Pages : 1
Cdt. Attila Von Worms II
Respect diplomatique : 148 06/06/308 ETU 23:29 |
Score : 7
Détails
"La vie ne dure qu'un très court instant; Une vision, qui se pose sur le temps aussi brève, que ta respiration qui me donne, toute mon inspiration... Elle éclaire, juste le temps d'un orage qui tempête, à l'heure de son passage, et emporte le long de son rivage, de bonheur juste le temps d'un mirage... Elle s'écrit et ouvre le paragraphe, de la strophe, au dernière épigraphe, par des mots, plus tranchant qu'un rasoir, dit c'est quand, la fin de cette histoire.... Puis ils germent de ma plume ces pensées dont ils restent ces quelques maux marqués dans mon cœur, pour ne pas oublier que la vie est bien trop vite passée..... Pour qu’enfin s'épanouisse la fleur exaltant les parfums du bonheur à l'esprit d'un éphémère pensée qu'on aimerait ne jamais voir faner…." Depuis plusieurs jours, Attila était triste, tellement triste que les choses d'Espoir lui paraissait d'une futilité extraordinaire... Espoir n'avait plus rien d'une galaxie remplie d'Espérance, mais en vérité ce soir, il s'en foutait royalement... Il se moquait de la bêtise humaine ; de celle des autres et surtout de la sienne... Il se moquait éperdument de tout cela et n'avait qu'une envie : se recueillir et penser à ceux qu'il avait aimé et qui, à son plus grand désespoir, l'avait quitté, lui rappelant ainsi la fragilité de la vie... Vivre ou mourir ; quel était donc le sens de cette vie ? Avait-on vraiment le temps de dire et d'entendre toutes ces débilités dont Espoir nous inonder depuis des cycles... Enfin, bref, de tout cela, Attila s'en foutait maintenant et observait la connerie humaine dans tous ses états. Lui avait fort à faire aux chevet de son fils malade et de sa meilleur amie mourante... "Ce soir est dérisoire; Dans ce triste mouroir, ou plus rien ne m'anime, que ton absence déprime. Ce soir je n’entends pas; Le doux son de ta voix, qui éclairait mes jours, et s'assombrit l'amour. Ce soir je ne vois plus; Ces choses qui m'ont plu, que tu as emporté, je ne sais plus aimer. Ce soir je ne crois plus; Je suis un ange déchu, qui tellement espérait, l'amour et c'est brulé. Ce soir ma seule envie; Est ne plus croire en rien, et laisser le chagrin; Eteindre cet incendie, pour que demain matin, enfin renaisse la vie."
|
||
Cdt. Attila Von Worms II
Respect diplomatique : 148 09/06/308 ETU 22:27 |
Message édité -
Score : 7
Détails
Une immense peine venait d'envahir soudainement le coeur d jeune Attila. Assis dans son bureau à lire et à écouter les multiples rapports de ses plus fidèles conseillers sur l'activité d'Espoir, Attila venait d'apprendre une nouvelle qui lui déchirait le cœur et à côté de laquelle rien d'autre ne présentait d'intérêt... Son amie, sa tendre amie venait de partir vers, vers de lointains horizons. Ainsi donc une page se tournait, et en raison de son jeune âge, quoique l'âge n'ai que finalement que très peu à faire dans cette histoire, Attila était terrassé de douleur ; une douleur incommensurable et non-discible telle que personne ne pourrait la comprendre, hormis lui.... Et puis, il cria sa douleur, espérant en qui voudra l'entendre : "Les tremblements de mon corps et de ma voix Ne résultent pas du froid Mais de la noirceur de ma colère. Les larmes que je verse ne sont pas pour toi Mais pour la peur qui me ronge à rester là. Parce que je ne peux pas revenir en arrière. Le sang qui coule le long de mon bras Est le fruit de ma connerie, pardonne-moi. J'ai fini par trancher mes veines et mes artères." Et puis ivre de souffrance, le jeune Attila se traînant ici et là dans son bureau marmonner : "Je veux pleurer, Toutes les larmes de mon cœur. Je veux pleurer, Jusqu'à en avoir soif. Je ne sais pourquoi mais, Je veux pleurer ! Je veux en finir avec toute cette souffrance ! Je veux pleurer, Pour ne plus m'occuper, De ce sentiment, Dérangeant, Qui m'envahit. Je veux pleurer, De plus en plus fort, Pleurer ! Même si j'ai tort, Pleurer ! Jusqu'à la mort, Pleurer ! Quelle que soit la raison, Pleurer ! Jusqu'à la fin des temps, Je veux pleurer, À ne plus avoir de nom, Pleurer ! Pour ne plus voir devant, Je veux pleurer, Pleurer Et encore pleurer ! Pleurer à tout jamais!" Et il culpabilisait : "Si seulement j'avais été plus attentionnée, J'aurais pris en compte tes appels au secours, Je n'aurais pas été pris de court, Et cela aurait tout changé. Je sais qu'on ne peut tout sauver, Mais j'aurais au moins voulu essayer. Maintenant c'est à ta pierre, Que je fais une prière. Je m'en veux terriblement, De ne pas avoir été capable de t'aider, De ne pas t'avoir aimé correctement, Je m'en veux de ne pas avoir insisté. Je ne changerai rien à ce qui s'est passé, A part faire que notre rencontre soit accélérée. J'espère que tu es heureuse là où tu es, Je voudrais tant te retrouver. Mais j'ai promis. De rester en vie. Et cela même si c'est dur sans toi, Qu'il n'y a plus trop de sens loin de tes bras. Maintenant c'est avec des souvenirs, Que je vais continuer à vivre, Avec un seul espoir, Te retrouver un soir…" Et puis retrouvant sa douleur et son immense souffrance, il recommençait sans cesse et sans cesse : "Dites-moi que ce n'est pas vrai, Dites-moi que je ne fais que cauchemarder, Que tous ces souvenirs, Avec lui se referont dans l'avenir. Dites-moi qu'il est en vie, Dites-moi qu'il n'est pas parti, Que demain il reviendra Que je la prendrai dans mes bras. Dites-moi que ce n'est qu'un rêve, Dites-moi que ce n'est pas sa vie qui s'achève, Que surgisse un signe de sa présence Pour abréger cette souffrance. Dites-moi qu'elle n'a pas souffert, Dites-moi qu'elle n'est pas en enfer, Qu'elle est bien là où elle est, Autant que dans mes pensées. Dites-lui que je pense à elle, Dites-lui que je l'aime en amie, Qu'un jour je vais m'éteindre, Et que je viendrai la rejoindre. Quand se fond la douleur en robuste métal, Nul homme ne saurait en éclats la briser, Immuable rocher à demi enterré, Protégeant en son sein un si mystérieux graal." Et puis se souvenant de l'immense courage dont son amie avait fait preuve, il dit une dernière fois avant de finalement s'endormir : "Ta vie défile devant tes yeux C'est fabuleux Tu vois ton enfance Tu es en transe Puis tu grandis Tu vois ta famille, tes amis Tout ce à quoi tu tiens Tu ne fais plus attention à rien Premier grand amour Tu fais le tour Des choses importantes Tes plus grandes attentes Aspiré par ce film De ta vie si sublime Tes grosses satisfactions Ce qui a attiré ton attention Tu revis ton bonheur Tu revis toutes tes heures En quelques secondes Tu dis adieu à ce monde Car tu revis ton bonhneur Mais n'oublies pas qu'en ce moment tu meurs"
|
||
Cdt. Attila Von Worms II
Respect diplomatique : 148 11/06/308 ETU 22:26 |
Score : 8
Détails
Oraison funèbre : Sandra était décédée dans des circonstances affreuses depuis maintenant quelques jours et Attila, fou de douleur, parvenait difficilement à contenir sa peine immense. Toutefois, pour honorer la défunte princesse, qui en réalité n’avait tenu ce rang et ne tenait ce rang qu’en raison de sa grandeur d’âme et non pas en raison de titre quelconque de noblesse. Tout le gouvernement Hunique avait décidé à l’unanimité d’organiser des obsèques nationales. En plein milieu de la place du palais royal avait ainsi été dressé un immense bûcher sur lequel avait été déposée la dépouille, sans vie, de cette grande princesse. Le peuple passait dans un silence fortement empreint de respect, d’amour et de chagrin, devant ce corps inerte et nombreux étaient les personnes qui ne pouvant contenir leur peine éclataient en sanglot. Quelque fois même, certains et certaines devaient être emmenés rapidement dans un centre de soin afin de voir leurs plaies pansées… Et toute cette procession avait duré des heures et des heures durant lesquelles Attila avait essayé de rédiger une oraison funèbre digne de la personne que tout le peuple Hunique pleurait. Le jour de l’adieu à la princesse était enfin arrivé. Attila, accompagné de tous ses conseillers, vint d’un pas non chaland au balcon de son palais et fit cette déclaration à l’intention de son peuple : « Mes amis, Nous voilà donc aujourd’hui réunis face à la dépouille de notre princesse et amie. Ce jour restera, j’en suis certain, pour chacun d’entre nous un jour de grande tristesse, un jour au cours duquel nous prenons par cet acte conscience que dorénavant nous ne verrons plus, nous n’entendrons plus et ne sentiront plus la présence de notre grande amie. Sandra, tu étais ma princesse, notre princesse. Je t’avais élevé à ce rang dans mon cœur alors même qu’en réalité tu ne l’étais pas et n’aurais jamais pu l’être. Mais, tu étais si belle, si fraîche que, lorsque je te regardais, j’avais l’impression de regarder la lumière. Quand je voyais ton sourire, mon cœur sentait une douce et immense chaleur l’envahir, Quand tu me parlais de choses et d’autres, des plus banales aux plus sérieuses, je ne pouvais qu’être frappé par tant de sagesse et de lucidité, malgré tes 24 printemps. D’ailleurs, nous tous ici nous le savions fort bien. Combien de fois, dans les moments difficiles, tu as su nous remonter le moral et nous montrer le chemin… Vraiment, nous tous ne pouvons les compter et pour cela, ma belle, nous t’en serons éternellement reconnaissant. Aujourd’hui que tu es partie vers d’autres cieux, nous devons tous honorer ta mémoire et poursuivre dans la voie que tu nous as montré. Vivre dans le respect de nos traditions et de notre culture, fièrement comme tous nos ancêtres Hunniques, Vivre sans peur de l’avenir, ouvert sur ce monde instable et à l’écoute, Et savoir admettre ses erreurs, se remettre en question et se pardonner ses faiblesses. Sandra, je t’ai aimé et t’aimerai toujours. Tu nous manqueras à jamais. Mais, je sais que tu reposes dorénavant en paix près de mon défunt père et tout ceci ne peut que soulager dans notre grand désarroi… Mes amis, je vous invite maintenant à observer quelques minutes de silence pendant que notre grand prophète procède au rituel de la purification de l’âme de notre amie. » Et dans un silence pénétrant, le prophète s’approcha, une immense torche à la main, du grand bûcher sur lequel reposait le corps de Sandra et y mit le feu. Tous restèrent là, silencieusement, priant pour l’âme de leur amie disparue, devant ce funeste spectacle.
|
Pages : 1