Cdt. Stanislas Kraegor
Respect diplomatique : 362 10/01/308 ETU 14:48 |
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Score : 10
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Bon bon bon. Commandants, je ne vous ferai pas le plaisir de répondre point par point à vos argumentaires. Trop la flemme (eh oui, moi aussi, parfois, je me sens avalonien). Je me contenterai donc d'une phrase classique, consensuelle et en tant que telle totalement inutile: Vos avis m'ont beaucoup intéressé, tous sont fort intelligents, appropriés et j'en tiendrai le plus grand compte. Promis. Soyons sérieux. Ce que je vous propose là est en ce moment quasiment impossible à mettre en place. Pourquoi? Pourquoi, êtes-vous en droit de vous dire, pourquoi cet abruti sabote-t-il lui-même son propre programme politique en arguant de son inapplicabilité (oui oui, c'est bien français, vous pouvez réutiliser ce mot pour frimer) alors qu'il devrait plutôt nous convaincre des moyens de le mettre en route? Pour un certain nombre de raisons. Tout d'abord, afin de prendre les bonnes décisions au cas par cas, comme dans tout bon système démocratique juste et équitable, il faudrait mettre en place une colossale campagne de renseignement, donc d'espionnage systématique des secteurs. Or, qui a le pognon pour l'initier, à part la coalition gouvernementale? Ce premier pas de ma politique dépend donc entièrement du bon vouloir d'un gouvernement qui, jusque là, n'a pas fait grand chose à part gueuler sur des Représentants à peine plus flemmards que lui. On est pas dans la merde! Ensuite, la réussite de ma politique suppose une osmose de tous les secteurs en un même Etat galactique que tous reconnaissent. Là, inutile que j'expose le problème, vous l'avez fait tout au long de ce topic. Aucun secteur n'est prêt à abandonner sa souveraineté. Je ne parle pas seulement du V Rajas et de son secteur 6, qui est certes problématique, mais qui n'a rien à envier en matière de sectorialisme borné à un Gregorio Greco ou à un Edalof, j'en oublie sûrement, qu'ils me pardonnent. Ou qu'ils ne me pardonnent pas, d'ailleurs, de toute façon c'est le même tarif. Et j'avoue que les saillies de Lauaki n'ont pas dû arranger le rapport de confiance gouvernement/parlement. Là encore, belle leçon de politique par le contre-exemple. Enfin, sachez-le, et ça, ça ne dépend pas de moi: quoiqu'on en pense, ce programme devra être validé par le Parlement. Le Conseil, si vous préférez. Et ils ont déjà une refonte de la Constitution à gérer, plus un arsenal législatif de base à former. Beaucoup trop de travail pour des conseillers qui pour la plupart n'ont pas une once de formation législative. Enfin, on a voulu une démocratie, maintenant on fait avec! Vous l'aurez donc compris, l'application de mon programme découlera de trois évolutions majeures: - Un réseau de renseignement d'Etat efficace. - Une conscience globale galactique et non pas sectorielle. - Un Conseil suffisamment crédible pour imposer ses lois, et faisant confiance au gouvernement. Trois conditions que nous ne sommes pas près de remplir dans l'immédiat. Prenons donc notre temps. Après tout, ce n'est pas comme si nous allions bientôt être mis en concurrence avec une autre galaxie. Hahaha! Je ris rien qu'à l'idée que des affabulateurs colportent de tels ragots! Une galaxie voisine... Mais si un seul d'entre nous y croyait ne serait-ce qu'une seconde, serions-nous là à nous occuper de nos petites bagarres de chapelle? Non, croyez-moi, il n'y a pas d'autre galaxie. Tout cela n'est qu'affabulations (c'est également français, quoiqu'en dise le correcteur) et délires de bonnes femmes. Et en vérité, il vaut mieux pour nous. Ouf! On a failli avoir peur!
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Cdt. Edalof
Respect diplomatique : 133 10/01/308 ETU 17:13 |
Score : 3
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Vous soulevez les trois problèmes clés, mais vous ne voyez pas la solution. Vous voulez faire un système de surveillance de la galaxie complet et efficace, mais vous êtes bloqués par - le temps - le sectorialisme poussé de certains (je n'en rougis pas) - l'argent Il suffit de laisser les moyens à chaque secteur d'organiser son propre service de renseignements. Le problème du temps : un secteur peut s'organiser rapidement. C'est tout à fait faisable en moins de 5 cycles (d'ailleurs, c'est surement déjà fait dans plusieurs secteurs). Et pas besoin de laisser tomber la démocratie. Le sectorialisme de certains ... sera satisfait, je pense. Pour l'argent, il "suffirait" de débloquer les contrebandes dans un premier temps. Je fais aussi confiance à de nombreux commandants pour participer directement au paiement de la surveillance de leur secteur. Voilà comment partir, après le gouvernement doit prendre le relais, pour palier à tous les problèmes que mon système implique. Par exemple, une direction centralisée des services de renseignements serait bienvenue, puis un impôt global pour payer les espions et fournir aux secteurs les plus en retard. Mais en tous cas, il faut commencer à agir pendant que les législateurs légifèrent.
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