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Cdt. Ligwo
Respect diplomatique : 51 11/01/311 ETU 13:53 |
Message édité -
Score : 9
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Ligwo s’était habillé... Mode décontracté. Il sortit du Palais Impérial, laissant pour quelques temps le pouvoir aux Ministères. Il descendit rapidement les escaliers de l’Entrée. Les jardiniers arrosaient les rosiers…Il leur demanda de préparer soigneusement une rose…rouge, de préférence. Et de la mettre dans un vase en cristal. Puis il grimpa dans la corvette qui l’attendait sur la piste. -Bonjour, Sorid. Ligwo s’installa dans le véhicule, et demanda à ce que l’on démarre. Démarrage. Vroum. Bon, ça y est, il est dans l’air…regard à droite, à gauche, au cas où on l’espionnerait. « Mâtin ! Tu es seul, Ligwo. Seul ! Dans un infini d’étoiles, de planètes…d’aliens… » Il avait emporté avec lui une valise, et un petit sac pour l’en-cas. Avez-vous déjà vu un Empereur en train de manger un sandwich, en faisant des miettes partout ? Il approcha sa main de la valise, lorsqu’un des accompagnateurs de Ligwo s’infiltra dans son compartiment…Il était habillé d’un costume du genre… « A votre service ! » - Monsieur…Vous dérangé-je ?, dit-il. - Non, dites-moi. - C’est juste pour vous prévenir que nous nous détachons de l’attraction de Ligwacito. Et alors ? - Bien, merci. Dans combien de temps arrivons-nous ? - Dans deux heures et demi, monsieur. L’homme sortit. Ligwo, à nouveau seul, jeta un œil sur sa valise… Puis il défit la fermeture éclair… Il sortit une gaine en peau de cobra, recouverte d’écailles de couleur noire, blanche et verte… Il examina quelques secondes…celles-ci semblaient former un signe… Quel signe ? Allez savoir. Puis il sortit le poignard qui couvait dans sa gaine. Sérieusement, il avait besoin d’une retouche... Rouillé de toutes parts, usé ; des signes étaient gravés dessus. Restait plus qu’à espérer qu’il les trouve, ces sages ! Ligwo s’était endormi dans le compartiment qui lui servait de bureau…Déjà, son désordre d’enfant avait pris le dessus. La femme de chambre (combien de compartiment y-a-t-il dans c’te corvette ?) était déjà passé deux fois… Il se réveilla au son effrayant d’un alarme…Une alarme rougeoyante au dessus de lui. Comme les alarmes quand…y’a un problème. - Sorid ! Que se passe-t-il ?, s’enquit’il. - Je ne sais pas, Ligwo…Il prit le manuel d’utilisateur…chercha vainement ce que voulait dire cet assemblage rythmique et rythmé de sons…Diing…Diing…Diing-Diing…Rien. Bon, voilà ce que je vais faire…déjà, la corvette se perturbait…Bang ! Il avait fait se heurter violement le manuel sur le bouton qui clignotait… -Assemblage contre-gravitationnel organisé, dit la voix de la corvette. Une voix de femme, d’ailleurs…
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Cdt. Ligwo
Respect diplomatique : 51 11/01/311 ETU 20:22 |
Score : 6
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Une atmosphère brumeuse, pleine de vie, émerveillait la corvette… A quelques centaines de kilomètres, Narbonensis, planète tempérée, dix milliards d’habitants en Janvier 311…Des bunkers flottaient, et semblaient souhaiter la bienvenue à leur…créateur… Il y eut, comme toujours quelques perturbations dans la corvette, au moment de l’approche. L’atterrissage se déroula normalement. Rapidement, une foule de reporters s’était groupée autour de la corvette. Il ordonna qu’on le laisse passer… Un jet l’attendait au transit. Il devait se rendre à Smile, grande agglomération, à quarante cinq kilomètres de Medz. C’était l’aéroport le plus proche… Et puis, il le faisait pour Morganne, alors, va benne ! Le jet, bien moins luxueux que sa corvette, l’y déposa quelques heures plus tard. Là, il prit une voiture (véhicule ancien, à quatre roues, moteur à essence, incapable de décoller, ni de dépasser une certaine vitesse…), et commença son chemin. Il chantonna. Doum…di dam…Et vérifia qu’il avait toujours sur lui…la gaine… « Gaine ! Ou es-tu ? »… Elle n’était pas dans sa valise…ni dans sa sacoche…Arrêtant son chauffeur, il entreprit une fouille minutieuse de la voiture… - Aïe ! Il sentit un picotement douloureux dans son abdomen… Dos courbé, fouillant le coffre, jusqu’alors, il se releva, se demandant ce qui avait pu lui faire cela… La gaine. Sa pointe lui avait griffé le ventre… - Que suis-je bête. Ne perdons pas de temps, Martin, dit-il à l’intention de son chauffeur, voulez-vous ? Après une heure de route, sur des terrains escarpés, des pentes douces et méchantes, après avoir traversé toutes les misères de cette…jungle, il aperçut enfin, derrière une auréole brumeuse, un village, du nom de Medz. - C’est décivilisé… ! Martin, sortez les bottes en caoutchouc du coffre.
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Cdt. Ligwo
Respect diplomatique : 51 14/01/311 ETU 01:26 |
Score : 5
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Ligwo, apres avoir demandé a une dizaine de gens ou se trouvait cette forge, denicha enfin un veritable etre humain, qui lui, savait ou elle se trouvait...il lui proposa de l'accompagner...en s'accompagnant lui même d'un sourire qui se voulait miserable... C'est loin ? ... Ils atteignirent le Sommet de la montagne ou ils étaient... Ligwo voulut descendre admirer la vue...il ne tardera pas. Non, juste quelques minutes...Martin essaya de l'en empêcher, pretextant que la route qui l'emmenerait encore plus en haut (quelques metres de plus...) était trop raide. Rien a faire ! Tetu, le Ligwo. Il s'en alla...ordonnant a Martin de rester surveiler la voiture. L'autre, qui les avait accompagnés, etait resté aussi. Ligwo prit des photos...et retourna... Martin ! Que s'est-il passé ? Il...s'est emparé de la voiture...et tout ce qu'il y a dedans ! Que faire ? tout a coup, Ligwo eut une pensée pour Morganne...son poignard ! Il faut le retrouver ! Ils prirent la direction du sud est...Ils marchèrent pendant des heures...! Ligwo, mort de faim, depuis son dernier sandwich, il y a 5 ou 6 heures, pensait librement a manger son compagnon...il chassa cette idée de la tete. Stupide ! Bon... Trois heures apres...ils apercurent, sur la route tortueuse, une voiture abandonnée et... cassée. Ils coururent. Oui, il avait tout laissé ! Ouf. Enfin, il voulait juste tuer Ligwo, c'est rien, ca lui arrivait tous les jours, faut dire...Le laisser mourir, du moins. Aucune implication... Il entra sa main dans la voiture detruite...il etait toujours dans le sac...et dans sa tete...que pouvait bien signifier ces signes ? Des gravures anciennes ? Soudain, il se retourna vers un autre coté de la montagne... Martin ! Regardez ! Au loin, un etablissement comparable a une vieille chaumiere, degradee, d'ou une fumee sortait, s'etalant dans l'air... La forge des sages ! Ou bien la force des ages...les jeunes vont l'emporter. Un jour, pas demain. Ils sont encore en train de dormir...
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Cdt. Ligwo
Respect diplomatique : 51 21/01/311 ETU 17:45 |
Score : 3
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Ligwo et Martin descendirent la pente, tortueuse, entourée de sapins et autres arbres merveilleux qui les mènera a la forge. Plus ils s'avançaient dans le chemin, et plus le ciel s'assombrissait, et déjà, la lune était prête a prendre la relève, quand le soleil aura entièrement disparu. Alors qu'il arrivaient a la hauteur d'une clairière, deux chiens sortirent des buissons... De gros chiens...derrière eux, alors que les féroces animaux grognaient, soudainement, sortit un homme, barbu, poilu, grand, sale...moche. Calme-toi, Carl. Bonjour, visiteur... Bonsoir...! Que viens-tu faire là ? Ce chemin est parsemé d'embûches, depuis la Grande Guerre... Il mène a la forge des sages, dernier recueil des derniers maitres des armes anciennes...malheureusement, il est interdit...aux visiteurs. Bonsoir, je suis...Ligwo. Emper... Cette meme personne qui leur barra la route sortit tout a coup, interrompant Ligwo, une arme blanche...Martin ne réfléchit pas et fit de même. Notre jeune singe leva son sabre...et l'abattit sur une liane qui bloquait le passage. J'ai compris. Venez par ici. C'est plus long, mais au moins, on ne risque pas de se faire exploser le pied, en marchant sur une mine. Ils empruntèrent donc un second chemin, plus tortueux et moins facile que le premier. Apres une vingtaine de minutes de marche, ils arrivèrent au niveau d'une source d'eau douce, ou les trois aventuriers se désaltérèrent. Puis ils repartirent, dans la même direction. La nuit était tombée sur cette partie du globe. Ligwo regarda sa montre : elle indiqua 13:50. Votre altesse, l'heure diffère ici de celle de la zone capitale, ou vous vivez... Tenez, il est 20:25, ici, dit Martin a l'intention de Ligwo. A 22:05, ils atteignirent enfin la Forge. Elle se tenait debout, face a eux, vétuste, mais solidement maintenue par de lourdes poutres de bois. Ligwo se tourna vers l'homme qui les avait accompagnés. Merci beaucoup. Y a-t-il... Mais il ne termina pas sa phrase. A quoi bon parler dans le vide ? L'homme s'était enfui... Ils eurent beau le chercher, quelques minutes, mais en vain. Ils décidèrent de retourner vers la forge. Un coup. Deux coups... Trois... Non, la porte s'était ouverte à deux. Un vieillard sortit sa tête. Qui c'est !! Qu'est-ce que vous voulez ! Rentrez chez vous, brigands ! pillards ! voleurs ! Ligwo tenta de négocier,...enfin, il n'y arriverait sûrement pas avec ce vieillard fou. Ce dernier avait claqué la porte a leur nez. Quelques secondes passèrent, puis on entendit des cris, enfin, une dispute. Et la porte s'ouvrit doucement... Entrez. Je suis le Sage Ho-Se, Maître de cette forge.
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Cdt. Ligwo
Respect diplomatique : 51 21/01/311 ETU 17:50 |
Score : 4
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Enchanté. Je suis Ligwo, et voici... Passons les présentation, il n'y a pas le temps de discuter...les brigands, et ô combien dangereux animaux de cette jungle sauvage sont nombreux... Ligwo et son accompagnateur suivirent le mystérieux sage, a l'intérieur de la fameuse Forge. Ils s'arrêtèrent sous une large ouverture du toit, qui laissait passer les doux rayons de la pleine lune, éclairant faiblement la salle. Ho-Se leur proposa de s'asseoir, et après qu'il ait vérifié que personne ne les observait, l'Empereur sortit de sa sacoche la gaine ou se trouvait le poignard de Morganne. Votre altesse, nous ne pouvons plus nous permettre de... Mais... C'est... C'est l'Armad ! L'Armad, fabuleuse et mythique arme de la Grande Guerre ! Celle qui sauva notre planète de l'envahisseur, du temps de La Lionne...Je n'ai jamais eu l'occasion de la toucher... Il parait même qu'on l'ait défavorisée en lui volant ses pouvoirs, il y a... Oh! Quelques 3 000 cycles. Oui, Ho-Se. Et c'est elle-même, la Lionne, qui m'envoie vous la donner..,pouvez vous me faire l'immense faveur que de rendre cette arme incassable, immortelle, puissante, et...magique... Comme autrefois... Pouvez vous ? Oh ! Ce serait un honneur de garder cette magnifique arme quelques temps dans ma forge ! Mais... Maintenant, il se fait tard. J'ai deux chambres a l'étage. Elles sont a vous cette nuit. Ligwo accepta. Mais il n'était pas encore le plus content des hommes, il n'avait pas eu son diner. Après avoir récupéré le poignard de Ho-Se, il monta apres celui ci rejoindre sa chambre. Il ouvrit son sac, afin d'en tirer un habit plus souple pour la nuit. Rangeant le poignard dans sa gaine, il éteignit la lumière et ses paupières s'abattirent lourdement. Il s'endormit. Au matin, ce fut Ligwo qui se réveilla le premier. Il se rhabilla et sortit a l'extérieur du bâtiment, afin de respirer l'air humide qui trônait dans cette partie du globe. Ho-Se le rejoignit. Il discutèrent a propos de l'Armad. Puis le sage invita Ligwo a prendre le petit déjeuner. Bol de lait et tartines de chocolat, pensa-t-il. Ah...les souvenirs d'enfance le hantaient... Mais il n'eut qu'une racine de plante et un verre d'eau. Ou plutôt, deux racines. Ensuite, Ligwo alla chercher le poignard de La Lionne dans sa chambre, et l'amena a la salle sacrée, ainsi appelée, pour tout dire. Ho-Se amena du charbon de l'entrepôt près de la Forge, et le jeta dans ce qui semblait être une énorme cheminée. Puis il alluma un feu, non sans peine, a cause de son âge, versa dans une fiole quelques liqueurs de merveilleuses couleurs, et balança dans une poignée de graines, racines et feuilles dans un autre récipient étrange.
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