Archives
>
gamma1
>
Galaxie 2
>
Forums
> L'Ordre d'Espoir
> Vire lof pour lof
Pages : 1
|
Cdt. Kilij Arslan
Respect diplomatique : 408 
09/01/309 ETU 17:45 |
Message édité -
Score : 5
Détails
La nuit était douce sur la planète où siégeait l’assemblée. Il sortit des bâtiments pour se diriger vers l’astroport d’Espoir, ou sa Danae, sa frégate corsaire était amarrée. Face a elle, il la regardait avec amour se faire bichonner par ses techniciens, car avec elle ils avaient traversé les galaxies, sans buts. Juste bercés par les courants de l’hyperespace. Ecumant de tavernes en tavernes pour écouter les chants et les histoires des marins. Voguer a travers les étoiles, voila ce qu’il manquait depuis quelque temps a l’Eneide. Car depuis un moment maintenant, il avait posé son sac a terre sur cette terre d’Espoir. Chaque soir ses yeux se posèrent sur les étoiles, le chant du grand large se faisant de jour en jour plus fort. Son Pavillon Noir flottant dans les vents sidéraux. Les abordages dans les ceintures d’astéroïdes, ses frégates semant le désordre chez les marchands véreux assez fou pour oublier que leur vie sur terre n’était que fugitif. Il se sortit de ses rêves et se retourna vers les immeubles de l’assemblée, illuminer par les lumières de la ville. Le nom de ce bout de cailloux, venait une fois de plus changer de nom. Kilij ne comprenait pas les hommes pour qui l’exercice de la fonction était tout. Il ne comprenait pas non plus pourquoi les hommes combattaient et s’entretuaient pour des mots sur un bout de papier. Ce besoin insatiable de se protéger derrière des lois que personne ne croyait. Tous les systèmes politiques avaient la même fonction pour lui. Protéger les intérêts de ceux qui les imposaient. Depuis toujours sa nation avait voyagé, suivant le gibier pour s’alimenter aux grés des saisons. Quant la technologie était arrivée, son peuple quitta les plaines pour les étoiles, chassant toujours, mais le gibier était devenu le VME. Son peuple n’avait aucune loi, il respectait seulement un principe, celui de ne pas nuire sa communauté ou ses amis. Pour le reste, ils étaient libres. Kilij se dirigea vers les ruelles sordides de la planète. Espérant que l’autorité en place n’avait pas fait fermer les bouges et les coupes gorges de la planète. La police marquée du sigle du Darshan était partout, faisant respecter les lois du Conseil. Les gens se devaient maintenant d’appeler le vampire Maître. Il déambula dans les ruelles, passant devant les affiches et les tracts collés aux murs représentant le Maître sur son trône. Il s’arrêta devant une vielle dame, implorant quelques leems pour sa survie. Les bombardements des guerres n’avaient pas épargnés les bâtiments de la planète. Seul l’assemblée avait été reconstruite, mais elle ressemblait dorénavant a un bunker géant. Un géant de couleur béton. Il sortit de sa poche une bourse de facture royale, bien garnie, pour la donner à la vielle dame. Merci monseigneur ! Que votre règne soit long et prospère ! Que la Déesse Vengeresse vous protége ! Monseigneur ? Ne m’appelle pas comme ça vielle dame. Je ne suis rien et ne vénère aucuns dieux. Pourtant n’est pas toi qui assiste le Conseil ? Oui mais je… La vielle le coupa. Alors tu n’est pas fils de rien ! Si ! Je suis un renégat, je vogue au fil des étoiles, je ne reconnais rien en ce monde ! Oh, ne t’énerve pas mon garçon ! Je ne faisais que constater. Moi se que je vois, c’est que tu est bien habillé et propre. Je sais ce que c’est un r’négat, j’en étais une aussi dans ma jeunesse. Pirate sur la Manon du navire de Le Chuck. Mais toi. Tu fricotes avec la haute maintenant. il est loin le temps de l’abordage. Vois tu ça, conseiller de l’Ordre d’Espoir, c’est une belle chose comme même ! Tu décides pour nous ce qui est bien ou ce qui est mal. Comme un vrai pirate… Elle se leva avec un grand sourire et s’approcha de Kilij pour lui donner une tape amicale dans le dos. Aller ! Ne t’en fait pas, je suis sur que t’en est toujours un ! Puis elle parti dans l’ombre des ruelles, sous la lueur des étoiles. Kilij, la laissa partir sans rien dire, assommer par les paroles de la vielle dame. Il passa la main dans sa poche pour prendre une cigarette. Mais les chercha désespérément en vain, tout avait disparut.
|
||
|
Cdt. Kilij Arslan
Respect diplomatique : 408
14/01/309 ETU 22:28 |
Score : 3
Détails
http://www.deezer.com/track/235719 L'Eneide avait de nouveau revêtu sa cape et son foulard, habits de renégat qu'il avait longtemps laissé vieillir dans les appartements de son navire. Il avait quitté sa frégate pour rejoindre l'assemblée. Ses hommes avaient de nouveau appareillé son navire afin de repartir dans les constellations. Le Jolly Roger flottant a nouveau fièrement sur la poupe de son vaisseau. Il s'avança auprès des commandants d'Espoir. Il y a quelques jours de cela maintenant. Me promenant dans les ruelles de cette planète, une vielle dame en quelques mots m’a fait comprendre ce que je suis et ce que je suis devenu. De ce chemin parcourut jusqu'à la, qui n’est qu’en fait que de la poudre aux yeux. Cette vielle dame m’a fait comprendre que malgré mon origine, j’entrais dans le cercle de ces gens qui se croient investi de cette chose indescriptible. Pour user du droit de savoir et de dire pour les autres, ce qui est bon ou ce qui mauvais. Empruntant le déguisement de ceux qui tiennent a joué un rôle de dirigeant. Mais qui en fait ne sont que des singes sous une toge. Leurs fonctions n’en font pas pour autant des hommes doués de pouvoir. Le pouvoir sur les autres n’existe pas. Et je m’en rends bien compte désormais, qu’il est inutile de s’attacher à ces chimères. L’home est né pour être libre et même si cette liberté aboutira a la potence des gouvernements, mieux vaut mourir libre que vivre en esclavage. Pour la paix, les hommes marchent serviles dans les pas des marchands de sable, ils acceptent d’être pliés à des lois faites pour assurer la propre sécurité de ceux qui les ont créés. Mais ils se fourvoient, car aucunes lois et aucuns pouvoirs ne mènera à une existence libre. La vielle dame m’a rendu mon âme. Celle d’un pirate. Un renégat qui ne s’alignera plus jamais devant quelqu’un qui l’amènera, vers un destin d’esclavage. Je vivrais mes passions désormais comme sont les vents qui enflent les voiles du navire, oubliant ces gouvernements qui ne sont en fait, que l’Aquilons tant redouté des marins. Nos sacs n’ont été que trop longtemps posés sur la rade. Il est temps désormais d’enlacer nos femmes une dernière nuit, avant le grand voyage. De part son histoire, Espoir n’est pas une galaxie qui aime se faire gouverner. Beaucoup ont essayés, personne n’y est arrivé. Car cette galaxie est la terre promise des Renégats. Indomptable, ivre de libertés. Destructrice pour ceux qui essayent de l’apprivoiser. Espoir ne tolère pas les êtres reput et gras qui se cachent derrière les lois. Elle se doit d’accomplir son destin, celui d’une terre de liberté. Où la vie n’est pas dirigée vers un avenir incertain. Elle se doit de vivre le présent à pleins poumons. Boire l’alcool dans le crâne des fous qui osent nous mettre des barrières a nos vies. Car ici est la terre de la Liberté, celle de tous les commandants refusant de se soumettrent accompliront leur rêve derrière un même pavillon. Soyons libres de voguer à notre gré dans l’univers. Libres de ne rendrent des comptes a personnes. Car quelques soient leurs origines, les hommes désirant vivre libre et sans contraintes ne connaîtront plus les barrières dressés depuis toujours. Brisant leurs entraves et leurs chaînes. Aucunes lois n’existent, seule la fraternité entre semblables. Reconnaître sa liberté au dessus de toutes lois. De vivre l’essence même de la liberté, Libres et égaux en droits, tous, sans distinction aucune, quels que soient ses origines Libre de ses propos, agissements, religions, actions politiques et militaires. Libre de jouir de sa vie comme il l'entend. Pour sa survie, Espoir se doit de voir ces hardis gaillards qui ne veulent plus de cette histoire sans fin. Si la mer nous est interdite nous passerons par les airs. Soyons d’un grand courage, ne craignons plus les coups, ni les naufrages. Buvons l'ivresse de la Liberté à grands flots. Rassemblons nous, tonnons haut et fort notre chant !
|
Pages : 1