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Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 25/07/310 ETU 16:28 |
Score : 12
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Morganne avançait dans les souterrains, soutenue et escortée par une horde de démons aux ordres de son ennemi. La rage au cœur, elle n’avait rien pu faire. Les ordres d’attaque suspendus pour s’en sortir, Deimos avait eu la part belle de revenir partout, d’envahir ses systèmes, de l’asphyxier complètement jusqu’à la reddition. Putain de démon puant ! La réflexion à haute voix lui valut d’être vertement secouée. Les chaînes entrèrent cruellement dans sa chair, la faisant baver de haine et de souffrance. La cellule était spartiate. Une couchette en métal, des murs aussi épais que ses cris, une espèce d’entonnoir dans un coin, réceptacle de ses défécations et de sa douleur sans doute. Délestée de ses entraves, Morganne commença à ruer dans tous les sens comme une bête aux abois, prête à se suicider, consciente que ce serait long et douloureux. Alors, elle se cala dans un coin, assise à même le sol et ferma les yeux. Je survivrai, je survivrai, je survivrai !
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Cdt. Déimos
Respect diplomatique : 513 26/07/310 ETU 16:16 |
Score : 9
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L'échos de bruits de pas s'intensifiait dans les couloirs des cachots. Le démon était accompagné d'une horde de gardes pour le guider. En effet, cette prison avait la particularité d'avoir une architecture labyrinthique afin de rendre encore plus difficile toute tentative d'évasion. C'était un endroit austère, dépourvu de technologie moderne et de toute trace de confort. Position inconnue de l'univers, la rumeur prétendait juste qu'il s'agissait d'une des pires prisons de La Horde, se situant sur une planète désertique, et connaissant la sécheresse depuis des siècles. - "Qu'attendez-vous d'elle, maitre ?" - "L'humiliation." - "J'admire votre bonté, maitre... ha, nous voici arrivé." Le démon prit la chaise pliable, en piteux état, qui se trouvait près de la cellule. Il l'installa devant la cellule et s'assit dessus pour admirer sa prise. Il était suffisamment près pour lire la rage sur le visage de Morganne, et suffisamment loin pour éviter une main qui se glisserait entre les barreaux... - "J'espère que vous vous apercevrez toute seule de l'effort surhumain que j'ai fait pour vous maintenir dans la plus radieuse de mes cellules. Si vous voulez de la décoration supplémentaire, à défaut de l'art rupestre effectué par mon précédent détenu à l'aide de ses défections, je pourrais éventuellement m'arranger pour vous trouver un poster. J'ai les modèles représentant le Magister sans ses lunettes, édition limitée, un autre de Benjamin faisant le poirier en robe d'écosse ancestrale, ou bien celle de Rikor'f après un shampoing, impressionnant! Non ? Sinon j'en ai une de moi, assis sur le trône... je ne parle pas du trône royal... Non, cette dernière n'est qu'un fake que j'ai retrouvé dans une planète vierge. Bref." Puis il se releva, un garde se rua ranger la chaise, et le démon repris... Si c'est pas malheureux... Je me demande bien ce que représentent les mots "défaite militaire". J'ai déjà connu la défaite, mais non lors d'une guerre... Vous concernant, je me demande toujours pourquoi m'avoir attaqué et injurié. Poussée d'hormones, c'est ça ? Si vous voulez, j'ai des scientifiques très compétents qui seraient en mesure d'effectuer une ovariectomie. Sans tout ce bordel, vous verrez comme vous vous sentirez zen... Kishi kishi !! Le démon prenait un malin plaisir à déshonorer la commandante. Et elle était loin d'imaginer tout ce dont il serait encore capable de faire pour l'humilier... publiquement ou non !......
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Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 27/07/310 ETU 17:56 |
Score : 7
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Des bruits de pas. Morganne se releva lentement. Ils étaient plusieurs. Des bottes ferrées. Trois ou quatre. Elle se plaqua contre le mur le plus loin possible des grilles et écouta. Curieux ! Les pas qui semblaient proches s'étaient éloignés avent de se rapprocher à nouveau. Des gardes de La Horde apparurent au bout de quelques minutes angoissantes puis s"écartèrent... Déimos ! Elle n'émit qu'un feulement de haine, sentant son estomac se contracter à la vue du Démon. Il s'assit loin des grilles pour la narguer, elle ne pouvait pas l'atteindre. Elle écouta son verbiage, le regardant sans rien dire, les poings et les dents serrés. Malgré sa situation peu enviable, elle s'amusa à le regarder de haut sans répondre. Il dut s'en apercevoir parce qu'il se leva brusquement. Morganne eut un rictus cruel. C'est pas les ovaires que tu devras m'arracher, faudra trouver plus expéditif. La mort seule me calmera. Tu n'as rien compris ! Je ne vais pas te faire un dessin supplémentaire sur tes murs dégueulasses. Morganne sentait son estomac se crisper de plus en plus. Elle avança jusqu'à quelques centimètres des grilles dans un mouvement lent et, par un spasme contrôlé, envoya un puissant jet de bile qui touche le démon et éclaboussa les gardes. Tu m'as attaquée, j'ai répondu. Tu me vomis des saloperies à la figure, je te le rends. Puis elle recula lentement sans le quitter des yeux, attendant le châtiment démoniaque et espérant secrètement qu'il la tuerait.
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Cdt. Déimos
Respect diplomatique : 513 01/08/310 ETU 13:40 |
Score : 8
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Le démon avait repris la chaise pliable. Finalement, il voulait rester un peu plus longtemps dans ces tréfonds, il s'installa donc juste après avoir pris la parole. Seulement, fut-ce pour narguer ou non, Morganne eu à peine le temps de commencer à prendre la parole que dès qu'elle dit "Tu n'as rien compris", que le démon ferma les yeux pour s'endormir. Un silence s'installa... Nul doute qu'une rage incoercible avait commencé à croitre de l'autre côté des barreaux. Puis le démon rouvrit les yeux... Hein ? T'as voulu me dire quelque chose ?... Ha oui... "je n'ai rien compris"... Si... j'ai compris quelque chose... j'ai compris que j'ai horreur que les gens manquent de respect gratuitement. Et c'est pourquoi tes planètes tombent en ce moment même, silencieusement, les unes après les autres. Tout comme de multiples chandelles s'éteindraient, jusqu'à laisser le noir total... et que toute trace de lumière s'éteigne à jamais... Mmmmmh... magnifique... L'appareil sur son poignet émit un bip sonore. Il jeta un coup d'oeil dessus... et posa son index à l'extrémité droite de l'appareil. L'appareil émit un autre son. Tiens... il semblerait que sous peu tu aies de la compagnie... et que d'autres planètes tombent quelque part dans l'univers.... Bref, s'il y a bien une chose que je n'ai pas compris, c'est ton attitude envers moi. Je dois avouer que notre première rencontre s'était relativement bien passé. A l'AG, tu as su imposer un respect lors de notre premier échange. Souviens-t'en... Et rien que pour ça, tu mérites une faveur de ma part. Par contre, le second échange qui a suivi n'a eu rien à voir avec le premier. La bonne chose, c'est que j'ai eu l'occasion de montrer l'exemple. La mauvaise, c'est que j'ai perdu une certaine estime, je dois l'avouer... Le démon fit signe aux gardes de le laisser seul quelques instants... Ces derniers s'exécutèrent en s'éloignant, puis disparurent au tournant du couloir...
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Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 01/08/310 ETU 17:04 |
Score : 9
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Déimos avait l'étrange faculté de la révulser et de l'attirer à la fois. Surprenant qu'il ne se soit pas fâché de son acte ! Elle le regarda se rasseoir, et parler très poétiquement des planètes qui s'éteignaient... ses planètes ! La rage la mordit de nouveau au ventre. Non, tu n'as rien compris si tu croyais que je t'insultais gratuitement. Sa voix était sifflante, sa respiration oppressée. Ses narines se dilatèrent. Les gens insipides, sans personnalité, n'ont aucun goût, ne sentent rien. Crois-moi ! Toi, tu sens. Oui, j'ai dit que tu puais et j'ai dit aussi que j'aimais ça. Je ne l'ai pas répété. Je te croyais plus fin que ça. Tu n'as donc rien compris. Tu m'as punie pour ce compliment à ma sauce et si je t'en veux, c'est surtout que tu ne m'as pas regardée quand je te disais ça. Tu n'aurais vu aucun dégoût dans mon regard, mais plutôt une certaine admiration. Prends mes planètes, éteins-les. A chaque étoile qui meurt ainsi, ton odeur s'affaiblit. La voix avait fini sur une note méprisante. Si j'ai droit à une seule faveur de ta part, laisse-moi être seule ici, que je crève en paix. Je ne supporterai jamais la promiscuité d'une autre de tes victimes. Morganne regardait le Démon toujours calme et une chape de plomb sur le coeur, en pensant à Orishas, elle murmura... Ou laisse-moi partir.
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Cdt. Déimos
Respect diplomatique : 513 04/08/310 ETU 20:47 |
Score : 7
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Le Démon était confus. Confus de voir que son analyse était mauvaise. Confus de voir que la commandante en face de lui baissait les bras. Il ne comprenait pas, et ne comprendra jamais, comment le dirigeant d'une nation pouvait se résigner à abandonner son peuple à son triste sort. Aux mains d'un funeste destin que serait celui de rejoindre la Horde. Non... lui, le démon, s'il était bien sûr d'une chose, c'est qu'à sa place il n'aurait jamais baissé les bras. Il se serait toujours battu... jusqu'à son dernier souffle. Et si vraiment la solution militaire n'était qu'un désastre assuré, alors il aurait préférer ruser avec l'adversaire. User d'une méthode plus mesquine, si besoin est. Elle, elle se contentait de vaquer à des espérances, là ou la pensée se mélangeait à des souhait. Il savait qu'elle cachait quelque chose. Une envie ? Une vérité ?? Pour tout avouer, c'est bien la première fois qu'il n'arrivait pas à cerner la psychologie d'un personnage. Toujours sans mot dire, et fixant Morganne d'un regard impassible, il se rapprocha de la cage. Glissa sa main sur la poche, tira une clé et l'utilisa pour ouvrir la cellule... Il appela les gardes de vive voix. Avant qu'ils ne reviennent, il glissa deux mots à Morganne. -"Changeons de décors. Vous m'accompagnez dans mes quartiers..." Sous les ordres du Démon, les gardes les escortèrent jusqu'à la sortie, là ou le vaisseau impérial fregger attendait...
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Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 05/08/310 ETU 18:53 |
Score : 9
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Il s'était avancé, elle n'avait pas bougé. Il avait plongé la main dans sa poche, elle n'avait pas bougé. Il avait ouvert la cellule, elle n'avait pas bougé. Il avait appelé les gardes, elle avait senti tous ses muscles se durcir, prête à se défendre. "Vous m'accompagnez dans mes quartiers.." Les gardes l'avaient empoignée et enchainée. Elle se fit la plus lourde possible pour les ennuyer. Elle essaya de rester positive : elle sortait de cette prison. Mais était-elle libre ? Pas encore ! Déimos marchait devant, elle suivait entourée des gardes-démons en traînant des pieds. Le voyage fut bref. Elle ne quitta pas Déimos une seconde des yeux mais il paraissait ne pas s'en apercevoir, hermétique à la menace qu'elle aurait pu représenter, insensible au langage de son regard. Elle se demandait vaguement ce qu'il avait en tête, peut-être une salle de torture plus sophistiquée, peut-être une cage à la vue de tous pour l'humilier davantage... A quoi bon y penser ? En arrivant à destination, elle s'arrêta en bas des marches du vaisseau et refusa d'avancer. Malgré le durcissement de la prise des gardes, elle se dégagea d'un bond sauvage et se rua sur Déimos. Que vas-tu faire de moi ? Où m'emmènes-tu ? Tu n'obtiendras plus rien de moi tant que je ne serai pas libre.
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Cdt. Déimos
Respect diplomatique : 513 07/08/310 ETU 01:40 |
Score : 8
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Arrivé dehors, le démon suivit derrière, la voyant ainsi se débattre pour faire lâcher prise les gardes. Il suivait sans rien dire, calmement. Il semblait ailleurs... Arrivé au vaisseau, elle lui demanda la liberté... "Tu n'obtiendras plus rien de moi tant que je ne serai pas libre." - qu'elle dit. Là, il ne savait plus s'il devait employer la manière forte ou bien laisser du lest. Aussi, le savait-il d'avance... on propose un doigt, on prend le bras... Mais sa réponse fut sans hésitation... -"Relâchez-la..." Ils s'exécutèrent, tout en regardant le démon du coin de l'oeil. C'était bien une première, ils le savaient. -"Appliquez lui le Bracelet de type SMB..." Ils s'exécutèrent. Le démon repris à l'attention de Morgane... -"C'est fait... vous êtes libre. Par contre, vous garderez ce bracelet sur vous. Il intègre un système de géolocalisation... je vous passe les détails. Dans l'immédiat je ne serais pas disponible pour me joindre au voyage... par contre, je vous demanderai de vous rendre à cette adresse d'ici 72h. Je préfère prévenir que toute tentative de fuite est inutile, et que votre absence à ce rendez-vous serait... catastrophique." Il lui tendit un appareil de poche, où une adresse figurait sur l'écran. -"D'ici là, faites ce que bon vous semble." Les gardes l'invitèrent cette fois à monter à bord, avec un simple signe de la main en direction du vaisseau. Ils la reconduiraient là où elle le désirait. Le démon, l'air pensif, tourna les talons et s'éloigna...
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Cdte. Morganne
Respect diplomatique : 1179 07/08/310 ETU 21:57 |
Score : 8
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AAAaaaarrrrrRRRR !!! La lionne rugit de soulagement dès que les chaînes furent enlevées. Elle considéra le bracelet avec curiosité, le secoua un peu, avec l'envie d'envoyer son poing dans la figure du garde le plus proche. C'est la première fois qu'on m'offre un bijou, Déimos. J'en prendrai soin, mais t'aurais pu y sertir un ou deux diams. Ça passe sous la douche ? Puis elle le regarda s'éloigner, les coordonnées du rendez-vous en main. J'y serai en temps et en heure. Morganne remonta dans le Fregger, repoussant le pilote en lui montrant les dents. Elle savait piloter ces engins depuis longtemps et elle avait envie d'être seule. Elle mit les gaz, entra les coordonnées de sa planète natale et décolla dans le sifflement des moteurs. Assise dans le cockpit, elle admira les étoiles un grand moment, savourant l'espace et sa presque liberté. Puis elle brancha le transmetteur. J'arrive. Préparez un gueuleton, invitez mes amis, prévoyez un ou deux beaux mâles à me mettre sous la dent. J'ai faim ! Puis elle envoya quelques messages, finissant par Briséis. Hey, La Brume, je me détends un peu et j'arrive. Tu lui as fait quoi à Déimos pour qu'il te déteste autant ? Faudra me raconter. Quoi de neuf chez nous ?
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Cdt. Benjamin Excullius
Respect diplomatique : 1049 08/08/310 ETU 22:24 |
Score : 6
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Benjamin, les doigts de pied en éventail, langoureusement étendu dans un hamac style "démonos" sur une plage de sable fin, de belles nanas lui ventilant le thorax (yééé) et un verre givré à la main, reçut un message prioritaire. Libre J'arrive. Prépare ta cuillère à soupe et les grands plats, j'ai faim ! Même pas besoin de toi ni de personne. Tu boudes ? Il partit d'un grand rire. Sacrée Lionne ! Elle avait affronté Déimos, inquiété tout le monde et disparu de ses radars. Ordre avait été donné de ne pas réagir. Il avait trépigné, tourné en rond, il s'était promis de la venger grave, et tout rentrait dans l'ordre. Sacrée Lionne ! Il répondit, secoué de spasmes nerveux, tantôt rire, tantôt soulagement. Re : Libre Je t'attends la gueule ouverte. J'aime être gavé par toi, ma belle poule rousse. Arrive, je suis ton humble objet. Benji Et il se renversa dans le hamac un peu trop vigoureusement, faisant tomber la jolie fille qui lui caressait les cheveux avec admiration.
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