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Coa. Avalon
Respect diplomatique : 80 30/11/307 ETU 16:17 |
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Score : 30
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Ne pas poster pour le moment. Merci Planète xxxxx, Secteur x, Système x. Vue de l'Espace, la planète n'avait rien d'exceptionnelle. Shed avait passé des heures à scruter les continents pendant les manoeuvres d'entrée dans l'atmosphère. Ses voisins, quatre mercenaires visiblement en manque de gloire, n'avaient cessés de fanfaronner comme quoi, eux, finiraient par trouver L'Ile. Siroptant son verre de Gin, Shed les avait écouté divaguer. Il connaissait les légendes sur L'ile renfermant Avalon. Comme tout le monde dans la galaxie. Personne n'a jamais pu la trouver. Nombreux sont les aventuriers s'etant risqués sur les mers de xxxxxxx pour ne jamais revenir. On raconte que, perdue au milieu de l'océan se trouve une Ile echouée dans les méandres du temps. Au milieu d'une vaste forêt, pres d'un grand lac, se trouverait le Mythique Chateau d'Avalon. Au fil des ères, à chaque fois que le besoin s'en fit sentir, il aurait abrité les réunions de grands Hommes à la destinée historique possédant la faculté de changer les destinées. Des élus. Depuis des cycles, la rumeur courait qu'Avalon était de nouveau occupé. Pragmatique, Shed avait fait la sourde oreille à ces phantasmes de Sciences-Fiction. Membre du Génie militaire Tactique d'Arrueba, ses qualités de stratège lui avait fait gravir les echelons de la hierarchie jusqu'à ce qu'il devienne le militaire le plus gradé et le plus reconnu de son peuple. Sa vie semblait toute tracée jusqu'à la Lettre trouvée dans la poche interieure de sa veste. Une simple lettre manuscrite comme il n'en avait pas vu depuis des années. Les paraphes, en bas de page, lui avait fait dresser les cheveux sur la tête. Au nombre de Sept, il les reconnaissait tous. Le texte l'adjoignait de se rendre à une convocation. L'enveloppe à son nom contenait également un visa-galactique et un billet à destination de xxxxxx. Aller simple. Il y a des convocations qu'on ne peut ignorer. Aussi, le voici dans une navette d'approche. Dans dix minutes, il poserait le pied sur xxxxxx où il ignorait totalement ce qu'il allait se passer. A peine fut il sortit de l'appareil que deux hommes vetus de noir l'ont encadré et conduit vers un véhicule anonyme. Des heures de vol. Dans le Silence. Loin de toute trace de civilisation, le pilote a posé la navette sur une plage isolée. Encadré par ses deux "nounous", Shed est descendu pour se voir dirigé vers un antique bateau à voile. -"Me dites pas qu'on va monter la-dedans ? Pourquoi on continue pas avec la navette?" -"Impossible, monsieur. Rien ne passe par les airs." Charmant... Sur le navire, Shed s'est vu proposé une boisson. Apres des heures de voyages, Il s'est dit que cela ne lui ferait que du bien. Il a sombré dans l'inconscience. ... Il se reveille en plein milieu de la forêt. Il fait nuit noire. -"Merde! C'est quoi ce bordel". Tout d'un coup, le paysage se brouille et le Chateau apparaît. En pierre sombre, il semble ecraser de son aura les arbres centenaires qui l'entourent. Sans savoir pourquoi, Shed emprunte la route menant au portail. Il passe les portes gigantesques. Une gigantesque Stèle trône au beau milieu de la cour. Des noms par centaines y sont gravés. Les noms de tous ceux qui ont, depuis le début des temps, séjournés à Avalon. Au dessus. Un texte semble luire dans les tenêbres... Shed s'approche et se rend compte qu'il ne connaît pas cette langue surement plus ancienne que la galaxie elle-même. Mais il le lit. Et pendant qu'il parcourt les lignes, le message résonne dans sa tête. "Nous sommes les Brumes d'Avalon. De tout temps, nous avons veillés les mondes. De tout temps, nous avons choisis des Hommes pour accomplir la destinée des Dieux. Vecteurs de Pouvoir, Piliers de la connaissance, ces Hommes auront la lourde tâche et la grande responsabilité de garder le temps dans son ornière. Chaque ère voit naître des forces vouées à la destruction pure, à l'anéantissement de la roue des temps. Les élus devront tout mettre en oeuvre pour la réalisation du Dagor Ragnorak, évenement prenant une forme chaque fois différente mais nécessaire à la bonne continuation de la Vie. Ils se trouveront, se reconnaitront et s'assembleront pour former une entité Juste et Puissante qui, seule, permettra le maintien de l'Equilibre. Nous sommes/Ils sont les Brumes d'Avalon." Shed resta un long moment devant la stèle à essayer de comprendre le sens de ces mots. Il sursauta lorsqu'un Homme lui toucha l'épaule: -"Je vais vous conduire à eux." Eux... Il avait l'impression de se diriger vers sa propre tombe tandis qu'il arpentait les couloirs et les escaliers de pierre de la forteresse. Il avait besoin de réflechir. On ne lui en laissa pas le temps. Une dernière porte gigantesque et il se retrouva face à eux. Assis en cercle devant une cheminée, ils discutaient calmement, un verre à la main pour certains. Shed fit le tour de la pièce... Ils étaient tous là. Les représentants d'une Lignée millénaire... Un vieux Sorcier irradiant la Sagesse... Le Grand Roi armé de sa fidèle épée... Un vieil homme issu des tribus ancestrales... Le dirigeant mysterieux de l'Hégémonia... Un fier guerrier dont les tatouages luisent à la lueur du feu... Et un dernier Homme dans l'ombre, dégageant une aura terrifiante... Tous se retournèrent à son entrée. La seule femme de l'Assemblée se dirigea vers lui, main tendue, un sourire aux lèvres: -"Bienvenue Général. Nous avons beaucoup de choses à nous dire...". Shed déglutit péniblement... Mais d'où lui venait cette impression d'être enfin arrivé chez lui?
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Cdt. Merlin
Respect diplomatique : 565 03/12/307 ETU 21:45 |
Score : 9
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Bleu Oui bleu. L’atmosphère était tout imprégnée de cette couleur. Pas seulement le sol, marécageux, qui semblait se mélanger avec l’eau, mais également la mousse sur les arbres. Alors que tout à l’heure, dans la plaine et à l’orée du bois, celle-ci était d’un vert profond et ne se confondait nullement avec l’écorce jeune et solide, qu’insinuait sa teinte grise. Désormais même les arbres semblaient imprégnés de cette pâle couleur. Seulement imprégné car il lui était impossible de dire si c’était ses yeux qui étaient en cause, trompé par je ne sais quel sort ou charme millénaire, qui depuis la nuit des temps avait investit ces lieux. L’atmosphère tout entière semblait flotter, se noyant dans cette marre bleuté, et le temps ne semblait pas s’écouler. Et toute cette brume… Le paysage entier semblait chevauché par d’épaisses coulées de lave blanche. Elles venaient ça et là, sans cesse, si bien que loin d’une impression de mouvement, c’était une étrange sensation de calme qui l’environnait. Etrange tout de même. Il ne voyait même plus ses pieds et marchait depuis des heures, sans savoir s’il était perdu ou non. Il y a bien longtemps que mû par une impression troublante de déjà vu, il avait quitté le sentier et s’était enfoncé plus en avant dans les bois. Et à présent il s’efforçait de nager dans ce chemin hors des cartes et des temps. Air, Eau, Terre Les trois éléments primordiaux de la création étaient entremêlés dans ces lieux. Loin de s’extasier devant un tel prodige de la nature, loin de s’affoler en voyageur perdu qu’il était, loin d’avoir peur, froid, vu que ses vêtements et sa longue robe de lin était toute trempée, il ne se sentait plus lui. Quelle impression étrange et fantastique. Il était encore lui, certes, lui, mais un autre à la fois, dans une autre vie. Merlin, le Messager des Dieux Mais il était à la fois un autre. Arrivé dans une clairière il s’était juré entrapercevoir la silhouette d’un jeune homme, déjà grand et fort malgré le jeune âge que montrait les traits de son visage, encore fins et gracieux, et le menton sur lequel n’avait pas commencé à pondre ne serait-ce que l’esquisse d’une barbe. Celui-ci s’entraînait à manier une lourde épée aux pâles reflets verts entremêlés d’argent, couleur habituel de l’acier des hommes. Ce n’est pas la figue de ce jeune homme, figue à la fois familière, et à la fois lointaine, qui étonna Merlin. Bien qu’il eut l’impression d’avoir déjà vu cet homme, mais plus vieux. Ce n’est pas non plus l’épée singulière qu’il maniait avec brio et faisait tournoyer parmi les roseaux, épée dont la magnificence, attirait tous les regards ; les troncs d’arbres et les branches elles mêmes semblaient se pencher à sa vue, de peur ou en guise de respect. Non, ce qui effrayait Merlin, s’était la figure du vieillard, derrière ce jeune homme à l’épée. Vieillard qui portait la même robe de lin, et les mêmes traits que les siens. Vieillard qui, il le savait, se faisait aussi appeler Merlin, bien qu’il ait d’autres noms. Et lui les connaissait tous. Moi-même Cela ne se peut. Cela ne doit pas être. Le Merlin en face de lui semblait parler au jeune homme, qui se retournait pour l’entendre, le visage soudain devenu grave. Cela devait être important, très important. Merlin le sentait. Primordial même pour toute la création. Mais il était plongé dans l’oubli et n’arrivait pas à se souvenir, se souvenir. Soudain apparu un animal, apparition étrange dans ce lieux loin de tout, une biche il lui semblait. Elle avait un pelage blanc, ou bien argenté, mais sur lequel les rayons de lumière bleu Pressant le pas et taillant son chemin à travers la brume, il lui semblait maintenant arrivé au beau milieu d’une clairière. Plus aucune trace de l’animal… Et il le vit, là, au centre… Le Graal S’approchant, sans réfléchir, Merlin saisi le calice suprême, source de tant de légendes et le bu. Et vint l’enfer… Et Merlin se souvint… Le premier univers : Merlin se revit naître, se souvenant des cris de sa mère et des femmes qui le tiraient du néant. Il se vit pleurer alors que les autres enfants le traitaient de « Fils du Diable » et « d’ennemi de Dieu ». Puis il vit le vieux prêtre le prendre à part et le consoler : « Nul Dieu n’est bon et Diable mauvais, méfie toi des apparences et des noms, méfie toi du destin tracé ». Puis il revit sa vie de hauts faits. Sa rencontre avec Uther, la chute de Gorlois, la naissance et l’éducation d’Arthur. Le drapeau des Pendragon flottant au dessous de la cavalerie sous le champ de bataille. Lot, Perceval, Lancelot, Gueunière, ses disciples Viviane et… Morgane. Il la revoyait désormais tracer le charme suprême contre lui. L’enfermer dans cette porte sur le néant et lui criant dans un rictus malfaisant : « Tu n’es pas un Dieu tu n’es pas un homme. Je trouverais un homme et j’enfanterais un Dieu ». Quelle douleur dans son cœur d’être à l’origine de tant de mal, mais pourtant l’espoir lui criait une phrase, quelle était elle… ? De nombreux univers : Merlin avait été projeté dans de nombreux univers, il était à la croisée des mondes, à l’instant précis ou tous les univers se rétractent et se concentrent. Il fut plongé dans un océan de visions. Il vit les affrontements inhumains des crépuscules présents et à venir, les multiples apocalypses s’entrechoquaient des sa tête. Un sombre monarque fondait sur le silence et instaurait sa tyrannie dans la galaxie. Un vieil homme se tenait dans un hôpital, un ami vêtu de rouge le veillant dans une planète assiégée. Un homme au visage à moitié brûlé hurlait dans un énorme vaisseau à la dérive, ses cris se perdant dans le néant. Un grand singe troquait sa fourrure pour des tatouages. Puis un autre univers encore. « Cherche l’élu, cherche le ! Seul un roi peut nous sauver » criait une jeune femme en train d’accoucher au milieu des roses. Un vieillard empoignait un jeune obèse vêtu de noir dans un navire entouré par les vagues et lui murmurait : « le sphinx n’est pas l’énigmateur mais l’énigme ». Quel était cette phrase de l’espoir ? Que devait il chercher ? Nouvel univers, le dernier. Il se vit, arrivé plongé sur les bords du lac, et l’arrivé du roi Accolon qui l’amena conseiller son peuple. Il revit Kathradan et la lumière qu’il en avait entrevu mais finalement elle n’avait été que le reflet des étoiles sur un sombre astre. Il revit la guerre et la trahison. Il se rappela de la mort d’Accolon, de son peuple sans roi et de son départ pour sa quête. Mais que cherchait il donc ? Il se souvint des jeunes qui mourraient dans la galaxie, des peuples asservis, du commandant Dieu le Fils qui les attaquaient au nom de sa prétendue religion… Mais que cherchais tu donc Merlin ? Merlin savait désormais. Les brumes s’étaient dissipées, les arbres étaient derrière lui, et voila qu’il se trouvait sur une île. L’île de ses rêves. L’île vers laquelle il se dirigeait. Le fleuve mythique coulait paisiblement, et sur la colline du Tor se trouvait un château. Qui l’avait construit ? Merlin leva les yeux, qui voyait mieux grâce à l’aube naissante, et vit de nouveau la bannière du Dragon flotter le long des tours. « Nul Dieu n’est bon méfie toi des apparances ! » Merlin savait…il devait vaincre son ennemie. Mais quel était il ? « Je trouverais un homme et j’enfanterais un Dieu » Un Dieu née d’une humaine ? Merlin avait bien entendu parlé de cette étrange religion avec le fils de Dieu née d’une vierge, mais un Dieu née de Morgane…serait il possible que… « Le sphinx n’est pas l’énigmateur mais l’énigme » Le fils né pour être Dieu… « Cherche l’élu, cherche le ! » Merlin savait la vérité, il savait ou était le mal. Il savait qui attaquer mais il avait besoin d’aide. Et les Dieux avaient guidé leur messager au pied du Tor, dans l’Avalon mythique. Et il n’était pas seul. Merlin entra Le jour était sien Les brumes étaient siennes Et il avait un roi à rencontrer
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Cdt. Alaahr
Respect diplomatique : 117 13/12/307 ETU 19:02 |
Score : 9
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Arrivée Quand je suis arrivé, je n'avais pas conscience de ma destinée. J'étais un simple homme à la tête d'un empire commercial. Sans destinée précise, sans but à atteindre. Je me suis baladé dans la galaxie, j'ai fait connaissance avec de nombreuses personnes, certaines sont presque des amis maintenant. J'ai alors tout fait pour que l'Hégémonia Corp devienne une entreprise de premier plan, multipliant les contacts, les accords. Je menais une vie normale pour un commandant. Cherchant désespérément un sens à ma vie, j'ai erré de longs cycles avant de trouver le chemin qui était mien. Eveil L'Eveil fut aussi brutal que ses conséquences. J'ai compris, j'ai appris. Je suis Alaahr. Je suis mi-homme mi-robot. Je suis un hybride. Il en est de même pour mon alter ego caché, Zorhan. Nous sommes différents voir opposés mais nous pensons comme un, notre conscience est partagée. Nous sommes liés à jamais. Zorhan avait déjà pris sont Eveil quand il est arrivé, il m'a appris à me connaitre. Il m'a appris l'existence d'Ombre, notre Dieu. Peu à peu le Culte s'est développé dans les mondes de l'Hégémonie. Quelle que soit leur religion à la base, tous en sont maintenant persuadés. Nous cherchons notre Dieu qui caché, un jour nous apparaitra. Noir Noir est Ombre. Zorhan, vêtu de noir, dans l’ombre restera. En apparence, je dirige, en réalité, il décide. Moi je ne suis que la façade. Je suis visible par la partie éclairée du monde d'Eveil. Zorhan restera à jamais caché. Quand j'ai vu Zorhan pour la première fois, son apparence et la couleur noir intense de ses vêtements m'ont fait penser à la mort. J'ai cru que c'était la fin. Mais le noir cachait la révélation. Il ne faut pas se fier aux apparences. Avalon Après mon apprentissage forcé, en quête de réponses, j'ai rencontré Merlin. Nos destins se sont croisés. Lui, conseillé des Dieux, nous a mis sur la bonne voie, il nous a mené à Avalon. Nous avons traversé les brumes en le suivant. Nous avons découvert Avalon, île mystérieuse, berceau des Dieux. Cette découverte a bouleversé tout un peuple. Après avoir compris qui j’étais, j'ai pris conscience de ma quête. Il faut préparer la venue du Dieu. L'Hégémonia Corp mettra tout en œuvre pour que la naissance ait lieue. C’est tout un peuple qui se lie au destin d’Avalon. Les brumes se sont levées. Avalon est mon chemin. Ombre mon destin.
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Coa. Avalon
Respect diplomatique : 80 17/02/308 ETU 16:40 |
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Score : 8
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prière de ne toujours pas poster Une salle inconnu, un lieu qui pourrait se trouver dans n'importe quelle planète de l'univers connu Un endroit, un temps, un espace, une table sombre dans une pièce peu éclairée, seule une petite fenêtre éclaire cette assemblée; le décor est planté, les acteurs sont en place. Jeune étudiant et admis pour la première fois à une des réunions, Feydor les observe, eux... Les orateurs Ils sont ceux qui se cachent derrière les brumes, ce ne sont pas de simples marionnettistes, ce sont des créateurs. Ne se contentant pas de tisser les fils, ils inventent les trous de verre dans lesquels les fils de la création viendront se perdre un jour, ils ne créent pas mais façonnent, ils n'enfantent pas, ils élèvent, leurs vues et objectifs sont lointains et secrets, et il n'est jamais facile de les cerner. "Le plan à l'intérieur du plan" lui avait dit le portier, n'oubli jamais qu'il existe! Cette phrase étrange lui avait été donné par l'homme qu'il avait lui même nommé "le portier" car il attendait et ouvrait les portes de tous lieux ou se déroulaient les réunions. Il était sombre et sale, vieux et fatigué, ses longs cheveux crasseux ne cachaient pas totalement la moitié de son visage ravagé, sans doute par le feu. Qui était ce portier était un nouveau mystère. Ou même une autre énigme, et qui sait peut être un nouveau test de la part de ses maîtres... Les orateurs Ils se trouvaient tout autour de la table mais Feydor n'arrivait pas à les distinguer tous, ni à les compter, parfois une nouvelle tête apparaissait, parfois un personnage qu'il avait cru reconnaître ne paraissait plus. Quelquefois il avait cru reconnaître quelques personnages connus de cette galaxie, une voix familière. Aucun ne semblait se soucier de lui, et la plupart du temps ils se contentaient de rester immobiles, laissant leurs yeux et leurs regards aller ça et là et ainsi parlaient ils telles d'antiques statuts de pierre. Seule un lui demandait son avis, seul un s'adressait directement à lui. Le Premier orateur -1er orateur : "Comment pourriez vous nous décrire la situation mon jeune ami" -Feydor : "La définition même de situation n'est pas possible car elle découle d'un point de vue, mais selon les futurs possibles il semble que nous soyons dans un présent évident, un des futurs apporterait une période d'équilibre et de paix, puis viendrait la guerre, l'autre signifie la guerre immédiate. Dans les deux cas nous savons ce qu'il convient de faire" -2nd orateur : "Nous l'avons toujours su" -4eme orateur : "Et nous le saurons toujours" Le troisième orateur ne dit rien, muet depuis l’annonce de la mort imminente d’un vieil ami, un homme de grand savoir et de caractère, et plus vieux que les autres, ce décès réveillait en lui de sombres pensées sur la mortalité des hommes -1er orateur : "Et quand est il de la guerre actuelle?" -Feydor : "La guerre totale devait être évitée, le conseil décida une autre forme de guerre, deux en fait, et celle ci fut un succès.» -1er orateur : "Et que savons nous de nos ennemis?" Feydor ne répondit pas tout de suite. Grand était le savoir du premier orateur. Il possédait la sagesse et la connaissance de bien des choses. Il avait détruit les Apolystes et amené Eruld à la mort, sans qu'on le sache et sans que personne ne se rende compte qu'il avait façonné les futures afin que tous les fils convergent vers un même lieu ; qui sait alors ce qu'il avait en tête et quelle serait sa prochaine création. Feydor : "Nous savons qui ils sont et ce qu'ils veulent, et c'est bien notre force car eux ne savent pas qui nous sommes, ni ce que nous voulons, tel fut d'ailleurs toujours notre ligne, être derrière les événements et les précéder, jamais en faire partie, ne pas se noyer dans les vagues des destins" -1er orateur : "Et qu'en concluez vous?" Feydor : "L'important n'est pas d'être fort, l'important est de ne pas avoir de point faible..."
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Coa. Avalon
Respect diplomatique : 80 21/02/308 ETU 21:17 |
Score : 8
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Vous êtes tranquillement entrain de vaquer à vos occupations habituelles lorsque vous êtes d’un coup pris d’une somnolence. Vos yeux se ferment d’eux-mêmes... Vous vous retrouvez sur une terre boueuse, un filet de brumes tapisse le sol, vous marchez. Il fait froid, la brume s’épaissit, vous apercevez, au loin, une lueur…Elle semble dégager une chaleur bienfaisante vous vous dirigez vers elle. Plus vous approchez plus la brume se densifie au point que vous n’arrivez qu’à grande peine à vous déplacer. Un bruit derrière vous…un autre devant et sur le coté des silhouettes fantomatiques vous cernent. Une voix se fait entendre. « Pauvre mortel Avalon te survivra ! Avalon, mystérieuse Avalon…J’ai traversé les âges jusqu'à aujourd’hui. Je suis ici et maintenant de tout temps. Les hommes m’ont toujours recherché mais je suis restée voilée dans les brumes pour l’ensemble des êtres. Seule une poignée a été choisie. Des personnes aux cœurs purs, au courage exemplaire, à la sagacité développée, à la grandeur d’âme sans nulle autre pareille sont les gardiens éternels des trésors d’Avalon. Aujourd’hui les déchus tentent de ternir l’éclat éblouissant de la Grande Avalon par leur bassesse, leur ignominie et leur vengeance. Pauvres êtres qu’ils sont. Leur médiocrité les empêche de voir la vanité de leurs efforts. Nul être animé d’intentions perfides ne pourra me vaincre. La quête du pouvoir que certains cherchent ne pourra que les mener vers leur propre dissolution dans mes brumes. Je ne peux être souillée. Je suis une et indivisible, tisseuse de fil, c’est moi qui orchestre…… Nulle gloire pour les ennemis d’Avalon, cendres et ruines leurs sont promis. » Vous vous réveillez, l’esprit confus, les membres engourdis….vous n’arrivez qu’avec peine à vous défaire d’un sentiment d’insécurité.
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