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Cdte. Eliad
Respect diplomatique : 1217 ![]() 13/02/308 ETU 21:18 ![]() ![]() |
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Score : 20
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« NON, MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE BORDEL !!!! » Cela faisait maintenant un bon quart d’heure qu’Eliad avait été mandée devant le Conseil, et attendait devant une porte close que l’on lui ouvre. Bien évidemment, son caractère entier n’avait pas tenu bien longtemps, et la jeune femme venait soudain d’augmenter son niveau de décibels sans hésiter sur le visage des deux hommes qui se tenaient devant elle. « Vous croyez que j’ai que ça à faire, moi, que d’attendre pour rien devant une p***** de porte ??? » …Mais les Donati connaissaient tous Eliad, et on ne peut pas dire devant leur visage impassible que leur Chef leur faisait vraiment peur…déjà que son abandon de l’Assemblée, devant la mauvaise foi patentée de certains, l’avait bien remontée, que ces quelques jours de repos dans un Secteur lointain ne l’avait pas calmée, voilà que ces abrutis du Conseil, outrepassant leurs droits, l’avaient… « CONVOQUEE, MOI ! » …et pour achever, ils la faisaient poireauter devant la porte. Maled, son cousin, qu’elle avait collé à la gestion des affaires courantes pendant son repos, n’était même pas venu la chercher…Eliad avait tout de suite senti le compte-tour partir dans le rouge, et la goutte d’eau venait de faire déborder la piscine. Dès que cette porte s’ouvrirait, certains allaient en prendre pour leur grade, dès que cette porte allait s’ouvrir, … …et la porte s’ouvrit. « Eliad, excuse-nous de t’avoir faite attendre, nous avons fait au plus vite. Tu peux nous suivre, maintenant. » Devant la porte, ses deux cousins les plus proches, Aidan et Maled, l’invitaient à entrer. Aidan ne disait rien, souriait, alors que Maled, lui, était impassible en lui tenant la porte. « Pas la peine de refermer cette porte, Maled, ça va pas être long, et après, tu auras quelques minutes pour t’expliquer de ce foutoir ! » Maled baisse la tête tandis qu’Eliad bouscule Aidan en entrant dans la salle. La jeune femme est habillée d’un pantalon de toile et d’un chemisier beaucoup plus efficaces que stylisés, témoignant d’une grande envie d’en découdre. Elle fonce tête baissée dans la salle du Conseil, et trouvent les 10 Anciens assis autour de la vaste table, regards tournés vers elle. La porte se referme, Aidan et Maled regagnent leurs places, et s’installent. En face d’elle se tient le doyen, son oncle Ertel. « Bonjour à tous, membres du Conseil du Clan des Donati. Lequel d’entre vous va oser m’expliquer ce que je viens faire ici... ? -Assieds-toi, ma fille, je t’en prie. -Alors c’est toi qui va t’y coller, Ertel ? Bon, pourquoi pas… » La jeune femme tire à elle la chaise, la retourne, s’empare d’une cigarette qu’elle allume avant d’enjamber la chaise et de s’accouder sur le dossier. « Eliad, le Conseil s’est réuni pour voir comment les Donati doivent faire face aux derniers événements. -C’est très simple. Puisque ces abrutis de menteurs ne peuvent pas s’empêcher de me cracher au visage pendant qu’ils s’empiffrent dans le dos des autres, puisqu’ils sont incapables de faire avancer la construction de Songe, les Donati n’iront plus dans cette Assemblée grotesque. -Non, Eliad. Ce n’est pas aussi simple. Ta volonté de rompre avec les traditions du Clan en t’impliquant dans la politique de Songe s’est soldée par un échec qui nuit à nous tous. -Elle vous nuit ??? Grâce à mon…échec…vous êtes plus riches que jamais, vos possessions en terre, vos nouveaux peuples ralliés, nos alliances font de nous l’une des plus grosses puissances de la galaxie ! -Crois-tu que les Donati ne pouvaient user de l’ombre pour conquérir autant sans passer pour des peintres, Eliad ? Comme ils l’ont souvent fait ? » souligne la voix grave d’Aidan qui doit se contenir pour ne pas en dire plus. « Ah Aidan, sale chacal…c’est sur que mentir, voler, magouiller, c’est plus de ton ressort, hein… -Comment oses-tu, Eliad, à l’utopie ridicule publiquement désavouée par ceux que tu voulais aider ! -Aidan, cesse de parler ainsi à Eliad ! Et toi, Eliad, ne te prends pas pour autre chose que ce que tu es…une Donati, notre Chef, et tu dois agir en tant que tel, avec nos coutumes. Cesse donc ta…politique d’aide, de soutien, et revient aux bases du Clan, voilà ce qu’attend de toi le Conseil. -Que je m’arrête là ? vous êtes devenus fous ? Oui, je ne parlerais plus de politique, mais j’ai pris des engagements en Notre Nom, puisque c’est ma tâche, et je ne nous salirais pas ! Cela serait honteux, plus que les autres bassesses de l’Assemblée ! -Eliad. Ce n’est pas une demande. C’est un ordre. -Un ordre, maintenant…mais vous n’en avez pas le pouvoir, aucun d’entre vous, je suis Chef du Clan, et j’agis comme je le souhaite ! » Eliad se lève brutalement, renverse la chaise, et s’approche de la table. Sa voix baisse, emplie d’une colère sourde… « A moins que tu n’aies une idée pour m’y contraindre…parce que vous n’aurez pas d’autre choix… » Et alors qu’elle passe derrière Aidan, ce dernier se tourne d’un coup sec, lui saisit le bras en se levant, et lui dit, d’un air mauvais : « Et l’épreuve de Radol, alors ? -C’est une blague ? cela n’a pas été utilisé depuis des années, voyons, c’est du passé ! -Mais nul ne l’a ôté du Codex, Eliad… », murmure la voix de Maled. Le regard de la jeune femme passe sur chacun des membres, dont aucun n’ose lever les yeux de ses pieds. Son cerveau tourne à 100 à l’heure, et alors qu’elle comprend que cela relève du plus grand sérieux, Eliad se sent nettement moins bien. Elle se dégage néanmoins de l’emprise d’Aidan. « C’est donc ça…une vieille règle oubliée depuis des siècles, utilisée une seule fois pour mettre à l’épreuve un despote schizophrène…voilà à quoi vous en êtes réduits… -Nous devons être surs de toi, Eliad, de tes agissements…pour le Clan. Seulement pour lui. -Je sais d’où vient l’idée, en tout cas…n’est-ce pas, mon cousin, mon cher Aidan ?...tu ne pouvais pas trouver pire…à moins que tu comptes sur le fait que je n’en réchappe pas, allons savoir… » Eliad s’arrête près de son oncle, pose ses mains sur ses épaules, puis pose sa tête près de sa joue droite. « Et vous vous prêtez à cette mascarade au nom de vos traditions que je bouscule…et bien allons-y, pleutres, vous n’allez pas être déçus du spectacle… » Eliad se redresse, et regagne sa place à l’autre bout de la table, assistant à l’entrée des deux gardes sur qui elle avait hurlé. Elle s’installe tandis que les hommes passent près d’elle, lui attachent les mains sur les bras de la chaise, et le cou au dossier. Enfin, Ertel se lève à son tour, se dirige vers une table, dans un coin, où le Doyen s’empare d’un petit paquet, d’où il tire un petit flacon verdâtre. Eliad le regarde s’approcher, et soudain, toutes les légendes qui encombrent le rituel lui reviennent en mémoire, et elle sent la peur l’envahir…le vieil homme est tout prêt d’elle, débouche la flasque d’où monte une odeur infâme, et alors qu’un spasme de répulsion la fait reculer, elle sent les deux gardes bloquer sa chaise. Ertel lui saisit la mâchoire, lui ouvre la bouche de sa main gauche alors qu’elle tente désespérément de la garder close, et verse le contenu entier dans la gorge d’Eliad, qui malgré ses efforts ne parvient pas à le régurgiter. Enfin les hommes s’écartent alors que la jeune femme se débat, crache, s’agite, mais que le breuvage sirupeux, petit à petit, s’insinue dans son corps. Les gardes sortent sur un signe et le Doyen retourne à sa place. Tous les regards convergent maintenant sur elle, sans ciller, et petit à petit, elle semble se calmer. La porte d’entrée se ferme doucement tandis que les deux gardes reprennent leur attente. Troublée rapidement par des hurlements de douleurs, absolus, de rage inouïe, d’une souffrance inhumaine, qui hanteront leurs nuits leur vie entière. ………………………………………………………………………………………………… Quand, de très longues heures après, la porte s’ouvre, c’est Eliad qui ressort, sa tenue tachée de vomi, de sang et de liquide. Elle les observe sans mot dire, la tête penchée, et c’est à peine s’ils reconnaissent l’expression absolue de son regard. « Entrez, il y a du…ménage à faire, je crois. Mon Cousin favori a eu un accident, semble-t-il. Ensuite…ne me dérangez pas, le Clan a besoin de moi, et j’ai trop perdu de temps. » La jeune femme s’éloigne en tapotant sur son com-x plusieurs fois, puis ils l’entendent dire, stupéfaits, « Il est temps, mes amis, rejoignez-moi. Vous savez où. ». Elle passe l’angle du couloir, et, enfin, ils recouvrent suffisamment d’esprit pour entrer dans la pièce du Conseil. Où les projections de sang et les mines effrayées des membres du Conseil les dissuadent de poser des questions. Seul, au fond, un très vieil homme se tient la tête entre les mains, psalmodiant une sorte de prière à on ne sait quel Dieu de miséricorde. HRP: NE PAS POSTER SANS INVITATION, MERCI.
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Cdt. Stormbringer
Respect diplomatique : 275 ![]() 14/02/308 ETU 01:56 |
Score : 12
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Perdu dans ses sombres pensées une fois encore, Stormbringer contemplait une fois de plus l’immensité de l’espace depuis le cockpit panoramique de sa frégate dont il fut autrefois capitaine. Aucun endroit pas même sur Eternia, n’était plus confortable et agréable à ses yeux que ce vieux rafiot qui offrait en plus l’avantage de n’être pas directement vulnérable à une invasion. Assis sur son trône sculpté dans les ossements de ses ancêtres, autrefois tous de redoutables membres de l’organisation, il laissait son regard voguer d’un écran à l’autre. Les comptes rendus du jour de l’Assemblée Galactique. « Toujours autant de billevesées et de caquetages dans ce poulailler qu’est l’assemblée galactique. Voilà des cycles et des cycles que je suis présent dans l’ombre au sein de l’hémicycle et personne n’a même jamais noté ma présence… Trop occupés qu’ils sont à se quereller et à lancer des paroles en l’air si inconsistantes et dénuées de sens. Parler pour ne rien dire… Ils ne sont bons qu’à cela. Et quand enfin ce triumvirat prend la tête, le trouble est encore plus grand… Des pantins… Et que dire de ces sous commandants friands d’humour gras de bas étage…Dieu m’est témoin que je fus avisé de ne pas y participer." Son père lui avait appris l’art de la dissimulation et lui avait prodigué ses nombreux conseils. Il valait parfois mieux observer dans l’ombre et analyser les événements pour voir quelle tournure ils prenaient avant de se dévoiler. - "Maître… » L’homme qui venait de pénétrer dans la salle de commandes, portait un uniforme militaire flambant neuf. Grand, les muscles saillants, il laissait pourtant paraître une intelligence hors du commun avec son regard vif et perçant. A ses cotés un vieil homme en blouse blanche se tenait avec un plateau d’argent à la main. Sur celui-ci, un pistolet hypodermique etait disposé avec une cartouche translucide contenant un liquide jaunâtre. « Maître, l’heure est tardive et vous savez que vous ne tiendrez plus longtemps… - Silence ! Je ne le prendrai plus ! Pourquoi devrais-je me laisser contraindre de la sorte ? Des cycles que ce vieux fou m’injecte ce sérum infecte ! Et au nom de quoi ? De ma stabilité psychologique ? Pff ! Pourquoi devrais me contrôler ? Pourquoi devrais-je les laisser eux piailler alors que moi je bride mon esprit ? - Mais le peuple, Maître, le peuple. Lui il compte sur vous et ne vous a jamais déçu… - Déçu ? Certes non ! Comment le pourrait-il alors que je n’attends rien de lui. Je règne enfin en monarque absolu et veille à leur bonheur et leurs besoins ! » Le commandant Stormbringer semblait de plus en plus nerveux. Une goutte de sueur perlait le long de sa tempe. Ses doigts craquaient et ses mouvements paraissaient plus saccadés à chaque nouvelle seconde. Il s’était levé et arpentait maintenant la salle devant la baie vitrée qui donnait sur le vide stellaire. « Maître je m’en veux d’insister, mais vous commencez à craquer… » Stormbringer avait bondi et avait dégainé son épée d’apparat le menaçant en la maintenant sur sa gorge. « Dion, mon si cher et précieux Dion Deathbringer. Tu vois, je me contrôle parfaitement. Un autre que toi serait mort pour mon plaisir. Et je ne saurais tolérer un tel comportement d’un autre que toi. » Il retourna s’asseoir sur son trône. Dion, se remettait de ses émotions, et reprenait son souffle. Le vieux savant lui, se tenait toujours le plus immobile possible, tentant de se fondre dans le décor de peur que son maître ne le découpa. Stormbringer reprit sa lecture. Parvenant difficilement à respirer sans saccades. Il ne voulait plus lutter. Il n’en voyait plus l’utilité. Après tout le réveil était pour bientôt. Ils se lèveraient, tous unis, et se dévoileraient. Il fut interrompu par un com-x en provenance du premier du clan : « Il est temps, mes amis, rejoignez-moi. Vous savez où. » Ce que Dion vit alors était pour le moins inhabituel. Les yeux de Stormbringer furent emplis de démence. Il serra ses mains autour des appuis de son trône d’os qui volèrent en éclats. Ses veines, gonflées, lui donnaient un air bestial. Sa bouche crispée, les dents serrées, ne s’ouvrit que pour laisser échapper un rire dément… « Ha Ha Ha Ha Ha HA HA HA !! Le temps est venu ! - Votre majesté votre inject… » Le savant fut interrompu et avant même de réaliser ce qui venait de lui arriver, vit le plateau voler à travers la pièce pour aller se fracasser sur la console principale. Ce ne fut qu’après qu’il réalisa que la lame du commandant l’avait transpercé de part en part. « Enfin ! Enfin ! Plus jamais je ne prendrai cette injection infâme ! L’appel a été lancé, je dois la rejoindre. Nos destins étaient liés. » En effet il avait toujours su qu’ils seraient amenés à êtres unis dans leurs desseins. D’ailleurs n’était-ce pas un signe que leur proximité dans cette galaxie ? Son nom même signifiait tant dans l’ancienne langue morte d’Eternia… Comme si il recevait l’appel par un lien télépathique il se mit à psalmodier à la manière d’une prière ancienne : « Récolte la tempête ! Et par mon nom, Stormbringer, le porteur de tempête, j’apporterai ce qui doit être fait dans cette galaxie ! Dion mets en route le plan que tu sais. Et ne me dis pas que tu ne t’en réjouis pas ! Oh et … fais venir un nettoyeur… » Son ton était redevenu calme et posé mais avec une différence notable cependant… Il était froid et détaché, mais pire encore, on sentait poindre la haine et la colère… Sans doute contenus depuis des décennies et qui allaient maintenant se déverser sur songe…
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Cdt. Arroy
Respect diplomatique : 66 ![]() 14/02/308 ETU 20:43 |
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Score : 9
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La nuit avait été longue. Les cloches du Prima temple avaient résonné dans la capitale de Méraniel. Ces cloches endormies depuis des millénaires se faisaient entendre. La foule massée devant le temple attendait la parole de l’envoyé. Au fond du temple le jeune commandant Arroy méditait, communiquant ainsi avec le dieu protecteur. - fils, le temps est venu … les signes … je les ai vu …la création … le secret derrière tout … Il est la, porte la parole …. - Dieu protecteur, on ne peut pas ….si on le fait… - Nous savons tous les deux que cela doit être ainsi ! - Soit, alors nous prendrons ce chemin, nous leur avions pourtant donné le choix…. - Les fous… - Béni soit ton nom Dieu protecteur Et la voix lui répondit comme en écho - Béni soit ton nom Dieu protecteur Alors sa toge aussi blanche que les neiges immortelles, se marqua d’un noir aussi profond que les trous noirs de la galaxie. Au contact de sa main sa lance rituelle se marqua d’une veine noire et rouge qui déploya sa racine sur toute la longueur de la lance. Sortant du premier cercle du temple il se rendit dans l’allée principale ou son ordonnance l’attendait. -Maître avec qui parliez vous ? -Mais avec le dieu protecteur bien sur, il m’a donnée la bonne parole. -Maître, les enseignement nous disent que c’est vous le dieu protecteur… je ne comprend pas maître ? - Cherches bien et tu comprendras S’approchant des portes du temples - N’est-ce pas qu’il comprendra - Oui il comprendra, se répondit-il, et elle comprendra son esprit est maintenant prêt à recevoir et connaitre la vérité caché derrière les secrets. Un rictus sur les lèvres, il rabattit sa capuche d’ébène sur ses yeux d’où perlaient des larmes de sang. - Ils comprendront tous qui nous sommes, car nous sommes dans chaque ombre, dans chaque cœur. Sortant alors du temple, et s’avançant au devant des marches, encadrée par les 36 piliers de glaces qui portaient le toit du temple, il proclama : -Que retentisse la voix du secret, car c’est par elle que notre peuple vivra, le Dieu protecteur m’a parlé. Que sa parole soit entendue par nous, ses enfants, les gardiens des secrets. - NOUS GARDONS LES SECRETS DE NOS AMES ET DE NOS CORPS. QUE SON NOM SOIT PORTE A LA CONNAISSANCE DE TOUS !!!
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Cdt. Froward
Respect diplomatique : 472 ![]() 17/02/308 ETU 11:24 |
Score : 8
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Quelque part, peu avant le début du jour, sur une planète désolée, une jeune femme méditait. Habillée d'une grande robe de couleur sombre, elle tenait en sa main droite une sorte de faux... Ses cheveux blancs comme neige flottaient au vent, et une étrange aura émanait d'elle... Le pendentif en ambre bleue qu'elle portait au cou semblait luire d'une lumière intérieure, dont l'intensité variait avec l'intensité du vent. Le vent s'arrêta soudain, tandis que la jeune femme se relevait. Elle était grande, très grande, et d'une beauté à couper le souffle. Cette splendide créature se mit en marche, en direction d'une tour qui pointait à l'horizon. Après plusieurs heures de marche dans une neige profonde, la jeune femme atteignit son but. Elle frappa à la porte, et celle-ci s'ouvrit. Un vieil homme, né bien avant l'émergence des premières civilisations galactiques, la fit entrer. L'intérieur de la tour était aménagé de manière très spartiate, et peu auraient pu se contenter des équipements présents. Les quelques bougies disposées sur les étagères vides diffusaient une lumière vacillante mais rassurante, tandis que le blizzard soufflait au dehors. La jeune femme s'assit sur une chaise en osier, alors que le vieil homme lui versait une boisson chaude dans une tasse ébréchée. Une fois son office terminée, il prit une chaise et s'assit en face de la jeune femme. " - Les as-tu entendu toi aussi, Maître? - Oui Ragnhild, oui, je les ai entendu... J'ai fait affréter un transporteur, tu partiras au levé des Soleils. - Suis-je prête, Maître? - Depuis de nombreuses années tu l'es... Inutile de t'inquiéter, tu sauras ce qu'il faut faire une fois arrivée. - Mais, que se passerait-il si j'échouais, Maître? - Nous en avons déjà parler, et il n'est plus temps de douter! Dépêches-toi de préparer tes bagages, j'entends l'attelage qui arrive! - Bien Maître... La jeune femme s'exécuta et fut prête à partir dans les quelques minutes qui suivirent. Le simple sac de lin qu'elle portait en bandoulière contenait tout ce qui lui était nécessaire, et avait le mérite de ne pas trop l'encombrer. On frappa à la porte. Le vieil homme ouvrit, et laissa entrer le conducteur de l'attelage. Celui-ci était couvert de neige, et permettait de rendre compte de la difficulté du voyage qu'allait entreprendre la jeune femme. Le Maître donna quelques pièces d'or au conducteur, et dispensa quelques conseils de dernière minute à Ragnhild. La jeune femme fit ses adieux au Maître, et s'installa sur le traîneau, dans une position inconfortable mais nécessaire si elle ne voulait pas se blesser avec sa faux. Le traîneau se mit en branle, filant à travers les murs de neige que le Tout-Puissant faisait tomber. Après des heures d'un voyage éprouvant, le spatio-port était enfin en vue. La neige avait cessé de tomber, et les Soleils pointaient à l'horizon. La navette, dans un état plus que préoccupant, attendait la jeune femme, les moteurs au minimum. Ragnhild descendit du traîneau, et s'installa directement à l'intérieur du vaisseau qui devait la mener vers son destin. La navette enclencha sa montée vers l'espace, et la jeune femme regarda une dernière fois la planète qui l'avait hébergée de nombreuses années durant. Elle aperçut la tour, et crut voir le Maître qui lui faisait signe. Une larme glissa le long de sa joue...
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Cdte. sona
Respect diplomatique : 433 ![]() 18/02/308 ETU 09:40 |
Score : 9
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Quelque part, dans un vaste édifice abritant les services de Sona. Une lumière rouge pulsait doucement dans une salle obscure et garnie de dispositifs divers… Sous la diode, cinq lettres dans un alphabet inconnu était imprimées en relief. Une deuxième diode se mit à pulser, jaune cette fois. Un, bourdonnement semblable à celui d’un transformateur se fit entendre… Quelques grésillements suivie de plusieurs petits clics… La lumière rouge s’intensifia pour passer au vert. « Enfin, l’heure est venue… » Des petits crépitements se firent entendrent, tandis qu’à l’autre bout de la planète dans un vaste hangar secret, un relais s’activa. Les rampes de tubes fluorescents s’allumèrent tour à tour. Des milliers d’unités combattantes cybernétiques se trouvaient éclairées. Toutes alignées dans un ordre parfait. De lourdes machines de combat, armées d’un double canon ionique léger et qui sommeillaient encore. « Et la légion s’éveillera … » Un son caractéristique d’une montée en puissance énergétique se fit entendre. Les unités combattante se redressèrent en un seul mouvement parfais. Un bruit métallique, ponctué du son caractéristique de vérins bien huilé, accompagnait le mouvement synchronisé des drones. Les unités firent un pas en avant, puis pivotèrent de 90 degrés afin de faire face aux vastes portes qui s’ouvrirent lentement sur un soleil radieux. « le signal a été donné.. « Les unités combattantes avancèrent lentement à l’extérieur tandis que sur l’esplanade, des centaines de transporteurs se posèrent … Soutes béantes. « Je ne peut renier ce pourquoi j’ai été conçut… » Les transporteurs, après avoir été chargés, décollèrent pour une destination encore inconnue…
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Cdt. salta
Respect diplomatique : 74 ![]() 18/02/308 ETU 10:12 ![]() |
Score : 10
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Dans le palais présidentiel, le cdt Salta est alité. Les médecins sont pour l'instant incapable de la soigné mais c'est une question de jour avant qu'il ne trouve le remède. Le général Isandel se rapproche du Cdt. L'homme a une bonne carrure, brun des yeux noirs brillant d'une lueur étrange. Maitre, le sénat gronde. Laisse les parler, dés mon rétablissement je predrais les choses en mains. Je me vois désolé de vous le dire mais vous gouverner de façon trop timoré pour le grand empire que nous avons été. Il suffit, comment oses tu parler à ton Cdt., ton seigneur et maitre. J'attend juste le bon moment Maitre le bon moment a été voté, vous n'êtes plus digne de représenter notre nation. Le général avance vers la tête de lit et sort un poignard de sa toge bleu. Celle ci reste caché à la vue perçante du Cdt. Que fais tu? Vas tu rester à ta place. C'est fou de l'assemblé ne comprenne pas les réalités politique. Le sénat a voté, j'exécute son ordre et prend par ce geste le titre de Cdt Salta. Il lève son poignard et l'enfonce dans la carotide de l'ancien Cdt. Salta. La lame pénètre les chairs, tourne et ressort. Le sang coule et la mort prend son dut. Isandel promus au rang de Cdt. Salta trempe son doigt dans le sang et le porte à ses lèvre. J'ai reçu l'appel mon cousin et ta mort a été rapide. Notre peuple a soif de conquête et la politique galactique l'ennuie. Je ferais de mon mieux pour calmer certaine ardeur mais ... Le nouveau Cdt trace un appel, et écrit qu'ils seront bientôt présent. L'ordre de rassemblement est donné à l'ensemble des vaisseaux. La flotte est prête et n'attend que les ordres pour partir. Les combattants sont prêt depuis longtemps et attendent ce jour avec impatience. Un médecin entre dans la salle et aperçoit le corps. Que viens-tu faire ici? heu.. soigner le Cdt Salta C'est une mauvaise réponse car tu vois bien que je suis en parfaite santé Le canon de son arme brille dans la lueur du soir et se pointe vers le médecin qui prend ses jambes à son cou. Le cou part et lui effleure l'épaule. haha, il court vite et vivra sur le champ de bataille. Que mes ennemies aient autant de ressources car sinon...
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Cdt. Zadkiel
Respect diplomatique : 70 ![]() 19/02/308 ETU 23:23 ![]() |
Score : 8
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Sur les contreforts des Montagnes Célestes, les rayons de soleil commencèrent à traverser les lourds vitraux et à illuminer les corridors glacés de la Forteresse. Zadkiel était dans sa bibliothèque, plongé dans un livre aux pages jaunies par le temps lorsque la cloche de la chapelle sonna treize coups. En poussant un profond soupir, le maître des lieux referma calmement l'antique ouvrage avant d'aller le reposer à sa place sur l'une des innombrables étagères. Il se rendit ensuite au centre de la pièce, à l'endroit où un pentagramme était gravé dans la roche. Se positionnant à l'extrémité d'une branche, il fit claquer ses mains en les joignant devant ses yeux et il entama une mélopée aux accents graves dans un langage oublié. Le temps passant, le chant gagna en puissance et son écho fit vibrer la forteresse. L'image d'une ruelle déserte apparut à l'intérieur du pentagramme et lorsqu'il prononça le dernier mot de l'invocation, Zadkiel n'était plus dans sa Forteresse mais au beau milieu de la ruelle. Par un curieux hasard, ou un signe du destin, la première chose dont le nouvel arrivant prit conscience était qu'un chaton de quelques semaines venait d'être acculé contre le mur par un doberman. Sa mère baignait déjà dans une marre de sang, sans doute n'avait-elle même pas eu le temps de réagir... Le chien ne mit pas longtemps à sentir la présence de Zadkiel, et lorsqu'il lui jeta un coup d'oeil, celui-ci partit ventre à terre en gémissant. Zadkiel s'approcha alors du chaton terrifié, une lueur violette entourant ses paumes. Il prit la frêle créature dans le creux de sa main pendant quelques instants, et au contact de la lumière, celle-ci sembla se calmer et se mit à ronronner. Lorsque la lumière disparut, Zadkiel déposa le chaton sur son épaule et il poursuivit son chemin à travers les bas quartiers de la Capitale. Ses pas le conduisirent devant une vieille baraque en bois, dont les beaux jours étaient depuis longtemps révolus. A l'intérieur, l'air sentait l'encens et la vieille colle. La pièce était remplie de bocaux contenant diverses substances exotiques. Zadkiel plissa le nez et s'avança jusqu'au comptoir. Une femme voûtée par les ans l'accueillit d'une voix chevrotante. "Bonjour, que puis-je pour vous jeune homme ? - Je viens chercher ce qui m'appartient. Le temps est venu." Un pli soucieux se forma sur le visage de la vieille femme. "Et puis-je savoir quel est l'objet de votre convoitise mon Seigneur ? - Les Larmes d'Athénais. Remettez les moi." Sous l'oeil unique de Zadkiel, la vieille femme commença alors une transformation. Son dos se redressa, ses cheveux repoussèrent et en quelques secondes, à la place de la vieille femme se tenait maintenant un jeune homme, rayonnant d'une aura dorée, une épée ouvragée à la main. "Désolé, Belzébuth, je ne peux pas te les laisser. Il faudra me passer sur le corps et l'alerte vient d'être donnée. Je tiendrais le temps nécessaire." Un rictus défigura le visage de celui qui venait d'être nommé Belzébuth. "Petits anges, vous n'apprendrez jamais de vos erreurs. Un faible comme toi ne mérites même pas que je me salisse les mains." Le chaton ronronna alors faiblement en se léchant les babines, les yeux fixés sur celui qui défiait son maître. Zadkiel poussa un soupir, prononça un mot de pouvoir, et dès que le pendentif de l'homme, arraché à sa chaine, lévita jusqu'à sa main tendue, il murmura : "Va, Zéir, le repas est prêt..." Quelques instant plus tard, un horrible cri d'agonie retentit dans la ville, et lorsque les voisins trouvèrent le courage d'aller voir ce qui venait de se passer, la cabane était la proie des flammes. Le brasier était tel qu'il ne purent rien faire qu'assister, impuissants, à la colère de l'élément destructeur.
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Cdte. Eliad
Respect diplomatique : 1217 ![]() 23/02/308 ETU 21:10 ![]() ![]() |
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Score : 13
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Le liquide coule lentement dans sa gorge, et la brûlure de son contact est indicible. Elle se met à hurler, mais chacun de ses cris semble aider le breuvage à pénétrer un peu plus dans son corps. Eliad se débat violemment pour se libérer et la douleur la secoue à chaque instant un peu plus. Elle a mal, et si son corps tente de marquer sa souffrance avec toute son animalité, son esprit lui-même est attaqué, et l’héritière du Clan Donati est assaillie de visions terribles qui se livrent à une lutte sans répit. Eliad se bat de toutes ses possibilités, s’accroche à son humanité alors que la folie la gagne, qu’elle se sent perdre pied, reculer au fond d’elle-même, fuyant la haine, la panique qui ramènent sa conscience primaire à la surface. Eliad s’enfuit au fond de son cerveau, lâche le terrain pour ne pas se détruire, et assiste, prostrée dans le placard qu’est devenu ce petit bout d’âme inviolée, à la révélation de l’Autre, cette part bestiale que chacun dissimule et que le Conseil, pauvres fous d’une ère révolue, vient de faire ressurgir. Elle voit cette autre femme se libérer des entraves, la sent se satisfaire de cette joie malsaine, hume l’odeur du sang que son corps réclame, et dans un regard trouble en direction d’Aidan, Eliad sait qu’Elle va le tuer, là, tout de suite. Tandis qu’Elle libère sa colère en lui fonçant dessus, la petite fille ferme les yeux, derrière les pupilles folles. Eliad se redresse d’un bond, en sueur. Dans la pâle clarté de la nuit qui perce l’obscurité, elle est seule, dans son lit, dans sa chambre. Son cœur bat la chamade, elle halète, elle a chaud. Après quelques secondes elle se lève en silence, et d’un pas mal assuré va vers la salle d’eau, puise de le précieux liquide dans ses paumes à même la vaste vasque. Elle y boit longuement, puis s’en asperge enfin. Elle sait qu’en face d’elle se tient le miroir ouvragé, mais elle ne peut se résoudre à y regarder, de peur de la voir Elle. Alors, de toutes ses forces, elle garde la tête basse, et s’en retourne vers son lit, avant que sur une subite impulsion elle ne décide de l’ignorer, et de franchir le seuil du balcon, s’échappant dans la nuit. Il y a trop de nuages pour qu’elle y voit très loin, et le vent qui se lève, caressant sa peau, ne présage rien de bon pour le jour qui va naître. Les quelques frissons de froid qui la gagne ne sont rien par rapport à l’apaisement qu’elle tente de saisir, seule, nue, face aux éléments. Mais sans besoin d’un bruit, d’un seul mot ou d’un geste, la jeune femme rouvre les yeux, et elle sait qu’elle n’est plus seule. Qu’Elle est là, dans la chambre, à l’intérieur, qu’Elle l’attend. Eliad se retourne, et ses yeux s’enfoncent dans les ténèbres, sans rien y discerner. Elle a peur. Elle avance. « Qui es-tu ? Montre-toi ! » Elle devine les formes des objets si communs, ici sa vieille armoire, là le petit salon, mais nulle part elle ne remarque de silhouette. Ses yeux balayent la pièce, mais ne captent rien d’incongru, et soudain elle doute. L’Eliad responsable réclame de fouiller la pièce, d’allumer une chandelle, la Donati farouche se gausse de ses peurs, et l’infante du Clan voudrait chercher la garde. Elle ne devine personne, et alors que ses émotions refluent, elle sent comme une main qui frôle ses épaules. Elle s’arrête net, n’ose plus faire un mouvement, et l’étrange effleurement lui descend dans le dos. Eliad ferme les yeux, son cœur aussi s’éteint, son souffle devient court. Elle se tient là, debout, dans cette chambre qu’elle connaît par cœur. Où elle devrait être seule. Où elle sait depuis peu qu’elle ne l’est jamais vraiment. Ou tout son être vibre d’un contact charnel qui ne devrait pas être. « Me cherches-tu, Eliad ? Je ne suis jamais loin, tu devrais le savoir. Chaque nuit je suis là, à garder ton sommeil, je te regarde dormir, et je hante tes rêves. » La voix qui lui murmure à l’oreille n’est pas inconnue. La jeune femme sait qu’elle l’a déjà entendue, chaque soir, depuis quelques temps. Eliad se contracte tandis qu’une seconde main la parcourt maintenant, toute sa peau se hérisse, mais elle ne peut esquisser le moindre geste. Elle sent que l’autre bouge, et passe devant elle, lui passe un doux index sur ses lèvres fines…elle n’ose toujours pas ouvrir les yeux, sent les mains qui l’explorent, et la jeune femme se crispe, serre les poings, son âme tremble de peur, et sa chair la trahit. « Qui es-tu…que…que veux-tu ? » Elle ressent autant qu’elle entend le petit rire malsain, et soudain un léger souffle passe sur ses yeux clos, hésitant à s’y attarder pour un tendre baiser. Les mains soudain s’arrêtent, et reculent peu à peu, n’ayant rien oublié sur leur promenade. Son cœur redémarre, ses poumons se gonflent enfin, mais elle ne peut ouvrir les paupières. Ses sens perturbés se concentrent sur le déplacement de l’intrus, elle imagine le trajet vers le siège, là, un peu plus loin, entend le grincement des pieds lorsqu’on le tire, et devine le poids lorsque l’autre s’assoit. « Je m’appelle Lucie, douce Eliad. Je suis venue t’aider. Tu as besoin de moi pour t’apporter un peu de lumière dans tes pensées obscurcies, te donner de la force, de l’amour. Tu es trop seule, tu l’as toujours été. Nul n’a jamais compris combien tu en souffrais. Retourne te coucher, petite fille, je reste à te veiller. Si tu es reposée, nous parlerons demain. » Eliad ouvre les yeux, et aperçoit, assise, les contours d’une femme. Elle se sent rassurée, mais aussi mal à l’aise. Pourtant la femme ne bouge pas, et alors qu’elle hésite à regagner son lit, Eliad sent la fatigue l’envahir. Presque malgré elle, ses pieds se mettent en action, et l’entrainent vers le lit, où elle se glisse, et après un derrière regard sur son invitée immobile, Eliad ferme les yeux, et se laisse partir dans le sommeil. Avant de sombrer, c’est à peine si elle entend la petite berceuse que l’autre chantonne tout doucement. « Dors, ma Princesse, la sœur de mon cœur, laisse partir tes Peurs, emportées par l’Orage, oui dors, fille de Roy, un Ange veille sur toi, toujours te Sauvera, dors, ma belle enfant, le Chevalier qui règne sur les nuits paisibles m’a promis de garder ton chevet avec moi, dors, petite Eliad, Si Amère, Déçue, Eprouvante Amoureuse. »
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