Archives
>
gamma1
>
Galaxie 0
>
Forums
> EVEIL : Assemblée Galactique
> la Pax Vaticana
Pages : 1
|
Cdt. Conglomérat Aïpinen
Respect diplomatique : 164 
27/12/307 ETU 22:44 
|
Message édité -
Score : 10
Détails
Ambiance musicale : http://www.radioblogclub.fr/open/150948/_/O%20vos%20omnes Vatican 2, 26 décembre. Le siège social du Conglomérat Aïpinen a totalement été redécoré afin de faire de la planète le nouveau centre dédié à la toute puissance de Dieu. Les paysages urbains saturés, qu'un Fritz Lang imaginant Metropolis n'aurait pas renié, ont été rasés, terrassés, les hauts dignitaires du conglomérat ayant refusé d'embrasser la grandeur de Dieu, pendus. Une reproduction de la basilique Saint Pierre a été reconstruite en quelques semaines par le travail acharné de plusieurs milliers d'ouvriers, et malgrès quelques échafaudages encore visibles, le lieu ressemble de plus en plus au Vatican de l'ancienne Terre. La planète, pour l'occasion avait été rebaptisée Vatican 2. Meina s'est faite sacrer Papesse dans les jours qui ont suivi la mort de Gordon Flint, et désormais, elle commence à rassembler les fidèles éparpillés parmis les étoiles lors de la plus grande Diaspora que l'univers avait connu. Des millénaires se sont écoulés depuis la fuite de l'ancienne Terre et des fidèles de Dieu se lançant à la conquête de l'Univers. Ils pensaient répandre la bonne parole mais tombaient bien souvent sur des mondes hostiles peu enclins à recevoir les enseignements des Evangiles. Voilà maintenant la plus grande religion de l'univers réduite à quelques dizaines de milliers de fidèles, répartis sur des millions de mondes. Les dernières estimations laissaient penser qu'environ soixante-quinze mille personnes se réclamaient encore de la religion catholique dans tout l'univers. Il reste juste à les trouver pour commencer à rendre au catholicisme sa grandeur perdue... Autrement dit, une entreprise longue et laborieuse... Le lendemain, la Papesse Meina Iere convoque les premiers archevêques qu'elle a pu nommer. Il est important de structurer dès le départ le fonctionnement de la nouvelle Eglise afin d'éviter certaines erreurs. Ils commencent une petite réunion, discutent et arrivent à une conclusion commune. Dans l'heure qui suit, toutes les caméras holo sont braquées sur la Papesse Meina et ses subordonnés, debouts devant un pupitre où trône une Bible noire à la croix dorée à l'or fin. Derrière eux, des tentures et des tapisseries riches et anciennes, sans doutes issues des collections personnelles de Gordon Flint, servent d'unique décors. Le tout serait diffusé dans la soirée. Mes fils, mes filles, bonsoir. Suite au saint jour de Noël, naissance de notre sauveur le Fils, je me dois d'adresser mes voeux à l'ensemble des fidèles de cette galaxie. Depuis maintenant des siècles, depuis la mort de la Terre, la Chrétienté s'est dispersée à travers l'Univers, portant la parole de Dieu aux peuples de la création oubliés, loin de la Terre. Le temps et l'éloignement ayant joué, les contacts se sont coupés, les fidèles se sont dispersés et nos ordres se sont afaiblis. Nous sommes ici pour annoncer ce soir l'ouverture de nos portes aux fidèles éparpillés de la galaxie. Dieu a entendu leur appel et nous a demandé de trouver une Terre Promise aux gens de notre foi. Le Conglomérat Aïpinen n'étant plus, les terres lui appartenant ont été prises par le Grand Diocèse du secteur 2 et seront maintenant le centre névralgique des Saints Ordres. Chacun est libre de venir nous rejoindre et d'embrasser la grandeur de Dieu, pour répandre à nouveau la Parole de notre Seigneur dans cette immense galaxie. Et plus loin encore, dès qu'Espoir nous ouvrira ses portes. C'est pourquoi moi, Meina Iere, Papesse immaculée de la Galaxie Eveil, annonce la création de la Pax Vaticana, organisation écclésiastique dépendant directement du Saint Siège de Vatican 2, chargée de retrouver les fidèles et de leur permettre de se rapprocher de Dieu au sein de notre communauté retrouvant peu à peu sa grandeur. La Pax Vaticana sera commandée par le haut Archevêque de Vatican 2, Monsignore Labelli, et les pouvoirs que lui confèrent le Concile des Archevêques pour la mission qui lui est confiée seront supérieurs à tous ceux jamais conférés à un archevêque jusqu'à maintenant. De même, nous avons créé un organe dépendant directement du Saint Siège lui aussi, la Congrégation pour la doctrine de la Foi, chargée dans un premier temps de protéger l'ensemble de la Pax Vaticana et des institutions commerciales qui s'y rattacheront sous peu. Son second but sera de combattre les hérésies, oeuvres du Malin, qui risqueraient de faire perdre la foi à nos fidèles. Ses pouvoirs l'autorisent à déclarer la guerre immédiatement à tout peuple tentant de détourner les fidèles du droit chemin. Aucune justification ne lui sera demandée de notre part, et les critères sur lesquels se basera la Congrégation pour la doctrine de la Foi pour déterminer ce qui sera de l'Hérésie resteront à son entière discrétion. Je vous adresse mes plus pieuses salutations. Bénis soient les fidèles. Puisse Dieu les protéger du mal et faire d'eux les instruments de Sa grandeur. Amen.
|
||
|
Cdt. Henri De Vilecourt
Respect diplomatique : 58 
30/12/307 ETU 18:04 |
Message édité -
Score : 3
Détails
Henri de Vilecourt marchait dans les couloirs désertés du siège de son gouvernement. Le rassemblement allait enfin avoir lieu. Depuis deux semaines, des bandes de jeunes déferlaient dans les rues, appelant la noblesse pour rétablir la grandeur du peuple Paria. Maintenant, grâce à ces troubles et aux appels discrets mais fermes de Henri, les Hauts Dignitaires du Cercle Intérieur allaient se rencontrer et délibérer. Il s’arrêta devant une porte et ferma les yeux un instant, murmura une prière à la réussite de son entreprise hasardeuse et entra. Autour de la table étaient assis les onze Hauts Dignitaires, les héritiers des familles les plus prestigieuses de l’ancien Empire, ceux qui détenaient le véritable contrôle de la République Arkhamienne. Henri alla se positionner en bout de table et les salua tour à tour : Christian de Valfort, son bras droit, chef des bandes de jeunes, les« Camelots du Roy », Blanche de Maubuisson, une ravissante jeune femme qui lui esquissa un discret sourire. Charles de Montrouge aux tempes grisonnantes, l’un des plus vieux et des plus dévoués à la cause royaliste. Grégoire de Lanfert, dernier fils de la branche consanguine des Lanfert, féroces et vicieux. Roland d’Amonbourg, doyen des hauts dignitaires. Sa barbe était blanche, tout comme ses cheveux, mais son corps massif n’avait rien perdu de son imposante stature et son esprit était vif comme celui d’un jeune homme. Gilles de La Rocque, un autre jeune homme, peu ambitieux, il suivrait n’importe quel chef. Armand de Montfroy, le plus jeune, mais probablement l’un des meilleur politiciens du groupe. Constance de Castellan, une statue froide qui ne souhaitait que voir le trône à nouveau occupé. Robert de La Sylvanie, un imbécile qui ne devait sa présence qu’à sa lignée. Enfin, Hugues de Beaumont, fanatique religieux et royaliste. « Mesdames, messieurs, hauts dignitaires du Cercle Intérieur. Je vous ai convoqués ici ce soir dans le plus grand secret, car notre puissance est menacée. Les sénateurs commencent à murmurer entre eux et de plus en plus de nos fidèles nous renient. Il faut reprendre la situation en main et éliminer à jamais la menace que représente le sénat. Pour cela… » Montrouge lui coupa la parole : « Nous savons pourquoi vous nous avez convoqués, Vilecourt, et nous savons également ce que vous allez proposer. » L’étonnement dut se lire sur le visage d’Henri car Montrouge sourit : « Allons, Henri, je suis vieux mais pas encore gâteux. Croyez-vous que mes yeux soient à ce point affaibli pour que je ne voie pas votre ambition ? Oui, mesdames, messieurs, il nous faut reprendre le pouvoir, le vrai. J’en ai assez des cabales et des sectes. Je veux être reconnu comme maître dans mes fiefs, par la loi. Et pour cela, il nous faut un roi ! » Un silence pesant suivit ces paroles. Les hauts dignitaires se regardèrent. Armand de Montfroy prit la parole : « Et qui sera roi ? Je e vois ici aucun héritier de la famille impériale. » « Il y a une loi ancestrale qui dit qu’à défaut d’héritier légitime, les nobles des lignées les plus prestigieuses doivent se rassembler et élire le successeur. Le texte n’en dit pas plus. Mais aucune autre famille noble n’est en mesure de contester la légitimité de cette assemblée. Quant aux sénateurs, ces gros rats, il sauront où réside leur intérêt» « Vous croyez ? Ils sont aussi stupides que têtus. Il ne nous laisseront pas les évincer sans bataille ! » « Personne ne les suivra. Tous les petites gens reconnaîtront en nous leurs anciens maîtres. La question est de savoir qui sera élu roi. D’abord, qui est candidat ? » Deux mains se levèrent : tous les regards se tournèrent vers Hugues de Beaumont qui haussa les épaules, main toujours levée. De l’autre coté de la table, Henri de Vilecourt esquissa un sourire. D’Amonbourg : « Eh bien votons ! Les prétendants au trône ne votent pas. Qui est pour Hugues de Beaumont ? Une main, celle de Constance de Castellan, se leva. Cela n’étonna personne, elle était la tante d’Hugues de Beaumont. « Et pour Henri de Vilecourt ? » Il n’avait pas fini sa phrase que déjà les mains se levaient. Blanche, Armand, Gilles, Christian, Charles et Robert lui-même élisaient Henri de Vilecourt à être roi. Mais il restait encore le Senat… « Puisse Notre Seigneur Tout-Puissant t'accompagner dans ton entreprise, Henri.» Celui-ci s'inclina: « Merci de votre confiance. je tacherais de ne pas vous décevoir.»
|
Pages : 1