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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 07/10/307 ETU 10:05 |
Score : 7
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RP Privé Chapitre : Réveil Cauchemars, nausées, fatigue furent les sensations qui lui vinrent quand son esprit s’éveilla. La notion du temps avait disparu, seule comptait la blancheur de la lumière passant à travers ses paupières. A un moment, il se rappelait de ses maux ressentis plusieurs fois avant de sombrer subitement dans le noir. A partir de cette prise de conscience, son esprit se raccrocha à ce souvenir et put par un processus lent, déterminer plus précisément les sensations malgré la brume détournant le fil de ses pensées. Ses paupières toujours aussi lourdes que des portes blindées ne laissaient passer très peu de lumière. Les vagues de nausées venaient toujours aussi fortes, s’échouer dans sa bouche en laissant un goût âcre de bile. Une nouvelle sensation lui vint, la soif. Aucune goutte de salive pour déglutir…. Restant conscient un peu plus longtemps, son corps l’informait qu’il était couché. Sa poitrine se soulevait, l’air entrait et sortait par sa bouche grande ouverte. Rappelant toutes ses forces et sa concentration, il donna l’ordre de soulever ses paupières. Après de multiples tentatives, ses yeux observaient le plafond et les trois petites lumières accrochées au plafond. Il se réveilla brusquement, et comprit que le sommeil l’avait de nouveau frappé sans aucune difficulté. Son cerveau fit de nouveau l’inventaire, et les doigts bougèrent. Un sentiment de bonheur naquit mais le plongea tout de suite dans l’effroi pendant quelques dixièmes de secondes. Une réponse qui ne vint pas tout de suite à la question existentielle : qui suis je? Un mot lui vint : : Quaideluz. Comme une clef ouvrant une porte, des souvenirs remontaient pour éclater doucement dans sa conscience. Accroché à son nom, il peut ordonner à son corps de basculer sur le coté et celui-ci lui apprît l’existence d’une paroi. Revenu à la position initiale, sa conscience fit le tri dans ses souvenirs et trouva la réponse. Il était dans la couchette de survie. Maladroitement, ses doigts cherchèrent le bouton d’ouverture de la coque et appuyèrent sur le gros bouton qui ne s’ouvrit pas. Etonné, ses pensées chevauchèrent la panique et la colère… Faisant un effort de concentration qui le laissait un peu pantois, Quaideluz se calma et chercha le clapet pour actionner l’ouverture en manuel. Rassuré mais très fatigué, il se lança dans cet exercice : appuyer sur le petit loquet intégré dans la paroi, laisser remonter la tige métallique, ré-appuyer… Puisant dans sa volonté et dans ses dernières réserves, l’exercice lui semblait interminable. Pourtant, il n’en était rien. Le bruit caractéristique de l’ouverture se répandit dans la couchette de survie. Et Quaideluz sombra dans le sommeil une nouvelle fois. Bien plus tard ou cinq minutes après, ses yeux se réouvrirent et son cerveau refit l’inventaire de la situation. Poussant un soupir, le contrevensois leva les bras pour faire glisser la paroi vitrée placée au-dessus de lui. Sa fatigue toujours aussi présente, son nez sentit la différence d’air venant de l’extérieur de la couchette ; odeur de plastique brûlé, de métal ayant chauffé. . Gêné par l’odeur, il fut pris d’une quinte de toux qui lui fit mal à la gorge suite à la sécheresse sévissant dans sa gorge. Après un effort musculaire, il se retrouva le nez collé au plafond. La gravitation était presque nulle Reprenant calmement sa respiration, ses esprits et un emplacement adéquat, il jeta un coup d’œil circulaire dans la pièce. C’est à ce moment-là qu’il réalisa que c’étaient les lumières de secours qui éclairaient le dortoir comme l’appelaient communément les spatiaux. Ecartant les sujets de réflexions trop éloignés de ses besoins immédiats, il devait assouvir sa soif. Quaideluz partit à la recherche de l’eau dans las placards en effectuant des petites poussées. Après avoir vidé une dizaine de placard, les sacoches d’eau furent à portée de sa bouche et il ne s’en priva pas. Comme un gros bébé, il flottait en position de fœtus tout suçant le liquide précieux. Même après avoir bu à siétée, il resta un long moment dans cette position à dériver. Quaideluz ne savait plus si il s’était endormi, mais une envie pressante le tenaillait. C’était l’heure d’avancer, de chercher quelques réponses à cette situation dont il devinait les contours. La colère naissante lui fit serrer les dents. Mais avant toute chose, il sortit par la porte grande ouverte laissant quelques dizaines de sachets et cartons de médicaments et de produits divers flottant dans l’espace. L’odeur de brûlé était de plus en forte en rejoignant le poste de contrôle du croiseur ionique. Quelques traces de carbones moires ainsi que de la mousse d’extinction de fumée étaient présents ou se trouvaient des interrupteurs et des appareils électriques mal protégés. Entre-temps, il avait fait une « pause technique » au bon endroit. Arrivé dans la pièce désirée, Quaideluz, propulsé par une dernière poussette apprise lors de son stage Déplacement en apesanteur effectué depuis quelques années plus tôt, récupéra son fauteuil de commandeur en chef des armées de l’empire Contrevent. Regardant les modules informatiques intégrés dans les deux accoudoirs, il put comprendre enfin toute la mesure des dégâts subis par son « navire »…. Le mot informatique lui fit rappeler l’existence de sa sque-puce. Par réflexe, il fit le geste pour entrer en contact : rien, aucune tonalité vint sonner dans son oreille interne. Ce qui lui comprendre que les différentes douleurs sous-jacentes provenaient de la position du réseau bio-informatique implanté dans son corps. Il crispa de dégoût et de colère. Sa colère naissante lui faisait serrer les poings. Un regard dur parcourut cette pièce ravagée par une surtension électrique. Oui, c’était bien une surtension qui a dû abîmer tout le matériel. Après quelques minutes à ruminer des pensées négatives et belliqueuses, le calme revint dans son esprit, et les ressorts psychologiques emmagasinés lors des différents modules pour faciliter son exercice de pouvoir firent leur réapparition. Une solution technique vint, Quaideluz comprit le schéma et allait fait les efforts nécessaires. Après quelques poussettes, il tira une porte d’une armoire informatique très bien protégé, ce qui ne l’avait pas empêcher d’être attaquer par des flammèches ou des arcs électriques dont le poly-carbone avait fondu sous leurs assauts.. Enlevant les différentes protections d’un cristal carbo-numérisé, ses mains plaçaient l’objet selon les instructions « imprimés » dans sa mémoire. Un bruit caractéristique de traitement informatique se fit entendre. Le ronronnement se prolongea pendant une demi-heure. Une voix d’une voix métallique des plus simples se fit entendre : Réveil….
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 10/10/307 ETU 21:11 |
Score : 6
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RP PRIVE Chapitre Autorité I-A de secours : classe Hypérion ; nommé Synopsis Relais extérieurs inutilisables à 99% Champs d’intervention de 0.005% Je vous remercie de me présenter votre matricule et les événements conduisant à cette situation d’urgente. grp2021 ; réveil après un saut du système 324 au système 1447, supposition orage ionique de classe galactique.dit sur un ton complètement abusé. Etant revenu sur le fauteuil, Quaideluz attendit la suite du programme informatique. Il sourit intérieurement à cette pensée, la première depuis longtemps et la prochaine fois cela se réalisera dans un avenir très lointain, chose qu’il ne pouvait pas savoir. Action immédiate à réaliser, rétablir au maximum les relais extérieurs et les périphériques du croiseur. Commandant Quaideluz, si vous êtes seul, je suis dans l’obligation de vous demander votre aide manuelle. Connaissant les I-A, et leurs besoins incessants de données, le contrevensois enchaîna Oui, je suis seul, et je suis disponible. Pouvez vous aller chercher dans le placard placé sou la troisième console le paquet avec l’étiquette FGTY32M et mettre le fil orange dans l’entrée verte située dans l’ armoire caché derrière le pupitre du co-pilote tout en…. Après avoir reçu ces instructions, Quaideluz commença les travaux pratiques. Ceux-ci allèrent durer 14 heures 32 minutes selon le calendrier de l’I-A mais avec un homme souffrant, ceux-ci prirent au moins 20 heures. Commandant Quaideluz, relais extérieurs utilisables à 17% et périphériques à 3%. Synopsis va pouvoir progresser maintenant de manière indépendante pour retrouver un seuil de 40% d’efficacité. Suite aux quelques brides d’informations lisibles, il s’agit bien d’un orage ionique de la classe galactique. Le système intérieur reprend vie et le bilan est de 15 membres de l’équipage morts et un seul vivant. La situation à l’extérieur est la suivante : le croiseur dérive et se déplace à 3200 km/secondes. Ce vaisseau est entouré de milliers d’autres navires du même type. La position actuelle est système inconnu et la flotte est placé 1352 minutes lumière de l’étoile unique du système. D’ici, 48 heures, la flotte longera un champs important d’astéroïdes composant un des bras de la ceinture systémique. Bon, entrez en contact avec le maximum de vaisseaux, fournissez toutes les ressources pour récupérer le plus de matériel et d’hommes, et faites moi un rapport d’ici douze heures. Beaucoup d’interrogations se bousculaient dans sa tête, mais il était temps pour lui de récupérer en effectuant un repas léger et un sommeil récupérateur, du moins l’espérait-il. D’une voix métallique un peu plus chaude qu’à ses débuts Synopsis au rapport : Présence de 427 532 croiseurs ioniques et amiraux, 205 disponibles à 31%, 1602 communicables mais indisponibles, et le reste indisponible et incommunicables. Présence de 3307 individus (dont 47 femmes) opérationnels dont 2704 fusiliers catégorie espace 4 terre 17 Supposition de 17209 individus non opérationnels. Dégoûté dans un premier temps par ces mauvaises nouvelles, une bouffée de colère l’envahit : Sur une flotte de plus de 2 millions croiseurs, il ne me reste que ça, saleté d’ordures galactiques Emporté par sa rage, il s’était levé tout en se raccrochant in extremis à ses accoudoirs sinon il était parti pour un quart d’heure de poussette en apesanteur. Bon, maintenant, vous allez effectuer une réorganisation des différentes tâches des hommes valides et accès techniques pour récupérer le maximum de gars valides et de matériel afin de pouvoir constituer une flotte présentable. Il ressort que si nous utilisons au maximum les capacités actuelles, nous risquons de perdre 60% des hommes invalides sous las 24 heures. Utiliser les ressources à 100% pendant 24 heures, après vous me ferez un point sur les gains et pertes répondit Quaideluz sans prendre beaucoup de temps pour peser sur la valeur humaine des hommes mourants faute de soins. La voix de Synopsis se fit entendre quelques minutes plus tard. Quoi, encore, Synopsis Un certain adjudant des fusiliers marins refuse les ordres pour dévier les ressources des soins médicaux. Bon, passez le moi en audio. Quinze secondes passèrent ou à la fin, Synopsis méta les deux contrevensois en ligne. Ici, adjudant chef troisépées, Qui est à l’origine de ces ordres ? Moi ? Quaideluz deslongsmanteauxnoirs, votre commandeur en chef des armées de l’empire contrevensois. Qui me prouve que vous êtes cette personne ? C’est simple, si vous ne faites pas ce que je vous dis, je demande à chère I-A de vous envoyer un missile Tonga sur votre tête et tant pis si vos hommes meurent en même temps. C'est ainsi qu'il récupéra son autorité.
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 15/10/307 ETU 21:12 |
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Score : 5
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Depuis plusieurs semaines, les hommes travaillèrent sans relâche tant pour le projet d’invasion que pour l’aménagement des abris souterrains. Pour remotiver les équipes, Quaideluz ordonna une grande réunion en plein air, Plein air disons plutôt à la surface de l’astéroïde, c’était un rassemblement de tous les contrevensois. Juché sur une estrade métallique, Quaideluz lança d’une voix bien sonore :Il était temps pour nous de se revoir ou du moins, se rassembler pour faire un peu le point de notre situation. Nous avons débarquès dans ce système depuis plus d’un mois, nous avons le projet de prendre de la planète habitée par des hommes. Nous en avons la certitude à ce sujet. Nous ne pouvons pas les attaquer avec nos quelques croiseurs ioniques encore utilisable en mode survie, car l’orage galactique a modifier la densité ionique ce qui rend nos moteurs de nos croiseurs impuissants. C’est pourquoi nous trimons sur les travaux actuels tout en pensant à augmenter notre confort, ici sur ce vieux caillou gelé. Malgré plusieurs tentatives, nous ne savons pas ou nous sommes, cette galaxie nous le connaissons pas ou la reconnaissons pas. Ce que je veux dire, nous ne savons pas si nous sommes dans une autre galaxie, ou la notre tellement elle a bougé avec ce fameux orage. Maudit soit il… Reprenant son souffle, Quaideluz prit son temps pour voir le spétacle dréssé devant lui. Plus de 300 000 hommes cote à cote, habillé de leurs scaphandres blancs, verts ou tachetés des militaires. Cette masse de hublots s’étalait sur 15 hectares de plaine rocailleuse et de glace noire millénaire. Certains hommes même au fond, étaient sur le dos rond des trois croiseurs placé le plus près de l’estrade. Aussi, l’homme sur celle-ci, pouvait voir au loin les carcasses de dizaines de vaisseaux en état de démontage pour les besoins de la base souterraine . Au dessus de ce matériel humain et métallique, une nuit constellée de milliers de lumières d’étoiles couronnait avec quelques poches sombres au milieu qui représentaient les astéroïdes les plus proches du leur. Ce qui signifie, mes hommes, que notre planète mère , la belle Contrevent, nous est pour l’instant introuvable. Tous les moyens seront mis en œuvre pour la retrouver. C’est à ce titre que je vous annonce un changement d’époque (terme contrevensois désignant une rupture de liens sociales et de visions sociétales). Pour faire face à tous les défis, nous allons repasser en mode groupes de sang. Les groupes de sang sont maintenant autorisés. Nous définirons un conseil Parme et Sang d’ici une semaine. Pour ma part, j’invite les sang pieds à venir rejoindre mon groupe de sang : Sang de Lune. c’est sur ces mots qu’il finissait son discours, et par une succession de gestes des bras et des bains. Tous ceux qui par leur mémoire familiale ou sociale, avaient reçu les bases de l’enseignement d’un groupe de sang, poussèrent le cri de guerre leur appartenant. Ces groupes de sang étaient les sociétés masculines secrètes qui avaient été l’assise de la sociète contrevensoise pendant 800 ans. Elles furent abandonnées suite à la complexité de plus en plus grande et aux abus de toute sorte. Relancer cette organisation, était dangereux car la violence allait être plus importante mais aussi synonyme de plus grande efficacité des individus. Car il y avait plus de 300 000 hommes et seulement 22 000 femmes., cette situation devait être comprise et gérée en conséquence. Trois jours plus tôt ,Quaideluz n’avait pas eu le choix, il avait reçu de la visite. Celle que tout contrevensois ne souhaite pas, volonté de femme avait parlé. Pendant les songes de leur chef, les sang pieds, terme désignant les hommes sans appartenance à quelque groupe quel qu’il soit, pouvaient maintenant demander a entrer dans les groupes surgissant de part en part dans le rassemblement…
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 20/10/307 ETU 20:15 |
Score : 6
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Après trois réunions avec des ingénieurs, et des chefs de chantiers ; Quaideluz prenait la direction de sa chambre. La journée avait été longue, et le chemin le plus court était d’emprunter ce couloir. Celui-ci long de 500 mètres, avait plusieurs carrefours et quelques dizaines de contreforts encore apparents. Dans cette partie dénudée, les fils électriques et autres formaient comme des lianes de couleurs vives. Là ou les tableaux de connections et de centralisation étaient posés, les gaines encombraient le passage. Il était encombré par différents matériaux de travaux, le contrevensois avait aperçu du coin de l’œil trois boites d’outils dans quelques recoins. De plus la lumière n’était pas parfaite, il devait se concentrer pour éviter ces obstacles, ceci l’énervait un peu. De plus, aucune âme à l’horizon, une équipe de quart aurait du être là. Il ne faut pas perdre l’équilibre De ces quelques mots prononcés par une voix féminine, Quaideluz fut amusé de la situation, car il savait un jour ou l’autre depuis leur arrivée sur cet astéroïde, il allait devoir s’entretenir avec les femmes. La phrase contenait le mot d’approche, ce mot essentiel permettant à l’organisation des femmes d’engager une conversation au plus haut niveau avec le responsable masculin. Quelque soit le dirigeant contrevensois à travers ces derniers siècles, il devait se montrer très attentif. Hé oui, je ne peux que suivre le meilleur chemin. répondit Quaideluz en mettant dans la phrase, le mot convenu pour un tel entretien.. Ainsi il put voir deux silhouettes débouchées à quelques mètres de lui. Ces formes se rapprochèrent, et les sourcils de Quaideluz exprimèrent un grand étonnement. Elles portaient bien la bure requise, leurs gants de dentelles désignèrent bien leur statut.. L’anomalie venait de leur taille, elle dépassaient l’homme de quelques centimètres. Les contrevensoises ne dépassaient jamais en taille un homme. . Etonné de notre taille un petit gloussement se fit entendre. . Ce changement nous inquiète car d’autres en profondeur sont en train de se faire, et c’est la raison de notre rencontre. Les neurones de Quaideluz étaient en sur-activité, car ceci soulevait un sujet très complexe mais surtout il pouvait toucher la pierre d’édifice de toute la société contrevensoise. Les nucléides du chromosome abîmé sont-ils touchés ? La question tabou était posée. Oui, le voyage pendant l’orage galactique a donné le coup de grâce voulu Cette phrase glaça Quaideluz mais surtout le dernier mot. Une monstrueuse envie de meurtre le prit en bas du ventre pour se répandre dans tout son corps. Maudite soit votre sang, vous avez osé franchir le point de non-retour. Deux éliminations d’espèces semi-sentientes ne vous ont pas suffi. Vous avez voulu jouer avec notre destinée. Tout en parlant, Quaideluz s’avança pour frapper d’un coup mortel la cible la plus proche de lui. Equilibre, retenez-vous sinon vous mourrez. Tandis que la bouche féminine énonçait ces mots, ses mains se déplacèrent très vite tout en effectuant des gestes précis avec ses doigts. Les yeux de Quaideluz enregistrèrent les codes subjectifs et un combat féroce se déroula dans la tête du contrevensois. L’envie de meurtre gonflé par la colère et tout le poids de la mémoire collective s’opposèrent. La bataille mentale figea le corps pendant un court instant mais suffisant pour que le coup mortel soit contré. Revenant sur une position défensive, Quaideluz abaissa sa garde pour montrer qu’il était devenu plus sage. Notez aussi que votre colère est un changement, beaucoup des nôtres l’éprouvent et le manifestent beaucoup même chez les nerfs de glace. C’est pour cela que je suis en face de vous, car il est indéniable maintenant que toute la complexité de Contrevent disparaisse pour faire ressurgir autre chose. Attendez de quel droit vous nous avez lancé sur le point de non retour.??? Maintenant je comprends mieux pourquoi notre flotte était composée à 100% de contrevensois… Mais…. je me rappelle un peu mieux des conditions de notre retour et surtout votre acceptation pour le bombardement des hyper atomiques à travers toute la galaxie. Tout cela pour que quelques millions des nôtres se baladent dans l’espace afin que l’arrivée de l’orage puisse nous cueillir… Ainsi, cela permettait de tenter cette expérience et de ne pas mettre toute notre civilisation sur les planètes car on ne savait pas à quel point la tempête pouvait être destructrice. Pensif après toutes ces déductions qui l’entraînaient vers plus d’interrogations, Quaideluz ne quittait pourtant pas des yeux la femme devant lui. Je vois que vous avez repris le contrôle de vos neurones…. Hé oui, même si vous êtes l’équilibre, peut être le plus élaboré depuis 4 siècles ; le point entre le coté nerf de glace et celui sang bouillant. Vous avez été utilisé ainsi que tous les autres individus proche de votre état dans chaque colonie de l’empire. Mais tout cela est fini. Il faut repartir et laisser les changements s’opérer en nous. Non, ce n’est pas possible…. Nous risquons de perdre notre humanité. Déjà depuis des siècles, nous nous posons cette question : sommes nous toujours humains depuis que nos ancêtres ont atterri sur Contrevent échappant aux isotopes libérés dans le vaisseau de colonisation. Les mâles vous avez toujours manqué de courage; c’est nous les femmes qui avons organisé le mode sociétale depuis le vaisseau à aujourd’hui. D’après vous, qui a pris la décision de lancer les normes de conduite quand tous les hommes devenaient soient des hyper-actifs sans notion du danger qu’on a appelé les sang bouillants ou soient des autistes impulsifs frisant la psychose que nous avons désigné les nerfs de glace. Volonté de femme a parlé et vous demande d’obéir à cet ordre : vous devez remettre les sociétés de sang en fonction car c’est la meilleur solution. Soyez MAUDITE vous et toutes vos sœurs, ainsi que ce maudit vaisseau de colonisation de nos ancêtres, que soit aussi maudit cet orage magnétique… Nous sommes maudits, tous pas un seul n’échappera à ces malédictions… Les maux contrevensois avaient forgé des dizaines de générations d’hommes et de femmes. Allaient ils disparaître ou revenir sous un autre nom ? Quaideluz n’était plus contrevensois mais allait devenir lusigothique.
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 09/12/307 ETU 22:27 |
Score : 10
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La base continuait à s’agrandir, à s’étoffer en matériaux et en robots. Comme des milliers de fourmis, les hommes et leurs machines entraient et sortaient par la dizaine de sas qui, eux aussi, s’élargissaient avec le temps, les colonnes humaines et robotiques s’affinaient pour s’arrêter devant une carcasse de croiseur ionique, autrefois fleuron d’un empire, maintenant, ramassis de métal qui allait permettre de renforcer les tunnels grâce au métal fondu. Du haut de son porte-personne spatial, Quaideluz voyait cette fourmilière et s’en éloignait car ce matin, il devait se rendre sur place pour aller voir un bout de métal. Un bout de métal qui était là au milieu de la flotte contrevensoise quand celle-ci était sortie du tunnel spatio-temporel. Bon pas seulement un bout de métal, disons une épave d’un vaisseau un peu particulier, sa technologie et son apparence montraient son origine : organisation renégate. Cette civilisation présente dans sa galaxie Espérance mais jamais aperçue…. Pour le chef des contrevensois rescapés de l’ouragan ionique intergalactique, il devait voir ce vaisseau de légende ou tellement de contes, et de fantasmes ont été racontés dans tous les tripots du plus bas étage au plus luxueux quand deux spatiaux se rencontraient, avaient bu ou absorbé un peu trop de produits nocifs. Dans ces pensées, Quaideluz fut un peu surpris quand le PES (porte personne spatiale) s’arrêta. Fronçant les sourcils machinalement, ses yeux firent le tour de la scène, inconsciemment, le homme en bure avait mis son corps en mode défense, chose qu’on aurait pu remarquer par l’écartement soudain de ses doigts. Profitant de l’afflux nerveux, il sauta de l’appareil et se dirigea vers le petit groupe présent. Sans avoir vu la couleur des vêtements extérieurs, Quaideluz savait qu’il allait rencontrer que des ingénieurs, les meilleurs qui lui restaient. Leur sujet de conversation était l’épave se dressant devant eux, même son I-A Synopsis était excité par ce vaisseau échoué. Enjambant les différents fils ou tubes reliant les différents caissons et/ou appareils de mesures, Quaideluz repensa aux déclarations des éminences scientifiques qui pour faire simple se résumait à ces quelques mots : Le vaisseau était détruit mais une source d’énergie s’en dégageait, Malgré leurs efforts de détection, les appareils rendaient des conclusions vides ou complètement farfelues. Les ingénieurs ne comprenaient pas comment un tel vaisseau avait pu se déplacer dans le tunnel spatio-temporel. Mum mumm, quelqu’un a pris des mesures et/ou des échantillons à l’intérieur du vaisseau ? Au son de sa voix dans leurs écouteurs, toutes les personnes se retournèrent et le responsable scientifique allait lui répondre mais il fut devancé par Synopsys. Oui bien sûr, mais rien de probant. On ne peut avoir aucun résultat sur tous les échantillons. Ils se désagrégent en moins de 4 heures. Ce qui est intéressant, c’est l’énergie et le brouillage à tous les niveaux. Bon, je peux faire un petit tour dans sa carlingue, on ne sait jamais au cas ou je remarquerai quelque chose. Les hommes haussèrent les épaules, vraiment une habitude contrevensoise qui signifiait : c’est toi le chef, fais ce que tu veux tant que ça me dérange pas. oui, vous pouvez y aller, votre I-A veille sur vous. Quelques dizaines de secondes plus tard, Quaideluz à bord de son PES fit le survol de la carcasse métallique et trouva une zone pour se poser après avoir effectuer deux tours. Par son système avancé, le PES atterrit en douceur, malgré cette douceur, une poussière de couleur rouge cuivre s’éleva doucement tout autour de l’appareil. Mû par des réflexes acquis lors de ses enquêtes contre les criminels, il posa délicatement son pied sur la paroi métallique, fit quelques pas à droite et- amorça un demi-tour sur lui-même. La poussière s’éleva d’une trentaine de centimètres. Rassuré, Quaideluz continua à faire ses quelques pas pour rejoindre le sas d’ouverture, soulevant toujours un peu plus de poussières. Mais au contraire des autres passages humains, celle-ci continuait à s’élever. Ce phénomène ne passa pas inaperçu au zoom de Synopsys qui avait pour ses recherches et la sécurité de l’homme en bure marchant sur le vaisseau renégat. L’I-A fit biper tout le système de sécurité passif et actif sur un rayon de trois kilométres. Etonné du déclenchement des systèmes clignotant à l’intérieur de son scaphandre, Quaideluz fit un mouvement de demi-tour, dans le même temps, Synopsys lui demanda de courir vers le PES. C’est alors que le nuage de poussière le frappa et tous les voyants s’éteignirent. Ses yeux purent voir que la poussière tournait autour de lui de plus en plus vite. Des grésillements se firent entendre dans les petits hauts parleurs de son casque. Médusé, il resta sur place, et attendit. Le tourbillon l’encerclant complètement continuait à monter en puissance, pour se stabiliser et commencer à montrer certaines formes, des visages humains qui au bout de quelques temps devinrent très précis. Humain cabossé, vois ces visages, va les chercher dans cette galaxie, ils seront des appuis pour la gloire des renégats. Cette voix ne venait pas de ces écouteurs. L’organisation ne vous pas repêché dans le tunnel pour voir vous et vos hommes végéter dans un petit système. Les pirates doivent vivre, et l’organisation renégate doit retrouver sa splendeur dans cette galaxie
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Cdt. Quaideluz
Respect diplomatique : 1366 24/02/308 ETU 18:19 |
Score : 5
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RP PRIVE La perte de Synopsis, l'I-A qui s'était développée depuis le premier jour ou Quaideluz s'était éveillé dans une nouvelle galaxie; lui avait couté 15 cycles de décalage par rapport au calendrier, suite à la disparition des fichiers techniques et des connexions permettant une organisation des plus fines. Malgré cette contrariété, son peuple avait réussi à s'installer dans un très gros astéroîde, ensuite avait préparé une flotte de quelques dizaines de croiseurs ioniques et des centaines de milliers de navettes de secours. L'idée était de prendre posséssion la planète habitée par une colonie humaine. Cette prise devait être absolument gagné, les contrevensois n'avaient pas le choix. C'est ainsi que la flotte fut mis een route et s'acheminait le plus silencieusement (pas de diffusion d'ondes de radios entre les vaisseaux), et le moins détectable en source de chaleur et de reflets lumineux aidé par des écrans entourant au trois quart les croiseurs. Derrière ceux-ci, venaient un gros amas de navettes de secours. le moment tant arrivé était là, il était enfin temps que les contrevensois reprennent leur place. pensa Quaideluz en allongeant le pas dans le couloir et sa petite suite qui l'accompagnait fit de même. Le plan avait fonctionné dans les grandes lignes. Les croiseurs ioniques, incapable d'utiliser leur moteur spatial, avaient utiliser les rétro fusées fonctionnant au gaz pour avancer tout en tirant les navettes par un petit filin d'acier. Arrivées à une distance judicieuse, les croiseurs avaient freinés et lâchérent tous les filins. Dans le même temps, chaque navette mit son moteur archaique en route. C'est ainsi que sur les radars de la défense planétaire, il apparut d'un seul coup des milliers de petits points lumineux. Du coté des assaillants, les radars offensifs se déployérent et leurs ondes se fracassèrent sur les satelittes ennemis. Les missiles et les contre missiles furent 4 secondes après, les intervenants destructeurs et lumineux dans le ciel étoilé au-dessus d'une planéte quelconque au dsein de la galaxie. Submergé par le nombre de navettes, la défense ne put risposter éfficacement aux envahisseurs. Ceux-ci étaient placés dans la troisiéme vague de navettes, débarquèrent sur le spatio-port gravitant autour du caillou tempéré et sur les petites bases de la stratosphère. Dans la cinquième vague, les contrevensois avaient pour mission de prendre la capitale économique. Affamé d'actions, les guerriers de Quaideluz balayérent les défenses de l'armée régulière, mais consentirent des pertes sérieuses sur les troupes armées de seconde zone. Les contrevensois avaient rencontré les Fudjus. De très beaux combats se déroulérent sur les poibnts stratégiques annexes. Cela avait été la surprise de cette conquête avait clamé l'enburé vivant à ses lieutenants quelques heures avant que Quaideluz mit la main sur la poignée de la porte qui fermait le couloir. L'attaque surprise avait donné toutes ces promesses. Seul le combat sur le terrain (au corps à corps parfois) contre les Fudjus était le mauvais point. Rendu maitre de l'espace et de l'atmosphère, Quaideluz avait reçu les rapports des conseillers techniques pour trouver l'explication du résultat de cette campagne. Les yeux du contrevensois purent lire ces mots. Cette planète est habitée par quatre communautés: la plus grande et la plus pauvre était le peuple fudju (composée essentiellement de pécheurs et récolteurs). elle était présente sur les 4 milles archipels. La plus riche économiquement etait le peuple tanin (composé de commerçants et de banquiers). Elle était présent seulement sur les 100 plus grandes archipels mais détenait le pouvoir. les 2 autres n'étaient seulement des alliés passifs des tanins. L'armée réguliére n'avait que des fils cadet de tanins, et ils ne savaient pas se battre. Par contre; les troupes de seconde zone composées de fudjus s'étaient très bien battus non par intérêt mais seulement par orgueil. Quaideluz ouvrit la porte et entra dans la salle de négociations. en face de lui, cinq tanins dont une femme se tenaient debout pour engager des pourparlers. Le contrevensois sentit derrière lui, sa petite troupe de conseilers qui l'avaient énéervé, surtout en fait par la présence en son sein de deux contrevensoises. Connaissant très bien les pouvoirs de ces femmes, il avait tâché de les regarder le moins possible et de leur parler encore moins. C'est à la fin de cette pensée que la violence se déchaîna en lui. Le vieux tanin souriait d'une manière hypocrite et lui tendait la main. Son esprit de contrevensois avait analysé les poses des quatres autres tanins, et surtout le sourire fugace mais très hautain de la femme. Quelle erreur!!! La main droite de quaideluz broya le larynx du vieux chef, sur sa lancée, le corps du contrevensois prit de la vitesse et le pied gauche cassa trois cotes du plus solide des tanins (cotes cassées, hémoragie interne, foie éclaté, mort dans les 3 heures...). De la main gauche, il frappa la femme tanin qui sous la violence du choc fit demi-tour et tout son buste attérit sur le bureau. Aveuglé par des forces intérieures (ou extérieures), Quaideluz arracha les habits de la femme et fit pénétrer son sexe dans celui de la femme. La barbarie était présente dans cette pièce, les deux autres contrevensois avaient étranglé de leurs mains les deux derniers tanins. En retrait, les contrevensoises souriaent intérieurement car la scéne était transmise en direct aux responsables locaux et aux lieutenants contrevensois. La violence se propagea à une vitesse démentielle à travers la planète. Le peuple tanin fut quasiment rayé de la carte par les contrevensois. Tous les biens des tanins furent confisqués par les nouveaux maîtres. |
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