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Coa. Ecume-Hurlante
Respect diplomatique : 140 29/02/308 ETU 21:47 |
Score : 5
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Suite aux déclarations des visiteurs extra-galactiques, un groupe de commandants arriva au sein de l'immense salle. Ceux-ci venaient groupés, discutant sans se presser. Les commandants les plus empathiques de l'Assemblée Galactique sentaient que ce groupe formait une sorte de phalange malgré les différences marquées en physionomie et leurs démarches nonchalantes. Cette arrivée était exceptionnelle. Lensa discutait avec son ami Largo, sûrement des défenses ennemis à abattre... Cornélia, tête haute et digne, regardait Galariel s'amuser avec Lambic, qui était parti pour le coup disparaître derriére un fauteuil. Un peu en retrait, un capuchonné nommé Quaideluz avec à sa droite, un jeune homme bien Habillé appélé, Attila, fier d'être présent dans ce groupe. Diablus trottinait en faisant le tour du groupe et quelques sauts gymnatisues assez impressionants. Jack leems s'entretenait tout bas avec Dole Jylion. D'autres commandants les suivaient...bien d'autres. L'écume est présente dans cette galaxie, et bientôt dans d'autres...
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Cdt. Galariel
Respect diplomatique : 395 29/02/308 ETU 22:09 |
Message édité -
Score : 2
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Galariel qui avait vus Lambic disparaître derrière un fauteuil allât derrière celui ci mais personne ne s'y trouvais. AAAAAAAAA, Lambic a disparu !! Il n'est plus là ! Galariel se mit à tourner en courant autour du fauteuil en criant. Puis il s’arrêta et se dirigea vers Cornélia. Lambic à disparu !! Je suis très triste, snif ... J'ai droit à un gros câlin pour me réconforter? Galariel serra Cornélia dans ses bras sans attendre sa reponse.
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Cdt. largo
Respect diplomatique : 680 29/02/308 ETU 23:03 |
Score : 4
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largo etait dans un coin de la salle tres froid avec lensa son ami , un des membres du trident hurlant ils riaient de voir Bugal et Galariel s amuser en eux insouciant, Galariel en avais besoin sa beauté divine était partie vers d autres galaxie regarde Lensa comme elle est belle Cornelia assise dans son fauteuil et notre chef Quaid a l air bien soucieux houais tu as raison largo avec ces nouveaux arrivants a mon avis les ultrèmes vont faire leurs numéros de charme habituel il vont certainement avoir besoin de conseils le problème c est que nous ne connaissons pas leurs véritables intentions nous avons su leur résister et memes a les battre dans leurs propre terre rappelle toi le s7 et le s4 on a bien rigoler bon pour le 6 la j avoue que j ai moins rigoler mais bon meme pas mal a au fait Goustule dois revenir de vacances bientot et y va etre content il va pouvoir s amuser avec des nouveaux cdt un coup de ionique par la , un coup de kamis par l autre oups je les plains tiens Attila est lui aussi bien songeur non ne t inquiete pas il est en train d écrire un nouveaux romans, il va s appeler ultr'aimes bon moi j y vais mes homme m attendent en plus ce soir la météo est clémente je vais manger un morceau a la cuisine de witch,tu viens
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Cdt. Attila Von Worms II
Respect diplomatique : 148 29/02/308 ETU 23:12 |
Message édité -
Score : 3
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Attristé par la nouvelle de la disparition de Lambic, le jeune Attila accourut et se mit bientôt à la recherche de son ami... Gala, l'as tu trouvé ? dit-il. Doyle, Jack, vous l'avez-vu ? Gala ,je t'en prie ,laisse Cornélia tranquille, dit-il avec un soupçon de jalousie. Il nous faut retrouver lambic... Et Cornélia, n'oublie pas mon invitation ? Que serait la vie sans notre ami... Et puis se retournant d'un air désespéré vers Diablus, il l'interrogea du regard, espérant que son nouvel ami pourrait lui fournir quelques explications...ou pistes de recherches... Malgré son jeune âge, Attila avait un sens profond de l'amitié et il considérait Ecume comme une grande famille.... Aussi, cette disparition l'attristait-il à un plus haut point...
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Cdt. Bugal an Noz
Respect diplomatique : 259 29/02/308 ETU 23:41 |
Score : 2
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Lambic déboula d'un placard en compagnie de Diaoul, visiblement Lambic avait bu un coup de trop. Diaoul avait revêtu son costard mité et peigné ses cheveux en arrière, ce qui ne lui allait pas du tout, pour l'occasion. Les Korrigans trottinaient gaiement côte à côte et rejoignirent le groupe des Ecumeurs. Attila et Galariel semblait chercher quelque chose derrière un fauteuil et lambic alla les rejoindre. Eh Attila, vieux radin, t'as encore perdu tes £eems de ton portefeuille !? Visiblement Attila et Galariel semblaient soulagés de le retouver. Désolé si je me suis éclipsé, mais j'avais soif ! Hips ! Venez ! On va saluer les nouveaux arrivés ! Diaoul qui devançait Lambic commença à s'exprimer : Salutation Réveilleurs ! Le peuple Korrigan est fière d'accueillr des types d'un autre bled ! Vous comprendre nous ? Nous A-M-I-S ! A-M... Laisse tomber Diaoul, ils parlent la même langue que nous... Je le savais ! Et toi tais toi ! C'est moi qui fais la diplomatie pour les Korrigans ! Donc... Nous sommes vos amis et nous désirons vous inviter à venir partager un bol de l'amitié pour apprendre à se connaître et prendre connaissance de ce qui se passe chez vous. Apprendre vos coutumes, votre histoire et tant d'autres choses... Pendant ce temps, Lambic faisait l'intéressant avec Galariel et Attila. Diaoul, désespéré, se retourna et alla discuter avec les autres.
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 01/03/308 ETU 09:54 |
Score : 3
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Malgré l'événement exceptionnel, les écumeurs bavardaient, s'amusaient ou riaient. Leur joie de vivre contrastait fortement avec la solennité du lieu. Parmi cette troupe importante, Quaideluz s'achemina vers l'un des prémonitoires dédiés à la prise de parole et parla d'une voix grave et profonde: Bienvenue chers visiteurs actuels et futures, Vous voilà dans une autre galaxie, vous aurez beaucoup de choses à apprendre pour comprendre Espoir. Espoir est composée de plusieurs forces. Ecume Hurlante est une de ses forces et parmi les plus anciennes de cet immense amas d'étoiles. Aujourd'hui, les écumeurs les plus actifs ou présents actuellement ont fait le déplacement ensemble. Ceci pour vous montrer une des facettes de la galaxie. Nous avons des valeurs et nous les défendons. Nous avons une vision et nous la travaillons. Nous avons des ennemis et nous les attaquons. Ce qui donne en détail, une articulation d'idées généreuses et exigeantes: Une parole donnée pour un accord est sacrée, Le respect et le droit à la vie pour chaque empire sont des piliers de notre groupe. La liberté des pirates doit être sauvegardée. Quaideluz s'arrêta pour reprendre un peu son souffle, regarda les écumeurs et continua son allocution. Nous sommes exigeants et généreux, je vous le répète, mais nous ne tolérons pas la trahison et la duplicité. C'est par les méfaits du passé que nous sommes devenu méfiants et cruels avec nos ennemis. Espoir est le berceau de l'humanité, et doit être reconnu. Nos prochains émissaires envoyés dans votre galaxie, iront chercher une réponse au sujet d'un de vos tyrans qui a commis un meurtre ici...
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Cdt. Galariel
Respect diplomatique : 395 01/03/308 ETU 20:00 |
Score : 1
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Galariel s'approche de Lambic. Tu étais ou petit garnement aux longues oreilles ! Tu m'a fait peur ! Et puis tu aurais pu attendre un peu avant de revenir ! J'allais conclure avec Cornélia ! Galariel s'approche de Cornélia. Pfiou, j'ai eu peur qu'il est ete kidnappé ! Galariel sert Cornélia dans ces bras. Allez, on va danser ! Galariel se mit à tirer sur les bras de Cornélia en tournant autour d'elle. Cornélia finit part le lâcher et celui-ci tomba à terre sous l'effet de la force centrifuge. Galariel se releva et fit le tour de la pièce en marchant tordu. OOUUUAAA y a plein de Cornélia ... Galariel s'arrête , ecarte les bras et les ressert tout en se penchant en avant puis tombe à nouveau à terre. C'est Cornélia qui a disparu maintenant !! Galariel se releve et se remit à courir autour de la pièce jusqu'à apercevoir Cornélia encore au même endroit, elle le regardait bizarement. Galariel s'approche d'elle et la serra à nouveau dans ces bras. pfiou, j'ai cru que tu avais disparu comme Lambic ! Galariel lâcha Cornélia et retourna auprès de Lambic pour parler de tout et de rien.
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Cdt. Attila Von Worms II
Respect diplomatique : 148 02/03/308 ETU 20:46 |
Score : 3
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Attila était assis dans son bureau et songeait depuis plusieurs jours à la vie et l’organisation politique de cette galaxie. Certes, il venait d’arriver dans cette galaxie et sa naïveté l’avait souvent trompé. Mais là, il était excédé par les nombreuses tentatives de manipulations de part et d’autre…et puis avec l’arrivée de nouveaux commandants, provenant d’autres horizons, il ne savait plus ou se situer… Pour autant il se souvenait de plusieurs de ses lectures à propos des idéologies et cela l’aidait à y voir plus clair… Bien alors, dit-il, c’est quoi l’idéologie ? Si je m’en rappelle bien c’est : « Un terme, très ancien, utilisé pour désigner l'étude des idées, de leur caractère, de leur origine et de leurs lois, ainsi que leurs rapports avec les signes qui les expriment. On l’employait, pour désigner l'apport que les sciences pouvaient apporter au progrès de l'esprit humain, afin de stigmatiser l'obscurantisme. Cette conception est la recherche d'un système global et cohérent, qui s'articule autour de l'application des sciences aux phénomènes sociaux. La polarisation se fait entre idéologie scientifique et croyance. Et puis, l'idéologie est apparut à certains comme un système neutre et donna un éclairage critique sur le concept originel, comme un système d'opinions servant les intérêts de classes sociales. Une définition dérivée est celle d'une doctrine politique fournissant un principe unique d'explication du réel, susceptible d'inspirer rapidement un programme d'action et constituant un ensemble cohérent d'idées acceptées sans réflexion critique. L'idéologie est une notion beaucoup plus large que celle de doctrine (qui est la dimension intellectuelle de l'idéologie), car elle fait appel à la dimension des « comportements psychologiques » et s'inscrit dans un processus collectif très important : la notion d'idéologie n'existe que dans le cadre d'une « société de masses ». L'idéologie peut être vue sous l'angle sociologique : comme un « un système d'idées et de jugements, explicite et généralement organisé, qui sert à décrire, expliquer, interpréter ou justifier la situation d'un groupe ou d'une collectivité et qui, s'inspirant largement de valeurs, propose une orientation précise à l'action historique de ce groupe ou de cette collectivité » Alors l’idéologie est l’ensemble des représentations mentales qui apparaissent dès lors que des hommes nouent entre eux des liens : 1. Ces représentations forment ensuite un ensemble d’états de la conscience liés à l’action politique, autrement dit à la façon conflictuelle ou non dont les humains organisent leur vie sociale. Le noyau de ces états de conscience est non verbal, c’est-à-dire composé de pulsions affectives ; ces états s’actualisent dans différents types de registre et peuvent être inférés à partir des manifestations objectives et matérielles auxquelles ils donnent lieu. 2. L’idéologie se trouve dans le contenu et non dans le contenant. 3. Au total, une idéologie est une formation polémique, ni vraie ni fausse, efficace ou inefficace, cohérente ou incohérente, élaborée ou non, normale ou pathologique, grâce à laquelle une passion cherche à réaliser une valeur par l’exercice du pouvoir dans une société. D’autres analyses amènent une reformulation un peu plus nuancée de l'idéologie : celle-ci, ayant permis la conceptualisation des sciences, est également analysée quant à sa neutralité, sa construction et ses fondements. L’idéologie est définie en termes de système de représentation qui explicitement ou implicitement clame la vérité absolue. Dans Le système totalitaire, d’une part, elle forme un système d’interprétation définitive du monde, elle affiche une prétention omnisciente et « omni-explicative » de celui-ci, qu’il s’agisse des événements passés ou futurs. D’autre part, elle affirme son caractère irrécusable, infalsifiable. Elle n’est jamais prise en défaut et s’émancipe de la réalité. Une autre caractéristique de l’idéologie est son aptitude à se doter d’une cohérence interne, à intégrer en permanence la contradiction dans un processus logique. L’idéologie de ce point de vue est exactement ce qu’elle prétend être : la logique d’une idée. Dans le domaine social, Les relations des individus en société sont, par métaphore avec la physiologie, assimilables aux réseaux organiques des êtres humains (réseaux sanguins, système nerveux,..). Est ici introduite aussi la notion de capacité du réseau. La préoccupation de la recherche d'un système cohérent. Certains philosophes pensaient que l'humanité passe par trois états : l'état théologique (les dieux gouvernent le monde), l'état métaphysique (des entités abstraites déterminent le monde), et l'état positif (les sciences parviennent à l'état positif). Politiquement parlant, l'idéologie étant le contraire de la science. Elle se présente d'abord comme une vision du monde, c'est-à-dire une construction intellectuelle qui explique et justifie un ordre social existant, à partir de raisons naturelles ou religieuses. Mais cette vision n'est en réalité qu'un voile destiné à cacher la poursuite d'intérêts matériels égoïstes en renforçant et étendant la domination d'une classe de privilégiés : pour renforcer le pouvoir en place, Les idéologies de la classe dominante sont présentées de manière à ce que les intérêts de la classe dominante paraissent être les intérêts de tous. L'idéologie est donc une superstructure de la société dont elle émane et qu'elle soutient. La critique de l'idéologie est d'abord une critique de la misère que cette idéologie cache, misère qui réside dans les rapports sociaux à la fois résultat et moteur de cette misère. . En bref, c’est quoi l’idéologie : « Aujourd'hui, la notion d'idéologie prend souvent une acception négative, comme le montrent les formules suivantes : • « L'idéologie, c'est ce qui pense à votre place » • « "L'idéologie est l'idée de mon adversaire" serait une des moins mauvaises définitions de l'idéologie ». • « L’idéologie déforme en prenant forme. • « L'idéologie est le sens au service du pouvoir ». • « Ce qui fait la force des idéologies, ce n’est pas leur justesse mais leur capacité mobilisatrice » • « L’idéologie est exactement ce qu'elle prétend être : la logique d'une idée L'idéologie comme une fatalité : • « Une idéologie est un complexe d’idées ou de représentations qui passe aux yeux du sujet pour une interprétation du monde ou de sa propre situation, qui lui représente la vérité absolue, mais sous la forme d’une illusion par quoi il se justifie, se dissimule, se dérobe d’une façon ou d’une autre, mais pour son avantage immédiat. • « Une idéologie est un système (possédant sa logique et sa rigueur propres) de représentations (images, mythes, idées ou concepts selon les cas) doué d’une existence et d’un rôle historiques au sein d’une société donnée. Sans entrer dans le problème des rapports d’une science à son passé (idéologique), disons que l’idéologie comme système de représentations se distingue de la science en ce que la fonction pratico-sociale l’emporte en elle sur la fonction théorique (ou fonction de connaissance) » • « L’idéologie n’est pas l’antithèse d’un savoir ou d’une réalité, comme illusion, méconnaissance ou fausse conscience, mais la forme et le moyen d’une organisation collective. Ce n’est pas une modalité du voir, mais une contrainte du faire ». C’est beau tout cela, mais comment puis-je évoluer librement dans un tel contexte ? Comment puis-je ne pas me faire manipuler par des idéologies qui, sous leurs airs sournois, sont totalement erronées et sans fondements…. « Il me faut d’abord comprendre les mécanismes de la manipulation pour mieux s'en prémunir en sachant les repérer, les analyser, pour éviter de tomber dans les pièges qui peuvent s'ouvrir devant chacun d'entre nous, souvent lorsqu'on s'y attend le moins. Outre les cas extrêmes qui portent atteinte à la liberté et à l'intégrité humaine, nous n'oublierons pas les manipulations insidieuses dont la victime n'a pas conscience. Elles la conduisent à agir de manière différente de ce qu'elle aurait fait sans de telles manœuvres qui ont pour but de satisfaire les intérêts du manipulateur. Laissons de côté ce qui contribue à façonner, à transformer le mental de l'individu, pour son information, pour son développement, pour son bien, ce qui est généralement admis : l'éducation parentale, l'éducation scolaire, les relations interpersonnelles, les spectacles, les lectures... Certains facteurs rendent des personnes plus sensibles que d'autres à la manipulation …. Les jeunes sont plus facilement influençables et donc manipulables. L'efficacité de la manipulation est renforcée lorsqu'elle s'applique de manière ciblée en fonction de certaines typologies de la population. Il s'agit de trouver les thèmes auxquels les personnes sont les plus sensibles et de trouver plus rapidement la clé d'accès à leur conscience. Les méthodes de séduction et de captation de l'attention apparaissent souvent comme les qualités innées d'un bon orateur, d'un grand tribun dont on admire le talent. Mais elles peuvent être des armes redoutables si elles sont utilisées pour tromper ou endoctriner. » Il existe plusieurs méthodes pour influencer ou obtenir un accord : le "pied dans la porte" (forme classique de manipulation qui rendra, la fois suivante, l'interlocuteur plus disposé à prendre un engagement un peu plus contraignant, et ainsi de suite...), la réciprocité ( principe social selon lequel celui qui donne, se met en quelque sorte en situation de "créancier" vis à vis de l'autre et peut espérer pouvoir demander un service ultérieurement), la preuve sociale (montrer qu'un comportement ou une opinion est appropriée ou normale si plusieurs autres personnes l'ont eue auparavant. Elle exploite la tendance des êtres humains, face à une situation nouvelle, à se conformer à ce que font ou pensent les autres), le charme, l'amitié, l'amour, L'argument d’autorité (consiste à remplacer un raisonnement par une référence aux conclusions d'une personne évoquée comme faisant autorité sur un sujet. Il joue sur le principe qu'une demande ou une opinion est d'autant plus facilement acceptée qu'elle émane d'une personnalité ayant autorité. Le manipulateur peut en outre se servir de cet argument en faisant appel à un spécialiste en dehors de son domaine de spécialité, sans préciser le contexte (avis personnel, hypothèse ou quasi-certitude) ou en interprétant mal ce qu'il voulait dire) et enfin la rareté (l'homme accorde, en général, plus de valeur à quelque chose qui est rare) Et plus particulièrement il y l’Instauration d'un climat d'angoisse (Son principe est le suivant : une personne en état de peur devient prévisible. En effet, face à une situation d'urgence, les fonctions cérébrales qui ne donnent pas de solutions immédiates au problème sont désactivées. Le sujet apeuré adopte alors les réactions les plus primaires, qui sont donc les plus prévisibles. Faisant tout pour échapper à l'objet de sa peur, le sujet fera ce qu'on attend de lui) et la Participation à un groupe totalitaire (Ces groupes, mettent en avant l'unité du groupe, la croyance selon laquelle le groupe est le seul à connaître la Vérité, l'adoption de valeurs qui lui sont propres et de comportements particuliers, l'abandon de l'individualité en leur sein. Sans que les membres aient nécessairement conscience de participer à une entreprise totalitaire, ces groupes deviennent alors propices à des formes variées de coercition psychologique qui rendent possible la modification de la personnalité. Ces méthodes utilisent de manière coercitive la force psychologique pour amener un individu à adopter une idéologie, une opinion, une croyance, un comportement déterminés. Elles s'appuient sur différentes sources d'influence, d'angoisse ou de stress qui constituent une succession d'étapes invisibles, chacune d'elles étant suffisamment petite pour que la victime ne remarque pas les changements qui interviennent, ni le caractère contraignant des procédés mis en œuvre. Elle s'opère souvent au sein d'un groupe dans lequel se trouvent des amis ou des alliés, eux-mêmes dupés, de la victime qui, de ce fait n'active pas son système de mise en garde. Les victimes perdent progressivement leur esprit critique, leur capacité à raisonner, leur système de valeur...) Bref, tout un programme et avec cela, il faudrait mieux que je grandisse rapidement, car sinon cela va chauffer pour mon matricule…Heureusement que j’ai mes amis d’Ecume pour m’y aider….Mais tout de même, tout cela laisse songeur quant aux paroles et aux actes de certains dans cette galaxie…Mais, commandants, venus d’autres horizons, je suppose que c’est aussi cela chez vous ?
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Cdt. Attila Von Worms II
Respect diplomatique : 148 04/03/308 ETU 20:11 |
Score : 4
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Attila était toujours assis dans le fin fond de la cuisine et poursuivait son analyse de la situation de cette galaxie. Et il pensait : "Nombreux sont les commandants dans cette galaxie qui utilisent le terme « dégénéré » à tort et à travers. Le « dégénéré » ou le « fou » peut désigner celui qui joue l’excentricité : « tu es fou ! ». Le fou, c’est celui qui ’est pas « normal ». Le fou renvoie à des exemples extrêmement différents... Alors, le concept de dégénéré a-t’il vraiment un sens ? Ce n’est pas un concept scientifique et même les médecins se gardent bien de l’utiliser. Ainsi donc comment peut-on parler de dégénérescence ? Est-ce un point de vue moral ? Une déviance ? Est-ce par opposition à l’ordre de leur raison ? Le dégénéré est-il celui qui déraisonne ? Leur raison peut-elle comprendre le dégénéré ? Dans l’équation simple : folie=déviance=dégénérescence, c’est que l’homme normal, lui, se comporte suivant leurs règles admissibles, droites au regard de leur sens commun, tandis que le dégénéré dévie de leurs règles ; il a un comportement inadmissible. La dégénérescence serait une forme extrême d’inadaptation de l’être humain. Le problème, c’est qu’alors il ne peut pas y avoir de norme de la dégénérescence à portée universelle, la norme étant propre à une culture donnée. Bref, avec ce genre de raisonnement, c’est toujours l’autre qui est fou parce qu’il n’entre pas dans la norme et c’est toujours moi qui suis sain d’esprit et en possession de la raison du normal. En écartant la relativité des cultures, à la rigueur, définir la déviance par le conformisme ne poserait aucun problème si la société qu’ils souhaitent nous imposer était elle-même globalement équilibrée et saine d’esprit. Or,se conformer à un monde lui-même chaotique et insensé, cela a-t-il vraiment un sens ? A-t-on plus de raison à vouloir se conformer à la folie d’un monde qu’à vouloir s’en distinguer ? «Il y a moins d'inconvénients à être fou avec des fous, qu'à être sage tout seul.» Plus grave, si la représentation de notre monde que votre société propose est le principe de votre réalité, il va de soi que toute représentation différente risque fort d’être considérée comme « irréelle », voire « folle », ou « dégénérée ». Alors, il est important de considérer notre dégénérescence comme une réponse sensée à votre environnement fou ! Ce que nous faisons, de manière fixe et répétitive, c’est accomplir une stratégie qui est la seule manière pour nous de résoudre les contradictions que nous rencontrons. Dans ces conditions, il y a une différence entre vous qui vous dites « normalement » aliénés, qui vous considérez comme sains d’esprit et nous qui nous démarquons par rapport à votre aliénation dominante et nous sommes alors qualifiés de « dégénéré » par votre conscience commune. Rappelons enfin que le peuple des fous » n’a pas toujours été considéré de la même manière. Ce n’est qu’à partir de la modernité que les sociétés ancestrales écartèrent les dégénérés. Entre les deux, c’est la souveraineté de la raison, à travers leur empire comme techno-science, qui a été posée. Le fou fut une évocation de la condition passagère de l’homme sur terre. Il représenta la part obscure de l’humain, celle qui avait parti liée avec les forces du mal et des ténèbres. C’était la folie tragique dont l’essence ne se comprenait que d’un point de vue religieux. Le fou était le réprouvé de Dieu qui consommait dans sa folie la faute et le péché… Cela n’empêchait pas pour autant que la folie avait aussi un statut philosophique, celui d’un défi à la raison ; la folie entra en dialogue avec la raison, dialogue qui était en fait le point d’appui d’une critique qui dénonçait les prétentions humaines et les illusions de pouvoir des hommes. Avec le développement de la raison scientifique, le dégénéré fut alors de plus en rejeté, tenu à l'écart, parce qu’il représentait l’autre de la raison dont la raison ne voulait pas. Ce fut le développement systématique de la raison, son développement quasiment totalitaire, qui entraîna à sa suite le processus conduisant à la logique d'exclusion. Il s’agit pour l’ordre de la raison de corriger ce qui fut une aberration, ce qui n’aurait pas dû être. Dans cette logique, on exclut donc les fous qui dérangent l'ordre établi. Mais qu’est-ce alors que cette raison en tant qu’autre de la folie ? Une norme sociale, ce que la culture de la modernité reconnaît comme étant conforme à un ordre raisonnable du monde. La raison apparaît en réalité comme une norme sociale tyrannique dont l’application nécessaire en tant que système est policière. L’homme raisonnable seul est humain. Le dégénéré choisit de régresser dans l’animalité. Puisque la Raison est normative, si elle définit un ordre du raisonnable et qu’en même temps elle devient le fondement d’une culture, elle est à même de poser ce qui est « humain » et de rejeter dans l’inhumain ce qui n’entre pas dans ses normes. Au fond toutes les autres formes de culture. Mais justement, de ce point de vue, la folie n’existe que dans une société et par rapport elle, elle est un fait de culture et elle est seulement un fait de culture. Mais d'un autre côté, la modernité doit s’habituer au relativisme complet. Est-il possible d’aller au-delà de cette relativité ? Peut-on penser l’équation folie=déraison sans supposer implicitement une norme sociale du rationnel ? Avons-nous un sens de la folie qui ne tient pas à la comparaison avec une norme sociale de ce qui est supposé rationnel ? Si vous accordiez au dégénéré la parole, sans le condamner par avance, en mesurant ce qu’il dit à votre principe de réalité fondé sur le consensus de votre culture, il est tout à fait possible que vous vous trouviez devant une vision cohérente qui ait du sens et qui soit surtout très instructive. La confusion que vous entretenez ainsi repose sur une erreur fondamentale. La véritable raison n’a pas de contenu dogmatique. La raison n’est pas un contenu scientifique précis, mais plutôt une mise en forme et une recherche. Or, La raison en laquelle vous avez voulu voir une sorte d'autorité quasi-religieuse, a trop souvent pris la forme d’un équivalent idéologique du Dogme de l’Eglise. Il faudrait croire dans un système de principes et de lois admis par consensus pour être rationnel, comme le fidèle admet les articles de la Foi pour être chrétien. Ce type de soit-disant rationalisme est dogmatique et purement idéologique. La raison, si on la dégage de toute idéologie, est seulement la faculté de raisonner, elle est essentiellement ce par quoi l’intellect opère des raisonnements. Et c’est tout. La principale règle à laquelle le raisonnement est intrinsèquement tenu est sa cohérence formelle. De même, la principale règle à l’égard de quoi le jugement est tenu est qu’il décrive une expérience possible. Pourquoi donc l’homme qui déraisonne vous inquiète-t-il ? Est-ce vraiment parce qu’il évoque un « autre monde » que celui dans lequel vous vous situez ? Autre que celui de votre « raison » ? Voila pourquoi je suis fier d'être aux yeux de certain un dégénéré, parce qu'au fond je ne suis jamais que comme vous, comme nous tous..." Sur ces mots , Attila se retira et alla vers le bar....
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