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Cdt. Augure
Respect diplomatique : 163 ![]() 14/06/308 ETU 16:26 |
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RP perso, merci de ne pas poster. Bonne lecture. ___________________________________________________________ Extrait du journal de Corto, Oracle de la Déesse de 270 à 290 ETU ___________________________________________________________ J'avais pris l'habitude, et ce depuis ma plus tendre enfance, d'être considéré et craint comme une sorte de demi-dieu. Il faut dire quand sur mon monde natal, la population était extrêmement croyante. J'étais pour elle un descendant direct de Némésis qu'il fallait choyer pour ne pas s'attirer les foudres divines. Je pensais être - comme mes ancêtres- protégé par mon rang et j'étais sûr de passer une vie tranquille, entre mon palais et cette multitude de petits endroits chics dont je raffolais tant. Il est évident que je me trompais. Je crois que tout à commencer à déraper après l'arrivée au pouvoir du dernier conseil des sages. Ce conseil, formé de huit membres élus pour dix ans avait pour mission d'administrer toutes les planètes Némésiennes. Il avait été sur un programme d'accélération économique ambitieux, mais pour les gens endogènes au système, il était évident qu'il ne s'y conformerait pas. J'avais à l'époque vingt ans. Aveuglé par mes certitudes, je ne prenais même pas la peine de surveiller le nouveau conseil et je préférais passer du temps en compagnie de filles de nobles. Certains de mes plus proches conseillés ont tenté de me prévenir. Ils essayent de m'expliquer ce qui se passait réellement, mais la plus part du temps je ne les écoutais pas, et rêvassait à mes "préoccupation supérieure". Ce n'est que lorsque le coup d'état à éclater que j'ai compris qui se passait des choses graves. Un matin, j'ai été réveillé par des gardes. Choses étranges, ils ne portaient pas l'uniforme de ma garde personnelle. J'étais furieux. Qu'est ce que ces hommes faisaient là? Il y a des règles tacites à respecter, seules quelques personnes pouvaient me voir, moi demi-dieu, en sous vêtement, pas encore rasé et les cheveux en désordre. Je leur ai dit de quitter ma chambre, mais un des gardes, le sergent si je me souviens bien s'est mis à rire. "Je ne suis pas sur que tu comprennes ce qui t'arrive." a-t-il craché. J'étais stupéfait. Comme ce fils de fiente pouvait il me parler ainsi? Pourquoi personne ne faisait rien? "Je vais t'expliquer petit merdeux, cette nuit, le sage Helmert, a obtenu les pleins pouvoirs. Il a aboli les anciennes institutions et a fait arrêter leurs dirigeants. Il ne reste plus que toi et quelques autres administrateurs encore en liberté. Nous on est là pour remédier à ça. Alors suit nous." Je n'ai pas pu m'empêcher de lui rétorquer "Ce n'est qu'un traître, sil sera bien vite démit de ses fonctions. Il y a des lois pour prévenir ce genre de choses. -Tu te trompes, l'armée lui est dévoué, les généraux et les officiers le respecte. Il ne peut rien lui arriver. -Il y a des gens loyaux. -Ils seront tous écrasés. -Par des gens comme toi traître?" Le sergent a détourné le regard, il a ordonné à deux de ses sbires m'arreter. Alors que les hommes se sont approchés de moi, j'ai senti mon coeur battre de plus en plus fort. J'ai lancé un regard sur une table où était posée mon arme de cérémonie. Et puis, j'ai agit sans réfléchir. Quand le premier homme a posé sa main sur moi, je lui ai envoyé mon poing dans la figure, un coup en rien dévastateur, mais il a été assez surpris pour reculer. Le second soldat s'est précipité sur moi, mais trop tard. J'avais eu le temps de me glisser hors du lit. J'ai esquivé le dernier soldat et ai couru vers mon arme. J'ai entendu le sergent dégainer. Lorsque j'ai senti le crissement de son FTP-14 atteindre son paroxysme, je me suis jeté à terre. Une demi seconde plus tard, je sentais la chaleur du laser me lécher le dos. Sans penser à reprendre mon souffle, j'ai continué vers la table. Un deuxième tir m'a éraflé la joue alors que je l'armais. Un soldat s'est de nouveau approché de moi, j'ai tiré. Je ne l'ai pas vu s'écroulé, déjà tourné vers une fenêtre songeant à un nouvel acte emplie de folie. J'ai entendu le sergent me crier stop mais je ne me suis pas retourné. Je suis passé au travers de la vitre, plongeant dans le vide. Je ne sais pas ce qui m’a fait le plus mal, l’atterrissage sur le pavé froid ou le contre coup de la période de stress que je venais de vivre. Quoiqu’il en soit, je ne pouvais rester allongé sur le pavé. J’ai réussi dans bien que mal à me remettre debout. Déjà un soldat s’apprêtait à descendre de ma chambre. Sans un remords je lui ai collé une balle dans le dos. J’ai ensuite foncé vers la salle des gardes. Tout était désert dans le palais, je ne comprenais pas pourquoi. Peut être qu’Helmert avait réquisitionné l’armé pour d’autres purges. Il ne s’attendait pas, visiblement à tort, que je résiste. Toujours en courant, je suis arrivé dans la salle des gardes. Fouillant les vestiaires j’ai trouvé un uniforme qui devrait m’aller à peu prêt. Sur un banc, j’ai même trouvé des affaires de civils. Peut être que finalement la chance me souriait. J’ai entendu le sergent crier quelque chose. Visiblement il ne savait pas où j’étais parti. Je revêtis vite l’uniforme noir de la légion et je me mis à marcher vers la sortie, espérant faire le moins de rencontre possible. Heureusement, personne ne m’a arrêté quand je sortais du palais. J’avais échappé au sergent mais il me restait bien de chemin à parcourir avant d’être en sécurité. Si je pouvais être en sécurité quelque part.
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