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Le Phénicien

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Cdt. Zux
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03/10/307 ETU 14:39
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Tard, planète inconnue.
Après une journée radieuse. Un air glacial plane, le ciel, bleu pâle, pur, s'accorde. Le Soleil, couchant, désespère de percer. Les hautes tours, froides, le narguent à renvoyer ses rayons. Pas un son hormis le vent du nord. Les rues sont désertes. Les tours résonnent en une complainte mortelle, le souffle leur répond d'un chant suintant, laconique, sans émotions.
Isolée dans l'obscurité, une impasse. Son nom est illisible ; la pencarte, rouillée, porte encore de rares traces, tenaces, de sigles écaillés. On distingue, avec peine, une forme sinueuse, par le passé un S, métamorphosé, tel un serpent, dont le sifflement serait le souffle s'insinuant dans l'impasse, aigü, aigri.
De rares badauds s'y aventurent. Des mots, haletant, s'élevent, des songes répondent, menace, impératrice et guerriers, oppression, financement et libération. La curiosité nous attire, irrémédiablement, dûssions-nous le regretter. Le regret... L'impasse en suinte. Signe d'un Eden perdu.
En s'habituant à l'obscurité, une lumière fait son apparition, fantômatique, renonçant face à aux ombres, envahissantes. On se rapproche. La vitrine, irradiant d'un néant blanc, inquiétant. On veut retourner à la noirceur. Mais le regard est déjà perdu. Un panneau d'acajou, precieux et misérable, rouge. Sont gravées des lettres de cendre :
« La richesse est la liberté,
La pauvreté c'est la richesse »
Une énigme. La tête se détourne. Toute proche, une porte massive, de chêne. Sur le fronton, un triangle, dessiné avec précipitation, et un rectangle, debout, barré [1], gardiens des mots :
« Le Phénicien »
hrp:
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_ph%C3%A9nicien
Je vous prie de ne pas poster, une suite est à venir, peut-être avec une petite énigme (récompense à la clef) pour les habitués d'apo (du genre qui suis-je).
Cdt. Zux
Respect diplomatique : 563

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04/10/307 ETU 23:29
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errata : il faut bien lire pancarte et un à s'est incrusté.
« Le Phénicien »
La porte, peu engageante, mais la curiosité, encore.
La lumière aveugle. Elle voyage dans tous les recoins, rien ne peut plus se cacher. Trois pas, trois secondes, un voyage à travers le temps et l'espace. C'est un autre monde, la porte est déjà refermée, l'angoisse passée.
On est seulement dans un vestibule, et déjà le bric-à-brac s'entasse, mis à nu par les rayons pénétrant. Une nymphe finement sculptée, un visage triste, le regard infini, la fine bouche noueuse, les boucles de cheveux figées, comme pour rappeler que le désespoir, noir, n'est pas si loin. Elle tient une amphore et verse son eau indéfiniment, comme une malédiction. La fontaine sera la seule trace du monde extérieur.
Le liquide de vie se fraie un chemin, le refrain du rossignol en cage l'encourage. La lumière intense passe et encense les surfaces argentées, dorées. Les mirroirs renvoient leurs images pour mieux se congratuler. À gauche, se cachent, derrière des robes brodées de fils d'or, des chérubins joyeux et moqueurs. Des joyaux réflètent à leurs pieds la lumière en d'innombrables éclats colorés.
Une douce mélodie nous prie de poursuivre l'émerveillement. On avance lentement.
Maintenant des verres de cristal invitent à la fête, des porcelaines proposent un festin. De l'autre côté on voit un arbre de verre, sous lui son ombre de lumière éclaire de majestueux tapis qui se parent de leurs plus belles teintes. Au dessus des horloges rivalisent d'ingéniosité pour vous rappeler le temps qui passe...
Une autre porte, on a envie de s'attarder, mais il faut continuer.
Les parfums envoûtant affluent. À votre venue, les bouquets s'inclinent. Les fleurs se croisent, se marient, se séparent, et vous rient au nez en une dance ennivrante. Du muguet de mai coquet accompagne des azalées épanouies. Des roses ardamment rouges enlacent des dalhias reconnaissant. Un Lys embrasse majestueusement un mimosa discret.
Une lampe de chevet diffuse sa lumière tamisée à travers la pièce. Derrière une pyramides de livres on aperçoit enfin un vieil homme courbé sur un miniscule bureau. Ses lèvres, entourées de sillons creusés par le temps, sont agitées de spasmes, tandis que ses yeux fatigués parcourent les pages, à travers le spectre de petites lunettes rondes dorées par les reflets. Son esprit est ailleurs... abreuvé par un monde inconnu, l'imagination d'un écrivain dessine sa fontaine de jouvence. Au devant, un écriteau innatendu nargue l'inculte :
« Cours de français : 1000 leems.
Cours nº5 de géographie sectorielle : 10000 leems. »
En face, une trace du passé, le même acajou, mais les mots d'or luisent d'un délié vertigineux :
« Freedom is the freedom to say that two plus two make four. If that is granted, all else follows. »
Dominée par la phrase la signature reste invisible, vaincue par le temps. À côté un petit papier indique : « Dix millions de leems à qui retrouvera l'auteur de ces mots. Zux. ». Le mystère pousse à interroger le vieil homme. Plusieurs minutes sont nécessaires à le faire émerger, à le ramener à la réalité. Vous venez d'annihiler son univers, vous êtes l'artisan inconscient d'une nouvelle Apocalypse. Il explique d'une voix lente, sourde, éreintée, que l'inscription a été retrouvée lors d'une fouille archéologique ; que personne ne sait l'origine de ces écrits d'un ancien temps ; que Zux a cherché des indices, en a perdu la raison, transformé à jamais ; que l'auteur fut probablement un personnage important en son temps, mais oublié de tous. Le vieillard est déjà retourné à son livre, comme aspiré pour recréer son univers. Après le désastre, le renouveau. Mais dans son esprit, rien n'a été effacé, rien n'a été oublié, l'Apocalypse fut sans conséquence. Nul nécessité d'Espoir.
note : me contacter par MP pour la correction orthographique des messages (est-ce que ça intéressera quelqu'un... telle est la question) et pour le reste aussi... ^^
edit : j'oubliais, ceux qui me connaissent et qui savent s'abstiennent ;)
traduction perso : « La liberté c'est le pouvoir de dire que deux et deux font quatre. Si ceci est assuré, le reste suit. »
reedit à tem: t'as vu ? une traduc à la Len***, je change les mots, mais bon ça veut dire encore la même chose que le texte anglais, pas assez d'entraînement :/
Cdt. Zux
Respect diplomatique : 563

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08/10/307 ETU 22:48
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Nous continuons notre voyage, l'Histoire défile, un couteau ornemental d'ivoire côtoie des diadèmes étincelants de saphir, d'or et de rubis, un phonographe leur chante un poème, un hologramme rappelle le temps présent. Des civilisations inconnues, à jamais disparues, discutent : des amphores colorées se reposent aux pieds d'un vase mauve, des tableaux romantiques s'enveloppent de tapisseries épiques.
Sur le côté, un escalier affaissé propose un montée vers un drôle de paradis : « cours du marché à l'étage. » Il faut le gravir afin de parvenir à une pièce vide. Rien n'attire le regard, rien à voir. Seulement un majestueux tableau noir. D'une écriture maladroite, la poussière blanche forme les chiffres et les mots saccadés :
_________________________________________________________________
Cours du leem : xx leems = 1 USM (Unité standard de monnaie)
Inflation : illisible
_________________________________________________________________
indice de la demande/offre :
0,67 leems
2,71 métal
3,56 diamant
1,82 énergie
prix :
...
illisible
...
_________________________________________________________________
On s'attarde, aspiré par les nombres qui dansent avec l'éclairage intermittent des quelques bougies. On n'ose marcher sur le parquet impeccable, le sol craque sous nos pas ; l'univers du vieil homme s'emplit de séismes et autres cataclysmes.
On retourne au rez-de-chaussée, en prenant garde de ne pas trébucher.
Le vieillard, après un bref éclair lancé à votre attention, dérangé dans sa quiétude, se rue vers une étagère de bois et de verre. Une clef, cachée près de son cœur comme un trésor, ouvre un tiroir. Il dévoile alors à vos yeux émerveillés un objet précieusement soutenus par ces long doigts courbés. Jalousement, le vieillard l'enveloppe pour le dérober au regard. Avec un ricanement, satisfait de votre curiosité, lentement, il dépose avec d'infimes précautions cet objet. D'un œil amusé, il scrute l'objet, en silence. L'objet n'est pourtant pas beau. Cependant, l'homme est métamorphosé, déridés, les yeux sont vivaces. Les mimiques pleuvent sur son visage. La chose semble avoir un pouvoir sur lui. La vie s'est insufflée en lui.
Le vieillard obnubilé s'assoit prestement, sans quitter du regard la chose. Pourtant, l'objet, difforme, paraît être le fruit d'un détraqué, façonné sans logique ni but. Vous êtes tout autant absorbé, le maléfice a pris possession de votre regard. L'alentour, encore merveilleux l'instant précédent, devient fade, les fleurs semblent avoir fané. La vie, par un mystérieuse force semble affluer vers le vieillard. Toujours plus puissante, toujours plus belle. La mort gagne le reste, tout aussi belle, tout aussi puissante. Le couple maléfique tournoie autour du vieillard. Vous en êtes le témoin inconscient, inapte, paralysé par la vue de cette chose.
Ce n'est qu'une pierre.
Les doigts toujours plus agiles du vieil homme courent à la surface, scrutant chaque relief, sondant chaque crevasse. Fébrilement, il trouve une plume, un encrier. Sur une feuille jaunie par le temps, il note fébrilement, d'une encre noire, abyssale, ses observations. Moqueur, il vous signifie par des regards entendus la valeur de sa possession, menaçant si vous avez le malheur de vous approcher. Tout est écrit, avec le bruit caractéristique de la plume qui gratte le long des fibres, taille, poids, couleur, granularité, composition supposée. Les yeux montrent, après la joie enfantine, l'expertise d'un homme qui a vu les années.
Alors que l'étrange vieillard note, le passé ressurgit de la pierre. De son œil avisé, il voit la sueur, coulant dans ses sillons, de l'homme qui l'a arrachée au sol. La pierre signifie sa force, mise en exergue, ses formes rappellent ses muscles saillants. Les arrêtes témoignent de l'outil, dur et tranchant, qui l'a façonnée. Le sang des champs de batailles s'est incrusté dans ses veines de quartz. Des batailles menées en son nom, des guerres perdues en son nom. Un long exil, seule, retournée à ses origines, puis une découverte, retour au Soleil, puissant, éclatant, et dérive dans la petite échoppe. Le vieil homme est bouleversé, sa précieuse pierre devient son reflet et un miroir insondable pour l'étranger.
La pierre est gravée de signes mystiques.
Le vieillard ne s'attarde pas sur l'antique écriture. Il n'en connaît pas le sens. Mais y'a-t-il une personne qui en connaît la signification dans cette vaste galaxie ? Espérons-le...
Cdt. Zux
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09/10/307 ETU 18:53
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note : le rp est maintenant fortement lié avec celui de l'Impératrice Aldera... Enfin... ce qui va suivre...
Chapitre II
Quelques jours plus tôt, date actuelle, planète désertique.
La chaleur est étouffante, les deux soleils brillent haut, joyaux jaune et rouge dans un écrin d'un bleu limpide. Ils écrasent de leur puissants rayons la foule qui s'active dans la ville. Un homme sirote tranquillement à la terrasse d'un misérable café. Il a reçu des ordres, l'attendre. Un homme important doit venir, mais il ne sait pas lequel. On lui a dit qu'il le reconnaîtrait. La curiosité est à son comble. La sueur aussi, qui dégouline le long de son front. Il ne supporte plus cette poussière, ce sable fin qui s'incruste partout dans les vêtements et les pores de la peau. Il n'en peu plus de cette planète, aride, invivable. Heureusement sa mission est bientôt terminée, il pourra rentrer chez lui après ça. Mais il lui faut attendre, encore.
Un vaisseau survole la ville, le peu d'ombre offre un moment de répit aux hommes et femmes en contrebas. Mais le souffle arrive, et soulève des nuages de cette insinueuse poussière. L'homme en profite pour sortir un mouchoir et s'essuyer le visage, peine perdue. Celui qu'il attend est sûrement dans ce vaisseau pense-t-il. Encore quelques minutes interminables, et un autre homme arrive à sa rencontre. Méconnaissable de premier abord. Quand il se retrouve suffisamment près, il le reconnaît. Le commandant Zux est venu en personne, la mission doit être importante, il n'en avait pas conscience. Cela ne change rien à ce qu'il doit faire. Il se lève péniblement, suffoqué par la chaleur. Les deux étrangers traversent en silence la foule qui s'agite, se dirigent vers les bordures de la ville. L'homme en profite pour jeter de temps à autres des regards furtifs vers le commandant. Les rumeurs courent à son sujet. On le dit lunatique, caractériel. D'un autre côté on lui reconnaît ses talent de gestionnaire. Ses proches le décrivent tout autrement. Mais il ne fait pas partie de ses proches. Il lui faudra faire avec les mauvais côté du commandant. D'autant que celui-ci semble fatigué. Ses yeux sont las, son visage est quasiment vide d'émotions, si ce n'est un sourire en coin. Cela rassure un peu l'homme, le commandant doit être heureux d'être ici, il ne sait pour quelle raison, mais cette planète doit lui plaire, à sa manière.
Arrivée aux abords du désert, l'homme va à l'encontre d'un bédouin. Après quelques secondes de discussion il revient. Zux prononce ses premiers mots depuis son arrivée :
« Vous avez trouvé un moyen de locomotion ?
- oui, un anim... répond-il en indiquant vaguement son emplacement.
- Merci. J'irai seul. Le matériel ?
- Avec.
- Vous pouvez rentrer chez vous. »
Le ton est sec, et il n'en faut pas plus pour l'homme, il a hâte de retrouver sa famille. Avec un peu de chance il pourra prendre le vaisseau par lequel le commandant est venu.
Cdt. Zux
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10/10/307 ETU 11:24
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Quelques heures plus tard, un homme voyage à travers le désert. Zux est heureux. Il a toujours aimé la solitude. Le paysage mortel est grandiose. Les rayons dorés des soleils chauffent le sable brûlant. Les dunes mouvantes sont une invitation à la divagation de l'esprit. Les grains qui descendent les pentes abruptes chantent en hommage au lieu. Le temps est arrêté. Le paysage immuable abreuve les yeux de l'homme.
Zux pense à l'Assemblée, c'est la première fois depuis qu'il l'a quittée, sans prévenir. Des discussions sans fins. Rien ne bouge, encore moins n'avance. Les commandants se complaisent dans leur palabres. Galya... elle semble être ailleurs. Elle a déjà abandonnée la galaxie, depuis longtemps. Les commandants comptaient sur elle pour construire un gouvernement, ils en attendaient trop. Elle ne fera rien, car il n'y a rien à faire en ce bas monde. Les commandants sont à l'image de l'homme, avides, ambitieux, guerriers, imbus d'eux-mêmes. Mais il a remarqué quelques exceptions, une chance peut-être... Quoiqu'il en soit la politique de la galaxie n'est pas son affaire. Il a quelque chose de plus important à faire, une quête à mener, une quête débutant par la rencontre de deux êtres.
Zux dévie alors, il pense à sa rencontre avec l'Impératrice, superbe. Une femme d'un charisme exceptionnel, il avait enfin pu l'approcher, discuter avec elle, ailleurs qu'à l'assemblée, sans oreille indiscrète. Il se félicite alors d'avoir proposé l'asile à la commandante. Il se rappellera toute sa vie lorsqu'il l'a vue, fière malgré sa déchéance. Pas une fierté malsaine, pas une fierté de sa personne ; mais fière de la tâche qu'elle accomplit, fière d'avoir pu sauver une partie de son peuple, celle du Logos, fût-elle infime, du joug de l'oppresseur. Zux, habituellement peu enclin au protocole, n'eut pas d'autres choix que de s'agenouiller, bien bas, devant tant de force et de détermination. Lorsqu'il put relever la tête, il vit son visage, fin, celui d'une jeune femme, bien trop jeune pour une si lourde tâche pensa-t-il. Des yeux d'une abîme sans fond dévoilaient sa sagesse. Une dureté s'exprimait à travers sa bouche. Mais on ne pouvait qu'être envoûté lorsqu'elle parlait, d'une voix affaiblie par les épreuves et néanmoins sûre d'elle.
Elle avait un indice, maigre, mais présent. Elle avait retrouvé la trace de la relique. Elle était dans le besoin, il l'avait aidé, elle l'a remercié. Voilà pourquoi depuis une semaine il parcourt la galaxie. À la recherche d'un objet dont il ne connaît rien, une relique Acadienne pre-apocalyptique, avec pour seule piste celle de l'Impératrice. Il était fatigué maintenant, mais son voyage touchait au but. Derrière cette dune...
Cdt. Zux
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11/10/307 ETU 17:13
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La nuit est tombée, précipitamment, et la température a chuté. Les deux soleils ont laissé la place à une myriade d'étoiles. La galaxie resplendit dans le ciel, d'un blanc cotonneux. Le silence est roi, sa reine est la solitude. Aucun être vivant mis à part cet homme, singulier. Aucune trace de l'homme mis à part cette pyramide, ridiculement grande dans un désert sans commune mesure. Le sable, d'or durant la journée, s'est recouvert d'un duvet bleuté sous les innombrables étoiles. Les dunes continuent toujours leurs assauts sur la pyramide déjà en partie ensevelie. Zux profite du répits, loin de tout, loin d'Eux, un moment de tranquillité pour se retrouver. Il reste plusieurs heures allongé sur une crête à vagabonder d'étoiles en étoiles, à se perdre dans cette traînée blanchâtre.
Brusquement, une lumière éclaire le sommet de la pyramide, puis descend rapidement. La lueur pâle atteint enfin Zux. Le temps de se lever, et les ombres se sont formées, celle de la pyramide rivalisant avec celles des dunes. Une lune s'est levée, la lumière fantomatique accompagne dorénavant les pas de l'homme. Des pas pour une dernière expédition, celle de l'intérieur.
Aidé par le faible éclairage naturel il trouve une entrée. Il allume une torche. La pierre millénaire semble vouloir l'étreindre en guise de bienvenue. Elle danse à la lueur de la flamme virevoltant. Au fur et à mesure que Zux avance, le conduit se fait de plus en plus étroit. Mais il faut continuer à avancer, règle d'or, ici comme ailleurs. Puis Zux arrive devant trois portes. Il en prend une. Deux autres. Toujours aussi sûr de lui, il continue. Encore d'autres, elles défilent. Mais il connaît son chemin.
Brusquement les murs s'élargissent. Une pièce immense apparaît. Des statues monumentales, face à face, semblent reprendre vie à la vue de la torche, se fixant mutuellement. Zux continue d'avancer sans prêter attention. Et devant lui, enfin, l'objet tant convoité.
Une pierre de granite noire repose sur une dalle de marbre, comme un trophée déchu. Longtemps perdu, puis retrouvé. Zux n'a pas conscience de la valeur de la relique. Une relique qu'il a cherché lui-même toute sa vie. Une relique qui va encore l'obséder. Une relique, dont le cœur froid va décider de milliards d'âmes. En se rapprochant il distingue une écriture gravée, la pierre lui parle, d'une langue inconnue, magnifique et mystérieuse. Il le sait, son avenir est conditionné par la compréhension de ce message divin. Rien d'autre n'est important maintenant. Il en prend conscience, plus rien ne peut l'arrêter dans sa quête, non, leur quête, maintenant qu'il n'est plus seul dans sa recherche...
note hrp : fin du rp perso, je vous embêterai plus 8) mais bon j'en profite puisqu'on parle de quête... venir descendre quelqu'un en l'accusant d'être intolérant que ce soit au niveau rp ou hrp, ce serait pas la poêle qui se fout du chaudron ?

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