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Cdt. Tribly
Respect diplomatique : 159 ![]() 28/05/308 ETU 19:23 |
Score : 8
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Ambiance musicale suggérée : http://www.imeem.com/radiojemeela/music/oagD95HP/norihiko_hibino_operation_snake_eater/ On vit apparaitre l’hologramme de Stein. Il avait l’air grave, comme à son habitude, sauf quand on obligeait à faire les montures pour Zorro-lutins bien évidemment… Il se gratta l’arrière de sa tête partiellement dégarnie, il n’avait pas remarqué que la communication était établie. Les discours n’étaient pas son fort, être « conseillé de » était ce qu’il préférait. On avait du lui faire signe qu’il était observé, car il releva brusquement la tête. « Salutations à tous ceux qui recevront ce message. Cette semaine fut difficile, très difficile. Malheureusement ce que je vais vous annoncer ne va faire que s’ajouter à la longue liste des mésaventures que connait Songe. Dans la confusion la plus totale qu’a provoquée l’invasion des Sans-Visages j’ai perdu le contact avec mon maitre Tribly. Ille a, tragiquement, choisi le mauvais jour pour se rendre dans cette Assemblée qu’ille chérissait temps… » Il marqua un temps d’arrêt « Vous l’ignoriez peut être mais la santé de Tribly était très fragile. Cette disparition m’inquiète donc énormément. Peut être a-t-il été capturé ou même tué par ces hommes sans foi, ni loi, ni visage… Mais l’heure n’est pas à la blague, c’est tout moi, je ne peux m’empêcher de faire un faux pas quand cela est honnis. Toute personne détenant des informations sur Tribly est priée de me le faire savoir. Je vous remercie de votre attention. » L’image disparut alors progressivement de la salle. Le coté droit disparaissait à son tour, le trouble causé par les Sans-Visages était immense, mais il l’était encore plus pour les lutins qui venaient de perdre tout contact avec leur chef spirituel. Devant cette si grande puissance, la Lutination était complètement dépassée et démunie. Son seul espoir était entre les mains des plus puissants commandants de Songe qui luttaient chaque jour face à la menace. Il fallait sauver Tribly… ********************************************************** Ambiance musicale nécessaire : http://www.imeem.com/nualta/music/BoWkwTdB/boards_of_canada_the_color_of_the_fire/ Tribly était là, vivant. Tout était noir, du moins, ille ne voyait rien. Ille ne savait pas si c’était parce que ses yeux restaient fermés ou le lieu dans lequel ille se trouvait était noir. Ille ne parvenait pas à bouger et n’avait plus aucune sensation. Ille avait juste conscience d’être là, éveillé. Une voix étrange et incompréhensible le berçait. Elle était plutôt aigue et assez répétitive, c’était comme si quelqu’un essayait de lui parler. « Qui êtes vous ? » La voix était impassible, continuant son chant mélodieux. Hésitant, Tribly recommença : « Qui, qui êtes vous ? » « Peu importe qui nous sommes. Commence par faire abstraction de ton corps, il te sera inutile là ou tu vas… » Une autre voix avait répondu. C’était les premiers mots censés qu’ille entendait depuis plusieurs minutes. « Quoi ? Partir ? Mais... » Ille voulait répondre mais n’arrivait plus à faire des phrases cohérentes dans sa tête. « Calme toi, je sens que ton âme est bouleversée. Accepte ton destin et tout sera plus facile. Les esprits récalcitrants souffrent toujours plus de cette transition vers l’autre coté. Ceci est la première et peut être unique, si tu le désir, étape qui te mèneras à nous. La balle est dans ton camp. » « Mais QUI ETES VOUS ??? » « C’est dommage, tu semblais si ouvert. Chaque question en trop que tu poseras ne sera qu’une étape de plus pour accéder à notre monde. Toutes les démarches psychologiques mènent à nous, quelque soit la souffrance endurée. Mais quoiqu’il en soit, ta question est légitime. Je suis celui qui te permettra d’accéder aux mondes des Sans-Visages. Celui qui te permettra de voir à travers notre chef à tous, le chemin de la lumière, de la liberté et du bonheur. Nous aidons chaque jour notre maitre à répandre son message de paix, tentant de rallier d’avantage de peuple à ses cotés. Comme tu l’auras compris la première étape consiste à se détacher de son corps. Malheureusement les plus inconscients s’y refusent, alors nous devons les aider à le faire. Séparer l’âme et le corps de tant d’être n’est pas une chose facile, c’est pourquoi nous avons besoin de personne déterminées comme toi. Et puis, tu ne peux que reconnaitre que les âmes sont imberbes. Nous te laissons un moment de réflexion et la chance de faire le bon choix Tribly, ne nous déçois pas… » La voix se tut cédant sa place au silence le plus parfait. Tribly n’avait aucun souvenir depuis cette journée à l’Assemblée et l’avis d’invasion de la Capitale. Des flashs défilaient devant ses yeux : des corps déchirés, des morts, du sang… Vous l’aurez surement compris, mon perso attend de l’aide, donc l’intervention de vos personnages ;). Tout le monde est bienvenue évidemment …
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Cdt. FCU
Respect diplomatique : 374 ![]() 03/06/308 ETU 22:30 ![]() |
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Score : 6
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Ambiance musicale conseillée, thème « ambiance feutrée de la nuit & insomnies » : http://www.deezer.com/track/149653 Sinon, le Silence marche aussi très bien... La scène se déroule dans un grand bureau, plongé dans l’obscurité. A travers la baie vitrée qui couvre tout un pan de murs, se découvre une gigantesque cité à l’architecture verticale, plongée dans l’obscurité nocturne, uniquement éclairée par deux lunes hautes dans le ciel et par les lumières de la circulation des véhicules aériens. Assis derrière un antique bureau ayant du connaître l’Ancienne Terre, se tient un homme. Il est occupé à remplir de la paperasserie, fumant un énorme cigare dont les volutes de fumée partent s’écraser au plafond, formant une brume quasiment opaque. Tout est calme, à cette heure tardive de la nuit, lorsqu’un hologramme apparaît. Il représente un cube, dont chacune des six faces est ornée d’un visage grotesque comme un masque de carnaval, chacun portant une expression : Haine, Amour, Colère, Humour, Sadisme ou Indifférence. Tout en flottant en l’air comme un ballon de baudruche doué de conscience, l’hologramme prend la parole, d’une voix artificiel, mécanique, totalement inhumaine, et à vrai dire malsaine. « Yuuta, Prométhée veux te parler... » « Je l’écoute... Que veut-il, Hermès ? » « Il va te le dire lui-même. » Le Cube disparait, et un nouvel hologramme apparaît, représentant lui un vieil homme, qui parait cependant vigoureux, malgré son grand âge apparent. D’une voix respirant les siècles passés à exercer l’autorité, il se met à parler. « Bonsoir, Yuuta... » « Bonsoir, Prométhée... Que me vaut l’honneur de ta visite ? » « Oh, trois fois rien, quelques affaires que je souhaiterais porter à ta connaissance... » « Allons bon... Qui dois-je faire éliminer ? » « Non, pas ce genre d’affaire... Je voulais plutôt te parler des Sans-Visages... » « Qu’y a-t-il ? Est-ce que tu as réussi à réunir des informations intéressantes à leur sujet ? Je dois t’avouer que les derniers échecs des Spec-Ops commencent à m’agacer sérieusement... » « Pas exactement. Je souhaiterais simplement te suggérer de fouiller dans une direction en particulier. Les Commandants disparus récemment ont surement été capturés par les Sans-Visage, et les retrouver nous mènerait du même coup vers leurs ravisseurs. Il serait intéressant de se lancer à leur recherche. » « Intéressant, ça se tient. Un seul petit, léger et minuscule problème : Comment on les retrouves ? » « Cela, j’aimerais dire que c’est ton problème, mais vu que c’est moi qui suit sensé être le Sage et le Guide ici, j’y ai réfléchi... Figure-toi que les scientifiques de l’UIF, loués soient les milliards que nous leurs versons, ont récemment mis au point un amplificateur d’ondes mentales. De ce que j’en ai compris, il permettrait d’amplifier dans une proportion que je qualifierais pudiquement de phénoménale les pouvoirs Psi d’une personne. En utilisant l’un de nos télépathes, nous pourrions tenter de retrouver la trace mentale de l’un de ces disparus. » « Hum... Pourquoi pas. Après tout, tenter de retrouver la trace d’une personne, sans même savoir à quoi elle ressemble, parmi des millions de milliards d’autres... Qu’est-ce qu’on attend pour commencer !? » « Je vois que tes sarcasmes sont toujours aussi violents... » « Qu’est-ce que tu veux, mon vieux Reed ?! Tu ne crois pas que j’en ai assez de tout cela ? Ces Sans-Visages nous narguent, et nous, nous sommes impuissants ! Nous n’avons même pas moyens d’aller leur envoyer quelques Divisions d’Infanterie Mobile pour leur apprendre à vivre, vu que nous ne savons même pas d’où ils opèrent dans notre Galaxie ! Et par-dessus cela, toi, tu te ramène, et tu me suggère un plan totalement dingue pour un hypothétique résultat ? » « Qui ne tente rien n’a rien... Après tout, qu’est-ce que cela nous coûte d’essayer ? La vie d’un de nos télépathes ? Voyons, ils sont des milliers, ils nous sont totalement dévoués, et ils se moquent de mourir si c’est pour la Fédération. Il serait idiot de ne pas prendre le risque ! » « Pff... Bien, mon petit Prométhée, ce sera fait. Après tout, comme tu l’a si bien dit, qu’avons-nous à perdre ?... » L’hologramme commença à s’éloigner, tandis que l’Amiral se penchait de nouveau sur son bureau, occupé par sa paperasserie. Avant de disparaître, il se retourna, et s’adressa une dernière fois à l’Amiral : « Oh, avant que je n’oublie... Cherche du coté de Tribly. J’ai comme un pressentiment... » Puis il disparu. L’Amiral, toujours penché sur son bureau, grommela : « J’y penserais, j’y penserais... »
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Cdte. Eliad
Respect diplomatique : 1217 ![]() 11/06/308 ETU 16:31 ![]() ![]() |
Score : 6
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Quelque part sur la Capitale de Songe… Une ruelle sombre et crasseuse, aux lumières incertaines. Les gémissements d'un clochard dont le foie est en train de lâcher, là, quelque part, sous les immondices. Il fait froid, ce soir. Les pas résonnent maintenant de part et d'autre, ricochant sur les murs abîmés. Une silhouette fend la nuit, nonchalamment, s'arrête, tend l'oreille. La flamme rouge d'un briquet apparaît, éclairant un visage d'un reflet infernal. Les cartons remuent, et le visage pouilleux de l'ivrogne en sort. Agacé par la lumière, il gueule des injures incompréhensibles à celui qui le dérange. Puis ses yeux s'écarquille, il marmonne des excuses, et s'enfonce profondément dans son vieux duvet troué. Frissonnant. L'autre tire une bouffée sur sa cigarette, et range le feu tandis que les braises prennent. Ignorant l'épave humaine, il avance à nouveau, et, quelques mètres plus loin, s'arrête devant une porte métallique. Attend, en silence, immobile. Un clapet métallique s'ouvre, deux yeux fixent l'extérieur, et, au bout d'un cours instant, se referme. Puis la porte elle-même joue et s'efface. Le loup est dans la bergerie. ....................................................................... Dans les éclats malingres des néons de ce bar cradingue, une lueur maladive dévoile l'arrivant. C'est un homme grand, chauve, assez large d'épaules. Sous le grand manteau de cuir qu'il déboutonne d'une main sitôt la porte franchie, il est vêtu d'un T-shirt noir et d'un pantalon de treillis de la même couleur. Quelques regards fatigués le suivent des yeux, et retombent vite dans la contemplation des verres. L'homme lui-même ne passe qu'un coup d'œil rapide sur l'assistance avant de se diriger vers le comptoir. Il y a peu de clients, peut-être cinq, tous seuls. Un vieux morceau de musique passée de mode circule, sans troubler le calme glauque du lieu. Le portier lui -même arrive, passe derrière le bar, et, posant les mains sur le zinc, attend la commande. Le chauve le rejoint, s'installe sur un tabouret, et, en tirant une bouffée, montre du doigt la bouteille de bourbon qui prend la poussière sur l'étagère. "Celui-là ? Monsieur est connaisseur...c'est rare que j'en vende...les autres préfèrent le premier prix...", balance le barman avec un vague geste de la main vers sa clientèle. "Je déteste boire de la pisse, mec. Et vu qu't'as pas mieux... " Le tenancier pivote, attrape d'une main la bouteille et de l'autre un verre, se retourne et sert un verre à moitié plein d'une main leste. "Laisse la bouteille, mon gars, et prends-toi un verre...j'déteste boire seul." Le patron sourit jaune, saisit un verre qu'il pose sur le comptoir à côté de l'autre, et le remplit de la même façon. Les deux hommes trinquent en silence, envoient le contenu cul sec et se resservent. "Nouveau dans l'coin ? c'est rare de voir des inconnus s'pointer dans les parages...on est pas recommandé sur les guides touristiques... -J'suis pas un pro des guides. Quand j'cherche, je trouve. Et c'est un rade comme le tien qu'j'voulais. -Ah ouais ? ben t'as d'drôles de goûts...ici, on fait dans l'soin de misère à prix cassés... -Ya pas qu’ça, mon poteau…c’est dans des rades comme chez toi qu’on trouve aussi des mines d’or…des infos qu’on trouve pas ailleurs, par exemple…" Derrière le zinc, l’homme marque a un recul, et son expression devient soudain moins avenante. -"Ouais, ben faut pas croire c’qu’on peut’te chanter, l’artiste…ici, on sait rien, et on aime pas des masses les questions, mon pote…" Le barman tend son verre, attend que son client l'entrechoque avec le sien, et tous deux les vident d'une longue rasade. Ils les reposent lentement, et les remplissent à nouveau. "C'est au troisième godet qu'on y voit plus clair, camarade...alors, tu crois qu’on peut dev’nir copain, toi et moi ?" Le chauve écrase sa clope, en rallume une. Plonge ses yeux dans ceux du patron. "Voyons, collègue, j’ai l’air d’un keuf ? R’garde, j’suis là, zen, j’bois un coup avec toi, paisible, et j’ai du cash plein les poches…rien qu’pour l’dépenser ici…d’une façon, ou d’une autre…" Il tire une longue bouffée sur sa clope, engloutit son bourbon. Le barman, qui connaît son boulot, se tait, hésite. Il attend, fixe le chauve, mesure les éléments qui s’offrent à lui, en sirotant, et en servant le verre vide. Dans un coin de sa tête, le client peut déjà imaginer ce qui se passe dans la tête de l’autre…il en sourirait presque de bonheur. "Ouais...j’suis sur qu’y a moyen d’faire du biz, mon pote…on a vu des Sans-Visages, par chez toi, et parait-il qu’t’es assez pote avec eux...moi, perso, j’m’en fous, j’sais qu’c’est pas bien vu, mais c’est pas ma merde, j’me contente de faire mon job…le reste, ça m’glisse dessus, j’avise toujours en temps voulu…mais tu vois, camarade, mon taf, là, c’est d’chercher Tribly, le nain…et j’suis sur qu’les Sans-Visages doivent pouvoir m’renseigner…" Le chauve a les yeux dans le vague. Il laisse sa clope se consumer, ne touche plus à son verre. De l’autre côté, le patron du bouge a encaissé le coup. Il pose son verre, recule vers le comptoir, blême. "Tu vois, mec, j’connais pas ton nom, mais j’t’avais prévenu qu’on aimait les questions…et les questions dans ce style, ben on aime encore moins…j’t’aime bien, mais vu qu’tu sais pas fermer ta gueule, va surement falloir te l’apprendre, mon pote…rien d’personnel, et merci pour le verre…" Mickey Knox secoue la tête, fixe le barman. Prend son verre, le vide d'un trait, fait non de la tête. "Ouais, j’sais bien, on me le dit souvent, t’as pas idée…Ca m’rappelle une fois, dingue, j’étais là, paisible, j’marchais, et paf, j’t’assure, ya un gros con qui manque d’me renverser…Alors j’pète ma durite, et le mec, j’lui parle de sa mère, de sa femme, sa sœur, enfin tu vois, quoi…Il a gueulé, l'péquenot, et là, il sort d’sa caisse, et il vient vers moi, l’hallu, il m’parlait lui aussi d’ma maman, et aussi d’ma grande bouche, p******… il m’a collé une beigne d'enfer...à terre, Mickey. Et là, mon pote, j’me mets à rire, mais à rire, comme un fou, la lèvre en sang, le type debout droit devant moi…" Plus Mickey s'anime, moins le barman comprend. Il le fixe d’un air incrédule, et fait un geste rapide vers les clients, qui se lèvent doucement dans le dos de Knox. "Ben t’as toujours eu l’chic pour t’faire des potes, mon gars…c’est pas une nouveauté, alors, hein… » "Attends, l’plus drôle, c’est quand l’Mickey y s'est relevé en lui collant un coup d’latte dans l’genou droit, mais il était vachement près tu vois, pas comme toi, et quand il a commencé à tomber, ben j’ai gaulé, et j’lui ai collé un coup de boule l’ gars, un truc de fou, j’lui a pété l'nez à la volée...A terre, le keum, dégouté, il pissait l’sang par l’tarin, mortel...et c’est là qu’c’est parti en c*******, mon pote…Quand c'taré d'cuistot a sorti l'douze pour la flinguer. -S'est passé quoi ? -Ben...ça." D'un geste, le chauve bondit sur le comptoir, sa main gauche saisit la nuque du barman assis sur le rebord d’en face, et le ramène tête la première sur le zinc. Son nez éclate sous l'impact, et alors que les types derrière réagissent, fouillant dans leurs vestes, la main droite du polyvalent Conseiller en communication des Donati entre dans le manteau et en sort un canon scié, son corps pivote, fait face à la salle, et presse la gâchette en face du client le plus proche. Alors que le visage du type explose, Mickey envoie un coup du coude gauche dans la tronche du barman qui se relevait, et vise un second voyou ébahi. Il tire au moment même où le mec sort son flingue, et celui-ci recule sous le choc. Un court silence se fait, et d'un coup, on entend les corps tomber, le barman gémir, et soudain, un des "clients", une machette à la main, se lève, fonce vers le chauve, alors que les deux autres courent vers la porte. Mickey sourit, intercepte le mec d'un coup de canon dans la tempe qui le couche, prend son tabouret à une main et le fracasse sur la tête du type au sol. Les deux gars sont arrivés à la porte, secouent la poignée, s'acharnent mais n'arrivent pas à l'ouvrir. Peinard, l’ex-taulard ouvre son arme, vide les cartouches, en prend deux dans les poches de son manteau et recharge. Ca sent la fumée, le sang. Les mecs hurlent, tambourinent sur le métal de l'issue. Deux détonations. Silence. Et gémissements du barman pour tout bruit. Mickey se retourne, passe derrière le comptoir. Le type recule en rampant, ses yeux disent sa peur de mourir et son incompréhension. "Non, mec, non...j’vais l’ouvrir...me tue pas mec…les Sans-Visages, le nain, pitié, j’te dirais tout, mon pote…" Il s'empare de la lame qui traîne derrière le comptoir, s'approche du type. .................................................................................................. "Eliad…ouais, c’est Mickey…c’est bon, pour le nain, j’ai les infos…nan, pas d’problèmes, coopératifs, les gars…j’t’assure, nickel, des mecs serviables comme j’les aime…bon, on fait comme on a dit, t’appelles Léviathan et Abigor, va falloir en foutre un au taf…t’inquiètes, j’suis là d’ici une chtite heure, hein…a plus. » Alors que la porte métallique se referme et que la silhouette s'en va lentement dans la nuit, rangeant négligemment son holo com-x dans sa poche, quelque chose bouge dans les cartons. Un œil rougi s'ouvre, et regarde l'homme tourner au coin de la ruelle. Le clochard se relève et s'approche de la porte d'où commence à sortir de la fumée. Il l'entrebâille, appelle...puis, sans réponse, l'ouvre complètement et regarde. Ses yeux s'écarquillent. Il recule, de plus en plus vite, et arrive au centre du passage. Sans rien dire, il part dans le sens opposé du dernier partant. Aussi vite que s'il avait croisé le diable en personne.
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Cdt. Tribly
Respect diplomatique : 159 ![]() 24/06/308 ETU 16:34 |
Score : 5
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Plus de deux semaines maintenant qu’ille avait disparue. L’enquête avait démarrée sur les chapeaux de roue à l’aide des caméras de vidéo surveillance de la capitale et de la coopération du gouvernement. Les Sans-Visage l’avaient capturé mais aujourd’hui Stein semblait au point mort. Il avait compris quelque chose malgré tout, lui et le peuple lutin ne pourrait mettre la main sur les ravisseurs sans d’énormes progrès technologique. Les unités ennemies filaient de galaxie en galaxie et même les VME lutins n’en n’étaient pas capable. Mais il est temps d’en revenir à notre Lutin, que lui était il arrivé durant tout ce temps ? Et bien, pas grand-chose. Ille demeurait toujours dans le même état, hors de lui, perdu et sans aucun repère. D’ailleurs, ille ne savait pas depuis combien de temps la voix ne lui avait plus parlé. Le silence rythmait la plupart de ses journées. Quelque fois ille semblait qu’on l’appelait, mais cela semblait si loin. Ille commençait à se croire fou, ille refusait de penser que tout était perdu et tout était bon pour tenter de le montrer. « Bonsoir âme, votre temps de réflexion est terminé, vous avez largement eu le temps de faire votre choix. Que décidez-vous ? » La voix était différente de celle qu’il avait entendu la première fois. Celle-ci était beaucoup plus sèche et vive. « Et bien je ne sais pas… Il redoutait la suite s’il refusait. Il me faudrait d’avantage de temps … » « Vous n’avouez pas votre désaccord ? Sachez qu’on ne se moque pas des Sans-Visage impunément, Cette fausse demande ne fait que vous éloignez de la facilité. » Tribly sentit une vive brulure dans tout son corps, il était étouffé par la douleur. Ce qu’il redoutait arrivait, les Sans-Visages n’étaient pas dupes et ils n’allaient pas se laisser avoir pas un lutin d’un mètre vingt. La voix se moquait d’un rire cynique alors que l’affliction devenait insupportable. « Arrêtez ca !!! » « Tout cela n’arrive que par votre faute, vous savez comment stopper tout ca. » « Très bien, j’accepte de vous aider… » Tribly venait de franchir la première étape bien malgré lui, il aurait aimé retrouver son corps après cet accord volé. Malheureusement tout ce qu’il avait obtenu était un bref instant de répit dans le processus de réinitialisation des cerveaux des Sans-Visages. Mais à quelques systèmes se là les batailles s’enchainent sur un front infini, les Sans-Visages perdent inéluctablement du terrain face aux vagues ioniques dévastatrices des libérateurs…
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Cdt. Tribly
Respect diplomatique : 159 ![]() 06/08/308 ETU 15:46 |
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Score : 4
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Rien, toujours rien. Tribly restait la dans le mode veille dans lequel on l’avait mis depuis plus d’un mois. L’ennui et la lassitude l’avait attrapé aux tripes comme la famine. Ils étaient là inévitables. Que voulaient les Sans-Visages ? Il ne pensait pas que cette « étape » serait si longue. Et puis, ce qu’ille attendait depuis tant de jours arriva : quelque chose apparaissait devant ses yeux. Tout d’abord un trait oblique vert, puis un autre, et encore un autre. Les traits se multiplièrent, jusqu'à former une grille, ou plutôt un damier mais dont tout les cases seraient noires, à ses pieds et s’étendant à perte de vue. Ille baissa la tête et pu constater qu’ille avait aussi le reste de son corps à ses cotés. Ille ne comprenait pas, ille était bien sur heureux mais trouvait ca trop beau, et puis ou était-ille ? La case sur laquelle ille se trouvait rependait une lumière orange. Peu sur de lui, Tribly fit un pas timide devant lui, au moment ou son pied frôla la case suivant elle se déroba sous son poids. Ille vit alors 4 lettres apparaitre devant lui : P.A.I.N. Dans un reflexe ille se laissa tomber à l’arrière mais déséquilibré ille chuta sur le flanc gauche et roula sur une autre case. Cette fois ci il pu voir : F.E.A.R. Il sentit son corps tomber dans le noir le plus profond. Il tombait, tombait. Plus rien. Du rouge, que du rouge. Tribly se sentait serré, il était étouffé. Il tentait de lutter mais ne pouvait rien. Et soudainement, il apparu, sortit de nulle part, Le Père Barbu. Il était immense, si grand que ce qui étouffait Tribly était le creux de sa main. Il avait le crane dégarni et les yeux injectés de sang par la haine. Sa barbe blanche était toujours taillée de la même façon, lui donnant ce coté mystérieux. Il portait son immonde veste rouge et blanche qui, abimée par négligence laissait ressortir quelques bout de graisse de son ventre. En plus de son apparence générale médiocre il dégageait une odeur de transpiration nauséabonde, comme s’il n’avait jamais eu l’occasion de croiser un pommeau de douche. « J’ai fini par t’avoir petit cafard !! Tu croyais quoi hein ? Me tuer moi ? MOI ? LE PERE NOËL ?? Qui a été assez fou pour croire ton histoire hein ? Le gentil petit Père Noël exploiter quelqu’un ? HAHAHA ! T’as perdu mon petit, j’ai plus qu’à t’écraser comme une vermine, c’est tout ce que tu es. Je contrôle tout dans ce monde ! TOUT ! Tout le monde m’aime, tout les morveux du monde m’écrivent des lettres et vous, bandes de sous-humain, leur répondez à ma place parce que faudrait pas que je me fatigue. Tu as voulu me renverser, grâce à toi c’est l’espèce des lutins qui va disparaitre. Bravo Tribly, tu t’es grave planté, Eden Shoulder n’était qu’un avant poste reculé, et tu as été foutu de perdre le quart de tes troupes. Le combat était perdu d’avance petit. Qu’est ce que tu as à dire maintenant ? » Ainsi c’était fini ? Le Père Barbu allait en finir avec le lutin après tout les efforts qu’ille avait déployé pour combattre ce tyran. Comment les Sans-Visages pouvaient travailler pour ce gros tas de graisse informe ? Puis ille remarqua que le Père Noel avait les yeux bleu… Ille comprit tout alors, il y avait trop d’incohérence pour que ce soit un vrai. Ille ignorait ce que voulait dire F.E.A.R mais il savait qu’il n’avait pas le gros beauf qu’ille avait connu auparavant devant lui. Tribly soupira alors et eu un petit sourire en coin « Ta mort de faire rire nabot ? » « T’as l’étiquette qui dépasse du pantalon bouffon… » Le Père Noel se retourna et pu constater que ce qu’ille disait était vrai. Il se retourna, horrifié vers Tribly. « NOON !!! C’EST IMPOSSIBLE !! TU M’AS VAINCU !!! » Il laissa échapper Tribly de sa main qui tomba. Au moment de percuter le sol celui s’ouvrit autour de lui pour tomber de nouveau dans le noir absolu. Il tombait, tombait. Plus rien. « HEEEEEEEEEEY HOOOOOOOOOOOOOO !!!!!! Hey ho, Hey ho ! On rentre du bouleau !! » Tribly avait devant 6 nains qui chantaient joyeusement, pelles et pioches à la main. Tous étaient dans une clairière. « Les gars ! Regardez ! Un Lutin ! Bonjour l’ami qu’est ce que tu fais là ? » « Ben, j’en sais rien… Je sais pas ou je suis en même temps. » « Ah.. tu t’es égaré, et bien que penses tu de te joindre à nous ? Tu as la bonne taille en plus. « Rejoindre des nains ? Mouarf, pourquoi pas… C’est quoi vos noms ? » « Moi c’est Joyeux, et voila Timide, Dormeur, Grincheux, Simplet et Atchoum. » « Et bien, vous n’avez qu’a m’appeler Prof ca m’ira bien. » « Ca marche, bienvenue parmi nous. » Tribly avait décidé de changer de vie et après tout ce n’était pas plus mal. Mais vivait-ille vraiment ce qu’ille voyait ou était-ce les Sans-Visages qui continuaient de le manipuler ? Tout cela lui était égal, Tribly en avait assez de lutter contre les barbus et la vie qu’on lui proposait ici, qu’elle soit réelle ou fictive, lui convenait. Les Lutins n’avaient plus de raisons de se battre, ils n’avaient pas trouvé le Père Barbu et Tribly était parti. Le coté gauche l’avait compris depuis longtemps, l’ennemi n’était plus là. Il était temps de quitter l’univers à leur tour… Aurevoir et merci à tous pour le jeu.
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