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Cdt. Severus Brume Azur
Respect diplomatique : 29 12/12/307 ETU 22:17 |
Score : 11
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RP privé dont la lecture est déconseillée aux moins de 18 ans, certaines scènes sont susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes... Je suis natif du système Hypérion, dans la Galaxie Athmée. Avant de devenir le si fier et si arrogant loup-garou que je suis aujourd'hui, j'étais un petit garçon frêle et chétif, troisième fils d'une famille de cinq enfants, je portais le nom d'Erias Olton. Je vais commencer ce petit récit de ma vie, le jour où tout a basculé. J’avais quinze ans. Cinq heures, le réveil sonna. J'ouvris un oeil et regardai par la fenêtre. Nom de dieu ! Le chien du voisin se faisait plaisir sur la vieille carcasse retapée d'un ancien tireur Fregger que j'avais découverte ! Je sortis complètement à poil, fis le tour de la maison et shootai dans le ballon laser de Fury’Foot de mon frère ainé - apparu exprès à cet endroit - en regrettant qu'il ne soit pas ionique ; le chien le reçut en pleine tête et fut projeté à dix mètres dans une gerbe de feu lumineux et de sang. Le Fury’Foot est un sport extrêmement violent : un ballon équipé des technologies militaires les plus avancées (laser, ionique, HA, ADM…) sert à jouer selon les rêgles de l’antique Football en équipe de douze. La seule rêgle qui change, c’est le Fury : il est autorisé d’envoyer le ballon sur les joueurs et il y a souvent de graves blessures pouvant entrainer la mort. Mais bon, le clébard se releva, une oreille en moins, et partit sans demander son reste. J’allais me laver, me raser, me mettre une petite bouffe à chauffer, m’habiller ; je sais plus dans quel ordre, j’étais tout seul, peinard… Les petits étaient en pension, mon frère ainé était en stage de Fury, ma grande sœur était mariée et mes parents étaient partis sur une lune ; encore absents pour deux mois ETU… J’avais décidé de passer un bel après-midi avec ma copine dans ma chambre, mais l’alerte fut donnée alors que je lui envoyais un x-com. Nous étions attaqués ! Selon la loi de mon peuple " En cas d'alerte, tout civil valide de plus de quinze ans doit se rendre au chantier spatial le plus rapidement possible pour recevoir des instructions. Les femmes, les enfants et tous les civils invalides ou agés de plus de cinquante ans doivent se rendre dans les bunkers planétaires jusquà la fin de l'alerte. " On ne pouvait se soustraire à cela, les habitants qui désobéissaient et qui fuyaient s'exposaient d'eux-mêmes aux bombardements... On m'affecta aux Béliers chargés de défendre la planète. A suivre...
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Cdt. Severus Brume Azur
Respect diplomatique : 29 15/12/307 ETU 20:49 |
Score : 10
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Bon, d'accord... Jusqu'ici, ça peut arriver à tout le monde ! Mais il me fallait bien un début, non ? Or, c'est justement ce jour-là que la roue du temps a dévié... J'aurais pu devenir un pro de Fury, avoir un harem, des gosses, du blé... Au lieu de ça : A ma sortie de l'atmosphère, je repérais à trois heures la flotte de nos corvettes qui tirait sur l'ennemi, à six heures, le tir des canons stellaires avait nettoyé proprement la zone. Je voyais ça et là flotter des corps - morts pour la plupart - soldats ou hommes d'équipage, aucun ne portant nos couleurs. Près de mon vaisseau, trois frégates se détachèrent de la ligne et partirent jouer à Culbutix avec les corps et les carcasses qui flottaient autour de nous. Culbutix est un petit jeu comme l'antique auto-tamponneuse, qui vise à utiliser le blindage d'un engin spatial pour pousser tout ce qui se trouve sur le chemin. Souvent joué par de jeunes adolescents indisciplinés en manque de sensations fortes, il est d'un danger mortel, car il peut y avoir des charges explosives sur les champs de bataille (pour ne citer qu'un exemple). J'avais rejoint mes potes, trop la flemme d'attendre l'ennemi... En plus que ça semblait déja gagné d'avance, autant en profiter. Je fonçais plein gaz dans tous les sens - envoyant des carcasses et des corps sur mes potes - quand je vis, derrière un gros vaisseau tout cramé, un attroupement de corps humains, accrochés à ce qui ressemblait à un cercueil, amalgame de soldats qui me faisaient de grands signes de la main. Je me rapprochais avec prudence, et lorsque je ne fûs plus qu'à quelques mètres, je m'immobilisais. Quelque chose clochait. Ils mirent des petites fusées en route sur l'espèce de cercueil qui me fonça droit dessus ! J'étais trop près pour l'éviter, il se colla à la coque comme un aimant et commença - je ne sais comment - à saper la puissance de mon blindage... Ils me firent tous un bras d'honneur, avant de mourir sous mes tirs rageurs de lasers. Impossible de continuer à faire le Bélier avec un blindage qui partait en sucette, je fis demi-tour et envoyais un rapport rapide de l'état du vaisseau pour avoir l'autorisation de me poser. Il me fut répondu : < Vaisseau en parfait état, votre demande est irrecevable ! Demande de retraite refusée jusqu'à la fin de l'alerte ! > M'enfin quoi ? Ca s'apparentait à du suicide ! Mes boucliers n'étaient plus qu'à 20%... Je décidais donc de désobéir aux ordres et d'atterrir le plus loin possible du chantier spatial, pour gagner du temps au cas où les flics me chercheraient pour avoir déserté. En entrant dans l'atmosphère, je perdis tout de suite le contrôle du vaisseau, quelque chose ou quelqu'un s'était emparé du poste de pilotage à mon insu. Mais le mystérieux pilote me dirigeait pile vers l'endroit où je voulais aller, donc j'avais peut-être activé l'I.A.A. sans le faire exprès... Soudain, je n'avais plus de vaisseau, j'étais suspendu dans les airs, le siège éjectable avait été activé ! Je sortis mon parachute et tirai au grappin sur le vaisseau en contrebas. Une fois bien arrimé, je visai le réservoir puis le moteur à propulsion, à l'aide de mon fusil d'assaut ionique. Un vaisseau qui n'a plus de propulsion est forcé soit de dériver jusqu'à être remorqué, soit d'atterrir, et en plein ciel, personne ne remorquait les engins créés pour l'espace. Celui qui pilotait le savait, il décida donc de se poser... Je détachais mon grappin et nous descendîmes vers la terre ferme. Les lasers me cherchaient, mais tant que j'étais au dessus, ils ne pouvaient m'atteindre. Et ce fût le crash ! Au lieu de se poser à plat sur le sol, il avait atterri sur le coté, le truc collé à la coque bien en vue. Moi, j'atterris comme un oiseau, enlevais le sac du parachute, enclenchais la rétractabilité de la combinaison qui se rangea d'elle-même dans mon ordinateur de poignet, et me dirigeais vers le vaisseau, fusil prêt à tirer. Je m'arrêtais à une dizaine de mêtres du cercueil, mis un genou à terre et attendis, le fusil en joue. Je n'eus pas à attendre trop longtemps : dans un bruit de frottement métallique, la capsule de survie s'ouvrit. Un homme nu comme un ver en émergea, il me fit un sourire encourageant et se dirigea vers moi. Je tirais en guise de prévention afin qu'il reste à une distance respectable par mesure de précaution. Son sourire disparut alors et son regard devint haineux : j'assistais médusé à une chose des plus incroyables qu'il puisse être donné de voir. Les yeux sombres de l'homme passèrent du noir au jaune, son corps nu se couvrit de poils, sa colonne vèrtébrale parut s'affaisser, sa mâchoire s'agrandit démesurément... Je tirais en rafales sur la poitrine musculeuse de la bète qui, sans se soucier des dégats que je lui infligeais, me sauta dessus ! Elle se jeta sur moi de tout son poids et planta ses crocs dans ma gorge... D'un mouvement brusque, je réussis à lui enfoncer le canon de mon fusil dans la gueule et je fis feu ! Je vis sa tète se fendre en une vision d'horreur, son cerveau fut éjecté de son crâne, la pression de sa machoire se relâcha en me tranchant la gorge... Je gisais là, mourant, sous un corps d'une tonne... à suivre
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