Pages : 1 2
Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 11/08/310 ETU 10:33 |
Score : 5
Détails
Exactement 72 heures après sa libération, Morganne remonta dans le cockpit du Fregger et contempla le boitier renfermant les coordonnées du rendez-vous avec Déimos. Pas envie d'y aller mais elle avait donné sa parole. Et puis ce maudit bracelet au poignet la rappelait douloureusement à l'ordre. Elle inséra le boîtier dans l'ordinateur de bord et se laissa aller sur son siège. Pilotage automatique. Le démon l'attirait à lui. Pendant tout le voyage, ses pensées allèrent vers le vieux Nakamura. Elle espérait le revoir. Il avait besoin d'elle. Même s'il ne la croyait pas encore, elle avait la solution à tous ses problèmes. L'animal en elle grondait doucement. L'atterrissage se fit sans qu'elle ait besoin d'intervenir. A la descente du vaisseau, elle était sur ses gardes, plus par curiosité que par crainte. Je suis là, Déimos. Fraîche et reposée, à la disposition de tes délires. Quel est le programme ?
|
||
Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 17/08/310 ETU 14:08 |
Message édité -
Score : 8
Détails
A dire vrai, Morganne était l’ombre d’elle-même. Les yeux cernés, la peau encore plus pâle que d’habitude, les lèvres bleuies comme si elle avait froid et une voussure des épaules qui montrait à quel point elle était épuisée. En face d’elle, le mur des gardes démoniaques ne brochait pas. Déimos n’était pas au rendez-vous. Où est-il ? Les gardes rigolaient, se poussaient du coude, la regardaient avec condescendance. Morganne regarda son poignet. Serait-il possible que… ? Lentement, une pensée s’insinua dans son esprit fatigué. Il s’était foutu d’elle ! Le bracelet n’était qu’un leurre auquel elle avait cru. A cet instant, le bracelet s’ouvrit tout seul et tomba sur le sol avec un tintement aigrelet. Ainsi, j’étais tellement persuadée qu’il était néfaste que je me tuais moi-même ? La suggestion… l’emprise du Démon ! Je voulais tellement qu’il soit mauvais. Les gardes rigolaient de plus en plus. Ils se tenaient presque les côtes quand elle remonta dans son vaisseau. Elle respira un grand coup. La leçon avait été dure, mais nécessaire. Plus jamais personne n’aurait une telle emprise sur elle. Jamais plus elle n’aurait peur. Jamais plus ! --------------- Fin du RP. Merci au joueur de Déimos. Ce fut un plaisir.
|
||
Cdt. Déimos
Respect diplomatique : 513 27/08/310 ETU 01:30 |
Score : 7
Détails
Les douze coups de minuit avaient déjà sonné depuis longtemps... On ne voyait rien, les ténèbres semblaient avoir englouti ce paysage de ruines. Le tonnerre qui grondait produisait un son semblable à mille tambours, déchirant l'air et fissurant toute installation. L'orage éclairait de temps à autre l'endroit, et un épais nuage sombre cachait le ciel. C'est dans ces conditions que l'on pouvait apercevoir quelques gardes démon patrouiller au sol. L’unique édifice du coin, si l’on pouvait le qualifier ainsi, était semblable à une grotte grossièrement taillée dans la roche. A l'entrée, deux gardes armés qui tentaient de trouver le sommeil... C’est alors que le ciel se déchira et qu'un vaisseau Fregger, fendant l’épaisse couche de nuage, fonça tel une météorite vers le sol. Le choc violent fut accompagné d’un éclair, confondant ainsi le bruit du tonnerre de celui de l'impact. Le résultat n’était pas beau à voir... le vaisseau s’était fracturé de toutes parts. Une fumée noire s’échappait de chacun des orifices de la coque. Deux gardes démons qui patrouillaient dans la zone avaient assisté à "l'atterrissage". Après s'être échangés un regard, ils lancèrent un grand rire avant de se rapprocher de l’épave. Du côté gauche du vaisseau, une porte brisée qui servait d’entrée s'était entrouverte sous le choc. Aucun signe de vie manifeste... aucun son n’émanait de l'épave... Lorsque soudain, la porte fut projetée par un violent coup de pied. De l’intérieur, sortit un humain. La lumière intermittente produite par les éclairs permis d'apercevoir l'homme. De multiples contusions sur son torse, ses bras entaillés, du sang ruisselant de sa bouche... Il descendit de l'épave... et se rapprocha des gardes. Ces derniers ne reconnaissaient pas l’homme. Ils l'observaient s'approcher. Lorsqu'il fut suffisamment près, il s'aperçurent que du sang séché parsemait son corps. Et que les plaies qui le recouvraient étaient des blessures récemment cicatrisées qui s'étaient rouvertes lors du crash. Regardant l'homme, les gardes dégainèrent leur arme et la pointèrent sur lui. Sur un ton injurieux, ils s’adressèrent à lui... - "hey le macchabé ! Qu’est ce que tu fous ici ! Une panne d'essence ?! Aaarf haha !!" Un éclair illumina la zone, montrant l'homme qui fixait le sol calmement... Le noir recouvrit la zone... Un second éclair illumina la zone... le garde de droite, la bouche entrouverte, voyait son sang gicler par une entaille à la gorge. De nouveau, le noir recouvrit la zone... Un autre éclair ! Cette fois-ci le garde de gauche se trouvait suspendu par la main de l'homme. Celui-ci le soulevait du sol, les doigts s'enfonçant dans ses orbites... son agonie fut courte : après un bref craquement, le corps tomba inanimé sur le sol. De ses mains ensanglantées, l'inconnu prit les deux corps avec lui... les transporta vers les deux gardes qui gardaient la grotte. Il jeta les cadavres à leurs pieds. Les deux gardes, l'air ailleurs, ne comprirent pas tout de suite ce qui venait de se passer. Ils sursautèrent en remarquant les cadavres, puis firent face à l'inconnu... Ce dernier leva la tête en direction du garde de gauche... - "Commandeur Garde, où est-elle !?" Surpris, le garde bafouilla... - "Hein ? Qui ?... que... comment savez-vous pour...." Il écarquilla alors les yeux, se rendant enfin compte de l'identité de l'inconnu. Ses genoux se dérobant instantanément, il s'agenouilla devant lui. Le second, comprenant aussi, fit de même.. - "Maitre ! Excusez-nous... nous ne vous avions pas reconnu... nous vous pensions perdu... nous avons même reçu un ultimatum divin de trois jours !... aussi, nous avions oublié que la révolution de la lune rouge venait à son terme... de plus, nous....." - "...Ou est-elle ?" - "La... La prisonnière ? Elle est venue au rdv... en temps et en heure... Elle a attendu, mais n'ayant aucune nouvelle de votre part depuis déjà une semaine, on pensa votre absence volontaire ! Nous lui avons donc fait remarquer qu'elle aille voir ailleurs... Mais... maitre, où étiez-vous ! Permettez que j'aille chercher des soins !..." Tout en se rapprochant lentement d’eux, Déimos répondit... - "J'étais là où les rêves se déroulent éveillés... là où le pardon ne côtoie pas la mémoire... là où le pouvoir fait rire.... là où ...." -il se plaça derrière les deux gardes agenouillés- "...la fin n'est qu'un commencement !" Puis il agrippa la vertèbre du cou des deux gardes, et les brisa violemment... Les deux corps tombèrent inertes. La prison n'étant plus, les prisonniers ne seront plus !... Il regagna l'unique vaisseau en état qui se trouvait à quelques pas de l'endroit, puis se prépara à décoller en direction du Symposium... alias le Quartier Général...
|
Pages : 1 2