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Un conte.

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Cdt. Arwaan Shiraa
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29/12/307 ETU 22:18
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http://www.radioblogclub.fr/open/138349/dvorak/113_dvorak-streicherserenade_e-dur_op._22-tempo_di_valse
Certaines fêtes remontent jusqu'à la nuit de temps, et les légendes qui gravitent autour sont légions, beaucoup parlent de fêtes paiennes autour d'un arbres, d'autres inscrites dans les relgions, notamment chrétienne parlent de la naissance d'un élu, d'un messie, et avec d'un esprit de partage, d'un espoir, d'une foi renouvelée.
Viennent aussi les années passant, d'un effet marketing habilement lancée avec un homme sandwich rouge, mais qu'importe, puisque comme la fête des morts on cesse un peu notre égoisme..
Enfin, je ne suis pas là pour les lecons de morales, mais bien pour vous conter une histoire que les Vaarlags se racontent en cette période, ni triste ni joyeuse, mon peuple aiment se réunir autour d'une bonne tablée, d'un bon feu, ou devant deux ou trois chopines de biéres.
Cette histoire remonte en des temps immémoriaux pour nous.
Notre récit commence hélas de facon bien tragique, alors qu'Amenoa emerge doucement de terre, les luttes fratricides font rages, chacun usant de toute la violence possible pour asseoir son pouvoir, saignant les surivants à blanc, qui ne comprennent pas vraiment les tenants et aboutissants de cette mascarade.
Une famille, natif de la terre, parti en exil comme tant d'autres, va soudain voir ses liens détruit par d'infâmes...Et pourtant.
La neige tombait de facon inimterrompue depuis prés de deux jours, tapissant d'un blanc immaculée la plaine bordant les maisonnées de fortune construites par les premiers colons, la foret n'était pas en reste bien sur, le poid de la neige faisant doucement chanter l'ecorces des arbres en de longs chants,et si l'on tendait l'oreille, le bruit des pas des animaux étranges habitant ces bois étaient perceptibles, mais uniquement à ceux qui s'armaient de patience et de calme.
L'on était bien loin de la premiére ville, Gamma prime, dans le tumulte des manigances politiques, et des réglements de compte sanglants.
4 fréres et soeurs jouaient tranquillement prés de leur maison, sous l'oeil bienveillant mais attentif des adultes.
Parmis ce tableau buccolique presqu'idyllique et niais, se trouve un enfant légérement en retrait, il n'est pas exclu, non, mais lui a été recueilli dans le vaisseau par cette famille, ses parents, morts durant la trop longue errance, n'avait pu supporté tant de privations.
Ce petit être restait désespéremment dans un mutisme qui inquiétait ses parents adoptifs, il était si pâle et pourtant d'une tel beauté, fragile, presque éphémére, chancelante, mais tout aussi puissante, et ce jour sortant un peu de sa léthargie il était sorti participant timidement aux jeux de ses nouveaux fréres et soeurs.
Quand alors survint dans le lointains, le puissant galop de quelques cavaliers, la technologie étant encore reservé à une élite sombre, le cheval ou ce qui en ressemblait faisait office de transport.
Ces cavaliers faisaient ce que l'on appelait du nettoyage ethnique.
Et cela allait etre au tour du hameau.
L'enfant avait entendu bien avant les bruits, et sans crier gare, il s'enfuit dans la forêt courant comme un damné, il ne vit pas ce que les sombres guerriers firent aux quelques colons...
Son instinct lui avait dit de courrir loin, il avait obéi.
Mais la faim le fit revenir sur ses pas, mais un enfant en foret et aussi perdu qu'un vaisseau sans boussole ou direction concréte.
Partant tantot vers la gauche, puis la droite, puis courant droit devant, le froid devenant toujours plus mordant, n'ayant que pour vêtements des guenilles, des morceaux de tissus peu épais, il se laissa tomber à genou et sanglotta.
La fatigue le prit et il s'assoupit au pied d'un arbre.
Lorsque ses yeux se rouvrirent, il fut surpris de sentir une douce chaleur l'entourer et deux silouhettes penchés sur lui.
La peur l'étreignit soudain, les visages..il les reconaissait, c'était ses parents, ouvrant la bouche, et murmurant fébrilement
--Papa? Maman?
Les deux ombres se relevérent doucement, se regardérent, l'une d'elle secoua la tete d'un air entendu, comme si elle avait compris, puis les paupiéres du jeune enfant devinrent soudain lourdes, il glissa dans un doux sommeil, bercé par les deux ombres.
"Petit être, nous sommes les gardiens, nous habitons ta nouvelle planéte depuis longtemps, nous ne te voulons aucun mal, tu semblais perdu, nous savons pourquoi tu es ici, dors mon enfant...
Les deux êtres, déposérent l'enfant dans une batisse incrusté dans un arbre, en hauteur et le laissérent dormir
SUite aprés
Cdt. Arwaan Shiraa
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02/01/308 ETU 23:55
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Le jeune enfant avait repris des forces, même si la paleur de son visage impressionnait les gardiens, toujours silencieux, ses hotes ne posaient aucunes questions, comme s'ils savaient déjà...
Le soir, la forêt murmurait avec le vent, les animaux chantaient de plus belle, les lucioles brillaient de mille feux, le jeune enfant pouvait aller et venir en ces lieux comme bon lui semblait, tant est si bien qu'il finit par connaitre les moindres recoins des lieux qui entouraient sa chambrée. Il surprit un soir une conversation.
-Ils viendront ici bientot, tout détruire, la forêt, les bois, les prairies.
Les rampants deviennent trop menacants pour nous, ils sément la mort et la désolation pour batir leurs immondes batisses...
Le petit être...Les notres ne voient pas cela d'un trés bon oeil, des rumeurs circulent, et le conseil des anciens n'apprécient pas notre attachement pour comment dis tu?
-Enfant, ils nomment leurs progénitures ainsi, mais il est différent, l'as tu entendu dire un mot depuis qu'il est ici?
Je sais c'est inutile nous lisons en eux comme dans des livres ouvert, mais...il dégage une puissance, les Mentats devraient l'observer, je suis persuadée qu'il est celui qui renouvellera nos ames, ces étrangers sont liés a nous, quoiqu'en disent les débris du conseil...
L'enfant repartit aussitot dans sa chambre, troublé, mais le sommeil le prit et oublia vite l'incident.
Les mois filérent, le mutisme de l'enfant peu à peu tombait, les gardiens, du moins ceux qui le cotoyait, lui apprirent bon nombre de choses sur la force de l'esprit, sur la concentration, l'attention sur le monde qui l'environnait, le jeune garcon pouvait s'aventurer désormais loin et seul.
Les gardiens s'habituérent à lui, il devint presque l'un d'entre eux.
Mais une chose le troublait, jamais il ne voyait leurs visages, ils semblaient etre comme des spectres, toujours vétus dans de longues capes, dans des etoffes raffinées, flottant dans le vent.
Il décelait les voix des hommes et des femmes, mais cela s'arretait à ca.
Puis les choses changérent précipitemment, les gardiens montrérent de plus en plus d'interêt pour lui.
Ils le regardaient vagabonder, de temps en temps lui posait des questions qui lui paraissait anodines, il y répondait insouciant.
Puis 5 d'entre eux arrivérent et le prirent à part.
L'entourant, ils se présentérent à lui.
-Bonjour Keldaan. Permet nous de nous présenter.
Je suis Altar, gardien des esprits du vent.
Voici Shagaan, gardienne des esprits des eaux.
Hul'gan gardien des forêts et des vertes prairies.
Moo'th Détenteur des esprits de feu, et de la terre.
Et enfin, Shulaa, elle protége tout les esprits, des morts, et de tout les êtres vivants de ce monde.
Keldaan, sais tu que nous te surveillons de prés depuis quelques temps, en vérité depuis ton arrivée, nous pensons que toi, ramp...Je veux dire humain, as quelque chose en toi qui pourrait boulverser notre planéte, et nos destinées. Une légende persistante chez nous, veut qu'un étranger, arrivé sur notre terre, puisse maitriser chacun des éléments que je t'ai présenté et que nous surveillons et protégeons.
TU pourrais bien etre cette personne Keldaan, ton chemin est déjà surprenant, aussi nous aimerions te garder encore, nous t'enseignerons tout ce que nous aurons à t'enseigner, puis aprés, viendras l'heure du choix, viendra l'heure ou tu devras affronter ta destinée, et diriger les tiens.
As tu compris ce que je t'ai dit mon enfant?
L'enfant ecarquilla les yeux, tout cela semblait du charabia, bien trop lourd pour ses épaules. Mais une force irrésistible le poussa à accepter.
C'est ainsi que commencait la derniére partie de mon conte.

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