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Sous les étoiles de Gaïa

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Cdt. Kilij Arslan
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28/10/308 ETU 13:10
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La nuit était tiède et silencieuse, seul les bruits des êtres nocturne prirent place dans la mélodie.
Porté par le vent printanier, Kilij parcourra les landes sous le chants des étoiles. Tentant de comprendre leurs arcanes. O combien les Anciens eurent compris l'importance de lire et de vivre parmi elles. Du temps où l'homme se terrait encore dans les cavernes.
Mais ce savoir fut perdu après son éveil, et quand les anciens décidèrent de partir vers Gaïa.
S'arrêtant à l'orée de la forêt, il regarda avec amusement les animaux ,qui, de gestes et d'allures graciles s'abreuvèrent dans l'eau limpide et pure du ruisseau.
Oubliant pour un temps l'autre réalité, celle de l'Homme.
Depuis quelques temps déjà, il songeait à traverser l'autre rive pour rejoindre les terres des ancêtres. Finir avec le monde de la folie pour rejoindre celui du rêve.
Il s'allongea dans l'herbe, tentant de rejoindre par le songe les Royaumes Oubliés.
Quand Mithra l'envoyé de Gaïa apparu devant lui. Dans son aura bleuté, le cosmos l'entourait, il avait parcouru les sphères des réalités pour venir lui parler.
Le gris acier de son regard perça l'âme de Kilij. Dans sa voix semblable au bruit de l'Océan, Il lui tenu ces mots.
Qu'as tu fils de Gaïa, frère des énéïdes?
Du confins du Royaume de notre mère, j'ai entendu ton chant. Le destin de ton peuple sur ce monde n'est pas terminé.
Le dessein que Gaïa a chanté pour toi n'est pas encore accomplit. Car ta corde n'est toujours pas accordé au chant des dieux.
Il existe encore des êtres qui ont besoin d'entrer dans Sa danse. Et il va de toi qu'ils te trouvent et que tu chante à leurs cotés. Car ce chemin vous est destiné.
Kilij, à genou devant l'émissaire, répondit d'une voie fébrile.
Je ne puis rien apporter de plus qu'ils ne savent déjà, ce que Gaïa leur à enseigné.
Il y à eu le Graal qui à recherché la coupe de sa sagesse. Puis ensuite le prophète Ultrémis, qui a appeler ses frères à marcher vers l'illumination.
Le Maestro à tenté de faire résonner son chant.
Et la grande Déesse Némesis, où nombres de nos frères écoutent sa Justice.
Que puis je faire de plus? Si ce n'est observer et attendre l'étoile.
Dans son aura de feu, Mithra chanta.
Tous atteindront le même but. Tous rejoindront les Royaumes.
Mais leurs chemins ont différés de celui que Gaïa à choisi pour son peuple. Ils ont suivit celui d'Ultrémis, du Graal ou encore de Némésis.
Car tel est leur destinnée.
Mais tous ont un point commun, il ont désiré et obtenu les faveurs de Bahamut, chevauchés le taureau Kujuta.
Mais ton peuple à choisi de porter mon taureau et de le sacrifier.
N'oublie pas que la Grande Vague vous porte vers notre Royaume. Comprend la, vit la!
Puis il disparut, laissant Kilij face aux étoiles. Le vent tiède caressant son visage.
Cdt. Kilij Arslan
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01/11/308 ETU 14:09
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La pluie automnale lui cinglait le visage, mais il restait impassible. Immobile à la morsure glaciale, comme les six devant lui, l'accompagnant pour l'heure.
Voilà maintenant plusieurs cycles qu'il lui était apparut en rêve, envoyer par elle, venu pour lui demander de continuer ce que son peuple avait commencé bien avant lui. Car il n'était qu'une note de plus au thème.
Car tout être, quelque soit le chemin emprunté, finira par s'inscrire dans le chant des étoiles et retournera dans ses bras. Quel qu'il soit. Il en a été décidé depuis le début et il en restera ainsi jusqu'à la fin.
Ayant fini par comprendre la fatalité de son sort, la tâche n'était pour le moins pas encore commencée. Pour accéder à l'harmonie, il se devait de réunir les sept instruments créés par les dieux au Temps des Rêves.
Eparpillés au quatre coins de l'univers, ils attendaient patiemment l'accomplissement de leur destiné, forgés pour l' Ultime Bataille.
Leur quête, la quête de ceux qui décideront de s'unir au chemin prit par les fils de Gaïa, commencera quand le gardien de la mémoire des anciens sera trouvé. Quand son chant en dévoilera le chemin.
Avant de monter dans leurs chars de lumière, pour que s'accomplisse son œuvre.
Une dernière fois avant de se séparer, les sept entonnèrent à l'unisson leur serment:
Dans les ténèbres je pleure pour toi
Car les larmes que tu as versées pour nous
Son le sang de notre peuple
Tant que je serai là
Une épée à la main
Jamais ta mémoire ne tombera.
Aucuns humains ni même dieux ne les détourneront de cette promesse. Les fausses paroles et les marches forcées, n'avaient que trop inondées et corrompus l'esprit de créatures de son royaume.
Renforçant les liens de cette promesse, ils firent couler leur sang, souvenir et promesse immortelle de leur allégeance. La poursuite sans fin de l'existence, de son existence.
Six vaisseaux marqués de son sceau décollèrent pour accomplir la destinnée. Le septième resta.
Car son heure n'était pas encore au voyage.
Cdt. Kilij Arslan
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03/11/308 ETU 10:33
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Le soleil couchant inondait une dernière fois la ville de sa couleur dorée. Dans ses appartements Kilij se tenait face à ce spectacle. Mais son esprit était ailleurs.
Par où commencé?
L'univers à parcourir pour trouver une personne cachée dans les étoiles.
Une chose était sure pour lui, l'oracle était en Eveil. C'était là qu'il devait le chercher, il le sentait au plus profond de lui.
Kilij rageait, imaginant cet homme tout proche, attendant patiemment son arrivé quelque part dans la galaxie.
Mais lui, ne pouvait voyager à sa convenance, mener la mission qu'il lui avait été confiée. Car beaucoup de secteurs étaient complètement fermés, bloqués par un barrage constant d'énergie ioniques. Il était impossible de passer.
A la moindre présence sur les radars, les vaisseaux étaient immédiatement réduits en fumé. Il lui fallait un vaisseau capable de passer au travers.
Un chasseur furtif, indétectable des corvettes sonar. Mais malheureusement aucune technologies connu ne pouvait réaliser cette prouesse. Pas même les meilleurs alliantistes.
Le soleil avait maintenant complètement disparut, laissant place la nuit.
Kilij fut tiré de ses pensées par la venu de l'employé domestique venant allumer les bougies, sifflotant un vieil air de chanson traditionnelle.
Il l'écouta, oubliant pour un instant l'oracle.
Quand l'employé fut parti, Kilij sifflotait également l'air, puis se rappela des paroles. L'histoire d'un peuple caché des humains, un peuple légendaire à la connaissance infini.
Il avait déjà entendu une histoire semblable, l'histoire d'un vieux briscard qui avait vu ce peuple, imbibé par l'alcool, il passa pour un fou.
Pour un fou...
Et si cette histoire décelait une partie de vérité...
Il se sentit ridicule à l'évocation même de cette idée, dans les fabulations d'un ivrogne, trouver son espoir.
Mais, pour l'instant aucunes autres solutions s'offraient à lui. Il lui fallait ce vaisseau et aller passer du bon temps dans une taverne ne pouvait pas lui faire de mal.
C'était décidé, demain il ira trouver dans la taverne le briscard. Espérant que le rhum n' avait pas encore emporté le baroudeur de l'autre coté du rivage.
A l'aube il partira sur la planète où il l'avait vu pour la première fois. Du temps de sa jeunesse d'écumeur de taverne.
Il contacta son second et indéfectible ami.
Ce dernier était son cadet de dix année, mais pour son âge il avait sût se démarquer des autres officiers. Ses actions n'avaient jamais été faites dans le but d'obtenir les faveurs de ses supérieurs. Il avait toujours combattu pour son peuple, pas pour sa carrière.
Dans les sphère du pouvoir, ce genre d'homme était rare, il agissait selon le chemin de Gaïa.
Le second décrocha:
Actéon,
Trouve et affrète moi un petit appareil civil pour demain à l'aube je te pris.
Je dois aller rendre visite à... un amis.
Il ne pouvait pas donner la raison de son départ, seul sept personnes devaient être au courant. Et l'évocation d'aller voir un vieux fou, n'était pas trop crédible.
Ne me pose pas de questions, je n'y répondrais pas. Juste fais ce que je te dis, tu te chargera de me remplacer le temps qu'il faudra.
Actéon ne chercha pas à en savoir davantage, il avait l'habitude de voir Kilij partir on ne sais où, des jours sans prévenir. Lui, pendant ce temps, se chargeait de l'intérim.
Avant de s'allonger dans son lit, Kilij brula un encens dédié à Hermès. Que le dieu l'aide à trouver son chemin demain.
Et aide ses six compagnons à accomplir leur tâche...
Cdt. Kilij Arslan
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05/11/308 ETU 00:06
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Le chant du coq annonça le levé du soleil, le début d'une longue journée. Mais Kilij était déjà loin de sa planète. Dans le cockpit de l'esquif il entra les coordonnées de destination et enclencha le pilotage automatique. Aussitôt les données sauvegardées dans l'ordinateur de bord, le vaisseau passa en hyperespace. Maintenant il ne lui restait plus qu'à attendre, réfléchir à sa vengeance sur Actéon.
Il lui avait demandé un vaisseau civil et simple, pas une vielle épave archaïque de l'époque pré-apocalyptique.
A l'heure qu'il est, Actéon devait bien rire en s'imaginant Kilij dans ce cockpit étroit et ce vaisseau surannée. Sa manière à lui de se venger des imprévisibles disparitions de l'énéïde. Il n'aimait pas se charger de l'intérim du royaume et il lui faisait bien comprendre.
Le voyage se déroula sans embuches, mis à parts quelque soucis avec l'hyperespace. Le moteur à apotium était de première génération, solide, mais constamment en surchauffe.
La planète s'offrit enfin à ses yeux. Dix longues années qu'il n'avait pas mis les pieds, ses souvenirs lui revinrent en mémoire. La liaison dangereuse qu'il avait eu avec la femme du gouverneur, un vieux marchand égocentrique et vaniteux, qui avait très mal pris que sa femme le trompe avec un homme, qui plus est un renégat.
Kilij ne put s'empêcher de rire tout seul en repensant à la tête du gouverneur quand il l'avait surprit dans le lit conjugal. Ainsi la course dans la ville jusqu'à l'astroport où, une fois de plus, Actéon lui sauva la mise.
Aujourd'hui, il allait remettre les pieds sur cette terre, mais son insouciance avait disparut, il devait à tout pris retrouver le vieux marin.
Les protocoles d'atterrissage et le passage aux douanes passé, il fonça directement dans le transport en commun pour rejoindre la taverne.
Dix ans était passé, mais il eu un sentiment de satisfaction quand il vu la taverne toujours debout. Trônant fièrement au milieu du quartier autrefois malfamé, devenu maintenant le quartier d'affaires de la capitale. Il entra et constata avec désarroi qu'il n'y avait pas que le quartier qui avait changé. La clientèle était devenu des hommes d'affaires, profitant du quart d'heure de pause journalier pour manger un croissant et un café.
Kilij avait fondé son espoir sur un homme, il aurait eu peut être une chance un peu moins infime, si la taverne était rester un repaire de brigands et de marins, Il aurait pu glaner quelques informations à droite à gauche pour retrouvé l'homme. Mais maintenant il n'y avait plus que des businessmen, aucun d'eux ne pouvait l'aider.
Désemparé, il s'approcha du comptoir pour noyer sa peine dans le rhum. Le regard bas, il commanda un rhum ambré.
Le serveur le déposa sur le comptoir, accompagné de biscuits apéritif.
Tu m'a l'air soucieux jeune homme?
Qu'est ce qui t'arrive, une mauvaise passe dans tes affaires ? A moins que ça soit ta belle qui t'a quitté pour un plus jeune?
Rien de ça vieil homme, je suis juste perdu...
Le barman, conciliant, essaya de le réconforter.
Aller te tracasse pas ! Tu sais dans la vie, il y a des fois où tu cogne le bar, mais d'autres où c'est le bar qui te cogne.
Kilij ne comprenant rien à la phrase du tenancier leva là tête pour lui répondre. Et là, il se trouvait juste en face de lui, n'ayant pas vieillit, la même barbe broussailleuse grisonnante, le même bonnet sur la tête.
C'était le vieux briscard.
Par barbe noir! Me regarde pas comme ça, on dirait que t' as vu un fantôme!
Vous... Vous êtes le vieux Guybrush?!
En chair et en os petit!
On se connait?
Je viens pour vous voire, pour votre chanson...
Guybrush regarda Kilij avec suspicions.
Toi mon bonhomme... Faudrait peut être que tu arrête le rhum.
Puis reprenant ses esprits, Kilij lui raconta son histoire cachant le but réel de sa mission. L'homme lui raconta les dix ans passé dans la taverne, son accès à la boutique récemment quand le patron dû partir en guerre contre l'Ultrémisme frappant aux portes de la planète. La guerre et le siège, où ce monde déplora de nombreuses victimes et notamment le patron.
Puis la conversation des deux hommes dura un bout de temps, buvant rhum sur rhum, comme au bon vieux temps, les bagarres en moins.
Et ta chanson vieil homme, ton histoire que tu te plaisais à nous raconter. Où est le lieu où tu as vu ces êtres.
Guybrush reprit son air sérieux.
Il y a des choses mon gars, qu'on aimerait pas revoir. L'histoire tu la connait, ma rencontre avec eux s'est fait dans la bordure occidentale d'Eveil. Ils sont apparu du néant pour nous attaquer, nous avions traversé leur sanctuaire. Ils nous ont massacré, ne laissant que des cadavres et des agonisants.
Après des années, la terreur se lisait toujours dans les yeux de l'homme, comme au premier jour. Il sorti un bout de papier et griffonna les coordonnées.
Si tu veux mon conseil, si tu les cherches tu ne les trouvera pas, c'est eux qui te trouveront.

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