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Twin Peaks...[RP libre et ouvert !]

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Cdt. Mickey Knox
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30/11/307 ETU 10:37
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Il était bien tôt, ce matin, quand le Meneur des Esprits Libres arriva à l’Assemblée…Il avait peu dormi, marqué par l’accélération des événements dans la Galaxie. Elections, conflits, renoncements…et au loin, la possibilité confirmée par ses savants qu’un jour ou l’autre, les habitants d’Espoir pourraient entrer en contact avec des gens d’autres galaxies…
Bien évidemment, l’ex-taulard ne comprenait pas plus les limites technologiques que les explications physico-philosophiques sur la nature de l’univers…mais bon, il devait bien croire sur parole les dernières recherches. Et ce bond dans l’inconnu le laissait perplexe…
Il prit un café à la machine, monta dans son bureau en saluant sa secrétaire, et s’assit en ouvrant sa boîte de x-com pour découvrir les derniers messages adressés et au porte-parole, et au patron de Knox Consulting.
Mickey fit quelques réponses, étudia quelques dossiers, joua un peu au solitaire, et glandouilla largement. Pour combler son ennui, il surfa sur la Toile Galactique, s’inscrivit à un nouveau jeu MMORPG gratuit, son dada, nommé Humanisis, où il créa un personnage de fonctionnaire fauché mais assez drôle et talentueux.
Il s’amusa quelques minutes de l’interaction entre joueurs, et, alors que soudain pris d’une envie d’aller satisfaire un besoin naturel il se levait, un cri terrible retentit dans le couloir, et directement son interphone sonna. Il bondit sur le récepteur, le déclenche d’une brève pression.
« P*****, c’est quoi, c’bordel, j’peux pas bosser tranquille ou quoi ?
-Monsieur Knox ! c’est terrible, un vrai drame, il faut absolument que vous veniez, vite !
-Mais j’ai pas qu’ça à foutre, moi, il se passe quoi, bon dieu ?
-Un…un..un meurtre, Monsieur Knox, ici, dans l’Assemblée !
-Un meurtre ? C’est une blague ? Que les gens s’castagnent dans l’hémicycle, ça, j’savais. Qu’ils se dégomment la tronche à coup d’assauts spatiaux, j’étais au courant. Mais un macchabée, ici ? Z’avez bu, Monique ?
-Euh…moi, c’est Kaïlie, Monsieur Knox…vous avez renvoyé Monique il y a deux jours…
-Merde, j’avais oublié…bon, okay, j’me pointe. »
Mickey raccroche, ouvre la porte d’un mouvement brusque, croise le regard paniqué de sa secrétaire trop bonne, se souvient pourquoi il a viré la vieille, et après un clin d’œil malin, lui dit.
« Bon, il est où l’cadavre ?
-Dans les toilettes, au fond du couloir de l’étage, Monsieur Knox…la police est déjà sur place…
–Merde, manquait plus qu’les keufs…fait ch***…j’vais j’ter un œil, bouge pas, poulette. »
Knox saute sur son perfecto élimé, l’enfile, et ouvre la porte du bureau. Tout au fond du couloir, il voit l’attroupement, et se dirige fermement dessus. Arrivé près des sanitaires, il fend la foule entourant le corps, et devant le cordon de police, passe par-dessous en profitant de son statut de porte-parole du gouvernement.
La scène de crime est effrayante. Les carreaux blancs des toilettes sont d’un rouge sombre écœurant, des projections de sang recouvrent les sanitaires du sol au plafond…
Il passe à côté du manège des flics faisant semblant de trouver un indice, et alors qu’il entrevoit la victime au milieu d’une flaque énorme, il ne peut l’identifier car il assiste à la fermeture du sac mortuaire. Le Meneur pousse un souffle de dépit, et alors qu’il s’apprête à rebrousser chemin, une main ferme se pose sur son épaule à l’arrête.
« Excusez-moi, Monsieur…
-Ouais, c’est quoi l’problème ?
-Commissaire Tate, Brigade des Homicides. Vous êtes ?
-Mickey Knox, porte-parole du Gouvernement.
-Ah, oui, bien sûr…Mickey Knox…ça tombe bien, je voulais vous parler…
-Ah ben c’est sûr’ ment pas réciproque, Commissaire…j’viens d’arriver, et j’suis un peu booké, comprenez, j’travaille, moi….
-Oui oui, moi aussi, n’ayez crainte…vous connaissiez la victime de cet effroyable meurtre ?
-J’en sais rien, j’sais pas qui c’est… »
Le fonctionnaire de police, qui n’a pas lâché l’épaule de Mickey, s’approche des brancardiers qui lèvent la dépouille, les stoppe et agite sa main libre pour que l’un d’eux ouvre la fermeture éclair du sac.
Le Meneur se penche, et lorsque le visage de la victime apparaît, ses traits se figent, ses yeux s’écarquillent.
« P*****…c’est une blague, ou quoi…c’est pas vrai…c’est quoi c’te connerie…
-Donc vous reconnaissez la victime…je m’en doutais un peu…dîtes-moi, j’ai cru lire ici et là que vous n’étiez pas amis, tous les deux…
-Attends, mon poteau, j’t’arrête tout d’suite..c’est pas possible…lui, c’est moi..moi, c’est lui…enfin j’veux dire…il existe pas, lui… »
Les employés de la morgue referment le sac, et au dernier moment, Mickey tend sa main, attrape une tresse de cheveux et tire très fort dessus…sans autre résultat que de tendre ceux-ci vers lui.
« J’hallucine…mais c’est dingue…
-Monsieur Knox, puisque vous êtes là, j’aimerais beaucoup que vous m’accompagniez au poste…histoire que vous me parliez de vos relations avec ce Monsieur… », il fouille dans son sac en plastique et en tire un portefeuille, l’ouvre, en extirpe une carte biométrique qu’il examine, «…Monsieur Jah, Rodrigo. C’est la victime.»
Alors que le cadavre est chargé dans le fourgon de la Morgue, suivit des yeux par un Mickey à l’ouest, le policier commence à l’entraîner vers son véhicule. Les badauds n’en loupent pas une miette…
Cdt. Corbeau noir.
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30/11/307 ETU 19:12
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Corbeau se baladait en Ambassade avec sa canne dans la main droite et un verre d'un alcool nouveau qu'il avait découvert dans un salle toute poussiéreuse de l'assemblée et qu'il avait décidé de gouter.
Et comble de l'ironie, il avait aimé.
Même beaucoup.
Il avait discrètement fait emporter les caisses chez lui et avait rempli deux flasques de cet étrange breuvage.
Un de ces jours, il faudrait qu'il le fasse analyser par ses chercheurs...
Si jamais c'était quelque chose de nouveau, il pourrait même lui donner un nom...
Le Corbonosos...
Et la célébrité serait au bout...
Il continua à marcher, pensif, le regard perdu dans l'air comme s'il venait de fumer un des fameux buzz de ce cher lebuzz...
Il bouscula quelqu'un qui le fit tomber d'un geste de la main. Il s'apprétait à lui donner un de ses coups de cannes surpuissants et à l'engeuler sur son non-respect des petits vieux lorsqu'il reconnut Knox, le porte parole du gouvernement.
Il avait un drôle de teint et il tremblait un peu. Il fixait un espèce de gros machin plein de graisse qui ressemblait un peu au Harkonnen en un peu plus maigre et surtout, avec une grosse moustache trés moche et un imper marron.
L'archétype d'un flic...
Ce pourrait-il que le pauvre bougre ait à nouveau fait un connerie et que les flics soient venus le chercher?
Corbeau se releva et avant que le flic ait put dire quelque chose, il s'interposa et dit d'un ton autoritaire :
"C'est moi qui ait porté plainte!
Oui, je me suis trompé de personne! Je voulais parler d'un autre commandant un peu louche!
Oui! Il s'appelle... Quaideluz tiens!
Il a toujours une grande cape noire, on voit jamais son visage, il parle beaucoup, il boit presque jamais...
Enfin un homme étrange vous voyez?
Mais oui, je me suis trompé!
Enfin, vous savez ce que c'est les petits vieux et tout et tout...
Bon, je vous laisse faire votre travail maitenant!
Et évitez de laisser trainer votre matériel dans des sacs pour cadavre! Ca fait pas sérieux!"
Il attrapa Mickey qui ne bougeait plus par le bars et lui tordant discrètement mais fortement, il l'amena un peu plus loin et tout en marchant, il lui marmona :
"T'as fait quoi comme connerie gamin? Détournement de fond ou quoi? Bientôt, je pourrais croire qu'ils viennent pour moi...
Allez raconte moi vite..."
Cdt. Séraphiel
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30/11/307 ETU 19:59
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Séraphiel arpentait les couloirs de l'assemblée à la recherche la cachette où il avait planqué ses cigares quand il entendu des cris et des hurlements.
Au son des crix, ce n'était pas ses groupies qui voulaient abuser de lui, ni ses créanciers, ni même carnage, encore que s'il avait pris ce qu'il comptait faire à l'une de ses protégée.
Séra, se rappela que ses cigares étaient planqués dans les toilettes, d'un pas nonchalant, un verre contenant une liqueure rougeatre, il alla vers le lieu bénit et la source des cris et de toute cette agitation.
Arrivé devant la terre promise, Séra écarta les personnes autour d'elle, enjamba le cadavre et commença à aller vers la planque qui contenait ses cigares, il releva ses manches délicatement, fini son verre puis le jetta violemment au sol, puis pris son épée et commença à frapper un lavabau comme un forcené.
Tous les membres de l'assemblée et leur personnel le regarda faire, lui ne se souciant que de ses cigares força encore plus.
Une fois le travail fini il utilisa la pointe de son épée pour chercher la boite en bois contenant le précieux contenu.
Puis soudainnement il s'agenouilla au sol, pris sa tête entre ses mains et hurla comme un fou.
Mes CIGARESSSSSSS, où sont-ils passéssssss, Que le Coupable se dennonce.
Cdt. La Familia Corsaria
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01/12/307 ETU 01:07
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Veuillez excuser les services de retransmission descriptifs pour cette déformation temporelle.
Ca y est, dans le reflet on voit à nouveau les autres.
Evidemment c’est facile de dire ça, on tourne tous en rond dans l’air là… Pff, d’ailleurs c’est pas qu’ils m’ennuient, mais j’ai un peu envie de prendre mes distances. Puis à force de tournoyer je vais sûrement finir par tomber hein !! Ah ben oui, inexorablement, je tombe…
Ca sent quand même encore la poudre. Et l’autre mastodonte qui reste figé, on dirait qu’il n’a pas encore réagit… Pfff, si j’étais pas un morceau de vitre brisée, je lui aurais botté le cul à ce gars au fusil… Tiens, ça me rappelle la fois où un môme m’avait pris en pleine face. PFOUAHH !! Héhé, bien fun ce moment, il m’avais pas vu.
Oh ben zut, les autres vont avoir la chance d’atterrir dans de la chair fraîche. Hum… Et si je tentais de me dévier un peu là.. Gnark !! Ah cool !!
Euh…
Zut j’ai plus assez de vibrations pour dévier.
- Eh toi !! Le chhhaaaaat !!! BOUGE DE LA !!
- Mooooooooooooooooooaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaawwwwwwwwwwwwwwwwwwwww.
Ok, pas la peine, jme le prend…
Nous sommes heureux de vous affirmer que la description est actuellement en mesure d’être faite à temps réel.
Shaïll approche de l’entrée, un pas sec, un rictus en coin, il lève son fusil.
BAOUM !!Schhhbliinnnng !! bling bling paf
- Moaww !!
- YYYAAAAHHH !! Au secours !!!
- Alerte !!
- Un braquage !
- Un meurtre !
- etc.. Rah ces passants.
El Corsario del Corazon passe la porte et s’avance dans la salle. Son fusil fume encore.
- Qui a tué Jah, Rodrigo !!
- Messire, euh…
- QUOI MESSIRE !!
- Nous l’ignorons…
BAOUM !! Schploc.
-Ahhhh !! (là, il faut imaginer des gens crier et courir en tournant en rond les bras en l’air…)
- On craignait qu’en vous avertissant, Messire, vous vous seriez énervé…
- Oh mon cher, vous aviez raison. Mais vous aviez tord de croire que c’était la solution la plus intéressante pour votre avenir. Hum… Bon. Allez me ramasser les morceaux de cadavres et amenez moi ce chat chez le vétérinaire !!
- Tout de suite Messire !!
Shaïll est quelque peu sur les nerfs. Il semble en effet préoccupé. Cette nouvelle n’annonce rien de bon, oh que non. Pauvre pauvre Jah. Il passe derrière le bureau (pas dessous), ouvre un tiroir, fouille dans un tas bordélique de feuilles volantes et dégotte une liste. Après quelques secondes de lecture :
- Connection
- Connection
- Appel vocal
- Appel vocal
- Mickey Knox
- Mickey Knox
- Mais arrête de répéter tout ça !!
- Commande inconnue, voulez vous définir une nouvelle commande ?
- Hum, lorsque je dis ça, j’aimerais qu’on m’amène une vodka. Mouaha
- Nouvelle commande : « Mais arrête de répéter tout ça !! » Commande de Vodka en ligne, transport de Vodka au point d’appel. Nouvelle commande enregistrée.
Nouvelle commande : « Mouaha » Commande de Vodka en ligne, transport de Vodka au point d’appel. Nouvelle commande enregistrée.
- Mouaha, n’importe quoi cette I.A
- Commande effectuée.
- Appel en cours.
Cdt. Mickey Knox
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02/12/307 ETU 18:55
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Et soudain Tate à l’impression de basculer dans l’absurde. Tout d’abord un vieux arrive et avec une excuse foireuse tente de lui ravir son suspect, puis un autre furieux se pointe, commence à fracasser sa scène de crime et hurle après…des cigares ???
Le temps qu’il dépêche deux agents pour s’occuper du massacreur d’indice, il se précipite sur l’ancien, et, lui mettant délicatement la main sur l’épaule, l’arrête net.
« Excusez moi, l’ancien, mais Monsieur Knox est suspect, et pas à cause d’un éventuel appel…par contre, si vous savez autre chose, les agents derrière moi vont se faire un immense plaisir de prendre votre déposition…quant à Knox, il vient avec moi… »
Le Commissaire fait signe à un flic en uniforme derrière lui, ne laisse pas le temps au vieux de l’ouvrir, et ramène le suspect avec lui en direction de l’ascenseur…Il tourne machinalement la tête, voit du coin de l’œil que l’autre fou furieux qui beugle après des cigares est maintenant ceinturé par ses hommes.
Il passe sa main sur le détecteur de présence de l’élévateur, et puisque Knox à l’air amorphe et docile, il en profite pour détailler la foule…
Là-bas, quelques femmes se tiennent proches les unes les autres, certaines l’air horrifié, et d’autres assez blasées…le flic à même l’impression que l’une le regarde, lui, d’un air peu amène…au premier rang près du cordon, d’autres commandants se massent, désireux de voir la mort de plus près…comme d’habitude…
Soudain, il est interrompu par la sonnerie d’un com-x, fouille ses poches, saisit le sien pour se rendre compte qu’il est inactif, et s’aperçoit que c’est celui de Knox qui réagit.
« Vous pouvez décrocher, Monsieur Knox…
-P*****, mais c’est dingue…c’est pas possible…
-Vous m’entendez, Knox ? »
Voyant le manque de réaction du porte-parole, Tate tend la main vers la poche du perfecto de Knox, attrape le boîtier et décroche.
« Allo, ici le Commissaire Tate, Monsieur est injoignable, sauf pour son avocat…vous êtes ? »
La communication s’interrompt soudain, et lorsque le flic regarde le nom du correspondant, il apparaît que celui-ci ne s'affiche pas…dépité, il remet l’appareil dans sa poche.
« MONSIEUR KNOOOOOXXXX !!! Où allez-vous ????? »
Le flic se retourne vers le cri, et voit une jeune femme assez sexy lui foncer dessus depuis l’autre bout du couloir.
« Ou l’emmenez vous ? laissez-le ! mon patron est innocent !! »
La porte de l’ascenseur s’ouvre, laissant apparaître un des brancardiers qui avaient emmené la victime.
« Commissaire…on vient de nous voler le cadavre !
-De quoi ?
-Lâchez-le ! »
Alors que le regard de Tate passe du brancardier essoufflé à la secrétaire qui se cramponne maintenant à son suspect, il entend le hurlement de douleur de l’agent qui vient de se recevoir un coup de canne du vieux qui avait tenté de lui piquer Knox, et simultanément, un début d’émeute éclate devant les toilettes. Un pas en avant, un en arrière, Tate repousse la jeune femme, fais signe à l’employé de la morgue de se calmer et se précipite dans la mêlée.
Ses agents n’ont pas réussi à stopper le fou qui détruisait les lavabos, et la situation a dégénéré en bagarre générale avec a priori des badauds impliqués. Tate en pousse deux ou trois, hurle qu’il est de la police, et entend soudain un com-x qui bruite dans sa poche. Il passe sa main sur sa veste, et lorsqu’il se souvient que ça ne peut pas être le sien, il se rappelle aussi qu’il a laissé Knox derrière lui…
Alors que la baston redémarre, il se tourne vers l’ascenseur, voit le brancardier et la secrétaire au sol, et plus de Knox…
Pendant ce temps-là, un com-x retentit…
Cdt. Corbeau noir.
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02/12/307 ETU 18:57
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Corbeau se battait de toute ses forces dans cette bataille enragées où ses hommes tombaient un à un dans des râles de douleur.
Ils ne pouvaient pas perdre!
Pas ici, dans un couloir de l'assemblée alors qu'ils étaient pas supérieur en nombre!
Corbeau hurla alors tout en faisant tomber un homme qui s'avançait dangereusement vers luien lui fourrant sa canne dans les pieds :
"Combattants!
La victoire est proche!
Pour la Lune Sombre!
Agyagayzouchrisous!!!"
Des hurlements de peur retentirent lorsque les gens virent foncer en hurlant un homme complètement décoiffé et brandissant un canne pleine de sang.
Corbeau frappait sur tout ce qui bougeait à sa portée et lorsqu'il n'y eut plus grand chose de debout, il fit semblant de s'effondrer comme s'il avait lui-même reçu un coup.
Les policiers ne firent pas attention à lui. Son petit stratagème avait marché au moins...
Il se releva et s'avança en boitant vers l'espèce de gros joufflu moustachu qui avait essayé d'arréter le gamin et qui en plus, avait osé ne pas lui laisser l'occasion d'en placer une.
Il lui demanda d'un ton qu'il feignait chevrotant :
"Dites moi jeune homme... Où est donc le gentil garçon que vous avez voulut arréter?"
Lorsque l'autre lui répondit qu'il s'était enfui, Corbeau poussa un petit soupir déçu.
Il avait même pas eut le temps de lui dire son nom histoire que dans sa fuite, Corbeau devienne un star...
Dommage...
Il entendit seulement un X-com vibrer quelque part dans le couloir.
Corbeau chercha rapidement du regard pour voir d'ou pouvait provenir le bruit, et il aperçu un petit objet vibrer sur le sol.
Il se releva et dit :
"Qui a sa maman qui s'appelle Thérésa?"
Cdt. Mickey Knox
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05/12/307 ETU 19:59
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Mickey se réveille dans ces mêmes murs vides qu’il habite depuis quelques jours. Quatres pauvres murs blancs sans rien de spécial. Devant sa porte, ces mêmes deux gardes encagoulés. L’ex-taulard se relève. Il a toujours pas la moindre idée de se qu’il fiche ici. Au dénut il a gueulé, pesté, cogné les murs et les gardiens. Il a menacé, promis de l’argent.
Rien n’a marché, alors il a joué le jeu du résigné, obtenu quelques minutes pour parler à l’Assemblée, quelques autres pour envoyer des messages, vu que son com-x a disparu…
Il n’a vu aucun responsable, ne sait rien, il est fou de rage. Il est patient, aussi. 7 ans de tôle, ça t’apprend la patience. 2 ans à chercher Mallaury depuis…aussi. Au fond de lui, il sent que l’autre Mickey revient. Celui qu’il masque, qu’il contient quasiment tout le temps. Quasiment.
Il attend, couché sur son lit. De comprendre, de savoir. Et d’agir, ensuite.
…………………………………………………………………………………………………
« Vous vous foutez d’ma gueule ? Un macchabée, et le porte parole qui disparaissent en même temps, et rien ??? »
Excédé, Tate jette un regard furieux et regagne son véhicule. Rien n’a marché comme il voulait. Sa carrière va sûrement en morfler…mais là, dans l’instant, il s’en fout complètement. Il veut comprendre.
A force de renfort, l’émeute s’est dissipée, le vieux a disparu, et on a retrouvé le com-x de Knox qui traînait. Nul n’a plus appelé dessus. Personne n’a rien vu, et il a tout paumé…avec le scandale que ça a mis dans l’Assemblée, on n’est pas près de l’oublier, et il sera tenu responsable du bazar…
Il ouvre la portière, s’installe, insère la carte et passe son œil droit au faisceau d’identification jailli du moyeu du volant. L’engin démarre.
Et Knox, que voulait-il dire ? Un ex-taulard, reconnu coupable de plusieurs meurtres de sang-froid, qui disjoncte en voyant un corps, ce n’était pas possible. Pourtant, il était ailleurs…c’était trop étrange, cette succession d’événements…
Il s’installe dans son fauteuil, saisit le volant en demi-lune et jette un regard dans son écran de visée arrière. Un mouvement l’attire dans l’angle mort de son rayon oculaire, et lorsqu’il se retourne, il voit juste une masse de cheveux avancer sur lui.
Alors qu’il pense sans ironie qu’il ne comprend pas plus que Knox, il sent une brève brûlure sur la gorge, et quand il veut hurler, le flic se rend compte qu’un faible souffle émane de ses cordes vocales. Il saisit juste qu’il va mourir lorsqu’il calcule que c’est du sang qui jaillit sur ses vêtements.
Et que cette histoire était vraiment bordélique.
Ecran noir.
…………………………………………………………………………………………………...
Lorsqu’il entend la serrure jouer, Mickey daigne juste ouvrir un œil. Même pas bouger. Imperceptiblement, son poing se crispe, prêt à se déclencher. La porte s’ouvre, et durant de longues minutes, le Meneur des Esprits Libres attend que quelqu’un rentre.
En vain.
Il attend encore, et se lève, d’un coup vif, puis se dirige vers la porte. Personne ne bouge, pas un son ne se fait jour. Il jette un œil prudent dans le couloir, attend un peu. Toujours rien. Suspicieux, Knox passe donc le pas, et après une courte hésitation, part vers la gauche. Un tournant, une porte dans un cul-de-sac. Fermée. Il fait demi-tour, repasse devant sa cellule ouverte, et avance. Ce côté-ci est plus long, tiens…Il est prêt à tout, surtout à lâcher le démon endormi. Mais rien ne passe, et quand il arrive au bout de cet immense couloir, Mickey ne trouve qu’une porte, ouverte devant lui.
Méfiant, il entre. Une pièce carrée, une table, une chaise. Une porte au fond. Sur la table, seul, un dossier jaune. Knox s’approche, et peut y lire son nom. Un vague sourire, il tend l’oreille. Et n’entend toujours rien. Il se pose les fesses sur la chaise, ouvre la chemise, et commence à lire.
Son vague sourire s’efface. Ses yeux s’écarquillent. Dans sa tête, une drôle de voix retentit. Désincarnée.
…………………………………………………………………………………………………...
Les badauds sont partis, et l’ordre est maintenant rétabli dans l’Assemblée. Les cordons de protection policière ont été rétabli, et c’est avec soulagement et fatigue que l’agent Miles se prépare à rentrer chez lui. Enfin, au moins l’équipe de nuit n‘était pas en retard…
P***** de sale journée ! Un meurtre, une émeute, des disparitions, le commissaire dégouté et furieux…pffff….fallait qu’ça tombe sur lui…enfin, il va chercher son aéroglisseur de service, retrouver sa femme…boulot de merde…
La porte de l’ascenseur s’ouvre, et le jeune agent se retrouve dans le parking. Il ne retse plus que sa bagnole, là, au fond, près de celle du commissaire…qui n’a rien à foutre là, d’ailleurs !?
Miles porte la main sur son phaser, et avance doucement en appelant son chef…il contourne le véhicule par la droite, avec assez d’angle pour surveiller les alentours, mais le parking est désespérément vide. Il arrive côté conducteur, et voit le commissaire au volant.
Alors qu’il s’approche prudemment, murmurant « Chef…Chef… », le sang répandu autour de lui apparaît. Le jeune flic à un mouvement d’arrêt, lance un appel de détresse sur son com-x, dégaine, et attend, ses yeux balayant pour rien l’endroit. Il avance, ouvre la portière, et le cadavre de Tate lui tombe dessus dans l’instant, le flingue du commissaire rompant le silence dans un bruit d’apocalypse. Miles lui prend vite le pouls, pour rien. Il regarde vite dans la voiture, et, sur la banquette arrière, voit un deuxième corps. Le visage ravagé par une détonation à bout pourtant, une lame à la main. Entre les deux, une perruque rasta gît dans le sang.
Sentant venir la nausée, Miles s’écarte. P***** de sale journée…
…………………………………………………………………………………………………
Lorsqu’il a finit de lire, Mickey se lève. Dans ses yeux réside une forme de colère, de détermination. Il s’approche de la porte, l’ouvre sans prudence. Au dehors, la ville, dans la nuit.
Il avance.
La cloche vient de retentir, le premier round est achevé.

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