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Cdt. Attila Von Worms II
Respect diplomatique : 148 04/03/308 ETU 21:34 |
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RP PRIVE L’autre jour, j’ai lu un communiqué de Tartiflette, lequel revenait d’une cure à Lourdes. Et il avait écrit un long texte bourré de fautes d’orthographe et de grammaire à l’intention de ses disciples… Mais bon là n’était pas l’essentiel, hormis peut être le fait qu’il existe des cours contre l’illettrisme et qu’il serait grand temps qu’il aille y faire un petit stage… Celui-ci était fort inquiet à cause de son absence. Pensez donc, celui-ci venait de s’évaporer au plein de milieu de son bureau pour rejoindre dans la plus grande discrétion l’hôpital psychiatrique le plus proche. Son état était gravissime ; il s’agissait de tenter de le soigner pour une grave altération mentale ; laquelle lui faisait dire depuis pas mal de temps déjà des inepties telles que jamais quiconque des millénaires et des millénaires durant n’en avait raconté … Ses médecins avaient même tenté de lui faire une greffe de cerveau en espérant que le greffon prenne et qu’il n’y ait aucun phénomène de rejet… Alors dans ce contexte, nous fûmes vraiment apitoyés par le grand désarroi de ses disciples. Lors de son retour, tous ses fidèles serviteurs étaient tous alignés au garde à vous, pantalon baissé, prêt à prendre la correction qu’ils méritaient pour n’avoir rien fait en l’absence de leur gourou… En effet les choses allaient de mal en pis dans le pays des blattes. Tous étaient plus désarçonnés les uns que les autres et personne ne savait que faire même pour régler les affaires courantes de cette secte… La petite cheftaine avait beau dire »Mes frères et sœurs blattes, ne désespérer pas », mais rien n’y faisait….Ils étaient vraiment désespérés…. Seule une tentative du général des blattes, tel un fou furieux rendu aveugle par une foi inébranlable dans son Dieu, avait tenté une opération militaire d’envergure sur ceux qu’ils méprisaient, mais vainement… Il aurait pourtant tant voulu prouver à son gourou qu’il en avait dans le pantalon… Alors, comme pour se redonner du moral, ils se réunirent tous devant la statue représentant leur Dieu et se mirent à prier, prier encore et encore espérant une illumination de leur divinité… Puis après une interminable attente, une lumière étrange envahit ces locaux et des bruits inaudibles et incompréhensibles se firent entendre dans le temple. « Baaaaaaaaaaaaaaarqueeeeettee BAAAAAAAAAAAAAARQUEEEEEEEEETTTTTEEEEEEEEEEE » Un des jeunes novices de cette secte, prit alors d’une peur incommensurable, se mit alors à s’enfuir, prenant comme à son habitude ses jambes à son cou. Faut dire que dans cette secte, le courage n’était pas une de valeurs essentielles… Et puis leur faiblesse d’esprit et le véritable lavage de cerveau que leur gourou leur avait fait subir les empêcher régulièrement de faire preuve de discernement… Incapable d’agir et de réfléchir, le jeune blatte s’en oublia pratiquement dans son pantalon… Comme une véritable maîtresse de cérémonie, la cheftaine le rappela alors à l’ordre et le pria lui et ses comparses de s’asseoir autour de cette lumière parlante, comme ils aimaient à le dire dans leur pauvre condition de mécréants… « Mes frères et sœurs blattes, je crois bien que sa grandeur a entendu notre appel. Aucun livre ne mentionne la possibilité que notre Dieu apparaisse ou bon lui semble, mais il est bien possible qu’il en soit capable. Rappelez-vous que pour lui les lois ne valent rien… » Les tentatives de discourir de la cheftaine furent alors interrompues par des sons inaudibles. Tous les blattes se retournèrent ensemble et ils purent apercevoir leur gourou… Dans ses mains, il tenait un décodeur qui lui avait servi à rendre quelque peu audible sa voix , ainsi qu’un spot lumineux qui lui avait servi à créer la lumière blanchâtre. « Alors les p’tits blattes, je suis revenu hier soir dans mon centre de commande et le gardien m’a dit que vous étiez tous partis à Lourdes pour implorer notre Dieu. Ça m’a fait rire alors j’ai voulu vous faire une bonne farce avec mes petits objets récupérés ici et là au gré de mes chapardages. Vous êtes vraiment des nuls mouhahah ». Bien que Tartiflette eût fait beaucoup d’efforts pour réaliser cette blague, celle-ci n’avait fait rire que lui ; tous ses condisciples étaient restés comme figés sur le nouveau visage déformé et particulièrement horrible de leur gourou…Tous s’unirent pour l’aider à s’asseoir, sa faible condition physique leur faisant vraiment pitié… Alors, il essaya vainement d’articuler quelque sons. Ses maîtres chapardeurs, comprenant pour une fois ses intentions, lui montrèrent leur butin… Comme soulagé, le gourou se leva avec l’aide de ses sbires et reprit son épée comme prêt à livrer de nouveaux combats pour leur piètre existence…
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