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> La succube Médiatrice...
Pages : 1
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Cdte. Katara
Respect diplomatique : 344 
25/02/308 ETU 18:10 
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Message édité -
Score : 6
Détails
Battement de cils... Elle était là, baignant dans ce liquide nourrissant, poussant sur les parois de sa prison organique. Quelque chose allait arriver, quelque chose de dangereux. Elle voulait sortir, il le fallait, elle était prête… Naissance. La membrane se déchira, laissant échapper un flot visqueux et transparent. Puis une main en sortit, agrandissant encore plus l’ouverture. Le reste du corps parvint finalement à sortir, ne réussissant pourtant pas encore à se soutenir sur ses jambes. Elle tremblait, cherchant à comprendre ce qui lui arrivait, regardant autour d’elle. La lumière des ampoules, pourtant faible, l’éblouit. Elle distingua d’autres femmes, dans le même état. D’autres formes bougeaient. Elle sentit alors des mains la prendre par les bras et la soulever, pour l’obliger à rester debout. Un son, une voix douce parvint à ses oreilles. - La portée de Succubes est arrivée à maturité, Maîtresse. Un autre son, bruit sec et régulier, quelqu’un marchait sur le sol d’un pas léger. On la lâcha. Ses yeux finissaient par s’habituer à la luminosité de la pièce. Tout autour, les femmes avaient été disposées en ligne. Elle chercha celle qui avait été appelée "Maîtresse", mais une main vint appuyer sur son épaule, la mettant à genoux et l’empêchant de voir quoi que ce soit. Les bruits de pas se rapprochèrent. La jeune succube risqua un regard vers la femme qui l'obligeait à rester au sol. C’était une femme sublime à la silhouette élancée. Elle portait des vêtements légers, avec un liseré d’or. La Déesse Amazone s’arrêta devant la première femme de la rangée, puis la regarde. Son visage restait stoïque, tandis que ses yeux laissaient apparaître une forme d'amusement. Sans un mot, elle se déplaça, ignorant la première Succube qu’elle venait d’observer. La jeune femme postée derrière cette dernière s'activa et un craquement sinistre résonna dans la pièce, suivit du bruit mat de la chute d’un corps. Aucun autre son. Personne n’osait dire un mot, personne n’osait bouger d’un pouce. La jeune succube détourna le regard, fermant les yeux. Le bruit de pas se rapprochait d’elle, inexorablement, suivit à chaque fois du même craquement et de la même chute. Elle savait que ce serait bientôt son tour. La Déesse s’arrêta juste devant elle. Son cœur battait à la chamade. Elle sentait déjà sa nuque lui faire mal... un frisson parcourut tout son corps... - Celle ci me plait... Debout, Robin. Elle hésita, puis leva la tête. La Déesse Amazone partait déjà, abandonnant les "survivantes" à l'autre Amazone qui s'occupait des succubes restantes... Robin, puisque c’était ainsi qu’elle s’appelait, se leva et regarda de nouveau autour d’elle. Toutes ces femmes, ces femelles, gisaient là. Les "cadavres" formaient une ligne parfaite, où chaque corps étaient entreposés avec soin... L'Amazone se posta devant la jeune succube, lui intimant de la suivre d’un simple regard. Ils longèrent des couloirs de pierre, tournant et retournant dans cet ambiance mystérieuse. De temps en temps, ils croisaient une autre habitante Amazone. Robin regardait ces choses nouvelles, ne comprenant pas où elle était. Puis ils arrivèrent finalement devant une porte sombre, sculptée et ornée de manière ostentatoire. La femme l'ouvrit et lui fit un signe de la tête. La succube la dévisagea, sans dire un mot, puis entra. Elle se trouvait à présent dans une chambre luxueuse, remplie de coussins et de draperies brodées d’or. Mais quelque chose attira son attention, un miroir... Elle était nue. Sa peau, d’une douce pâleur, contrastait avec l’écarlate de son environnement. Ses traits fins et gracieux la faisait plus ressembler à un ange qu’à une succube. Ses pupille semblaient être des saphirs finement taillés et la profondeur de ses yeux lui faisait penser à quelque chose qui devait exister ailleurs, tellement profonds. Ses lèvres pâles attiraient son attention, elle voulait les toucher, elle voulait les caresser... Une de ses mains, écartant sa longue chevelure noire, vint se poser dessus, pour redescendre dans son cou, puis sur sa poitrine. La chaleur de son corps augmentait à mesure qu’elle refermait ses doigts sur un sein plutôt conséquent. Ses ongles vinrent titiller le bouts de ses tétons qui s’étaient durcis. Elle laissa échapper un gémissement, en posant son autre main sur son ventre, pour la descendre plus bas. Elle sentit alors la toison ardente sous ses doigts... Elle Recula pour s’adosser au mur. Robin regarda de nouveau dans le miroir et aperçut son reflet éclairé par la lumière de la salle. Elle regarda son reflet dans le miroir et lui sourit. Bougeant les lèvres, elle utilisa sa voix cristalline pour prononcer ses premiers mots. - Bonjours, Robin... Quelques temps plus tards... Robin, allongée au milieu des coussins rouges, caressait sa jambe droite. Les premières heures qui ont suivit sa naissance furent instructives. Elle avait apprit les moindres particularités de son corps, de son anatomie. Le plaisir charnel était une notion qu’elle connaissait déjà. Elle savait également maîtriser sa morphologie... Mais la sensation que cela lui provoquait semblait la gêner... Et, de plus, tant qu’elle n’était pas elle même, elle se sentait incomplète. Aucun souvenirs... rien. Grincement. La succube tourna la tête vers la porte, une jeune femme venait de faire irruption dans sa chambre. Elle ne semblait nullement gêné par sa nudité. Son regard était vide de tous sentiments à vrai dire. Cette découverte la fit frissonner... ...
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Cdte. Katara
Respect diplomatique : 344
28/02/308 ETU 18:37
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Score : 7
Détails
- La Déesse vous attend. Une voix douce, calme. Elle restait plantée là, immobile, attendant. Seul ses globes oculaires suivaient les mouvement de la femme succube. Elle se leva, se regarda dans le miroir, puis attrapa une longue robe noire, fendue sur les côtés, avant de l’enfiler. Elle se présenta enfin à le jeune Amazone, qui lui intima de le suivre, d’un geste du bras. Les couloirs défilèrent alors, comme lorsqu’on la conduisait à ses appartements. Mais cette fois ci, elle ne croisa pas toutes les femmes de la dernière fois... Ceux, ou plutôt celles qu’elle croisa lui ressemblaient. Toutes ces femmes, toutes belles, toutes plus ou moins vêtues, regardaient Robin d’un oeil amusé, curieux. Puis vint la porte. Double, massive, forgée dans un métal doré et ornée de motifs variés et torturés. Deux jeunes femmes se tenaient là face à la porte qu’ils gardaient. Leurs corps d'une grande élégance étaient enfermés dans des vêtements très légers ou l'on pouvait presque voir à travers... Elles restaient aussi immobiles que des statues. La succube se tourna vers celle qui l’accompagnait, prête à lui demander s’ils étaient arrivés, mais ne prononça aucune parole. Comme pour répondre à cette question non posée, la porte s’ouvrit, laissant entendre le lointain bruit d’un puissant mécanisme. Elle regarda, stupéfaite, ce spectacle titanesque. D’un pas timide, elle dépassa l’arche. - Bienvenue dans mes appartements, ma jolie... La voix qui l’accueillit était douce également, presque envoutante, emplie de vie. Robin la regarda. Elle reconnu celle qui l’avait sélectionnée, à sa "naissance". Elle lui parut moins imposante que la première fois, bien que tout de même plus grande qu’elle. Ses vêtements, très légers, semblaient lui coller à la peau, de telle manière que l'on pouvait presque voir à travers... El la regarda, la détailla, puis porta ses doigts vers son menton. - Tu sembles effrayée !! N'aie crainte, je vais t'expliquer la situation... Elle l'invita à s’approcher d'elle. La jeune succube se sentait bien, éveillant en elle un frisson d’excitation. Elle sentait toute la grandeur de la Déesse, le charisme de cet être qui l’analysait, comme une aura oppressante qui se dégageait d'elle... Puis elle sentit les doigts, d'une grande douceur, de la Déesse écarter ses cheveux, et son souffle sur la nuque. Il retira les bretelles de la robe, pour la faire glisser jusqu’au sol. La chaleur du corps de Robin augmenta d’un cran. Le sang irrigua ses lèvres. Elle sentit alors la main de la Déesse dans son dos, la poussant doucement, mais avec force, vers le seul meuble de la pièce : un lit. Une fois qu’elle fut montée dessus, elle se retourna, pour s’assoir, bombant le torse et croisant les jambes. La Déesse sourit à cette vision, une certaine compassion se lisait dans son regard. La succube se mordit la lèvre inférieure en scrutant la Déesse Amazone qui se rapprochait... La température de son corps augmenta encore d’un cran. Elle s’avança, doucement, puis, toujours tout doucement, posa un genou sur le lit. La succube s’allongea sur le lit, la laissant s’approcher. Sentant alors la main douce de la Déesse se refermer délicatement sur l’intérieur de sa cuisse, pour l’écarter doucement, elle ferma les yeux... ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ - Eh, réveilles toi. - Hmmm... - Allez, réveilles toi... Robin ouvrit les yeux, difficilement. La voix féminine qui lui ordonnait de se réveiller était douce et compatissante. La succube déposa son regard sur celle qui parlait, fronçant les sourcils. Elle était allongée dans les coussins, encore trempée de sueur. Elle sentait une main fine et fuselée passer sur sa joue. La lumière de la pièce l’éblouissait. Ses lèvres entrèrent en contact d’un objet et un liquide se déversa dans sa bouche, qu’elle but. - Bois ça, ça devrait t’aider un peu... Je n'y suis pas allé de main morte avec toi... La déesse... Tout lui revenait en mémoire. La Déesse qui se trouvait près d'elle sur le lit... puis sa main qui descendait vers le bas ventre... puis tout à coup, l'implantation d'une puce électronique. Une douleur commençait à se répandre sur tout son corps jusqu'au crâne. Une affreuse migraine s'était alors emparé d'elle... jusqu’à ce qu’elle perde connaissance, d’épuisement. Elle se releva difficilement et ouvrit les yeux sur cette femme. Elle était belle, la peau cuivrée, les cheveux gris, les yeux gris. C'était la Déesse amazone qui lui souriait. - Je suis désolée pour se qui s'est passé... - J’ai mal au crâne... - Ne t’en fais pas, c’est toujours comme ça au début, mais on s’habitue vite. Je t'ai tout simplement remis les idées en place... une mémoire fraichement sortie de nos laboratoires... Cette femme était vêtue de vêtements simples et légers. Robin la regarda, puis lui sourit à son tour, en voyant la lueur accueillante de son regard. Elle essaya de parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle ne savait pas quoi dire, elle ne l’a connaissait même pas... ou du moins, sa nouvelle mémoire ne possédais probablement pas toutes les données requises... - Qui... qui es tu ? - Je suis la reine du peuple Amazone... c'est moi qui dirige le royaume... - Je heu... C’est quoi ton nom ? - Katara. Je vois que t'as plein de questions à me poser... donc je vais tout te dire. Notre technologie avancée nous permet de "construire" des corps organiques. Il nous suffit ensuite de leur implanter une mémoire prédéfinie pour que tout s'arrange... Nous t'avons choisi pour représenter notre peuple dans les galaxies voisines. La galaxie s'est ouverte, donc nous n'avons pas trainé... J'avais besoin d'un corps capable de corrompre l'esprit des hommes... cet esprit faible qui se laisse prendre dans le jeu des femmes. Tu me semblais parfaite... Ne t'inquiète pas, les autres femmes ne sont pas mortes. Elles serviront juste à autre chose... Elles doivent encore dormir a l'heure qu'il est. Mais pour l'instant, il nous reste une tache à accomplir. Nous devons aider nos concitoyens galactiques à se développer pour être prêts au voyage... Tu sera donc notre Succube Médiatrice... La Déesse quitta la salle laissant seule dans la chambre la succube... Une longue aventure les attendait.....
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