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Cdt. Pioupiou
Respect diplomatique : 382 13/06/308 ETU 19:47 |
Score : 15
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Cela faisait de nombreux cycles que notre cher et tendre Pioupiou n’avait fait admirer son magnifique ramage à l’assemblée galactique. Il était temps de revenir au affaire ! Rp privé : Merci de ne pas poster si vous n'avez pas été invité. --------------------------------------------------------------- A la dérive dans un coin, loin, très loin, trop loin … - Tu crois qu'ils nous trouveront ? Albabor ne dit rien. Il regardait simplement l'obscurité qui les entourait. Pioupiou lui donna un coup sur la tête avec son aile gaulche. Albabor se tourna vers le poulet et fit un geste de résignation. - C'est le désert galactique, le noir intégral. Il enleva sa capuche et se frotta la tête à l'endroit où Pioupiou l'avait touché : - Avec un peu de chance, un marchand nous récupérera. Pioupiou lui donna un autre coup avec la dernière bouteille de rhum qui lui restait. - Ne fais pas l'idiot. - Je suis encore entier et de plus beau Galliforme de la galaxie. - Qui a dit ça ? Le vaisseau cessa de vibrer autour d'eux, et le moteur s'arrêta dans un grincement qui n'augurait rien de bon. Albabor se leva et passa sur le côté. - Je vais voir ce qui est arrivé. Pioupiou resta seul et serra la bouteille de rhum dans ses ailes. Quand "Pioupiou Force One" s'était désintégrée, il dormait dans sa suite du trentième étage de la PIOUPIOU Corp, et tout ce qu'il avait pu saisir dans ces instants de panique aveugle, c'était cette excellente bouteille de Rhum 100 ans d’age. Heureusement que le vaisseau d’Albabor "L’atomiseur" était en escale à la Pioupiou Corp. Il se mit à trembler de froid. Pourtant, les conditions de survie restaient assurées pendant quatre heures après un arrêt du moteur. Et si, Albabor ne réussissait pas à réparer ? Il n’était pas franchement connu pour ses compétences en mécanique. Les lumières du panneau de commandes diffusaient une lueur fantasmagorique qui se reflétait sur les surfaces de métal, créant des effets étranges et des ombres impossibles. La respiration lui manquait. Il lui fallait s'assurer qu’Albabor allait réparer la maudite panne. Il s'approcha discrètement de la petite salle des machines. - Alba ? Les jambes du célèbre commandant de la fédération dépassaient sous le moteur. - Saloperie ! - Tu pourras l'arranger ? - Il y a un écrou qui ne veut rien savoir. C'est ça qui empêche le moteur de fonctionner. Il est coincé. - Tu vas l'arranger ? Il n'avait pu empêcher que sa voix prenne un ton désespéré. Il commençait à sentir que l'air lui manquait. Il donna un coup de pied au moteur qui bougea de quelques centimètres. - J’ai toujours su que la violence réglait tous. Ça a marché. Si tu me passes la clé de trente ce sera arrangé dans un rien de temps. Pioupiou alla chercher la clé dans la boîte à outils et la laissa tomber dans la main graisseuse qui se tendait vers lui de dessous le moteur. Après avoir donné quelques coups, Albabor réapparut, s'essuyant les mains sur son bleu. Le logo du Maestro se voyait à peine sous la crasse. - C'est du bricolage, mais ça tiendra jusqu'à ce qu'ils nous retrouvent. - Qu'est-ce qui s'était passé cette fois ? - Avec les vibrations, ce putain d'écrou frottait contre le condensateur. Il tira un levier, et le moteur se mit en marche. - C'est arrangé. Pioupiou ne dit rien. Il prit deux verres et les remplit de Rhum. Il se laissa tomber sur un siège. Albabor s'appuya sur le tableau des commandes. Le silence dura une éternité. Quand ils en eus assez, Pioupiou se leva : - Sais-tu ce qui me manque le plus de mon croiseur amiral « Pioupiou Force One » Alba. - Non, dit-il en souriant. - Les tonneaux de Whisky et la tireuse à bière que je venais de faire installer. Albabor se mit à rire. Pioupiou sourit. - Et toi ? Il réfléchit un instant. - Je ne sais pas. Ce foutu vaisseau s'est désintégré à la première épreuve. Ils allaient mourir. Aucun vaisseau n'entendrait leur signal de détresse. L'air leur manquerait. Et puis sans bière qu’allaient ils devenir. L'un des deux assassinerait l'autre et le dévorerait pour ne pas mourir de faim. Comme dans les histoires sur les premiers voyages interstellaires. évidemment Pioupiou était de moins en moins rassuré car Albabor apprécié t’il le poulet rôti ? Des vaisseaux se perdaient dans les ténèbres, et les plus forts dévoraient les plus faibles, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un, et quand on retrouvait celui-ci, il n'avait plus rien d'un être vivant. - Je deviens fou. Le silence pesait, rendant les minutes interminables. La Pioupiou Corp. Une société commercial développant des technologies novatrice. Ce qu'il se faisait de mieux dans la galaxie. Une vraie merde, ouais!
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Cdt. albabor
Respect diplomatique : 95 14/06/308 ETU 15:17 |
Score : 9
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Agacé par la situation, Albabor décida de retourner au poste de commande de « l’atomiseur » ce qui laissa Pioupiou seul : - Génial, on va mourir et l’autre il me laisse comme ça… (Pioupiou n’avait pas pour habitude de se retrouver seul, il était plutôt habitué aux ambiances alcoolisés et festives qu’il organisé au sein de sa taverne) - Je vais quand même pas resté comme ça le bec dans eau euh dans le rhum… à ces mots le gallinacé décida de rejoindre Albabor. - Alors Alba rien à bougé ? Le regard désabusé que lança le fédéré à Piou valait mieux que n’importe quel discours. - Mais pourquoi j’ai fais escale à la Pioupiou Corp ? c’est pas vrai ça… il faut que je vienne chez toi pour que tout pète et qu’ont se retrouve comme deux cons au milieu de nul part. - (Piou était gêné mais il ne pue s’empêcher de répondre) bah d’un autre côté t’es habitué que ça pète de partout toi !? Toi le grand fédéré, je suis sur que c’est de ta faute si on a attaqué mon chez moi en tout cas ça m’étonnerais pas, avec tout les ennemis que tu dois te faire ces derniers temps ???? - Arrête Piou tu débloques, tu sais plus ce que tu dis là. - Non mais merde quoi, je viens de perde la Pioupiou Corp et mon vaisseau amiral ya quoi débloquer non ? Il est vrai que le gallinacé n’avait pas tord, en peu de temps il avait perdu une partie importante de son royaume mais ce qui le dérangé le plus c’était de ne peut être plus voir de douce et charmante poulette, son péché mignon. - Bon ressaisi toi mon poulet, va falloir qu’on se sorte de cette situation et vite, parce que vu comment c’est parti on va pas tenir longtemps, du moins je présume vue que le tableau de bord et HS (le clignotement des touches du poste de commande se faisait de plus en plus intense). Je te conseil d’allé en soute chercher tout ce qui pourrait nous être utile et de les stocker dans la cellule de survie, on sait jamais si on doit s’écraser vaut mieux anticiper. - S’écraser ? comment ça ? - Oui s’écraser, c’est une possibilité des plus probable dans notre situation. Piou senti son sang se glacer au mot « écrasé » et fit demi-tour quasi instantanément. Le volatile courrait partout laissant au passage s’échapper quelques plumes. De son côté Albabor essaya temps bien que mal de se situé sur une carte galactique à l’aide de son compas et de son sextant mais la tache était quasi voué à l’échec car la pénombre de l’espace et la panne de moteur, les avaient très certainement déviés de leur trajet d’origine. Un grésillement se fit entendre dans les hauts-parleurs du cockpit du vaisseau, Albabor leva la tête de ses cartes en entendant ce bruit. - C’est quoi ça encore…. (le grésillement se fit de nouveau entendre mais la les enceintes laissèrent s’échapper un léger son de voix. Albabor s’approcha du micro et appuya sur le bouton mute qui était enclenché) - Allo allo test test Alba tu es là ????? - Putain c’est toi Piou ? Quesque tu veux ? - La cellule de survie, elle est ou ? parce que j’ai trouvé deux trois trucs qui pourront peut être nous servir plus tard. - 2ème sous sol au fond du couloir à côté du labo. - Ok Le grésillement ne s’arrêta pourtant pas à la fin de la communication, on pouvait maintenant entendre brièvement quelques notes de musiques….
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