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Eveil matin, 12/03/08

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Cdt. Stanislas Kraegor
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12/03/308 ETU 11:01
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Commandants, c’est avec une joie non feinte, une immense fierté et un léger tremblement d’émotion dans la voix que je vous annonce, en ce jour du mercredi 12 mars 308 de notre ère, la création d’Eveil matin, hebdomadaire d’information et d’opinion. Cette initiative, chers amis, est le fait du commandant Stanislas Kraegor, et rassemble les caractéristique suivantes :
- Il s’agit d’un projet concerté entre la coalition Avalon et le camp antigouvernemental représenté par Argyre et le Directoire du Salut.
- Chaque semaine, un des deux camps, à tour de rôle, créera un nouveau topic portant le titre « Eveil matin : date » où sa liberté d’expression sera totale. Chaque article, donc, sera l’occasion de créer un nouveau topic dans lequel tous pourront débattre sur l’article de la semaine. Le rédacteur aura pour seule contrainte le respect de la forme du titre « Eveil matin : date », tout ce qui concerne l’intérieur de son article ne regarde que lui, mise en page comme contenu.
- Une journée avant que soit posté l’article, le camp ayant la main indiquera au camp d’en face quel commandant a été choisi pour poster l’article, afin de maintenir un contrôle commun sur la publication sans pour autant fournir l’article en lui-même au camp d’en face.
- Ce journal a reçu l’aval de la commission de censure d’Espoir et y sera également publié. Des négociations sont en cours avec Devenir pour y envoyer également une publication. Les modalités de création d’article y seront les mêmes qu’en Eveil. Il s’agira du même article pour les trois galaxies mais, pour des raisons de praticité, pas nécessairement du même rédacteur. Le camp ayant la main devra également indiquer à l’autre camp quels rédacteurs seront choisis pour les autres galaxies qu’Eveil.
- Si l’un des deux camps en présence décide de passer son tour pour quelque raison que ce soit, il devra en informer le camp d’en face afin de maintenir tout-de-même la parution du journal. De la même façon, les deux parties sont libres de négocier une cessation temporaire ou définitive de la parution du journal, pour quelque raison que ce soit.
- Ce projet de presse a été négocié entre les deux blocs en guerre d’Eveil, mais en aucun cas il ne s’agit, mes chers amis, d’un quelconque pas vers la paix et l’entente. Simplement, le commandant Stanislas Kraegor a pris acte et porté au crédit de l’actuel gouvernement que, depuis le début de ce conflit, un trait de démocratie en particulier avait toujours été maintenu : celui de la liberté d’expression totale et générale. Il s’agit là d’une reconnaissance par le camp anti-gouvernemental de cet état de fait, non d’un pas vers la paix.
Et maintenant, commandants de tout l’univers, permettez-moi d’inaugurer Eveil matin, notre journal commun.
Aujourd’hui, dans nos lignes :
- Guerre en Eveil : les nouvelles du front.
- Le drame des contrebandes : reportage sur une planète de contrebande récemment reprise par le gouvernement.
- Interview EXCLUSIVE de Stanislas Kraegor, Premier gouverneur d’Argyre et co-dirigeant du Front anti-avalonien.
Guerre en Eveil
Ce n’est pas tout à fait un hasard si la semaine du 10 mars 308 a été spécifiquement choisie pour la parution du premier numéro d’Eveil matin, le premier organe de presse intergalactique de l’histoire de l’humanité. En effet, la semaine précédente aura marqué une évolution notable dans le conflit, qui dure depuis maintenant plus de deux mois, entre un gouvernement avalonien tyrannique mené d’une main de fer par Pendragon et Lauaki, et la rébellion unie sous le leadership avisé de Stanislas Kraegor et Dieu le Fils. En effet, c’est durant la semaine précédente qu’Eveil s’est définitivement et inexorablement enfoncée dans une guerre longue.
Pourtant, les événements récents de la guerre auraient pu nous faire présager du contraire. Le 23 février 308, Avalon, jusque là restée apathique et tristement impuissante, engageait conjointement une contre-attaque sur les fronts ouverts par Argyre et une reprise d’une bonne partie des contrebandes jusqu’alors possédées par le commandant Dieu le Fils. On aurait pu croire à un retournement définitif du conflit, qui aurait entraîné en quelques jours la défaite des adversaires d’Avalon... n’eut été la remarquable incompétence de ses généraux, notamment de Pendragon, le plus célèbre d’entre eux, qui rata presque systématiquement ses invasions.
Conséquence de cette nouvelle et hilarante preuve de la tartufferie stratégique gouvernementale en Eveil : menées par les fédérés Yersin, Drokarak et 6A756A75, les forces putschistes, après avoir perdu certaines de leurs positions stratégiques, résistèrent sur l’essentiel et, quelques jours plus tard, commençaient à regagner du terrain. On arriva alors rapidement, jusqu’à cette semaine, à une position de blocage stratégique presque total, dans laquelle nous sommes toujours et resterons sans doute jusqu’à l’avènement des technologies hyperatomiques.
Eveil, c’est officiel, est maintenant engoncée dans une guerre longue qui, peut-être, lui coûtera sa place dans la course à la puissance intergalactique. Les diverses associations de citoyens d’Eveil, tous empires confondus, en remercient ici publiquement Avalon qui, ne pouvant plus remporter rapidement ce conflit, se cramponne tout-de-même à son petit bout de pouvoir et refuse de mourir, contre toute logique et contre le bien commun.
Contrebandes gouvernementales : quand Avalon déclare la guerre aux civils, de notre correspondante de guerre sur Mordred (contrebande du secteur 5), Annabelle Blumenbach.
La première chose qu’on constate en arrivant sur Mordred, c’est la totale désolation qui règne dans le gigantesque complexe urbain entourant ce qui reste de l’unique chantier spatial de la planète. « C’est arrivé il y a maintenant deux semaines », témoigne John, un vieil homme en loques qui déambule sur un boulevard presque désert, tenant par la main un enfant auquel il manque un pied et la moitié du visage. « Les tirs ont rasé pratiquement tous les immeubles, presque tout le monde est mort dans les quartiers les plus peuplés. C’était dément, on se serait cru en enfer... » John ne peut plus contenir ses larmes, il semble encore choqué par ce qu’il a vécu, mais moins tout-de-même que l’enfant à ses côtés, qui reste dans le mutisme le plus complet et dont le demi-regard fixe en permanence un point imaginaire. Ce qu’ils ont vécu, personne n’aurait osé l’imaginer.
Et pourtant, c’est bien arrivé. Lors du putsch, le commandant 6A756A75 avait pris sept planètes de contrebande au kamikaze, effectuant des attaques ciblées d’une extrême précision, ne touchant que les instances du pouvoir. Le gouvernement avait alors tenté de reprendre pied de la même façon, sans succès. La tactique payante, qui permit finalement à Lauaki de l’emporter sur ce terrain, fut le bombardement à outrance des populations civiles perpétré à l’aide de nouvelles armes de siège : les canons orbitaux. Le but assumé de Lauaki était de viser les zones résidentielles en priorité, afin de mener une guerre directement aux civils et faire ainsi chuter le bonheur des populations, permettant ainsi à une flotte de Kelas de prendre possession de la planète sans craindre ni les PE, détruits lors des bombardements, ni les tirs ioniques impossibles pour les putschistes sans le contrôle d’au moins un point de coordonnée dans les systèmes 0.
Bilan : sur les contrebandes reprises par ce gouvernement prétendument démocratique, des milliards de morts et trois fois plus de blessés, un tissu urbain ravagé et une économie mise à genou. Pour la première fois dans cette guerre, les civils ont été directement visés par des attaques et assassinés en masse. Cela relève du crime de guerre, ce dont Lauaki et tout Avalon devront répondre après leur défaite, alors que même le commandant Dieu le Fils avait ouvertement proclamé sa volonté de ne toucher que des objectifs institutionnels et militaires. Il est à noter que, sous sa régence des contrebandes, les populations locales étaient parvenues à 100% de satisfaction quant à sa gestion des affaires.
Annabelle Blumenbach, en direct de Mordred pour Eveil matin.
Le commandant Stanislas Kraegor appelle les populations, toutes nations confondues, à respecter trois minutes de silence à la mémoire de ces civils massacrés, et renouvelle son appel à la lutte contre une équipe gouvernementale qui s’apparente de plus en plus à une meute de chiens sans éthique ni honneur, ni même sens du bien commun.
Interview de Stanislas Kraegor, rencontre menée par Rachel Torrès avec le mastodonte d’Eveil.
Monsieur le Premier gouverneur, le camp de la rébellion anti-gouvernementale que vous co-dirigez accuse depuis maintenant deux semaines un assez net coup d’arrêt. Quelles sont vos impressions ?
Eh bien, ma petite Rachel d’amour, il faut tout d’abord relativiser le concept de coup d’arrêt. En réalité, au niveau de développement technologique actuel, nous pouvions difficilement aller plus loin que là où nous étions parvenus, c'est-à-dire l’ouverture de fronts à peu près partout. Il faut savoir que, malgré la contre-attaque avalonienne, nous n’avons été éjectés d’aucun secteur, que nous conservons au moins une tête de pont par région, et plus d’une dans la plupart de ces régions.
Vous reconnaissez tout-de-même la réalité du coup d’arrêt ?
Tout à fait, mon sucre en poudre. Il est vrai que, sans cette contre-attaque, nous contrôlerions à présent quatre secteurs entiers et la moitié des systèmes des autres, alors que nous arrivons maintenant à un honnête 50/50 bien bloqué. L’arrivée de fédérés de talent comme Albabor ou Maximator le Brutal dans le camp gouvernemental y est pour beaucoup.
Je reconnais donc tout à fait le relatif succès de la contre-attaque. Je ne suis pas le dernier des Lauaki qui, au plus fort de sa défaite durant le mois de janvier et dans ses habituels mais toujours spectaculaires élans de mauvaise foi, venait tout-de-même faire passer sa conservation de la capitale pour un exploit. Quand je pense que, même à l’époque, il disposait déjà de trois à quatre fois plus de ressources que ses adversaires...
Mais je ne jette pas la pierre au chancelier Lauaki, qui a su faire preuve de pragmatisme en bombardant des populations civiles, n’hésitant pas à sombrer dans la criminalité la plus sordide pour reprendre quelques parcelles de pouvoir.
Même s’il rassemble une très large partie, voire la totalité des opposants au gouvernement, on reproche souvent à votre Front un certain manque de consistance...
Je le reconnais, ma puce, l’aspect culturel du Front anti-avalonien que Dieu le Fils et moi formâmes un peu à la hâte n’a pas été notre soucis prioritaire... Même si nous n’avons pas vraiment à nous inquiéter de la politique culturelle d’Avalon, qui est menée par le bouffonesque commandant Merlin, ce qui se passe de commentaire.
Toujours est-il que nous attendons encore de pouvoir réaliser une synthèse entre l’autoritarisme conflictuel d’Argyre et le libertarisme monothéiste du Directoire du Salut. Nous nous sommes jusqu’à présent, pour reprendre les mots de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, un auteur que vous ne connaissez pas, « imposés en nous opposant ». Mais il faudra bien passer à quelque chose de plus constructif, et je suis sûr que nous en sommes capables.
On vous reproche souvent votre manque de sens démocratique, c’est d’ailleurs ce qui vous rend antipathique aux yeux des dirigeants bien-assis des différentes galaxies dans lesquelles vous vous êtes présenté...
Détrompez-vous, j’ai toujours fait preuve de vigilance à l’égard des principes démocratiques fondamentaux. Ce journal, par ailleurs, en est la preuve. Ce n’est pas parce que je ne compte pas laisser faire ce qu’ils veulent aux commandants qui se mettent sous mes ordres que je ne suis pas démocrate. Ma population vit en régime néo-socialiste, j’ai instauré un statu quo fait de liberté et de méritocratie, mais ça ne m’empêche pas d’être autoritaire à l’égard des autres chefs d’Etat. La démocratie, c’est pour les peuples. Pas pour les chefs d’empire.
En parlant de démocratie, j’aimerais tout-de-même indiquer à mes chers interlocuteurs gouvernementaux d’Espoir, qui ont donné des planètes ambassades aux Avaloniens et pas à leurs adversaires, que le mandat de Lauaki est arrivé à son terme depuis un mois et qu’il l’a prolongé par une loi martiale :
- qui n’était prévue nulle part dans la constitution,
- qui n’a été votée par personne.
D’autre part, deux votes publiques réalisés à l’Assemblée indiquent que la majorité des commandants d’Eveil réclament des élections et nient la légitimité d’Avalon au pouvoir. Nos chers plénipotentiaires étrangers peuvent en témoigner... De nos deux camps, je doute d’être le moins démocrate.
Parlons un peu de vous, Stanislas Kraegor. Peu de gens vous connaissent intimement, vous n’exhibez pour ainsi dire jamais votre vie privée...
Et ça va rester comme cela, coquine que vous êtes ; vous croyez que je vous vois pas venir avec vos questions ? La vérité, c’est que je ne supporte pas cette façon qu’ont certains commandants, certes parfois tout à fait respectables, dignes et honorables, d’exposer, souvent en pleine Assemblée, leurs moindre faits et gestes, la façon dont ils se fringuent, et même leurs petites relations privées avec tel ou tel autre commandant. Qu’est-ce qu’on en a à foutre, mesdames et messieurs mes collègues, de votre petite vie à vous ? Nous sommes là pour travailler et parler politique, c’est ce que j’ai toujours pensé, et franchir la barrière comme beaucoup trop le font, cela relève à mon goût au pire de l’incorrection, au mieux de l’ennui le plus mortel.
Ce n’est pas demain, ma chère, que vous m’entendrez décrire ici la manière dont je me déplace, qui je regarde, les fringues que je porte et, même si c’est la mode, proclamer devant tous si je préfère la bière, l’orangeade ou l’huile de vidange.
Je ne suis pas le dernier des Pioupiou, j’ai autre chose en tête que le cortex spongieux d’un créatif de mauvaises publicités.
Merci, commandant Kraegor.
A la fois jolie et polie ? Mais vous êtes bonne à marier, ma chère petite !
C’est la fin de notre journal !
Nous passons le relais à nos respectables adversaires.
Passez une bonne semaine.
Cdte. Alice
Respect diplomatique : 653

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12/03/308 ETU 20:31
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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Un nouveau journal ?
Génial, je vais pouvoir changer la caisse du chat avec un nouveau matériau ! Le contenu est bien écrit mais je trouve pas de page Sports ! Encore un truc politique, ça ... Et j'aime pas les couleurs ...
Pis j'aime pas le titre ...
Pis y a pas d'images ...
Cdt. l'ombre
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12/03/308 ETU 23:54
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où sont les pages coloriages? et les crayons de couleurs de l'arc-en-ciel en cadeau?
Que va-t-on offrir a ultremis maintenant? sans offrandes nous sommes perdus!!!!!!
Cdte. Cornélia
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13/03/308 ETU 10:51
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"Offrez lui votre vie ombre, je sais que cela lui fera plaisir..
On peut avoir la suite ? Remontez donc le niveau, il est si rare d'avoir des interventions de qualité.."

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