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Cdt. Jacques de Molay
Respect diplomatique : 105 21/10/307 ETU 21:24 |
Score : 33
Détails
RP à mettre en parallèle avec le topic « messe pour les morts ... présents ou à venir d’Archonte Capres… ------------------------------------------------ Temple Suprême de Jérusalem... ======================= Les temps étaient troubles. Dieu, dans son infinie miséricorde, avait permis au Temple de survivre. Mais ses voies étaient impénétrables, et sur la route tracée que devait emprunter l’Ordre pour honorer la promesse faite à l’Eternel, les embûches seraient nombreuses. Le Malin n’était-il pas déjà à l’œuvre en Espoir ? Les derniers communiqués en provenance de l’Assemblée Galactique le laissaient présager. Et comme toujours, les Pauvres Chevaliers du Christ se devaient de faire front face à l’Infidèle et aux suppôts de Lucifer. Telles étaient les pensées dans lesquelles était plongé Jacques de Molay, assis derrière son bureau en cèdre patiné. Le Tribunal Ultrème qui avait émergé dans le secteur 3 était-elle une nouvelle épreuve ou l’occasion de rendre au Temple tout son éclat et son prestige d’antan ? Il ne le savait pas encore, mais le Chapitre qui s’était tenu la veille au soir avait unanime : encore une fois, l’Ordre se dresserait épée en main et écu à l’épaule face au Mal. Les victimes n’étaient que trop nombreuses, le sang de ces peuples n’avait que trop coulé. Mais avant qu’ils ne s’engagent plus avant vers le champ de bataille, ils devaient honorer la mémoire de ces morts et penser à leur salut céleste. Ils étaient moines-soldats... Un sourire finit pourtant par se dessiner sur ses lèvres alors qu’il reprenait sa lecture des comptes-rendus de séances de l’Assemblée. Une messe pour les morts du secteur 3... les âmes de ces victimes innocentes, de ces brebis sacrifiées sur l’autel pour la gloire de Dieu pourraient se présenter fièrement devant le Tribunal Céleste. Pourtant, plus il avançait dans sa lecture, plus ce sourire s’estompait : les commissures des lèvres du Grand Maître avaient inversé leur course. Cet office n’avait été qu’hérésie et outrage à la mémoire de tous ces morts... Il allait enclencher le transmetteur holographique qui permettait au Temple de communiquer avec cette capitale galactique, les technocrates scientifiques n’ayant encore rien trouvé leur permettant un si long voyage sidéral vers le secteur 0, lorsque les cloches de la basilique Saint Jean-le-Baptiste se firent entendre. Elles sonnaient l’appel pour les chevaliers et les sergents. L’heure était à la prière, avec toute la communauté. L’office d’aujourd’hui allait être modifié, les circonstances récentes et inhabituelles l’exigeaient... Basilique Saint Jean-le-Baptiste... ======================== Chevaliers et sergents étaient déjà tous réunis. Seuls manquaient Geoffroy de Charnay et Hugues de Payraud, qui avaient été appelés ailleurs. Sans doute en ce moment étaient-ils dans une autre commanderie, mains jointes devant Christ en croix, à prier eux aussi... Alors entra Jacques de molay qui, après avoir franchi les hautes portes ferrées de la basilique, remonta d’un pas alerte et assuré la longue nef centrale jusqu’au chœur, où il se retourna pour faire face à la communauté. « Mes Frères !... L’heure est grave, et encore une fois, nous nous dresserons devant les hordes infidèles : ainsi en a décidé le Chapitre. Nous savons où est notre devoir et ce qu’il nous commande, aussi sous peu nous brandirons fièrement nos armes face aux armées de Satan. Pour le Triomphe et la Gloire de Dieu, pour l’Honneur du Temple, et car tel est le serment de chevalerie que nous tous avons prêté : défendre tous les faibles, ne pas fuir devant l’ennemi, combattre les infidèles avec acharnement, et être toujours les champions de droit et du bien contre l’injustice et le mal ! » Il fit une courte pause, regardant les visages de ces soldats. Il y lisait courage et détermination et il en fut réjoui... mais la colère qui l’habitait était puissante, et il se remit à arpenter le chœur de la basilique, proclamant d’une voix forte : « La Bête immonde tapie dans l’ombre est sortie de sa tanière, mes Frères ! Et elle se plait à se faire appelée Ultrème. Plus fourbe et plus abjecte que tout ce que vous avez pu voir jusqu’à présent ! Craintive, elle se cache derrière plusieurs visages, ceux de l’imbécillité et de la pédanterie, ceux de la suffisance et du crime, derrière ceux de commandants comme ce... comme ce... comme ce Pustule Tartiflette, ou un nom approchant, et ses comparses dont un hérétique dont la vue seule offense le Seigneur ! Un moine défroqué sans doute qui a pactisé avec le diable et préside à de messes occultes... Forts de leur insuffisance mentale et de se détourner de l’Eternel, ils ont bafoué la mémoire de leurs victimes par la médisance ! Ceci est impardonnable, et ne souligne que plus encore leur piètre intelligence ! Aussi il nous incombe à nous, fervents serviteurs de Dieu, de réparer cet affront, mais avant il nous faut prier... Aux vues des circonstances, l’office d’aujourd’hui sera remplacé par une messe en mémoire de toutes ces victimes... telle qu’elle aurait du l’être, avec tout le respect dû à Dieu et aux défunts ! » Alors que les murs et la voûte renvoyaient encore l’écho de l’acquiescement général, la communauté entière mit genou à terre, joignant les mains et tendant l’oreille vers Jacques de Molay qui officierait personnellement. Pour les âmes trépassées... Et afin que quiconque le souhaitant puisse joindre sa prière pour ces victimes, il alluma son transmetteur holographique avant de reprendre la parole : « Soyez dans l’attente de votre Pasteur : il vous donnera le repos de la vie éternelle. Car il est proche, celui dont l’avènement doit avoir lieu à la fin du monde. Préparez-vous à mériter l’entrée dans le Royaume des Cieux, car la lumière sans fin y brillera toujours pour vous, dans l’éternité. Chassez donc les ténèbres de ce monde, saisissez le bonheur et la joie de votre gloire au ciel ! » Toutes les voix s’unirent alors, pleines de gravité et de recueillement : Traduction des passages en latin du requiem : http://fr.wikipedia.org/wiki/Requiem_(Mozart) Requiem æternam dona eis Dómine : et lux perpétua lúceat eis. Le Grand Maître officiant récita alors le premier verset du psaume 64 de la liturgie : Te decet hymnus, Deus, in Sion, et tibi reddétur vortum in Jerúsalem : exáudiorationem meam ad te omnis caro véniet. Requiem æternam dona eis Dómine : et lux perpétua lúceat eis. Deus, cui proprium est misereri semper et parcere, propitiare animabus famulorum, famularumque tuarum et omnia eorum peccata dimitte ; ut mortalitatis vinculis absolutae, transire mereantur ad vitam. Per Dominum nostrum. Puis le grand maître avança jusqu’au pupitre, où il ouvrit l’évangile de Saint Jean pour y lire l’épître aux Thessaloniciens : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez ignorants aux sujet des morts ; il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Puisque, nous le croyons, Jésus est mort puis ressuscité, de même, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les amènera avec lui. Voici en effet ce que nous avons à vous dire, sur la parole du Seigneur. Nous, les vivants, nous qui serons là pour l’Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui seront endormis. Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l’Archange et le trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ; après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours. Réconfortez-vous donc les uns les autres de ces pensées. » Et tous de répondre : Requiem æternam dona eis Dómine : et lux perpétua lúceat eis. avant que Jacques de Molay ne poursuive : In memória æterna erit justus : ad auditióne mala non timébit. Absólve, Dómine animas ómnium fidélium defunctórum ab omni vínculo delictórum. Et grátia tua illis succurrénte, mereantur evadere judicium ultiónis. Et lucis æternæ beatitúdine pérfrui. Alors, la communauté entière se mit à psalmodier d’une seule voix : Dies iræ, dies illa, Solvet sæclum in favílla : Teste David cum Sibýlla. Quantus tremor est futúrus, Quando judex est ventúrus, Cuncta stricte discussúrus. Tuba mirum spargens sonum Per sepúlcra regiónum, Coget omnes ante thronum Mors stupébit et natúra, Cum resúrget creatúra Judicánti respónsura. Liber scriptus proférétur, In quo totumcontinétur, Unde mundis judicétur. Judex ergo cum sedébit, Quidquid latet apparébit : Nil inúltum remanébit. Quid sum miser tunc dictúrus ? Quem patrónum rogatúrus Cum vix justus sit secúrus ? Rex treméndæ majestátis, Qui salvandos salvas gratis, Salva me, fons pietátis. Recordáre Jesu pie, Quod sum causa tuæ viæ, Ne me perdas illa die Quærens me sedísti lassus : Redemísti ti crucem passus : Tantus labor non sit cassus. Juste judex ultiónis, Donum fac remissiónis. Ante diem ratiónis. Ingemísco, tamquam reus : Culpa rubet vultus meus : Supplicánti parce Deus. Qui maríam absolvísti, Et latrónem exaudísti, Mihi quoque spem dedísti. Preces meæ non sunt dignæ : Sed tu bonus fac benígne, Ne perénni cremer igne. Inter oves locum præsta, Et ab hædis me sequéstra, Státuens in parte dextra. Confutátis maledíctis, Flammis ácribus addíctis : Voca me cum benedíctis. Oro supplex et acclínis, Cor contrítum quasi cinis : Gére curam mei finis. Lacrimósa dies illa, Qua resúrget ex favílla. Judicándus homo reus : Huic ergo parce, Deus. Pie Jesu, Dómine, Dona eis réquiem. Amen. Alors que les dernières notes s’estompaient petit à petit, le Grand Maître reprit sa lecture du saint évangile selon Saint Jean : « En ce temps-là, Marthe dit à Jésus : « Si tu avais été là, Seigneur, mon frère ne serai pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera ». « Ton frère ressuscitera », lui dit Jésus. « Je sais, répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour ». Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Qui croit en moi, fut-il mort, vivra, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? ». « Oui, dit-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui devait venir en ce monde ». Dómine, Jesu, Christe, Rex glória, libera ánimas ómnium fidélium defunctórum de pœnis inférni, et de profúndo lacru : libera eas de ore leónis, ne absórbeat eas tártarus, ne ca dant in obscúrum : sed signifer sanctus Michael represéntet eas in lucem sanctam : quam olim Abrahæ promisísti, et sémini ejus. Hostiás et precer tibi, Dómine, laudis offérimus : te súscipe pro animábus illis, quarum hódie memoriam fácimus : fac eas, dómine, de morte transire ad vitam. Quam olim Abrahae, et semini ejus. Après une brève pause pleine de recueillement, la voix du Grand Maître se fit de nouveau entendre : « Accordez à nos prières, seigneur, que les âmes de vos serviteurs et servantes profitent de ce sacrifice, à l’offrande duquel vous avez voulu rattacher le pardon des péchés du monde entier. Par notre sauveur Jésus-Christ. » Alors, Jacques de Molay, s’interrompit, et tournant le dos à ses Frères, il se dirigea vers le fond du choeur, d’où il revint avec les calices contenant l’eucharistie et le sang de Christ, qu’il posa sur le maître-autel, avant de reprendre : « Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ notre Seigneur. En lui a brillé pour nous l’espérance d’une bienheureuse résurrection, en sorte que ceux qu’afflige l’inévitable destin de la mort soient aussi consolés par ma promesse de l’immortalité de la vie future. Car pour vos fidèles, Seigneur, la vie est transformée et non pas enlevée ; et lorsque l’abri de notre séjour terrestre tombe en poussière, une éternelle demeure est donnée en échange dans les cieux. C’est pourquoi, avec les Anges et les Archanges, avec les Trônes et les Dominations, avec tous les chœurs des esprits célestes, nous chantons l’hymne de votre gloire, proclamant sans cesse... » Toutes les voix des chevaliers et sergents s’unirent à la voix de leur Grand Maître, pour clamer haut et fort : Sanctus, sanctus, sanctus, Dominus Deus Sabaoth. Plemi sunt caeli et gloria tua. Hosanna in excelsis. Benedictus, qui venit in nomine Domini. Hosanna in excelsis. Agnus dei, qui tolis peccáta mundi : dona eis requiem. Agnus dei, qui tolis peccáta mundi : dona eis requiem sempitérnam. Les uns après les autres, tous remontèrent la nef centrale pour se présenter devant Jacques de Molay qui, calices en main, donnait à ses Frères la communion, sans que quiconque ne cesse de psalmodier : Lux æterna lúceat eis, Dómine : cum Sanctis tuis in æternum, quia pius es. Requiem ætérnam dona eis, Dómine, Et lux perpétua lúceat eis. Cum Sanctis tuis in æternum, quia pius es. Lorsque tout le monde eut regagné sa place, l’office reprit alors : « Dieu, qui seul, pouvez secourir au-delà de la mort, accordez aux âmes de vos serviteurs et servantes d’être purifiées des souillures terrestres, et comptées au nombre de vos rachetés. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père en l’unité du Saint-Esprit. N’entrez pas en jugement avec vos serviteurs et servantes, Seigneur, car nul n’est justifié devant vous, si vous ne lui accordez la remise de ses péchés. Que votre sentence n’accable donc pas celui que l’authentique suffrage de la foi chrétienne vous recommande ; mais plutôt, que votre grâce l’aide à échapper au jugement vengeur. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. » Après avoir répondu « Amen », l’assemblée se mit à chanter le répons d’un voix haute et claire : Libera me, Dómine, de morte ætérna, In die illa treménda Quando cæli movéndi sunt et terra : Dum véneris judicáre sæculum per ignem. Tremens factus sum ego, et tímeo, Dum discússio vénerit, Atque ventúra ira. Quando cæli movéndi sunt et terra . Dies illa, Dies iræ, Calamitátis et misériæ, Dies magna et amára valde. Dum véneris judicáre sæculum per ignem. Requiem ætérnam dona eis, Dómine : Et lux perpétua lúceat eis. Libera me, Dómine, de morte ætérna, In die illa treménda Quando cæli movéndi sunt et terra : Dum véneris judicáre sæculum per ignem. Kyrie eleison... Christe, eleison... Kyrie, eleison... Les dernières notes se turent, et le Grand Maître du Temple conclut alors l’office avec cette dernière prière entrecoupée des réponses des chevaliers et sergents : Notre Père, ne nous laisse pas succomber à la tentation... ...mais délivre-nous du Mal ! Des portes de l’enfer... ...éloignez, Seigneur, leurs âmes ! Qu’elles reposent en paix... Amen. Seigneur, entendez ma prière... ...que notre cri vienne jusqu’à vous. Le Seigneur soit avec vous... ...et avec votre esprit ! En silence, tous se dirigèrent vers la sortie, soulagés d’avoir pu confier à Dieu les âmes défuntes de ces victimes du secteur 3... Il ne leur restait plus qu’à se préparer pour la bataille, afin que vengeance soit donnée à tous ces morts...
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Cdte. Impératrice Aldera
Respect diplomatique : 602 21/10/307 ETU 23:47 |
Score : 9
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- Temple de la Raison, Acadia - Au milieu de la forêt de piliers, une longue possession s’avance vers l’Autel. L’encens s’élev en fines volutes vers les voutes inaccessibles du temple. Sur l’Autel, le symbole de la Raison se reflète sous les douces lumières des chandeliers. Le Triangle de l’Equilibre ainsi que l’œil du Grand Horloger forment le symbole universel de la Raison. Derrière l’Autel le cœur entame son doux requiem : http://www.radioblogclub.fr/open/10567/jean_mouton/Jean%20Mouton%20-%20Nesciens%20mater%20virgo%20virum%20David%20Munrow Les grands représentants de l’Ordre des Vessanes sont tous réunis dans l’immense temple pour rendre hommage aux victimes sacrifiées sur l’autel de la Déraison. La Grande prêtresse s’avance au milieu de l’autel. Elle s’empare d’une longue lame puis la serre de toutes ses forces entre ses mains. Un filet de sang s’écoule sur l’Autel immaculé. Que ce sang purifie l’Autel de la Raison. L’ombre de la Déraison plane désormais au dessus de nous. Puisse le Grand Horloger veillez sur nous L’ensemble des Vessanes s’agenouillèrent. La messe était dite
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Cdt. Arwaan
Respect diplomatique : 269 22/10/307 ETU 00:23 |
Score : 10
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http://www.radioblogclub.fr/open/87042//Bethoven%20-%20Moonlight%20Sonata Assis dans le rebord d'une tranchée, épuisé par les dernieres 24 heures de combats acharnés mais hélas déséquilibré,un homme attendait, les armées Vélaguites refluaient en nombre de partout, les rapports sans cesse n'annoncaient que mauvaises nouvelles, les derniers bastions, les derniéres troupes s'amassaient afin d'opposer la résistance, attendant avec un espoir fou mélé à un désespoir et une résignation qui rongeait le coeur des valeureux ancetres des Vaarlags. Arwaan était fatigué, le repos, dormir, fermer les yeux, dieu qu'il en avait envie, ses blessures, l'abbatement qui l'avaient atteint le laissait songeur, il attendait son deus ex machina, mais quelque part au fond de son ame, il savait aussi qu'il ne fallait peut etre pas trop se mettre à espérer, dommage pourtant le nom de la galaxie aurait pu faire croire à un renouveau des siens... Il posa son regard dans le vide, puis ferma ses yeux, les images le submergérent tel une vague puissante... Il y'avait bien sur les images de combats, la fuite, la mort omniprésente, il ne parvenait toujours pas à comprendre pourquoi, pourquoi avait il fallu massacrer tant d'ames innocentes, pourquoi ne pas avoir épargner la vie des commandants? Il se rappela alors de Thanos, il ne le conaissait pas, mais avait ressenti un profond chagrin en lisant le message presque comme un testament, Arwaan l'avait exhorté à resister, mais il n'avait plus eu de nouvelles de lui Pourquoi un tel déchainement toi qui te dit dieu? Etait ce nécéssaire ce pugilat? Te fallait il vraiment toutes ces ames pour étancher ta soif? Pourquoi ne pas avoir épargné les civils? Mes ancetres, mes fréres et soeurs de sang, freres d'Amenoa, donnez moi la force de tenir encore, donnez moi par pitié la force de gagner, de vaincre, vous qui veillez sur nous, vos descendants, ne nous abandonnez pas, vous tous savez que ce que je fais est juste, mon combat est celui de la liberté, de l'émancipation des peuples asservis du joug des tyrans... Si je venais à trépasser, c'est que j'avais tort, que ma destinée est ailleurs, mais....je ne peux m'y résoudre, cela ne se peut, a quoi bon alors avoir sauvé dans des arches les notres si c'est pour mourrir aussitot avoir trouvé une terre? Envoyez moi un signe mes péres.... je vous en conjure! Arwaan rouvrit les yeux et se leva, embrassa 5 fois une amulette qu'il portait au cou, et attendit avec espoir ce signe
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