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Cdt. Corbeau noir.
Respect diplomatique : 549 05/10/307 ETU 17:39 |
Score : 4
Détails
Corbeau regardait avec plaisir l’Assemblée qui petit à petit s’éveillait aux paroles des commandants. Certains commençaient déjà à se démarquer et que leur voix allait peser dans les débats futurs sur l’avenir de la galaxie. Oui, l’avenir se dessinait petit à petit mais malgré cela, des ombres s’étendaient encore… On ne savait pas exactement ce que voulaient les autres galaxies et Corbeau ne pouvait s’enlever de l’esprit que des esprits belliqueux se cachaient là bas… Mais pour l’heure, il devait trouver quelque chose de plus important. Le sabre de sa famille, les Sombranasis, qui avait été perdu à sa mort, quelques minutes avant la Cataclysme. Fleur de Lune… Ce nom évoquait pour lui une grande nostalgie qu’il ne pouvait enlever de son cœur… Ce sabre était le dernier vestige d’Espérance et de tous les amis qui y vivaient… Oui, il fallait qu’il le retrouve pour que jamais sa mémoire ne s’altère et pour que ce sabre continue de circuler dans la famille. Il avait perdu la trace de l’aura de ce dernier alors qu’il se trouvait dans le monde des morts lorsque la Lune Sombre l’avait appelée pour lui dire qu’il était temps qu’il revienne à la vie. Ces dernières infos venaient d’une planète appelée Sylfae alors que le sabre appartenait à un marchant d’objets rares. Les gens semblaient ne pas arriver à le maîtriser car ils leur absorbaient leur énergie mais il restait un objet de collection convoitée. Cela faisait désormais trois jours qu’il était arrivé sur la planète de sa famille et il avait été étonné de voir que cette planète, Sylfae, était proche de son point de chute… Il ne pouvait confier la recherche d’une arme à des soldats et il avait décidé de partir seul à la recherche de son arme… Il avait réussit à se glisser dans un chasseur rapide une nuit de pleine Lune sans que personne ne s’en aperçoive et il partit en direction de la planète. Il la voyait désormais briller dans son hublot et il engageât une manœuvre d’atterrissage sur un petit spatioport complètement délabré et dévasté par les vents brûlants de la planète… Une planète désertique… Sa tache n’allait pas être facile… Il avait alors marché pendant plusieurs heures sous les vents pendant que la nuit évitait à la planète de prendre une température inhumaine. Son nouveau corps était beaucoup plus endurant et désormais, la soif lui était presque étrangère. Lorsqu’il arrivât dans une petite ville, il fut surpris de voir qu’il y régnait là une grande animation malgré l’heure tardive… Le soleil allait bientôt se lever et malgré cela, il se déployait sous ses yeux un immense bazar qui mêlait couleur, odeurs, formes exotiques et personnes toutes plus sympathiques les unes que les autres. Retrouver son arme n’allait pas être facile mais pour l’heure, une petite boisson s’imposait… Il pénétrât dans une taverne avec un plafond bas et s’assit à même le sol sur un des nombreux tapis ù se trouvait encore bien peu de gens. Certains dormaient même dans les coins et recoins sombres de la taverne. Une jeune femme élégante s’approchât et lui demandât ce qu’il voulait boire dans une langue qu’il comprenait mal. Il désignât la théière qui se trouvait au milieu d’un groupe d’hommes qui chuchotaient comme s’ils complotaient. Il s’en détournât et examinât le tapis. Une histoire était brodée et racontait l’histoire d’un homme aux yeux bleus qui viendrait pour libérer le peuple du joug d’un démon… Une histoire bien banale mais qui l’intriguât car il avait lui-même les yeux bleus… Bleus comme la nuit… Bleus comme sur ce tapis… Il relevât vivement la tête lorsque la serveuse vint lui déposer la théière qu’il avait demandée faisant ainsi glisser sa capuche qui lui cachait son visage et ses cheveux noirs comme la nuit. La serveuse poussât un petit cri et se jetât à terre pour se prosterner devant Corbeau. Intrigués, il essayât de la relever mais à la place, le gérant et sa femme vinrent aussi se prosterner devant lui en poussant des cris plaintifs tout en prononçant rapidement des phrases dont il ne saisissait pas le sens. Il essayât encore de relever toute cette foule mais il sentit alors derrière lui la présence des quatre hommes qui se trouvaient a cotés de lui tout à l’heure. Ils avaient dégainé de drôles d’épées et semblaient décidé à tuer Corbeau. Une idée stupide… Mais il ne pouvait communiquer avec eux. Il esquivât tranquillement les quelques premiers coups de sabres des hommes pour leur faire comprendre que se battre contre lui était inutile mais ils voulaient apparemment vraiment le tuer… Il soupirât… Ceux qui ne comprenaient pas devraient donc mourir de par sa main… Il se jetât sur le premier pour transpercer son cœur avec sa main ce qui fit gicler le sang de l’homme sur les trois autres. Ils eurent un mouvement d’effroi mais ils avaient maintenant envie de venger leur compagnon mort. Corbeau sentait son corps vibrer à l’appel du combat… Le temps se ralentit comme il commençait à augmenter sa vitesse de perception. Il se glissât derrière le premier homme et lui arrachât la tête d’une main avant d’aller casser les deux bras et les deux jambes du deuxième. Le quatrième s’effondrât par terre et commençât à supplier Corbeau de l’épargner. Il était couvert du sang de ses amis comme l’ensemble de la taverne et il tremblait de peur à l’idée de mourir. Un idiot… L’envie de tuer était encore forte et planait dans l’air et Corbeau soulevât l’homme dans les airs. Il vit dans ses yeux la terreur qu’il inspirait et sourit à l’évocation d’un tel sentiment. Il lui montrât une image holographique de son arme et lui demandât avec de grands mouvements s’il savait où il se trouvait. L’homme répondit par la positive vivement et lui montrât une direction. Corbeau reposât l’homme et celui-ci attendait devant ce dernier. Il lui remontrât la direction et commençât à sortir de la taverne avec de grands gestes qui l’invitait à le suivre. Comme ça, il n’aurait pas besoin de chercher ! Il jetât quelques pièces à l’intérieur en sortant pour payer son thé. L’homme semblait joyeux d’être en vie et il guidât rapidement Corbeau devant de hautes grilles qui entouraient une propriété luxueuse. Le palais du dirigeant de cette planète où de ce pays était bien fastueux… L’homme sortit alors de sa poche un petit livre sur lequel était dessiné la même histoire qui était brodés sur le tapis. Il désignât le tueur du démon puis Corbeau… Il désignât ensuite le démon et désignât à nouveau Corbeau. Etrange… Il jetât quelques pièces à l’homme qui lui donnât son livre avant de ramasser les pièces et de s’enfuir à toutes jambes. Corbeau se tournât vers les grilles et essayât de percevoir l’aura de son sabre. Sans la puissance d’un Sombranasis, il avait dut rentrer en hibernation et son aura devait être faible… Il cherchait, il cherchait et il fut surpris de rencontrer une aura qui lui semblait familière et qui surtout était étonnement puissante. Il fut cependant assez habile et ne fut pas détectés pour finalement découvrir son sabre. Ce dernier semblait trôner sur un présentoir comme un trophées. Corbeau sourit… Il attrapât les portes et les envoyât valser d’un coup de pied violent dans chacune d’elle lui libérant un grand passage tout en faisant s’envoler le sable et la poussière. Il entendit alors des grands cris provenir de la battisse et vit sortir une dizaine de gardes, un fusil ioniques à la main. Il le mirent en joue et tirèrent sans sommation. Une erreur… L’erreur de trop… Mais aussi leur dernière… Après quelques minutes de hurlements de souffrance et de giclements de sangs, Corbeau poussât les portes de bois, couverts du sang des gardes. Il tombât sur une immense salle plongée dans l’obscurité. Il sentit un léger courant d’air devant lui et lorsqu’il fut entré et qu’il eut relâché les portes, elles se fermèrent brusquement. Il entendit alors des mouvements tout autour de lui. Les gardes avaient décidé d’essayer de le surprendre… Quelle idiotie ! Lorsqu’il eut finit de tuer l’ensemble du corps de gardes, il poussât tranquillement les portes de l’endroit où il avait ressentit son sabre avec un garde dans la main gauche. Ce dernier était encore vivant et crachait un peu de sang de temps en temps. La salle était minimaliste avec un grand tapis au sol et sur les murs des tapis qui racontaient des histoires ainsi que des armes incrustées de pierres précieuses. Et au bout… Fleur de Lune… Il jetât le garde dans un coin et s’approchât prestement de son sabre… Encore vingt mètres… Son aura s’amplifiât en sentant celle de son sabre et ce dernier fit de même en reconnaissant celui de son ancien maître. Plus que dix mètres… Une ombre surgit alors du plafond et Corbeau reculât en glissant pour l’éviter. Il ne voyait qu’une ombre informe et elle lui parlât d’une voix gutturale : « - Qui es-tu… Pour oser… Venir dans… Mon palais… - Je n’ais pas le temps de te tuer alors je te laisse une chance… Ecarte toi et je t’épargnerais… - Tu es… Corbeau noir… » Corbeau fut interpellés en entendant son nom et il vit alors l’ombre changée progressivement de forme pour devenir… Lui. Il avait devant lui une réplique troublante de lui-même en ce moment. L’aura qu’il avait détectée venait de cette chose étrange et il déglutit… Il n’avait pas d’arme alors que l’ombre venait de sortir une épée d’un fourreau qui pendait à sa ceinture. Un combat à mains nues n’était pas vraiment sa spécialité mais s’il pouvait atteindre son sabre, il n’aurait aucun mal à tuer cette chose… Il fut interrompue dans ses pensées par la voie de l’ombre qui lui dit : « Tu dois me vaincre pour prendre ce sabre… » L’ombre semblait déterminée… Corbeau rayât la possibilité d’aller attraper son sabre et il entendit alors le garde cracher du sang et gémir. Il avait à sa ceinture une espèce d’épée qui semblait courante sur la planète et il la tirât de son fourreau en se promettant de soigner l’homme s’il s’en sortait. Il se mit en garde face à lui-même. L’ombre sourit et rigolat doucement. Corbeau en profitât pour lui foncer dessus et lui porter une pique au niveau du ventre que l’ombre arrêtât d’un coup de sabre sans bouger. Sans son sabre, il ne pouvait déployer que 5% de sa force et apparemment, cela n’allait absolument pas suffire… L’ombre avait réussie à parer son attaque sans bouger et il s’approchât rapidement pour essayer de la contourner. Il sentit alors l’ombre venir dans son dos et lui donner un coup de pied qui le projetèrent contre un mur… Il se relevât en enlevant la poussière qui s’accrochait à ses habits mais à peine eut-il finit qu’il sentit l’aura de l’ombre derrière lui. Il évitât très justement le coup de sabre et se le prit à moitié. Une grande écorchure apparut dans son dos et il poussât un grognement. Le combat ne tournait vraiment pas à son avantage… Il fallait qu’il trouve quelque chose… Et vite !
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