Pages : 1
Cdt. Zarathoustra
Respect diplomatique : 472 05/11/307 ETU 14:31 |
Score : 11
Détails
La situation s'était fortement dégradée ... Le Révéré Ezekiel avait trahi certains membres du Cartel et une nouvelle guerre avait éclaté. Il était à présent fort probable que l'Opération Apogée allait tourner court et que les rescapés du secteur 3 allaient encore devoir tenir face à des promesses que nous aurions du mal à assumer seuls ... Le Shah faisait les cent pas dans son grand bureau à bord du Long Courrier du Synode diplomatique. Il fallait trouver une solution mais son cabinet de satrapes étaient comme toujours plus occupés à gérer les affaires intérieures des dernières intrigues des Grandes Maisons plutôt que la Politique galactique. http://www.radioblogclub.fr/open/150909/by_your_command/22%20-%20The%20Sense%20Of%20Six - Monseigneur, quelque chose vous tourmente ? - Te tourmenter ? Je dirais plutôt que ça t'en rend malade vu comme tu as mal au ventre. Un vrai gosse avant un examen ! - Mais enfin, quelle est cette farce ! Qui me parle ainsi ? - Mais enfin Monseigneur, mais nous n'avons rien dit ? Que le Soleil nous en soit témoin. Sans doute, êtes vous un peu las ? Voulez vous que nous appelions le Maitre Toubib ? - Sympa ce nouveau folklore, ça nous change des bonnes vieilles conneries rouges. Le Shah fut pris d'une violente migraine. Il tomba à la renverse sur son large bureau d'ébène et fut pris de violentes convulsions. Il fracassa tous les objets se trouvant à sa portée et se mit à hurler dans une langue que ne comprenait pas les ministres satrapes horrifiés. - Al Toubib ! Al Toubib ! Vite, notre Bien Aimé Shah fait une crise de Mal Divin ! - Si seulement, c'était aussi simple que de l'épilepsie ... - Mais taisez-vous, qui que vous soyez ... Laissez moi ... Taisez-vous ! Une nouvelle convulsion plus violente encore que les autres saisit Zarathoustra. Il tendit ses mains atrocement déformées par les spasmes musculaires. Celles-ci se raidirent brusquement et cela eût pour effet de pulvériser les vitrines situées plus de cinq mètres plus loin. Les Ministres à présent totalement terrorisés, se mirent à hurler d'effroi et tentèrent de quitter le vaste bureau. - Ils en savent déjà trop. Dommage pour eux. - Oui, il est temps que tu comprennes qui tu es vraiement Zarathoustra. - Laissez le ! Laissez le ! - Ces Voix ... Arrggh ... Je ... Arrêtez ... Se maitriser ... Je ... je ... cède ... - A nous de jouer. Les convulsions cessèrent aussi brusquement qu'elles étaient apparues. Zarathoustra se releva les yeux vitreux. Inclinant la tête avec un regard inexpressif, il regarda les Minsitres effrayés et si ... vulnérables, qui courraient en tout sens, essayant désespérement de gagner la sortie. Le Shah condamna les portes du bureau. Les satrapes se regroupèrent dans un coin de la vaste salle alors que le Shah avançait inexorablement vers eux. Les cris des ministres s'entremélaient. - Pitié Monseigneur ! De grâce ! C'est le Druj Arhiman ! Nous sommes damnés ! Le Mensonge Mélé le possède ... Arrière mauvais Djinn ! Que le Soleil nous protège du Mal et délivre notre Bien Aimé Shah ! Zarathoustra ramassa un cimeterre ancien tombé de l'une des vitrines brisées et continua d'avancer lentement d'un pas lent et faible alors que la lame au tranchant incomparable chantait doucement au milieu des cris de terreur. - Entends comme il te traite. Tu n'es pas le Druj Arhiman. Tu es bien plus encore ... - Tue les. Tue les tous ...
|
Pages : 1