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Cdt. Sire Gavin
Respect diplomatique : 130 02/11/307 ETU 14:04 |
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« Seigneur Bent-Elthaan, reçois ma prière et guide Ton serviteur dans ses instants de doute. Long fut mon chemin jusqu'ici, mais à présent, j'ignore dans quelle direction celui-ci doit se poursuivre... Je dis long, mais ceci est un euphémisme. Car mon histoire est déjà longue de plus d'un siècle, et est liée à celle de mon peuple, vieille quant à elle de plusieurs millénaires. Tout commença il y a des millénaires, alors que l'exploration spatiale n'avait toujours pas débutée... Les humains de la planète que l'on considère comme celle des Origines croyaient fermement que la vie humaine avait débuté sur cette dernière. Ils ignoraient que cette planète, la Terre, abritait une colonie de notre peuple, les Atalantes, qu'ils désiganient dans leurs légendes sous le nom d'Atlantide. Etrangement, la fatalité veut que ces légendes coïncident avec ce que le Destin nous réservait... Mais revenons sur l'histoire de ce peuple, de mon peuple. Nous les Atalantes étions originaires de la planète Athalas, dont le système solaire était situé non loin de celui du Monde des Origines . Ce peuple très voisin des humains différait cependant de ces derniers, notamment par sa longévité de cinq à six fois supérieure et sa vision du monde qui en était logiquement altérée. Son progrès technologique fut nettement plus rapide que celui de la race des Hommes et lui permit de faire rapidement main basse sur Atalas, mais aussi d'établir des colonies sur des mondes voisins. Athalas... Quand j'étais enfant, ma mère me l'a souvent dépeinte comme le joyaux de la civilisation. Lorsqu'elle était à son apogée, l'on y venait soit disant de tous les mondes périphériques de ce secteur-là de la Voie lactée afin de contempler ses merveilles et commercer avec les Atalantes. Je l'ai tant de fois entendue me décrire la Tour d'Ivoire où siégeait le Grand Conseil, et à sa tête mon arrière-grand-père Avallach, Seigneur des Atalantes, à ce titre l'un de Tes Elus ! Tant de fois elle m'a narrée ses escapades dans les jardins du Palais sur les Flots, dans les quartiers des prêtres du Grand Temple d'Orichalque – Seigneur, puisses-Tu ne pas lui en tenir rigueur ! – ou encore sur les quais des spatioports de Thelis ! Même sans les avoir vus de mes yeux propres, mon esprit n'a aucune difficulté à se figurer ces lieux. Puis vint le Cataclysme... »
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