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Cdt. Lyam Celestia
Respect diplomatique : 127 25/11/307 ETU 19:54 |
Score : 11
Détails
Rp reservé. Note: Cette action se déroule avant que Lyam Celestia ne devienne commandant galactique. Ambiance musicale conseillée: http://www.radioblogclub.fr/open/149558/nemo/07-nightwish-nemo Tandis que l’astre solaire s’approchait doucement de l’infinie falaise de l’horizon, il illuminait une dernière fois le désert rocailleux aux teintes ternes et mornes de ses envoutants rayons oranges et chaleureux. Le ciel tantôt coloré de mille nuances bleutés se métamorphosait peu à peu, maintenant éclatant de couleurs rougeoyantes, comme si un dieu mécontent avait, d’un geste d’une main nuageuse, embrasé les cieux. Comme un hommage au départ du soleil, les ombres s’allongeaient, leurs lentes ondulations donnant un semblant de vie à ce paysage ravagé et étranger au mouvement. Puis ce fut la nuit. La lune remplaça son homologue diurne et les étoiles, telles des lueurs d’espoirs dans cette obscurité oppressante, dessinèrent leurs constellations sur la voute céleste à présent noire de jais. Commençait à présent la bataille céleste. Cette guerre éternelle que se livraient chaque nuit la lumière et les ténèbres, ce conflit monotone qui, à chaque fois que le soleil disparaissait, faisait rage dans un ciel à l’étendue insondable. D’un côté les étoiles, disposées en bataillons et dirigées par la lune, leur reine immaculée. D’un autre, les forces du mal, obscures et désorganisées, tentant vainement d’étouffer la puissante lueur de leur ennemies. Debout, au sommet d’une falaise, ses pieds à quelques millimètres du précipice, le jeune homme daigna enfin baissé les yeux et les posa sur l’autre bataille qui se déroulait ici bas. Deux armées se faisaient face. L’une composée d’hommes aux armures immaculées éclatantes, l’autre constituée de créatures difformes aussi noires que le néant lui même. Alors que les bataillons humains montaient de fiers destriers aux robes brune ou blanches, les monstres se déplaçaient le plus souvent à quatre pattes, d’une démarche chaloupé et imprévisible, tel des grands singes victime de malformation et étrangers à toute pilosité. Le garçon venant à peine de quitter l’adolescence leva un bras haut au dessus de sa tête aux traits enfantins et la masse de cavaliers blancs chargea. En première ligne, les prêtres ondins gêneraient une protection magique, sorte de dôme translucide protégeant l’armée immaculée des archers ennemis. Alors que les traits adverses disparaissaient tous au contact de la voute protectrice, les projectiles alliés la traversait sans problème et, telle une pluie meurtrière, s’écrasaient par centaines dans les rangs des hideuses créatures. Le galop des cavaliers avait rapidement raccourci la distance entre les deux masses de guerriers et, alors que seulement quelques mètres séparaient encore les démons des soldats humains, le dôme s’évapora et, murmurant des incantations, les prêtre vêtus de longues robes blanches firent apparaître un éblouissant éclair de lumière immaculée. Des cris horribles poussés par les gorges de créatures tout aussi immondes résonnèrent bientôt dans l’air, alors que, rendues aveugles par la magie des prêtre, elles se faisaient piétinées par les chevaux de l’armée blanche, la lueur n’affectant visiblement pas ces derniers. La bataille vrai débutait enfin. Les heures passèrent tandis que les cavaliers pourtant inférieurs en nombre repoussaient doucement les démons. Ces derniers, désorganisés et loin de posséder un intellect suffisant pour établir une stratégie, n’obéissaient qu’à leur instinct et assaillaient la masse d’homme en armures par vagues d’actions plus ou moins solitaires. Les rares percées qu’ils créaient, ne faisant pas l’objet de soutien et l’avantage revenaient donc rapidement aux alliés. Le sol désertique jadis grisâtre était à présent maculé du sang de tous le cadavres ou soldats blessés. Les oiseaux charognard attendaient leur heures dans le ciel, survolant le massacre en gémissant de désir. Alors que la victoire semblait acquise aux armées de Celes, que Lyam, du haut de son perchoir, commençait à relâcher les muscles de sa mâchoire crispé, un hurlement de joie, naissant des gorges difformes des créatures, transperça l’atmosphère comme une défi aux divinité du ciel. Le jeune homme observa un temps les alentours et aperçut enfin la cause de cette effusion de joies des monstres. A une centaine de mètre du lieu de l’affrontement, au sommet d’une élévation du sol, se tenait fièrement une armée de rassemblant au moins deux fois plus de créature que la précédente maintenant presque entièrement anéantie. Les Ojo White Knight observèrent, visiblement paniqué, la scène qui se déroulait non loin. Les démons ayant survécus à la bataille rejoignaient à grands pas les leurs tandis que les cavalier lançait des regard désespérés en direction de Lyam toujours droit au sommet de la falaise. Ce dernier daigna enfin quitter son perchoir et, flottant doucement vers les premières lignes reformées de son armée, donna l’ordre soldats valides de porter leur compagnons blessés loin de la bataille qui allait avoir lieu. Il se posa enfin devant les prêtre ondins qui reformait le dôme, et, alors qu’il s’apprêtait à donner l’ordre à ses hommes de charger, fut attiré par un mouvement dans le ciel. Un seul regard lui suffit à comprendre que la situation n’était en fin de compte, pas si désespérée que ça…il sourit et murmura pour lui même. - La cavalerie est arrivée…
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