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Cdte. Kiera du Darshan
Respect diplomatique : 1201 05/06/308 ETU 21:15 |
Score : 8
Détails
Rp privé. Merci de ne pas poster. Le Darshan était une civilisation surprenante. Quoi qu'il pouvait se passer, l'Elue passait avant tout. Et tout ça était considéré comme normal. Quand Requiem observait ce mode de vie, il ne pouvait s'empêcher de comparer le Darshan avec une fourmilière. Les colonies sont la Fédération, Les mercenaires sont les soldates, Les marchands sont les ouvrières, L'Elue est la Reine, Les yeux jaunes sont les antennes. Le palais de Kiera était blotti dans une haute montagne. La superficie de l'édifice dépassait la vue. Le palais lui-même était une ville, une fourmilière. La nuit était douce ce soir là. Requiem dévalait une petite allée menant à la forêt personelle de Kiera. Quelques centaines d'hectares ou toute une faune et une flore pouvaient vivre paisiblement. Les végétaux du Darshan ressemblaient étrangement à ceux de Baphomet. Requiem aimait se plonger dans la nostalgie, il aimait cette forêt. Baphomet, planète mère de tous les vampires... Depuis sa résurection, Requiem n'avait pu se retenir de penser à sa race aujourd'hui disparue. Baphomet, la plus grande et plus puissante nation vampirique, détruite en une nuit par la nature. La vie lui avait pris ce qu'elle lui avait donné. Requiem était un rêveur, un idéaliste. Requiem s'enfonçait de plus en plus dans la forêt. Après une bonne vingtaine de minutes, il arriva dans un espèce de chalet, perdu au milieu de la verdure. Les plantes sont mieux vues que les animaux, pourtant, leur mode de vie est sans pareil, aussi cruel. Tout commence avec les algues vertes marines, ancêtres de tous les végétaux de la plupart des planètes tempérées, ont atteri sur le continent. Pour s'y accrocher, ils se sont transphormés en lichens. Les lichens ont mis alors au point une stratégie de bonification du sol afin de créer un terreau favorable à une seconde génération de plantes qui, grâce à leurs racines plus profondes, ont pu pousser plus grandes et plus solides. Chaque plante possède désormais sa zone d'influence mais il subsiste encore des aires de conflit. Requiem observe une liane de figuier étrangleur partir à l'assaut d'un merisier, impassible. Dans ce duel, le merisier n'a aucune chance. En revanche, d'autres figuiers étrangleurs aptes à venir à bout d'un plan d'oseille s'étiolent, empoisonnés par sa sève toxique. Plus loin, un sapin laisse s'abattre ses épines pour rendre le sol acide, au point d'exterminer toutes les herbes parasites et les plantes concurrentes. A chacun ses armes, ses défenses, ses stratagèmes de survie. Le monde des plantes est sans pitié. Seule différence avec le monde animal, les assassinats végétaux se déroulent plus lentement, et sourtout, en silence. Requiem entra dans le chalet. Il ferma la porte derrière lui. Le mobilier était quasi-inexistant. Tout était sale et poussiéreux. Les insectes et différents rongeurs avaient déjà investi la cabane depuis un bon moment. Le vampire se dirigea vers un placard. Requiem ouvrit la porte. Dans le fond du placard, une deuxième porte, plus récente, en fer, avec un digicode. Requiem tapota sur l'écran et la porte se décompressa dans un bruit de courant d'air. Le fond du placard était en fait un ascenseur. La cage métallique déscendait dans les entrailles de la montagne.
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