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Cdt. Kendell J. Smith
Respect diplomatique : 362 ![]() 27/07/308 ETU 21:56 ![]() |
Score : 5
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Elle lui sourit de nouveau. Un de ces sourires qui illuminent vos journées, alors que ses grands yeux verts vous font battre votre cœur toujours plus vite. Cette femme respirait la beauté. Ethan ne pouvait détacher son regard d'elle. Dans la frégate qui le ramenait à la capitale, il était assis à quelques rangées d'elle. Deux autres personnes seulement occupaient le compartiment des voyageurs, les deux gardes de service. Ethan voyageait rarement dans ce compartiment, mais aujourd'hui il avait senti le besoin de se reposer, et il ne le regrettait pas. Ethan sortit son X-com de la poche de son costard et l'alluma. Sur le petit écran s'afficha la durée de vol restant. La Frégate atteindra l'orbite de la Capitale dans encore environ deux heures. C'était plus qu'il n'en fallait pour conclure avec cette véritable déesse. Brune, le teint mate, sa poitrine était plutôt généreuse et ses vêtements de soie laissaient deviner des hanches appréciables. Parfaite, se dit Ethan. Il se leva et la rejoignit aussitôt. Les deux gardes esquissèrent un sourire entendu. Ethan les gratifia d'un clin d'œil. Elle sursauta quelque peu quand il s'assit sur le siège adjacent au sien, puis elle sourit de nouveau. Elle se mordit la lèvre, ce qui donna toujours plus de courage au jeune homme. La femme levait régulièrement les yeux de son livre dans lequel son nez était plongé. Une timide... Ethan brisa la glace. "Mon est Ethan. Ethan Avner. Je suis à peu près sur de moi quand je dis vous avoir vu me regarder plusieurs fois. J'avoue que je ne pouvais détourner mes yeux de vous moi-même. J'ai.. .. J'ai pris mon courage à deux mains pour venir vous aborder. Pour tout vous dire, vous m'avez couper le souffle. Vous êtes merveilleuse." Les joues de la jeune femme rougirent un instant. Elle referma son livre et le glissa dans une sacoche qu'elle portait très près du corps. Ses vêtements paraissaient parfaits pour un déplacement agile et rapide. Ethan put lire le titre de l'œuvre. Dialogue aux Enfers entre Montesquieu et Machiavel Cela ne lui disait rien. Qui donc étaient ce Montesquieu et ce Machiavel? "Pardonnez moi de vous avoir glisser ces quelques regards. J'ai un peu honte, mais au premier coup d'œil je vous ai trouvé très..attirant.." Elle lui tendit la main, par politesse. Ethan la saisit et y déposa un baiser en fixant la jeune femme droit dans les yeux. "Je ne vois aucune raison de s'excuser. Sans ses regards adorables dont vous m'avez fait don, jamais je n'aurai trouvé le courage de venir vous voir." Il caressa la visage de la femme. "Ce joli visage doit surement un nom? Quel est-il?" Le vaisseau fit une embardée. Ethan faillit tomber de son siège. Les deux gardes qui dialoguaient à l'entrée du compartiment plongèrent en avant. Ils s'écroulèrent dans l'allée centrale. Une deuxième embardée. Plus forte. Un impact. Ethan se retint de s'étaler contre le siège de devant. Le voyant rouge de l'alarme s'illumina. L'alarme retentit elle-même. Une voix électronique se fit entendre. Code 111...Code 111...Code 111... Attaque. Le Code 111 signifiait attaque. Le SAS d'entrée vola en éclat. Alors que les deux gardes se relevaient difficilement, encore sonnés, un homme vêtu de noir, encagoulé, jaillit dans le compartiment. Groggy, Ethan l'observa avec la vision troublée. L'homme lui fit pensé à ces ninjas qui parsemaient les livres qu'il lisait enfant. Puis il nota que les habits était similaires à ceux de.... ..mince, il n'avait pas eut le temps d'apprendre son prénom! Il tourna la tête, cherchant la beauté qu'il avait à peine rencontrer. La dernière chose qu'il vit fut la femme, debout et encagoulée elle aussi, et son poing qui se diriga vers son visage. La dernière chose dont il eut conscience fut de sombrer dans un abîme sombre mais étonnamment relaxant. Avant que toute lumière disparaisse, il fut néanmoins certain ne pas être mort.... A suivre.....Privé
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Cdt. Kendell J. Smith
Respect diplomatique : 362 ![]() 30/07/308 ETU 01:57 ![]() |
Score : 6
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Des voix. Caverneuses, lointaines et étouffés, mais c'étaient bel et bien des voix! Ethan sut définitivement qu'il n'était donc pas mort. Sauf si... .. ..Serait-il cieux? Les voix se firent plus distinctes. Des personnes se tenaient prêts de lui. Et la lumière fut! Ethan fut ébloui. Combien de temps s'était écoulé depuis qu'il fut endormi? Il avait l'impression de n'avoir ouvert les yeux depuis des mois. Après quelques minutes ses yeux s'habituèrent à la nouvelle clarté et sa vue revint peu à peu à la normale. .. .. Mais...! La fille! Elle se tenait là, le visage couvert par une shoufa (châle/foulard/écharpe dont se vêtissent les nomades du désert), droite et alerte, le fixant. Un autre homme se tenait près d'elle, le visage caché dans l'obscurité de sa capuche. Puis tout lui revint en mémoire. Les embardées, l'alarme, l'espèce de ninja de comics book, et la femme qui l'envoyer dans les pommes. Désormais furieux, il tenta de se lever brusquement. Sans même qu'il ne le voit bouger, l'homme encapuchonné le bloqua contre le lit sur lequel il reposait, une dague diamanté sur la gorge. Il murmura quelque chose dans une langue inconnue, et la femme lui répondit dans le même dialecte. Ethan n'y comprit rien, mais l'homme retira sa dague. La femme le tira par le bras et força Ethan à se mettre debout. Elle lui adressa finalement la parole. "Il vaut mieux pour vous de n'opposez aucune résistance. Cet homme ici présent vous hait. Il n'attend qu'une occasion de vous trancher la gorge. Suivez moi tout simplement et ne tentez rien. De plus, personne ici ne vous vraiment du mal, à terme. Nous avons seulement besoin de vous, dans un schéma qui vous dépasse." Dieu, même ainsi qu'elle était séduisante! Ethan était un homme jeune, probablement en manque d'expérience dans son métier, mais il savait une chose. Il était arrivé à un tel échelon si jeune car il était d'un naturel raisonnable. Aussi Ethan se contenta d'opiner de la tête et de suivre la jeune femme. Rien de ce qu'Ethan ait jamais vu ne ressemblait à l'endroit où ils se trouvaient. Vieux, très vieux, tout de pierres, il devait s'agir d'une sorte de bâtisse que certain vieux particuliers aiment à construire. On trouve de vieilles images de ces bâtiments dans les archives des plus anciennes médiathèques. Tout le folklore y était réuni. Tapisseries, tableaux, chandeliers...le tout dans des couloirs sombres et froids. Cet endroit, curieusement, semblait...authentique. Un courant d'air fit frissonner Ethan. Il réalisa qu'il était torse nu! Au fond de l'interminable couloir une immense porte était ouverte. Les deux panneaux de bois était collé aux murs, gardés par deux hommes noirs habillés de pantalons de soie blanche, d'une tunique noire et d'écharpes blanches. Ils dardèrent des regards inexpressifs et durs sur les trois arrivants. Dans la salle, autour d'une table rectangulaire siégeaient plusieurs vieillards. Vieillards? Vieux ils l'étaient tous, et tous avaient l'air dans la force de l'âge malgré tout. Aguerris, froids, durs, sévères, puissants et imposants, dans leur présence et de physique. Ethan remarqua la présence d'un siège plus majestueux que les autres, vide, en bout de table. La femme le regarda, et présenta l'assemblée....
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Cdt. Kendell J. Smith
Respect diplomatique : 362 ![]() 08/08/308 ETU 22:36 ![]() |
Score : 2
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A l'écoute de la présentation des vieillards, Ethan fut désormais sûr qu'à aucun moment il ne cesserait d'être surpris par encore plus d'évènements incroyables. Quelques instants plus tôt il était encore persuadé d'être blasé à vie envers le surprenant et l'imprévisible. Il se trompait, et de loin. La femme au teint mâte -belle comme l'aurore- désigna l'homme assis à la gauche du trône vide. Il était vêtu d'une tunique blanche avec sur la poitrine une croix chrétienne rouge sang. Une ceinture lui serrait la taille. "Monseigneur De Payns, Godefroy. Ordre du Temple." Elle désigna ensuite l'homme qui faisait face à ce dernier. Lui était vêtu de la même tunique et de la même ceinture. A ceci près que sa tunique était d'un noir de jais et que la croix qui ornait sa poitrine était bien étrange. Blanche, vaguement jaunâtre, elle semblait constituée de quatre tête de flèches pointées l'une vers l'autre. "Monseigneur Du Puy, Jean. Ordre de Malte" Revenant sur l'homme qui siégeait aux côtés de monseigneur De Payns, elle s'apprêta à le présenter toujours aussi solennellement. Dans le même ton que ses compatriotes, ce vieillard-ci portait une tunique blanche immaculée, mais sur sa poitrine la croix était noire. "Monseigneur Walpot, Jonas Ulrich. Ordre Teutonique. " En face de celui là, aux côtés du Maltais, une homme plus petit, les mains cachées dans ses longues manches. Il portait un kimono beige et une longue barbe grise pointue. De teint jaunâtre, les yeux bridés, il souriait inlassablement. "Khagan Lao-Yuan. Empire Mongol." Puis alors, elle sembla hésiter. Elle qui, si sûre d'elle et déterminé, paraissant sans faille jusqu'ici, rougit quelque peu et tapa du pied. La suite, elle ne savait apparemment pas comment l'aborder. Encore plus comique, idem pour les vieillards tirés du cirque! La femme tendait toujours la main, comme si une prochaine présentation arrivait, mais quand sa bouche s'ouvrait aucun son n'en sortait. Elle hésitait. ... ... Alors seulement une autre silhouette se dégagea de l'ombre du trône désespérément vide. Pendant tout ce temps cette sombre âme s'était tenue dans la maigre obscurité procuré par l'imposant dossier du siège. Comment diable avait-il pu éviter au regard attentif d'Ethan? Celui là de vieil homme, était encore plus âgés que les autres. Il se tenait droit malgré tout, portait une shoufa grise et une robe bleue nuit. Une ceinture de soie lui serrait les hanches et deux dagues serties d'émeraudes se croisait sur son ventre. Seuls ses yeux gris apparaissaient. Sa peau encore plus sombre que celle de la femme était noircie par le soleil, et apparemment sèche comme la pierre. Il fixa la jeune femme. Celle-ci parut enfin se décider, et pointa sa main vers lui. Son nom ne sortit jamais de sa bouche. Le mystérieux et très mystique vieillard lui donna ce qui ressembla à un ordre sec dans cette même langue lointaine et inconnu aux oreilles pourtant cultivées d'Ethan Avner. La femme se tut aussitôt et baissa les yeux. ... Ethant observa la scène encore une fois. Tous ces vieillards sortaient de la mythologie terrienne. Cette pré-histoire vieille de milliard d'années qu'il apprenait durant ses cours à l'école politique de la capitale... Il se souvenait vaguement de la signification de leurs titres. Le Temple, Malte, les Teutons...des sortes de coalitions religieuses plus où moins reliés...des fanatiques où quelque chose dans le genre. Cela était tout ce qui lui revenait de ces lointains cours d'histoire. Il cligna des yeux plusieurs fois, tentant de se réveiller de ce véritable cauchemar. Ethan grommela dans la barbe inexistante de son menton désespérément imberbe. "Mais nom de dieu quel bordel! Je vois même pas le rapport avec moi putain...font chier ces femmes, toutes les mêmes.."
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