voyage dure trente jours terriens et il n'y aura pas moyen de communiquer avec notre colonie vu la distance. Et j'annonce à la Terre toute entière, j'en suis triste, mais fier, que mes deux enfants adoptifs que ma femme et moi aimons comme notre chair, serons à bord. Par ce don personnel, j'espère montrer au peuple terrien qu'il a le soutien de ses dirigeants et que si cette mission est menée à bien, nous mettrons fin à la tyrannie Aworgen sur Terre. Hier, je suis venu incognito ici pour visiter ce vaisseau et j'ai vu les quartiers de l'équipage et le réfectoire, le tout a été aménagé pour que le voyage soit le plus agréable possi...
L'armurerie et six autres bâtiments venaient d'exploser.
Un gradé cracha des ordres dans sa radio en direction des miradors, le silence seul lui répondit. Il ordonna à un soldat de se rendre au mirador Sud pour voir ce qui retenait l'Elite-Sud si loin de son poste-radio. Dans le même temps, le Président et sa famille furent emmenés vers le sas d'embarquement, vers ma position où je les attendais cachée derrière un muret. Les 400 militaires, en formation de défense, se dirigeaient vers le sas.
Le mirador Sud explosa.
L'explosion les surprit et j'en profitais pour tirer dans le tas et abattre une dizaine d'hommes. Et c'est à ce moment que le Président remarqua le rictus haineux qui déformait le doux visage de sa petite fille adoptive. Vive comme l'éclair, elle avait pris un MP-4 tombé à terre et se débarrassait de son escorte à une vitesse hallucinante. A mon avis, l'Aworgen ne se sentait pas menacé et devait penser que j'étais un membre du Jihad.
Les premiers instants de stupeur passés, le Président et sa véritable famille se jetèrent au sol pour me permettre de mitrailler la petite furie. N'ayant pas de bouclier, l'Aworgen n'avait que sa rapidité pour esquiver mes balles et les coups des MP-4 qui se portaient desormais sur son hôte. Je désactivais mon brouilleur ADN tout en continuant à faire feu - les gradés restants qui me reconnaissaient passaient le message. Le Président me regarda avec fierté et se joignit à la bataille en ramassant un MP-4 et en tirant sur l'ennemi. La surprise de l'Aworgen lui fut fatale - il devait penser que le Président n'aurait jamais le cran de tirer sur sa petite fille adoptive - et il manqua une esquive, ce qui les réduisit
rapidement son hôte et lui - il n'eut pas le temps de s'en extraire - en un amas de chair, d'os et de cervelle sanguinolents.
Sans un mot, j'ôtais mes lentilles et ma perruque que je laissais tomber dans la poussière, j'activais le reboot-ADN de mon holopad afin que mon nez retrouve sa forme d'origine, je désactivais les explosifs et rengainais mon arme. Le Président se releva et vint me serrer la main.
Sans un mot, j'ai embarqué sur le vaisseau.
Mission accomplie.
THE END.

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