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L'attaque des Lutins (épisode II)

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Cdt. Tribly
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14/03/308 ETU 21:59
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Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine....
Ille s’agenouilla devant l’autel de la liberté. Il tendit la main, frotta la pierre et ressentis les aspérités de la matière ainsi que les gravures taillés dedans :
"Caro m'è il sonno, e più l'esser di sasso mentre che 'l danno e la vergogna dura.
Non veder, non sentir m'è gran Ventura. Pero non mi destar; deh, parla basso! "
Etre de pierre, ni sentir, ni voir, ni toucher la vie si ce n’est pas l’esprit… Détruire toutes les sensations qui nous font mortel pour atteindre l’omniscience parfaite, l’état d’être parfait…
Je savais que je ne pouvais atteindre cet état, tant que le monde matériel aurait une emprise sur moi, une force invisible sur ma personne… Mais je me devais d’aider les autres personnes à traverser ce palier pour atteindre ce nirvana auquel n'accède qu’une minorité de personne.
Permettre aux autres êtres vivants à traverser cette rivière pour atteindre la perfection… Etre un guide, un phare pour ces brebis égarées à la recherche de la Vérité et de la Perfectibilité. Ainsi de voyage en voyage, je me découvris et je permettais à mes camarades de s’élever tout en me sacrifiant de ne pouvoir l’atteindre.
Une larme perla au coin de son œil. La vision d’un monde luttant pour sa liberté ressurgit. Des souvenirs d’élection réapparurent. Ille savait qu’il n’avait rien dit depuis sa présentation à l’élection, mais il pensait à la démocratie.
La Loi de la Raison n’impose-t-elle pas de se taire lors d’élection pour ne pas influer sur les élections, pour ne pas faire regretter les votes déjà fait… La Raison avait pour une fois agit correctement sur son être.
Stein arriva d’un pas léger. Tribly sortit de sa torpeur.
« Guide, des nouvelles de la planète productrice paquet cadeau est arrivé. Il faudrait peut-être aussi lui donner un nom, non ? »
« Oui, j’y pense sérieusement… Est-ce que le nome de planète productrice de paquet cadeau est valable ? »
« Je doute, … »
« Tu doutes toujours, tu sers vraiment à rien… »
« Merci Guide… »
« Alors ces nouvelles, elles disent quoi ? »
« Je ne sais pas, voilà le message, il est sous forme audio-visuel. Je vous ai apporter l’enregistrement ainsi que le casque de lecture »
Stein donna un casque à Tribly, qui le posa sur sa tête et dit : « Lances le programme… Des images apparurent à ses yeux. »
« Grenade, à terre »
A ces mots, je me plaquai au sol pour éviter au maximum la déflagration… Tic Tac, Tic Tac… Toujours rien ! Cela faisait presque 10secondes que cette grenade était tombée dans notre tranchée mais toujours rien. Je me risquai à me relever, observai l’objet rond, la pris dans ma main pour la jeter le plus loin possible de moi… Si elle devait un jour exploser qu’elle le fasse loin de moi.
Je m’abritais au mieux dans ma tranchée. Je sentais fuser au-dessus de moi les tirs ennemis accompagnant sans nul doute leurs avancées vers nos postes avancés.
Je regardais tout autour de moi, et vis mes compagnons allongés, ensanglanté et pour la plus part mort de fatigue. Cela ne faisait pas loin de 24heures que nous subissions le matraquage ennemi, et je sentais presque leurs haleines putrides se rapprocher de nous.
Je me mis sur mes genoux, tentai de sortir la tête afin de voir l’état des combats et où ils étaient…
C’est là que je les vis. Une marée rouge avançait vers nous, le sourire béat aux lèvres, comme s’ils étaient contents d’affronter leurs propres morts. Ils marchaient d’un pas lent et discipliné tirant sur tout ce qui pouvait bouger, même leurs propres troupes.
Je réveillai mes compagnons d’armes, leur demandant de prendre leurs armes afin de faire échouer cette attaque :
« Compagnons, visez juste, et envoyons les en enfer rejoindre leur faux dévots. »
Nous commençâmes à tirer. Les Barbus des premières lignes tombèrent sous nos balles, mais n’affectèrent pas les autres qui marchaient sur les cadavres encore chaud de leurs frères.
Un doute sur nos capacités à les retenir nous vint, mais nous continuâmes à tirer… Malgré leur mort, il avançait comme attirer par la mort. J’ordonnai au compagnon artilleur de préparer son mortier afin de les contenir et de faire usage de grenade pour faire un maximum de dégâts.
Plus que vingt mètres et ils seront sur nous, il fallait prendre une décision… Nous allons battre en retraite. Juste le temps d’armer les explosifs, nous reculâmes sur le poste de retraite à quelques centaines de mètres, ensuite dès qu’on nous eûmes l’information de leur présence sur notre tranchée, nous déclenchâmes la déflagration.
« Qu’on me branche la radio, j’ai besoin d’ordres supplémentaires ! »
« Chef, nous n’avons aucune réception. Aucune nouvelle du haut commandement, aucun ordre nouveau du généralissime Tribly »
« Donc nous allons continuer à défendre cette région ! Quelles sont nos réserves de munitions et de vivre »
« 3 jours de vivre, mais à ce rythme ce soir, nous serons sans munition. Il nous restera plus qu’utiliser nos lances pierre »
« L’humour n’est peut être pas une bonne occasion. J’espère que la dernière explosion les aura ralentis. Embusquez nos mitrailleuses, mortier en position. Je veux trois lutins pour faire l’éclaireur, qu’ils nous récupèrent un maximum de munition d’armes. »
La nuit commença à tomber. Nos éclaireurs venaient de rentrer avec un canon de 75mm et quelques munitions ainsi que des informations. Le contingent ennemi avançait de nouveau. J’ordonnai de placer le canon en batterie et la mise en place de mines sur le terrain.
A la vue de millier de torches allumées, nous comprîmes que notre dernière heure allait arriver, j’ordonnais de faire un maximum de victimes à l’ennemi.
C’est à ce moment, qu’une déflagration détruisit toute mon unité… Une déflagration de sapin de Noël de nouvelle génération, la génération anti-personnel, destruction des êtres vivants et non des bâtiments.
La cité Ouvrière de RubanGrad venait de subir un bombardement spatial, et était libérée de toutes troupes lutines. Abandonnée aux mains des barbus…
J’ai perdu 15 900 de mes lutins dans cette bataille perdu d’avance sans compter le matériel, mais sans aucun renfort nous ne pouvions guère faire mieux. Outre ça, j’ai perdu mon bras droit et mes deux jambes…Et je m’apprête à succomber à mes blessures. Mes derniers mots vont pour vous, Grand Lutin, j’ai fait mon maximum… En espérant que cette missive vous arrive un jour et que vous puissiez m’apporter votre bénédiction ainsi que votre pardon…
Marcellus »
HRP :
Texte en italien de Michel-Ange
"Cher m'est le sommeil, plus encore d'être en pierre
Tandis que durent le mal et la honte
Ne pas voir ni entendre m'est grande chance
Mais ne m'éveille pas, de grâce, parle bas"
Cdt. Tribly
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16/03/308 ETU 21:53
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Tribly retira le casque, ille avait les larmes aux yeux.
« Comment avez-vous eu ce document ?? »
« Et bien le documentaire est assez explicite, nous avons reçu la missive il y a quelques jours. »
« Brave Marcellus… Stein comment avons nous pu laisser tant de frères mourir ainsi dans l’indifférence la plus totale ? »
Ille s’essuya les yeux du revers de la manche
« Nous devons réagir. »
Se battre, toujours battre. Se battre pour la liberté des lutins comme toujours, les combats semblaient infinis. Et puis qui sait, il y avait peut être d’autres oppresseurs de lutins de part la galaxie. A moins qu’ils ne soient au fond seuls et alors leur tâche serait déjà terminée dans Songe. Tribly perdit soudain l’équilibre alors qu’il marchait coté de Stein. Dans un réflexe ille s’accrocha au pan de la tunique de son conseillé mais la force lui manquait. Le choc avec le sol semblait inévitable.
Ille ouvrit les yeux dans un lieu qu’ille ne reconnaissait pas. Ille aurait voulu appeler Stein mais ille n’arrivait pas à ouvrir la bouche. Ille bascula sur le coté et tomba douloureusement à nouveau sur la pierre froide de la pièce. Apparemment l’objet sur lequel ille se trouvait il y a quelque seconde était un lit. Tribly se releva sans le vouloir et se retourna, découvrant alors de longs barreaux en acier. Pour une raison qu’ille ignorait on l’avait mis en prison.
Avançant vers l’entrée ille découvrit les alentours. Des lutins, de nombreux lutins, tous entassé dans des cellules, certains dormaient encore. Ille posa involontairement ses mains sur les barreaux froids. A son plus grand étonnement Tribly ne vit pas ses mains se poser sur le métal. Ille ne semblait n’être plus qu’un acteur d’une situation qui le dépassait.
Une alarme aigue et nasillarde retentit alors dans le pénitencier. Les lutins qui, il y a peu étaient assoupis, furent violement arrachés à leur rêves. Les portes des cellules s’ouvrirent automatiquement et on entendit une voix provenant d’hauts parleurs situés au dessus des prisons individuelles.
« En Rang Lutins de la section 7 ! Les âmes supérieures ont tranchés cette nuit, et cette une nouvelle journée de travail que vous devez accomplir pour vous repentir de toutes vos fautes. »
Tribly rentra dans la colonne de prisonniers. Après quelques secondes, la colonne se mit à avancer vers un lugubre couloir. Ille observait les alentours, mais ne voyait rien d’autre que des lutins qui regardaient le sol avec mélancolie.
La colonne stoppa devant une porte menant à un sas. La porte s’ouvrit, et les deux premiers lutins de la file, entrèrent, ce qui provoqua la fermeture de la salle. Ille arriva enfin devant.
La porte s’ouvrit, il rentra à l’intérieur avec un de ses camarades. Elle se ferma aussitôt. Le Sas s’éclaira de toutes ses parois d’une lumière blanche et aveuglante. La gravité fut annulée faisant flotter les deux lutins. 4 lasers balayèrent le Sas afin de les identifier. Tout d’un coup le champ gravitationnel fut remis en place provoquant la chute des deux corps. La gravité était même supérieure à la normale. Tribly sentit son corps s’écraser, ses os prêt à se rompre, sa chaire collant le sol, son sang bouillir. Un pince sortit du plafond et enchaîna les deux lutins agonisant au sol afin d’éviter toute tentative d’évasion.
Après le sas les lutins arrivèrent dans un vaste hangar. Des milliers de machines, des centaines de milliers d’ouvriers recouvrant des milliers d’hectares de production. Tribly sentit la sueur rance, l’huile mêlée au sang, la poussière ajouté à un taux d’humidité si faible qu’ille sentait déjà ses yeux se déshydrater… Il y avait une énorme chaine de production, et a son extrémité de nombreuses petites mains au travail.
Tribly sentit alors une énorme brulure sur tout le corps :
« Messieurs barbus, sortez vos outils nous avons un nouvel élément récalcitrant. Ils comprendront bien par comprendre qu’ils ne sont pas la pour regarder les autres travailler… »
Ille vit alors 5 grands barbus se diriger vers lui avec des objets plus divers que variés. Tribly fut saisi d’une immense panique tentant de fuir, mais ille était solidement retenu par d’autres hommes dont il ne pouvait voir le visage.
Tribly se réveilla en sueur le corps endolori comme s’il venait vivre ce qu’il avait rêvé.
Il se tourna sur le flan et vit Stein son fidele conseillé.
« Que se passe-t-il maitre ? »
« Nous ne sommes pas seuls… »
Cdt. Tribly
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29/03/308 ETU 21:16
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Sortis de ses vapeurs, Tribly regarda fixement Stein
« Stein, qu’on convoque les états généraux ! »
Tribly marchait d’un pas grave vers son bureau. Arrivé vers la porte, ille tendit la main vers la poignée. Une sensation obscure le traversa à son contact, lui rappelant les gravures de l’autel de la liberté.
Ille ouvrit la porte. Son bureau d’ordinaire tout vert et assez petit avait disparu, laissant place à une salle tout noire, aux allures gigantesques malgré qu’ille ne puisse voir le bout de celle-ci. A une vingtaine de mètres se trouvait un trône jonché d’ossements éclairé par un halo de lumière verdâtre, et une petite table basse sur laquelle Tribly pouvait distinguer un verre ainsi qu’une carafe.
Un forme siégeait sur ce siège.
Cette forme posa ces deux mains sur ce que Tribly considérait comme une tête. En un instant, les yeux, qui étaient jusque là cachés par sa noirceur, rayonnèrent. Elle tendit sa main gracieuse, prit la coupe, du bout de ses doigts, sur le chevalet et amena celle-ci jusqu’à son visage. Elle humecta pendant quelques minutes le breuvage au couleur rougeâtre, qu’elle avait entre les mains. Quelles odeurs recherchait-elle dans ce mystérieux liquide, toujours était-il qu’elle était d’un calme olympien. Tribly observa silencieusement cette scène mystique.
Puis la forme susurra :
« odeurs de cerises, de fraises voire de framboises… Cela a peu d’importance tout compte fait…
La forme se redressa, reposa le breuvage sur la table et de ses yeux perçant, et regarda la salle dans laquelle elle se trouvait et enfin fixa Tribly… L’ombre de la nuit envahit Tribly faisant disparaître la porte par laquelle ille était entré. Le silence se faisait de plus en plus oppressant.
Dans ce noir, ille revoyait les âmes qu’ille avait connues, revoyait les atroceries qu’ille avait engendré depuis son ascension au pouvoir de la Lutination. Des années de souffrance lui remontèrent et commencèrent à la harceler… Ille voyait le visage des trépassés, morts pour son combat.
Une larme perlât au coin de son œil gauche puis ce fut au tour de l’œil droit. Elles grossirent jusqu'à embuer sa vision. Elles dégoulinèrent sur les joues du lutin, laissant des traces sur son visage.
Le bruit des sanglots commença à résonner dans la salle… Tribly assaillit par ses idées noires ne put s’empêcher de retenir sa tristesse. La forme leva les yeux vers le plafond, hurla d’un crie strident et les visions de Tribly cessèrent. Le visage du lutin s’effrita au endroit où les larmes avaient coulé sur ses joues. Sa peau se morcela, et tombât par terre.
Au contact avec le sol, ce visage mort se transforma en une poussière mêlée de sang.
Tribly couvrit son visage de ses mains. Il ne sentait pas de sang…
Un halo de lumière verdâtre apparut à coté de lui, faisant apparaître un miroir. Il prit son courage afin de se regarder. Ille admira pendant quelques minutes sa nouvelle peau, son éternelle jeunesse avait reprit le dessus sur l’ancienne peau.
La forme frappa dans ses mains, et à cet instant et susurra d’une voix presque sensuelle :
« Jeunesse éternelle, Pouvoir, Plaisir, Quête, Devoir, et Dette … »
La salle disparut à ses mots, et Tribly se retrouva instantanément dans son bureau…
Cdt. Tribly
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06/04/308 ETU 21:52
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« Monsieur, je suis désolé mais tous les symptômes correspondent. Vous êtes atteint d’une schizophrénie aigue… »
Tribly fit un bon hors de sa chaise.
« QUOI? MOI?? JAMAIS !!!! »
« Vous êtes dans la phase la plus avancée de la maladie, j’ai bien peur qu’on ne puisse plus rien pour vous… Avez-vous déjà fait connaissance avec votre autre « vous » ? »
Tribly le regardait, abasourdi par ce qu’ille venait d’entendre. Ille ne voulait pas y croire.
« Mais.. Mais.. NON !! NON !! J’étais venu pour un problème de foie pas pour un problème mental !! Je vais très bien !!
Ouais, je vais très bien alors tes diagnostic bidon tu te les carre ou je pense. »
La scène avait fait sourire le médecin, erreur fatale pour lui qui eu pour effet de mettre Tribly hors de lui.
« T’as intérêt à prier pour que mon autre moi m’empêche de te fendre la gueule… »
Tribly saisit le premier objet qui se présenta à portée de sa main et le jeta à la figure de l’homme en face de lui. Par chance tout ce qu’il avait pu trouver était une vieille boite de pâté qu’ille avait dans sa poche. L’objet adhéra au visage du médecin pendant quelques secondes avant de glisser le long de son visage. Tribly profita du moment pour quitter le cabinet regrettant son geste excessif.
« Stein !! On se casse d’ici !!! »
« Et votre foie alors ? »
« Il va très bien, tout va très bien, pourquoi tu pense que j’ai des problèmes c’est ca ?? Non mais dis le moi si tu me prends pour un dingue !!! Non pasque moi … »
Tribly partit alors dans un monologue débitant un flot de parole sur un ton saccadé par le stress et ses changements de personnalité.
* * *
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C’était la fin de journée pour Tribly, la fin d’une dure journée, ille était encore sous le choc de la nouvelle. La voix du médecin tournait en boucle dans sa tète : « Avez-vous déjà fait connaissance avec votre autre « vous » ? ». Cette phrase l’inquiétait et l’effrayait en même temps. Ille avait l’impression de ne plus savoir qu’est ce qu’ille était vraiment.
Fatigué, ille décida d’aller se coucher pour oublier la nouvelle. Ille poussa la porte de sa chambre, la chaleur y était étouffante. Ille ouvrit rapidement la porte fenêtre puis se laissa tomber sur le lit. Tribly avait retiré sa tunique et le vent s’engouffra dans la pièce glissant le long de son corps. Une sensation de plaisir l’envahit alors, ille sombrait doucement dans le sommeil.
« Oh un barbu !!! »
Ille ignorait cette voie mais la phrase avait suffi à le réveiller arme à la main. Mais ille n’était plus dans sa chambre, ille ne savait pas d’ailleurs où ille était. Ille semblait léviter dans une sorte d’épais nuage rouge où la lumière venait de nulle part. L’air était électrique et l’on voyait ça et là des arcs se former. Devant lui se tenait une autre personne assise sur une chose invisible.
« Mais… Mais, TU ES MOI ! »
« Sors de mon corps !! »
« De ton corps?? Mais c'est le mien et puis d'abord t'es qui?? »
« Je suis Moi, enfin c'est peut être paradoxal, mais si je suis moi et que toi tu es moi, alors qui nous sommes chacun de nous ? »
« Ahemm... Tu m'embrouilles un peu là, moi je sais que je suis moi et toi, t'es toi aussi donc le problème c'est qu’on est deux moi pour un corps, ce n’est pas ce que le doc nous a dit tout à l’heure ca? »
« Je ne sais pas, je n’ai pas vu de docteur moi, tu as dû rêver. Tu rêves peut être même de ton existence ? »
« Mais arrêtes avec tes questions débiles!!! Le problème c'est que je suis... Justement je ne sais pas où je suis et je ne sais pas comment je suis arrivé là. T'as l’air d'être un lutin sympa, tu ne penses pas qu'on devrait trouver une solution? »
« Moi un lutin sympa ? J’ai chatré encore un barbu il n’y a pas une demie journée ! J’ai ordonné le bombardement de centaines d'usines ! Alors oui je suis un lutin sympa. Et toi c'est quoi tes passe-temps ? »
« Et bien, justement les barbus aussi c'est mon dada, surtout quand je leur tranche la nuque à coups de machette, le bruit des os est tellement jouissif. Mais ça veux dire que depuis tout ce temps et toutes ces guerres, on fait ca en équipe? Ca expliquerait mes trous de mémoire fréquents … Moi qui pensais que c'était lié à ce que je fume, ça me rassure…Mais alors si nous avons tous les deux des souvenirs, Stein il doit être au courant !! Cette lopette n’aurait pas eu le cran de nous le dire... »
« Lui, je me rappelle qu'une ombre me l'a offerte un jour en me disant qu'il était serviable, mais j'en suis sur qu'il me sert à rien, et qu'il est complètement inutile et lâche... »
« Mouais, il fait déjà du bon boulot... Et comment penses-tu que toute cette guerre va finir ? Que souhaites-tu pour le peuple lutin? »
« Et bien, j'ai envoyé il y a quelques jours des millions de lutins sur le berceau de la capillarité du menton, des centaines de milliers de canons et des vaisseaux à n'en plus que faire. Tu ne t'en souviens pas ? Je vais exterminer, calciné le berceau de la capillarité, même si je dois tuer des millions d'entre eux, sacrifier des milliers d'entre nous. »
« Nous avons donc les mêmes points de vue. Parfait …
Maintenant qu'on se connait on reparti l'emploi du temps comment? Tu prends notre corps une semaine sur deux plus les week-ends et jour fériés?? Ca va quand même être galère cette histoire.. »
« Je propose de prendre le corps jusqu'à la fin de ma vie, et ensuite je te le laisse quelques semaine, non ? »
« Haha, non vraiment très drôle. Je propose plutôt un coté chacun, je prends le droit.
Et hum, pour les organes du milieu, ce sera au tour par tour... Mais par contre pas le droit de faire des convulsions délibérée par mauvaise humeur.. »
« Bon dans ces conditions, je prends le coté Gauche, le capital n'a jamais été ma vocation. »
« Bien parlé camarade! Bon, si on trouvait une solution sortir de ce truc ? »
« Attends, je vais te mettre une baffe monumentale sur la joue droite...Tiens ! Prends ça ! »
« AIE!! Salaud!! »
Tribly ouvrit les yeux ille était de nouveau de sa chambre et l’air frais pénétrait encore dans la pièce. Ille venait effectivement de se gifler de la main gauche et la douleur lui avait fait reprend conscience. Ille se releva et se mit alors au balcon pour méditer.
Cdt. Tribly
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23/04/308 ETU 21:50
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Cher Nina,
Je souhaite tout d’abord m’excuser, cela fait plusieurs mois que je suis partis sans même t’écrire un seul petit mot ! Mais il faut dire que je n’ai eut guère de temps à me consacrer ces temps-ci, c’est à peine si j’arrive à me laver chaque semaine.
Je suis arrivé dernièrement dans le système ##### *. Aujourd’hui, quand j’y pense, sonne ton anniversaire et étrangement cela fait 3 mois que je suis partis de notre maison et de notre ferme. J’espère que le travail de la terre n’est pas trop difficile. La saison des récoltes devrait arriver rapidement, et si tu te sens dépasser, demandes de l’aide à la préfecture. Il paraît qu’il aide les familles dont les gens ont été recrutés pour défaire notre ennemi.
Comment te décrire l’indescriptible. J’aurais du mal à t’expliquer le voyage spatial ou tout simplement nos combats. Mais pour te donner un aperçu, il nous a déjà fallut deux semaines pour rassembler la totalité du régiment et une autre semaine pour que les navettes de troupes arrivent afin de nous transporter vers les vaisseaux de transport spatiaux.
Je ne sais combien de lutins nous sommes dans ce régiments, mais l’embarquement a pris à peu près deux jours entier en sachant que nous embarquions prêt de 200 lutins par demi-heure. Ca fait approximativement, 398 lutins par heures et donc si j’en déduis un nombre de 9865 soldats.
Une fois à bord, et en attendant l’embarquement des vivres et des munitions, nous avons été disloqués en escouades sous le commandement d’un lutin lieutenant. Cela nous a permis de nous entraîner et de nous préparer aux futurs combats. Nous avons reçu ensuite nos postes, nos armes et nos vêtements ainsi que le reste de notre barda. Plus tard nous avons reçu des caisses de munition et par le biais du haut commandement nous avons rencontré à l’intérieur du transport interstellaire d’autres régiments de lutins. Mais ils étaient différents de nous. Leur habits d’une autre couleur, leur fusils étaient fait d’un métal sombre alors que les nôtres étaient en bois. Mais hormis ces différences, nous étions semblables dans notre haine du barbu. Il faut dire, chaque matin, nous subissons des ################## * (d’une autre écriture) séance de conversation à l’encontre de la politique dévastatrice des Barbus.
Nous avons appris à nous servir de nos fusils, à les démonter les nettoyer dans la nuit la plus complète et sans faire de bruit. Nous avons appris à nous faire des transfusions sanguines sans aucun garrot et sans lumière. Un entraînement que je souhaite pour le moins, ne jamais utiliser. Il faut dire, la plupart de mes frères lutins ne savent pas reconnaître une veine cave d’une artère. Franchement, l’éducation de mes semblables laisse à désirer… Dans ma famille, tout le monde sait que la veine cave est la veine qui passe par les pieds pour alimenter nos pieds afin de mieux marcher.
Donc, après l’embarquement des vivres, nous sommes partis pour rejoindre une autre planète, et je t’avouerais que je n’ai pas du tout supporté le voyage. Les sauts interstellaires sont difficiles à supporter les premières fois. J’ai partagé ma chambre avec des lutins de ma section, et nous avons pu faire connaissance. On était à l’étroit, et l’odeur était pour le moins assez forte. Je crois que la ventilation était en panne, donc imagine un peu plusieurs jours d’entraînement dans une chambre non ventilé…
Au bout d’à peu près 1 mois, nous sommes arrivé à ### * et nous avons débarqué dans la plus grande rapidité. Il faut dire, la planète appartenait aux barbus, même si nous avions le contrôle du statioport.
J’étais inquiet, nous devions aller rapidement sur la ligne de front. A peine débarqués des barges, nous avons été placé dans d’immense train de marchandise tiré par une locomotive blindé pour nous rapproché au plus prêt de la ligne ennemis et remplacer les lutins déjà présents depuis plusieurs jours au combats.
La navette s’est arrêtée à quelques kilomètres du front. Nous avons débarqué et chaque unité à été affecté à un secteur. Pour rejoindre ce secteur nous avons ensuite pris des sous-terrains, afin d’être à l’abri des tirs et troupes ennemis.
A la sortie du sous-terrain, nous étions sous le tir ennemi, et en compagnie des troupes lutines déjà en place.
Nous avons ##############################################################################################################
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Bon, le bruit du rassemblement vient de sonner. Je dois y retourner malheureusement. J’espère que tu auras cette lettre et rappelles toi bien que je tiens à toi comme à la prunelle de mes yeux. Tu sais ce que je ressens pour toi, mais je devais y aller. Le Grand Lutin et la Lutination avait besoin de moi contre les barbus, et je devais faire passer mon devoir et la sureté de ta personne avant notre amour. La ferme et toi me manque, et je pense à ca chaque jour, et chaque nuit.
Prends bien soi de toi, ma Nina !
Boyd
* Passages censurés
Coté gauche Product.

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