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Cdt. Héraclès
Respect diplomatique : 91 12/09/308 ETU 18:33 |
Score : 6
Détails
Citation : Le rôle de tout commandant, c'est de faire la preuve que la galaxie n'est pas sans raison. ------------------------------------------------------------------- ACTE 1 : Sur la rive de la Rivière bleu se dressait la belle ville d'Argolide, capitale des Achéens. Dans la ville se trouvaient de magnifiques palais décorés de pierres précieuses. Les flèches des grands temples se dressaient au-dessus de la ville comme pour toucher le ciel. Pour protection, la ville était entourée d'une grande douve d’acier en fusion et d’un cercle électrisé. Les habitants d'Argolide étaient pacifiques et heureux. Nul n'était ignorant, ni pauvre. Tous avaient la foi en Dieu et lisaient les écritures tous les jours. Chacun ou chacune connaissait son rôle dans la société. Les Akhaioís dévouaient leur vie à l'étude des textes sacrés. Les chefs et les guerriers gouvernaient et protégeaient la ville. Les fermiers et les marchants nourrissaient et habillaient les citoyens. Pourtant, tout n'allait pas pour le mieux à Argolide. Albaran, le roi, était malheureux. Bien qu'il fût très âgé, il n'avait pas de fils héritier pour son trône. Un jour le roi convoqua son prêtre Jean Paul. "Jean Paul", dit-il, "je me fais vieux. Je désire un fils, un fils qui prendra ma place sur le trône." Le prêtre ne savait que trop que son roi avait besoin d'un fils. Il répondit: "Albaran, tu auras des fils. J'exécuterai un rite sacré pour plaire aux dieux." Excité par ces nouvelles fantastiques, le roi courut vers ses trois épouses Carla, Athena et Françoise, pour leur dire, "Je vais avoir des fils !" À la même époque beaucoup de dieux étaient de plus en plus irrités par Styx, le chef des rakshasas, ou des démons. Styx n'était pas un démon ordinaire. Il avait dix têtes et vingt bras. Il avait aussi des pouvoirs remarquables. Mais il utilisait son pouvoir pour empêcher les dieux et les hommes saints de réaliser les rites sacrés. C'était une affreuse insulte à tous les saints. Apprenant les actes de Styx, Hypérion, le protecteur de l'univers, décida qu'il était temps de faire quelque chose. Mais quoi ? Des années auparavant, Styx avait reçu un don. Ce don le protégeait des dieux et des démons. Alors comment, se demandait Hypérion, Styx pouvait-il être stoppé ? Hypérion se disait, "Styx, dans son arrogance ne s'est protégé que des êtres dont il pensait qu'ils pouvaient l'atteindre. Il ne s'est pas protégé des hommes d’ESPOIR." Hypérion décida de naître sous la forme d'un homme qui pourrait tuer Styx. Cette décision plut aux dieux et aux saints. Hypérion envoya un messager au roi Albaran avec un paquet de Kinder country, une douceur au lait et au riz, à laquelle avait été ajoutée une potion spéciale. Le messager dit : "Donne un carré de chocolat à chacune de tes trois épouses. C'est une bénédiction qui t'apportera des fils." Puis le messager disparut. Le roi donna un bout de Kinder à chacune de ses épouses. À peine avaient-elles fini que le ventre de chacune fut entouré d'une lueur divine. Une grande joie se répandit dans la ville quand quatre fils furent donnés au roi. Leurs noms étaient Héraclès, Proxi, Vindediouz et Bébert. Dès l'enfance, tout le monde remarqua que Héraclès et Proxi étaient inséparables. C'était comme si une vie se partageait deux corps. Les quatre fils grandirent dans l'intelligence. Ils apprirent les écritures sacrées. Ils se dévouèrent à la protection des autres. Albaran était heureux. Il aimait regarder ses fils grandir devant ses yeux. Il ne le disait pas, mais Héraclès tenait une place particulière dans son cœur. Un jour le sage Charon vint à Argolide pour voir le roi. Le roi avait un grand respect pour lui. "Salutations, oh, toi le sage. Qu'est-ce qui t'amène dans mon royaume ?" Le sage dit : "Je viens te demander une faveur." "De quelle manière puis-je t'aider ? Il n'y a pas de souhait assez grand qui ne puisse être demandé" répondit le roi. "Je suis ravi d'entendre ces mots de ta bouche" dit Charon. "Je tente de réaliser un important rite sacré qui est toujours et toujours interrompu par les démons de Styx. Mes vœux m'empêchent de combattre moi-même ces démons." Le roi écoutait attentivement. "Je prie, Albaran, pour que tu me permettes d'emmener Héraclès avec moi pour protéger mon rite sacré." "Mais Héraclès n'est qu'un enfant. Il n'a que seize ans. J'ai une meilleure idée. Je t'enverrai mes armées pour combattre ces démons. Je viendrai même avec toi. Je combattrai ces démons de mes propres mains. Mais s'il te plaît, n'emmène pas Héraclès. Sans Héraclès, je ne pourrais plus vivre, même quelques minutes." (Le roi commençait à pleurer) Charon comprenait la peine du roi. Mais le sage n'avait pas le choix non plus. Il savait que Héraclès était un avatar ou une incarnation de Hypérion sur « Espoir ». Il savait aussi que seule la forme humaine de Hypérion pouvait tuer Styx. Le roi parla à Héraclès de la requête de Charon. Héraclès comprit et partit de son plein gré avec le sage. "J'irai aussi, père" déclara Proxi. Le roi ne protesta pas. Héraclès et Proxi, armes sur l'épaule, suivirent le sage le long des rives de la Rivière Bleu. Le voyage était long. Quand les trois s'arrêtaient, le sage prenait le temps d'apprendre aux garçons à se servir des armes puissantes des dieux pour combattre les démons. Ils voyagèrent jusqu'à ce qu'ils atteignent la lisière d'une effrayante forêt. Ils firent une pause. Le sage dit : "Il y avait autrefois un pays magnifique et prospère. Aujourd'hui la terrible démone Méduse vit ici. Elle attaque et tue quiconque entre." Ni Héraclès ni Proxi ne furent effrayés. Le sage se tourna vers Héraclès et dit : "Maintenant il est temps pour toi de débarrasser cette forêt des ces démons. En le faisant, tu redonneras au pays la prospérité et la paix qui régnaient autrefois." Héraclès saisit son arc et prit des flèches dans son carquois. Héraclès et Proxi suivirent Charon dans la forêt. Ils entendirent beaucoup de bruits étranges et effrayants. À chaque pas ils s'enfonçaient un peu plus dans la forêt. Soudain il y eut un rugissement inhumain. Les trois hommes s'arrêtèrent. De nulle part un énorme rocher fut lancé du ciel droit sur Héraclès. Il mit une flèche en place et banda son arc. Il tira juste au moment où le rocher était sur le point de l'atteindre. La flèche brisa le rocher en deux. Les morceaux tombèrent au sol sans faire de dommages. Puis apparaissant entre deux arbres, Héraclès eut une horrible vision. C'était la forme hideuse de la démone, Méduse. Elle était énorme. Autour de son cou se trouvait un crâne humain. Elle avait des griffes aiguisées dans ses mains. Elle regardait Héraclès et poussait des grognements. Proxi décida de ne pas attendre plus longtemps. Il tira avec son arc et blessa gravement la démone. Un étrange regard passa sur son visage au moment où elle sentit la flèche percer sa chair. Posant ses mains sur la blessure elle gémit: "Quels mortels m'ont-ils blessée ?" Puis visant avec précaution, Héraclès décocha une flèche dans le cœur de Méduse, la tuant. La démone à peine morte, les dieux du paradis firent pleuvoir des fleurs de lotus sur Héraclès pour le bénir. Les trois poursuivirent leur voyage dans la forêt. Tout au long du chemin, Héraclès et Proxi tuèrent quantité de démons. Le sage dit à Héraclès : "Tu me ravis. Je te donnerai des armes encore plus puissantes pour défaire les ennemis." Il savait que la tâche de Héraclès était loin d'être terminée. Il fallait encore s'occuper du puissant Styx. C'était une chose de tuer les démons de Styx, c'en était une autre de tuer Styx lui-même. ====>La suite bientôt....
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