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Cdt. Tem Malharm
Respect diplomatique : 309 30/10/307 ETU 15:39 |
Score : 14
Détails
« Je voudrais pas crever avant d'avoir connu ... ». Une pause, un silence qui semble durer des heures. Le temps n'existe peut être même pas, peut être même plus. « Le vol du corbeau ? » un corbeau en vol stylisé. Noir ? Peut être, qui pourrait dire, les couleurs ne sont pas ce qu'elles semblent. Ici ? Mais ou est ce ? Un éclair fulgurant. Blanc ? Oui peut être, cela rappelle les éléments déchaîné. Un lumière aveuglante, la couleur qui revient doucement comme une marée fluctuante et vivante. J'ouvre mes yeux. Doucement. Pour ne pas se brûler les yeux. Est ce la revivre ? Non, c'est stupide, je ne suis pas mort. Des formes rondes et beiges me regardèrent, avec deux fentes dedans. Des yeux ? Des visages ? Oui, ça c'est le mot. Les mots m'arrivent au ralentis, et je met du temps à comprendre tout ce qui m'entoure. Pourquoi cela m'entoure ? C'est une autre question dont je n'ai pas la réponse. « Le prince .... Le prince corbeau, est la » entend-je murmurer, mots vides de sens et de significations. Cela ne forme même pas une phrase à mes yeux. Pourtant mes muscles commencent à se rappeler à moi. Douleurs, des taches rouges apparaissent devant mes paupières que j'ai à nouveau refermées. Ça tourne, ça déchire. Les lambeaux de mon esprit s'éparpillent. Noir et silence. Et une épée à coté de moi. Je le sais, car elle a toujours été la. « je voudrais pas crever avant ... » « D'avoir connu ... ? » J'ouvre les yeux a nouveau, silence, mais cette fois paisible. Je devine maintenant tout ce qui m'habille, je dois être dans un lit, profond, moelleux. Grand ? Inspiration. Mes muscles me répondent, je suis redevenu plus ... plus normal ? Les choses me viennent plus facilement. Mes yeux s'ouvrent lentement pour me laisser apercevoir un plafond blanc. Un léger oreiller blanc soupesant ma tête. Je me redresse sans mal. Toutes mes douleurs semblent avoir disparues. Se sortir du lit, quelques pas ... pas de problème. Un miroir devant moi, je m'y penche un instant pour apercevoir un reflet d'abord flou. Moi. Impression étrange. Un jeune homme d'une vingtaine d'année me contemple dans la glace. Des cheveux totalement blanc. Un blanc argent, un blanc profond. Mais pas aussi profond que ses yeux verts brillant d'une lueur étrange mais néanmoins intéressante. La blancheur de sa chevelure ne s'accorde pourtant pas si mal à ses traits jeunes, fins et agréable. Il sourit d'un air assez étrange, un peu mystérieux , une expression à peine déchiffrable sur son visage. Moi. J'ancre profondément cette résolution dans ma tête. Moi, moi. Tem, mon prénom. Je porte cape blanche à col délicatement bordé d'une couleur noir-marron. Une tunique dans les bleu-vert très clair, se mariant assez élégamment à mes yeux profond. un pantalon de simple facture blanc, mais pourtant pas si moche que cela. Je regarde sur la table non loin de moi, comme attiré par une force inconsciente. Se trouve mon arme, mon épée. Comment sais-je qu'elle m'appartient ? Absolument aucune idée, mais elle est à moi. Une épée, une lame étrange, la garde est pleine d'aspérité, de pique, de cercle de fer formant des étranges arabesques. Le tout dégage une impression pas tout a fait liée à la réalité ambiante. Une impression que cette épée a pu dévorer des milliers d'âme, ou simplement une réalité étrange dans laquelle des milliers de voix hurleraient à chaque coup d'épée. Mauvaise arme. Mal arme. Malharm. Mon nom. Mon épée aussi. Ma main droite s'égare sur la poignée. Je la prend de ma dextre, et elle semble être parfaitement faite pour ma main. <>Un choc une vision.<> <>des milliers de cris et puis plus rien<> <>je voudrais pas crever...<> <> avant d'avoir connu ...<> Tem Malharm. Moi. Je me redresse alors que je viens accrocher l'épée à ma ceinture, presque instinctivement. J'ai l'impression de la connaître depuis toujours alors que pourquoi ai-je l'impression que je ne vis que depuis quelques minutes ? Aucune importance, il me faut trouver et comprendre pourquoi je suis ici. « Votre altesse... » Je me retourne ... un serviteur ? Non pas vraiment. Et s'il m'a appelé votre altesse, c'est que je suis roi, prince ou équivalent. Un homme un genou a terre et m'interpellant. habillé d'une tunique banale, mais un détail marque l'attention. Une épée au coté. Le mot chevalier vient me frapper l'esprit. Je suis un chevalier et lui aussi, mais diable si j'ai accepté quelque chose. Alors que ces pensées défilent dans mon esprit, l'homme semble s'impatienter. « Prince Tem ? » Que voulez vous que je répondre a part un bête « oui ». C'est donc ce que je fit, de l'air du gars qui sait absolument tout ce qu'il se passe mais qui doit quand même se faire rafraîchir les idées. « Hum, oui, il paraît que c'est moi ... » léger sourire puis je prend un air résolu, air de celui qui est habitué à commander. L'air de celui qu'il faut pas faire chier et qui à envie de réponse clair et tout de suite. Je le fait pas très bien, mais je devais l'avoir bien réussi la, vu l'expression d'obéissance servile de l'homme. « Faites moi un résumé de pourquoi je suis ici. » Acquiescement de la tête de l'homme, il commence un long résumé. D'après ce que je comprend je serais le prince destiné à régner sur l'ordre de la chevalerie de cette planète et donc la planète. Destiné par une sorte de prophétie annoncé par le Roy Corbeau (note : penser à se renseigner sur ce corbeau ci). Apparemment à la suite d'un vortex magnétique de la plus grand ampleur jamais vu, l'on m'aurait trouvé sans connaissance et tout de suite 'reconnu'. je dois nager en plein délire. Mais pas grave. Le plus amusant est qu'il semble que le roy corbeau soit parti depuis longtemps, bien longtemps, mais qu'il reste encore présent dans les esprit, et qu'en partant il ait emporté le plus grand trésor de l'humanité. Le trône de roses. Bizarrement,cela me dit quelque chose... oui ... mais quoi ? Une chose que je doit retrouver a tout prix. Pourquoi ? La encore aucune idée, mais cette phrase est gravée dans mon esprit et mon âme tout comme cette phrase lancinante qui ne me quitte jamais. « Je voudrais pas crever avant d'avoir connu ... ». Et bien, c'est parti pour une petite période de règne et j'espère de paix. Ce n'est parce que je suis Malharm que j'aime m'en servir, ni que je m'en sert ...
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