Cdte. Anne Bonny
Respect diplomatique : 1099 14/10/309 ETU 22:24 |
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Score : 8
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Dans une salle secrète et dûment archi-blindée, Anne Bonny surveillait l'avancement des travaux. Les Wookies portaient les meubles en marbre, d'autres Wookies pliaient les menus, Camélia avait livré la méga dose de viande pour nourrir les centaines d'invités et des gros tas de vaisseaux approchaient de la planète pour assister à un Congrès Soporifique de Guildéens en mal de bénéfices astronomiques. L'heure de lever les masques était venue. "Au moins je vais me marrer un peu !" pensa la Régente d'Eveil. "Bon, vous faites rassembler tout le monde sur la Grande Plage des Bitures Phénoménales dans les deux heures, je vais passer un habit plus seyant pour mon grand discours de bienvenue." dit-elle à son aide de camp. Quelques minutes plus tard, un haut parleur crachota quelques larsens puis une voix autoritaire ordonna aux personnes présentes de bien vouloir se diriger vers la fameuse plage. Quelques corsaires décidèrent, d'un air totalement innocent et menaçant de jouer les serre-files, juste histoire de faire comprendre que le rassemblement des gens était vraiment obligatoire. Même sur Singapour, "obligatoire" était un terme qui signifiait ... "obligatoire". Comme quoi le langage était universel ... La foule se rapprocha de la plage. Une estrade avait été mise en place et S'Gûr'F y avait laissé quelques bobos : un doigt écrasé par un coup de marteau malheureux, une écharde planté à côté et un coup de soleil sur le museau ... Sur l'estrade se tenait Anne Bonny, vêtue d'une robe de couleur aubergine et d'un petit haut mignon couleur ivoire. Elle avait glissé quelques plumes couleur ivoire dans ses cheveux tandis qu'un petit boléro cachait ses frêles épaules. Quelques murmures furent entendus du côté des membres des Bandes Singapouriennes. C'était bien la première fois qu'Anne quittait sa tenue de chef Singapourienne pour apparaître ainsi en public, aussi ... ben ... aussi "femme". Ses deux gardes du corps, Abonessian l'Arménien et Parcimoni le Corse veillait à d'éventuels débordements trop expressifs en tenant fermement des armes énergétiques. Quand la foule des invités fut réunie, Anne décida qu'il était temps de parler. Son micro était branché sur les ondes des vaisseaux encore dans en orbite tout autant que sur les haut parleurs placés autour de la plage de sables fins. "Soyez les bienvenus sur la Grande Plage des Bitures Phénoménales. Vous êtes tous venus ici pour assister à la Conférence Socio-politique d'Eveil. Je vous remercie d'avoir accepté l'invitation. D'un autre côté, sachez que je me serai vraiment emmerdée à cette Conférence." Quelques murmures de désapprobation furent entendus. On reconnut même le râle d'un Wookie qui avait gâché beaucoup d'énergie pour venir sur Singapour. Abonessian l'Arménien et Parcimoni le Corse tentèrent de prendre les noms des mecs pas contents. "Je vous disais donc que je me serai emmerdée. Oui, l'économie, chez nous, est simple : tu pilles les riches et même les moins riches du moment qu'ils sont guildéens. Franchement, on se fout royalement, sur Singapour, de tout ce qui peut exciter un Guildéen. Franchement, vous auriez pu le découvrir par vous-même en examinant quelques archives des Assemblées où j'ai pris la parole. Donc, ça vous apprendra à accepter bêtement n'importe quoi pourvu que ça chatouille votre sens du bénéfice." Surprises, quelques personnes commencèrent à se demander à quoi rimait tout cela. "Pourquoi vous êtes là ?" Des signes d'approbation furent entendus. "Mais, bandes de Guildéens Trop Sérieux, pour faire la Teuf ! Musique !" Les haut parleurs crachèrent les premières notes de musique et les membres des Bandes Singapouriennes commencèrent à se trémousser aussi sauvagement que possible, certains commençant même à heurter des invités au cours de pogos d'enfer. Comme par magie, des tonneaux de rhum apparurent du sol, ouverts, offerts. Un pan de rocher apparut, découvrant un ensemble de tables mises avec des petits menus pliés type Origami et l'assistance put découvrir un S'Gûr'F exténué, affalé comme un gros paquet de poils sur l'une des chaises ! Le rock bien gras commençait maintenant à envahir les appareils de transmission des vaisseaux présents dans l'espace d'Eveil. Par-dessus la musique, Anne Bonny continua à parler. "Il est l'heure de s'amuser, l'heure de prendre son pied, de manger de boire, de bronzer et de s'éclater. La ripaille, la musique, l'enfer des corps transpirants et dansants nous attend tous ce soir, demain, après demain. Aujourd'hui, nous fêtons la Vie, l'Amour et la Joie. Aujourd'hui, la grisaille c'est l'abstinence." Joignant le geste à la parole, Anne Bonny se jeta au milieu de ses Singapouriens et entreprit de danser aussi fort que possible. Abonessian l'Arménien et Parcimoni le Corse ne la quittait pas du regard ni de quelques mètres. Le tempo martelait les oreilles les plus sensibles. Des airs tirés de la Préhistoire accompagnaient des cuisiniers de bord qui installaient les premiers mets des entrées : quelques blocs de foie gras accompagnés de bouteilles de vins blancs. HRP : tout le monde peut participer à cette fête, maintenant. N'hésitez pas.
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Cdt. Rikor'f
Respect diplomatique : 1866 15/10/309 ETU 01:08 |
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Score : 8
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Le vacarme musical était assourdissant ! Le soleil disparaissait maintenant sur l’horizon, grosse tâche orange fluo se répandant sur la mer de turquoise, comme disloquée par les accords de musiques saturés. Le rhum d’excellente facture commençait à rougir quelques visages, allumer quelques sourires, et Rikor’f en identifia quelques uns : L’hôte de ces lieux, la séduisante Anne Bonny, plus féminine que jamais, virevoltant d’un pirate à l’autre, invitait joyeusement les convives un peu trop guindés à se joindre à la sarabande générale. Le fringant Jim West, membre éminent de la Fédération, impeccable dans son costume, sourire ravageur et œillade assassine sous le Stetson à bords recourbés, en pleine conversation avec la jeune Directrice de Communication du Parrain. « Hmmm… Pourvu que Drusilla ne se pointe pas ! » Don Vito, justement, entouré par ses molosses, surveillait attentivement son petit personnel, l’œil méfiant et la main enfouie rageusement dans sa poche d’où dépassait une crosse de belle taille… La flamboyante Camélia Poisone, dont l’énorme flingue qui pendait au coté faisait lascivement descendre son jean Calvein Klin taille basse, révélant son nombril coquin, dégustait le rhum avec concentration, tout en observant du coin de l’œil ses serviteurs de Buffl’Allo Grill qui installaient les victuailles ça et là… Et S’Gûr’F, ce pauvre S’Gûr’F, qui roupillait comme un sonneur, avachi sur une chaise, et qu’une poignée de pirates tentaient de soulever, histoire de le ranimer. L’ambiance était à présent bien chaude, et la nuit était doucement tombée. Tout le monde dansait, et de nouvelles personnalités arrivaient encore : Des militaires en uniforme de parade, des Délégations de l’Alliance en smokings impeccables, de riches commerçants, cigares aux lèvres et épouses aux bras, et bien sûr, un lot non négligeable de Pirates de tous bords… Les convives furent invités à se placer à leur tables respectives, chacune d’entre elles identifiée par le nom d’un grand écrivain, sur laquelle était disposé des cartes nominatives pour chacun des invités. Rikor’f vit son nom sur la table nommée « Guitry », un auteur antique qu’il affectionnait tout particulièrement… « Délicate attention de la part de l’organisatrice ! » pensa-t-il. Il s’assit posément, et adressa un clin d’œil complice à Camélia Poisone. Celle-ci acquiesçât, l’air entendu, et fit signe à un maître d’hôtel. Ce dernier leva son bras, en guise de signal, et tous les serviteurs se figèrent sur place, au garde à vous. On éteignit les torches et les chandelles, et la lumière ambiante baissa progressivement jusqu’à l’obscurité complète. Le silence et le noir se firent totalement. Une poursuite s’alluma, et engloba dans son halo intense un personnage atypique qui s’avança au milieu de la piste de danse désertée. L’homme était grand, le visage long et osseux, l’air grave, le regard solennel. Vêtu à la mode cosaque russe, une toque en fourrure sur le crâne, il portait avec une morne élégance une veste à brandebourgs larges et éclatants, des épaulettes rutilantes, sur un pantalon moulant noirs, et des bottes de cavaleries très hautes. Il tenait dans sa main gauche une laisse en or au bout de laquelle se trémoussait un petit porcelet ravi et jovial, portant un nœud papillon, et qui reniflait à tout vent en grognant gentiment. « Groïïïïk » La main sur la garde du sabre qu’il portait à son coté, le cosaque dégaina subitement celui-ci, le leva bien haut devant lui, et se plia le dos en saluant son public attentif. Un groupe de musiciens, cosaques eux aussi, apparut dans l’ombre, derrière lui : http://www.deezer.com/listen-2151904 Le cosaque entama une danse syncopée, avançant au milieu du dancing en sautillant en rythme, accélérant petit à petit. Le porcelet suivait en couinant d’approbation, dodelinant du groin et des oreilles, au gré des murmures de l’assistance expectative. « Groïïïïk ! » Puis le rythme s’accéléra, et le cosaque dansait maintenant frénétiquement en agitant élégamment son sabre autour de l’ongulé indifférent, mais content d’être là. « Grooooïïïïk ! » S’arrêtant net, entre violons et guitares, le cosaque danseur planta son sabre droit dans le sol devant lui, puis saisit un jerrican qu’on lui apporta. Il le déboucha cérémonieusement, puis arrosa complètement et avec application le porcelet interrogatif. « Groïïïïk ? » Il saisit ensuite une longue allumette suédoise qu’il alluma en la frottant au sol d’un geste sûr, et enflamma le bout de la queue du cochon. « GroïïïïïïIIIIIIK ?! » Très vite, celui-ci s’embrasa entièrement tel un fétu de paille, et il se mit à hurler horriblement en déambulant à toute vitesse entre les tables. « GrOOooooOoooooIIIIIiiïïïïïïïïïïïïïk !!!! GroIIIIIIiïïïïïïïïïïïïk !!!!! GrOOOoooooIIIIIiiïïKKkkk !!!! » Le cosaque, imperturbable, tenait fermement sa laisse, sabre en main, et piquait l’échine du porcelet pour le guider, tel un toréador, en dansant un kazakhtchok endiablé. « GrOOooooOoooooIIIIIiiïïïïïïïïïïïïïk !!!! » « Hoï !!! » « GroIIIIIIiïïïïïïïïïïïïk !!!!! » « Hoï !!! » GrOOOoooooIIIIIiiïïKKkkk !!!! » « Hoï !!! » « GroIIIIIIiïïïïïïïïïïïïk !!!!! » « Hoï !!! » Tant bien que mal, l’attelage parvint jusqu’à la table d’honneur. Encore en flamme, le porcelet sauta sur les genoux d’Anne Bonny, dans l’espoir improbable d’échapper à son tortionnaire, puis se hissa sur la table, fit quelques pas, tituba, et s’affala lourdement dans l’assiette de la présidente de Singapour. Carcasse encore fumante, la langue pendouillante, le nœud papillon calciné, il rendit là son dernier souffle. La musique s’arrêta, la lumière se ralluma, silence total… Le danseur et ses musiciens saluèrent leur public, puis se retirèrent à reculons. Silence total, audience médusée… Rikor’f rompit la glace en applaudissant sobrement. D’autres convives firent de même, et ce fut l’ovation générale. Toujours distingué mais un peu barbouillé, il héla un serviteur : « Dites moi, mon ami, auriez vous quelques fruits frais en réserve ? …je crois que je vais faire l’impasse sur l’entrée… »
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Cdte. Anne Bonny
Respect diplomatique : 1099 15/10/309 ETU 07:59 |
Score : 8
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Anne, ravie d'avoir enfin son entrée préférée dans son assiette, fit signe au cuisinier cosaque de son propre vaisseau de venir la voir. L'homme s'approcha, toujours aussi guindé, et la salua avec déférence. "Cher Cuistot de bord, pouvez-vous me dire quel porcelet vous m'avez servi ?" "Régente Adorée, nous avons amené Angelofhell : il était dans la bonne tranche d'âge pour cette fête. Pas trop gras, pas trop vieux et il n'avait que rarement fait d'exercices physiques. Il est donc dodu à souhait, tendre comme tout jeune porcelet de nos réserves spéciales. Nous avons, en cuisine, pensé que cette attention serait digne de vous ravir car nous savons les sentiments que vous avez à l'égard de ce petit porc. Régente Adorée, puis-je avoir l'honneur de vous en découper une tranche ?" "Oui, faites et qu'elle soit fine et délicieuse." "A vos ordres, Régente." Les premières minutes passées à danser avaient creusé l'appétit de la Régente d'Eveil. Il était maintenant temps de se mettre quelque chose sous la dent. La fête ne faisait que commencer et la Régente d'Eveil avait la volonté de faire le plein de vitamines pour tenir le plus longtemps possible. Dans un coin, le responsable de la musique d'ambiance venait de recevoir un petit mot de Rikor'f lui demandant quelques titres bien précis pour les prochains morceaux. Il fouillait maintenant sa base de données pour trouver ce que demandait le Wookie. Décevoir l'homme le plus riche de l'univers était le meilleur moyen de se passer de son pourboire.
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Cdte. Camélia Poisone
Respect diplomatique : 36 15/10/309 ETU 14:30 |
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Score : 8
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Nos services vous conseillent la bande son suivante pour profiter au maximum du divertissement proposé par ce RP. http://listen.grooveshark.com/#/song/Highway_To_Hell/9013199 L'entrée "façon russe" a fait son petit effet, et Anne a l'air assez contente de son entrée servie chaude dans l'assiette. Tant mieux, capturer la bestiole n'avait pas été une paire de manches. Des semaines de filature incognito, des dizaines de rendez-vous secrets, de centaines cappuccino parfumés à la noisette servis dans des gobelets en carton miteux et bus au fin fond d'une épave de voiture banalisée et des milliers de tentatives d'enlèvement avaient été nécessaires, mais le résultat en valait la chandelle. Camélia est d'habitude quelqu'un d'assez calme et posé. Elle parle peu avec les gens, mais pour une fois elle a décidé de se lâcher un peu et de laisser vagabonder son esprit, de dandiner son petit corps sexy sur le dancefloor (et accessoirement de laisser ses mains "baladeuses" se faufiler dans les poches de nos amis guildéens, histoire d'arrondir la fin du mois) Ah, le doux et délicat son du Rock'n'Roll façon bikers au fin fond d'un bar. BZrrrrroooooiiiiiiiiing ! (toujours imbattable aux imitations, l'humble narrateur que je suis vient de vous faire profiter d'une interprétation parfaite du son de la guitare électrique saturée) ... to HELL ! I want a Highway to heeeeeeell ! Camélia, cependant, est elle nettement moins douée pour imiter, et encore moins pour chanter, comme vous aurez pu vous en rendre compte ici... Surtout quand elle a commencé à picoler un peu trop. Et là, c'est le drame ! AC/DC a déjà commencé à provoquer de vives douleurs dans la nuque de Camélia, mais lorsqu'arrive Trust, monument du punk préhistorique, les cervicales lachent, et la tête remue frénétiquement, comme disloquée du reste du corps, pendant que sa main droite exécute le célèbre signe de ralliement des rockeurs, deux doigts levés en cornes de bouc. ...ANTISOCIAL tu perds ton sang froid ! NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA Repense à toutes ces années de serviiiiice ! Pensez en ce que vous voulez, mais pour subir ce genre de choses lamentables à longueur de journées, je pense que mon salaire de narrateur attitré devrait être doublé. Enfin, après, entre ce que j'en pense, ce que j'en dis et ce que j'en fais, on est pas rendus, hein ? Et puis de toute façons, avec la crise de la malbouf... Ho, le narrateur ! Au lieu de raconter n'importe quoi, bosse ! Gloups... Joli votre flingue patronne, je l'avais jamais vu d'aussi près. Oui, oui, je travaille, ne vous inquiétez pas... Où en étais-je donc ? Ah oui, donc Camélia, dans son infinie grandeur appella le plombier pour se faire dépuc... Bon, patronne, je veux bien bosser mais faut pas déconner non plus, vous me changez mes fiches, je peux pas raconter ce qu'il y a marqué là. Déjà, ça risque de choquer des âmes sensibles, et puis c'est absolument pas en rapport avec ce qui se passe... Eh ben improvise. Mais quelle garce... vais aller voir la Confédération Générale des Narrateurs, vais même me mettre délégué syndical tiens, ça lui apprendra... pff... Nous pouvons donc aisément voir que Camélia, telle une reine de l'Air Guitar, tente de détroner le champion actuellement en titre : Rikor'f, dont la pilosité rappelle d'ailleurs fortement celle des anciens rockeurs aux cheveux longs. Pour tout vous dire, depuis que Parcimoni le Corse lui a tendu cette petite cigarette grossièrement roulée, qu'il a eu la bêtise d'accepter, il est nettement plus détendu et jovial. Il rigolerait même aux blagues des pigeons, s'ils lui en racontaient une. Au point qu'il a laissé quelques corsaires s'amuser à lui faire des dreadlocks sur le crane, ce qui lui donne désormais un air à mi-chemin entre un rastafari et un... un... boh, un wookie Hey mon' ! I be Rikor'f ! I be da rastaman of dat party ! I be playin' da guitar betta dan ya ! Let it be rockin' mon' ! "Ben dis donc Maurice, t'as vu ça un peu ? Il a l'air de bien s'amuser le wookie... -Burrrrrp ! -Ouais, je pense aussi, mais j'aurais plutôt mis des olives noires dans la salade moi... -RRRRRRrrrZZZZzzzzzz -Avec le balais ? Non, tu plaisantes ? Vraiment ? Mais comment il a fait pour le ressortir après ? Il a du avoir mal quand même... -Bweeeuuuuaaaaarrrrrkkkggllll -Rhooo merde ! T'aurais plus viser ailleurs que sur mes pompes !" à partir de cet instant, nous déclinons toute responsabilité en cas de tympans percés à cause de la bande son http://listen.grooveshark.com/#/song/Never_Gonna_Give_You_Up/23238072 NevergonnagiveYouUp Je pense que si elle continue à chanter aussi mal je vais finir par me foutre en grève... Je suis patient, mais Rick Astley ça devrait pas être autorisé. Et puis, elle a beau être matinale, elle chante mal. Par contre, on notera un petit déhanché adulte et sexy à faire tourner la tête à n'importe quel mâle en manque de "frifri". D'ailleurs, depuis le confort de son smoking, le Parrain admire, filet de bave au coin de la bouche, Camélia en train de bouger son petit popotin. J'ignore s'il est magicien, mais Don Corleone fait tout de même mieux léviter les tables que David Copperfield...
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Cdt. Le Parrain
Respect diplomatique : 390 15/10/309 ETU 18:36 |
Score : 7
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Le Parrain, un peu méfiant au début, était à présent, assis devant la table "Puzo" - qui lévitait à quelques vingtaines de centimètres du sol - un verre de Rhum à la main, l'autre dans la poche - et un observateur attentif aurait noté que le flingue était de l'autre coté... Luca Brasi n'avait pas eu le temps de se changer, il était dans son armure en kevlar, avec des mini-canons greffés aux bras, le gros casque "Cyclope" qui lançait des rayons lasers et un jet-pack - le tout en une seule pièce. Il surveillait son Parrain au milieu des pirates, posté bien droit derrière la chaise de ce dernier. Sonny et le Sergent Garcia étaient bourrés et se racontaient des blagues. Putain... J'ai bien fait de venir... Il est "bandant", ce congrès... M'enfin, moi, j'aime bien les animaux, il a déshonoré la Famille, l'autre... Va me chercher sa tète... C'est une coutume locale... Sinon je vous l'aurai livrée... Et puis, vous êtes trop un gars sensible, Don Corleone... Mon poing dans ta gueule, si je suis un gars sensible... Il avait rien de méchant, ce petit cochon, c'est comme un chiot... Ca aurait pu devenir un Pig-bull... Vous devriez moins boire et rester plus attentif, Parrain... On est entouré de pirates... Je t'emmerde... Le Parrain se leva brusquement, envoyant valser la table - et le Sergent Garcia, debout dessus, qui imitait un combat contre Zorro - le Parrain attrapa Camélia au vol et, lui plaquant un baiser sonore, l'entraina sur la piste de danse.
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Cdte. Drusilla
Respect diplomatique : 855 15/10/309 ETU 23:52 |
Score : 6
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Dans le noir de sa chambre de douleurs, Drusilla entendit le bruit de l'étoffe qui se froisse quand son porteur bouge, même silencieusement ... Son entraînement dans le temple lui avait valu de solides réflexes et des actes décidés tout autant que rapides et sûrs. Elle se saisit d'un objet aussi long que dur avec la vitesse du crotale qui mord les fesses d'une grosse vache guildéenne et planta ledit objet dans l'oeil torve de l'inconnu inquiétant qui s'avançait vers elle. L'homme (c'en était un vu la voix grave du cri de douleur) hurla quelques jurons qui feraient rougir les plus capés des pirates inter galactiques. Il se tordit, se tenant la tête. Dans la foulée, Drusilla alluma la lumière et jeta un œil sur la scène : son bâton de rouge à lèvres était planté dans l'œil de l'infirmier. "Bien fait, pouilleux !" Consciente d'avoir enfin la chance de sa vie, Drusilla décida de s'enfuir de cette prison malodorante pour regagner sa Liberté chérie et retrouver son Jim chéri, un jour quelque part. Elle courut aussi vite que possible vers la sortie de sa prison et chercha du regard un véhicule à voler, à chiper, à piquer, à chouraver. Une gigantesque Buick Année 309 stationnait à l'extérieur portant des couleurs noires brillantes et le drapeau de la Fédération des Planètes de celui qu'elle aimait tendrement. Les Alliantistes avaient ceci de spécial qu'ils savaient tout avant tout le monde ... Y sont balaises quand même ... Soudain, un gigantesque et magnifique bôgosse black sortit du véhicule et se mit à lui parler. "Salut Drusi chérie, tu cours où là ?" Estomaquée, Drusilla s'arrêta nette. Les questions surgissaient du fond de son crâne torturé : "Où suis-je ?", "Pourquoi suis-je là?", "Mais comment qu'il est venu là ce bougre de Jim chéri ?", "suis-je ?".
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Cdt. John Doe
Respect diplomatique : 866 18/10/309 ETU 10:53 |
Score : 7
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Le Stellarque s'occupait, depuis quelques cycles, de son peuple. De son bonheur. Suite aux tristes évènements de Songe, le Stellarque s'était tourné vers son peuple et sa protection. Sur Gomor, John passait le plus clair de son temps enfermé dans ses appartements, à signer nombre d'autorisation de construction de CDL... En gros, et pour faire simple, il se faisait vraiment ch***! Lorsqu'il reçu le comX suivant venant de la dirigeante des Bandes Singapourienne: "Tu viens danser ou je te brise le cou? Une invitation pour le moins..."pressante", le genre d'invitation qu'on ne serait refuser... finalement, l'ennuyeux congrès de guildéen semblait s'être mué en une orgiaque et torride "party"! Hum! Pourquoi pas... Depuis tout ce temps que je n'ai pas rencontré du monde autrement que par holo-conf' ça va me faire du bien de me changer les idées et de voir des visages amis. John fit venir son délégué aux communications. Contacte la noble Anne Bonny tu veux, et fais lui savoir que je prend les dispositions nécessaires à mon arrivé sur Singapour. Renseigne toi également sur les invités déjà présent, je crois savoir que le poilu y est déjà mais hormis lui je ne sais rien. Envois des comX quoi! C'est ainsi qu'arrive le plus dur et horrible moment: le levage de fesses d'un spatiofauteuilquituetellementilestconfortablesurtoutquandtuesdedansdepuisquelquescycles! John craqua de mille et une façon avant d'arriver à s'extraire... Bon allez on y va! Je vais me mettre un truc qui boost un peu ..et dans mon verre et dans mes oreilles, le temps que je me prépare, s'agirait pas d'arriver comme un loqueteux! Je suis sur est certain que tous les guildéens se sont déjà fais pouiller...je vais ramener un carnet d'holo-chèque, je crois bien finir par faire des affaires avec ces guildéens sans le sous...une petite avance à 50% d'intérêt...ça peut marcher... Bon alors le bar...un verre, un russe blanc, voila ça c'est fait et puis on avait dit un petit truc qui boost le temps de se préparer...alors alors...je me tâte..bon allez envoie donc ça mon petit john: http://www.deezer.com/listen-2701972 Com' On! On va checker de la gonzess! Passant une tête par la coursive il appela Mars, et gueula: Hé! MArs! Oubli pas de faire un virement depuis les comptes de L'Orga! ... combien? Ben je sais pas, Je crois que c'est open bar! ... Oui mais j'ai un plan, alors il me faut plus! ... vire moi 500Ma pour être sur! de toute façon c'est pas perdu! ... Ouais! (Rire) Bon allez je me magne because si on y va à la vitesse lumière, je vais débarquer à oualpé!
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Cdt. Rikor'f
Respect diplomatique : 1866 19/10/309 ETU 20:13 |
Score : 4
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En entendant du Rick Astley, ce que Rikor'f considérait comme de la soupe sonore pour adolescentes boutonneuses en cours de croissance, celui ci décida de se rafraichir l'esprit en s'offrant un bain de minuit dans l'onde calme et froide de l'océan qui était à quelques mètres... La démarche peu assurée, l'esprit un peu embrumé, il continua à tirer sur sa grosse cigarette exotique en s'avançant dans l'eau glacée. Regardant les étoiles, il plongea brutalement sa tête dans les vagues, et la ressortit aussi sec ! Ses dreadlocks se balançaient devant ses yeux, sa cigarette magique pendouillait sur ses lèvres, trempée. " 'Vais p'têt aller mettre la viande dans l'torchon moi..." Se dit-il, résigné. A cet instant, au loin, quelques accords de guitares attirèrent son attention : http://listen.grooveshark.com/#/song/I_Love_Rock_N_Roll/12002806 Comme hypnotisé, il fit demi tour vers la piste de danse en accélérant le pas. " YEEEEEAAAAAAHHH !!!!!!!! Ça, c'est du son Millll'Brôoooot'Chhhh !!! " D'un bond gigantesque, il atterrit sur ses grosse pattes sur le dancing, déjà survolté. En face de lui, Camélia Poisone, plus sexy que jamais, sautillait en rythme à cloche pied de gauche et de droite en mimant une guitare électrique fantôme qu'elle maltraitait sauvagement ! Rikor'f, en transe, s'agenouilla en face d'elle et joua aussi sur sa propre guitare fantôme un accord compliqué, en balançant violemment la tête d'avant en arrière, projetant des gouttelettes d'eau tout autour de lui, en se giflant avec ses propres dreadlocks... SINGIN' I LOVE ROCK 'N ROOOOLLLL !!! Là, oui, y avait le feu ! "Bah, j'dormirai plus tard moi..."
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 24/10/309 ETU 14:42 |
Score : 2
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02h53. Plein milieu de Dancfloor. Un jeune pickpocket de Madripoor, qui avait été comme beaucoup d'autres, convié à la fiesta d'anthologie organisée par la commandante Anne Bonny, arrête sa course effrénée au bout de quelques minutes, convaincu d'avoir semé son poursuivant dans la foule compacte. Il essuya comme il put la balafre qui ornerait pour toujours sa joue droite, mais il savait qu'il venait d'échapper au pire. Quelle idée il avait eu de farfouiller dans la poche de ce psychopathe ! Il avait bien senti qu'il était louche, en plus de pas avoir l'air commode, mais c'était plus fort que lui, il avait fallu qu'il essaye quand même de lui chaparder quelque chose et de lui faire les poches... Arrêté au beau milieu de la foule, essuyant le sang de son visage sur un coin de nappe, il regardait la scène cocasse du plus riche guildien de l'univers, Rikor'f en train de se trémousser en titubant devant une belette plutôt bien gaulée qui, après avoir mimer un solo très évocateur, faisait à présent semblant de vouloir attraper le wookie avec un lasso imaginaire. Le concours de Air Guitare venait de débuter et le niveau semblait des plus atmosphériques. L'ambiance était clairement survoltée et il devenait difficile de passer des amuse-gueules au bar sans jouer des coudes tant la foule était dense et mouvante. Du coin de l'oeil il enregistra le mouvement d'une ombre qui recouvrit en un éclair le groupe de pimbêches qui gloussaient à quelques mètres de lui, comme si un oiseau énorme passait au dessus d'elles. Il leva la tête et, en voyant ce qui lui arrivait sur lui, il ne put faire grand chose d'autre qu'ouvrir béatement la bouche sachant qu'il ne pourrait éviter l'impact. 2h50 du matin, soit trois minutes avant la séquence précédente, une dizaine de mètres plus haut. Un homme à la large carrure grimpe maladroitement sur les empilement d'enceintes qui crachaient le son rock'n'roll sur la foule en liesse. L'alcool ayant très sérieusement entamé son équilibre il s'accrochait comme il pouvait aux cables en tentant de se hisser le plus haut possible. Il ne portait pas d'arme, si ce n'est un large couteau de chasse à la ceinture qui lui avait uniquement servit à attraper quelques canapés de foie gras et une quinzaine de choux à la crème de saumon. Ou plutôt si, il y avait quand même eu cet imprudent qu'il avait surprit, la main en train de triturer une de ses poches, en essayant de lui trancher la carotide il avait explosé du coude le blaire d'une vieille peau siliconée, ratant sa cible et lui offrant ainsi une chance de survie. Alors que la vieille l'insultait de tous les noms de pirates qu'elle connaissait, il avait regardé détaler le courageux frayeur, un sourire aux lèvres. C'est pas grave, c'est la fête merde ! Je vais pas tuer quelqu'un ce soir, il parait que ça ne se fait pas quand on est invité ! Puis voyant le mur d'enceintes qui entouré le dancefloor il avait eu une idée pour renouer avec sa lointaine jeunesse... Oubliant immédiatement l'incident il s'était approché de la façade sonore. 2h54 du matin, Impact dans moins de 2,654 seconde, non loin du sol, le pickpoket de Madripoor, bouche béante. Ma....mais c'est pas poss....!!! Une minute auparavant, 10 mètre plus haut. Le Magister se tient presque droit tout en haut du mur d'enceintes, il regarde la foule en contrebas et repense à la dernière fois qu'il avait "slamé" et le nombre de côtes fêlées qu'il y eut en dessous lors de la chute. Il s'approche du bord murmure un Rock'n'roll Babe, Puis il écarte les bras, ferme les yeux et prend son impulsion... Plus bas, sur le Dancefloor. Des têtes se lèvent, intriguées par le regard effrayé du jeune pickpoket qui regarde en l'air. Puis se sont des débuts de cris, des tentatives de fuites infructueuses en raison de la foule, puis le bruit sourd du choc et des corps qui s'amoncellent sous l'impact, précédé d'un craquement de vertèbre en provenance du pickpoket, qui sera le seul à ne pas se relever. Le magister quant à lui n'a rien remarqué et encore moins la justice qui vient de se prononcer presque par hasard... Un peu déçu que les gens n'aient pas jouer le jeu en le portant sur quelques mètres, il se relève nonchalamment, s'époussète, tire sur son tee-shirt un peu déchiré et se dirige vers le bar, à peine surpris d'avoir à nouveau un peu d'espace autour de lui.
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Cdt. Le Parrain
Respect diplomatique : 390 27/10/309 ETU 16:09 |
Score : 4
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Le Parrain avait regagné le Roll's, un peu dégoûté par l'état de serpillère de son costume que Rikor'f avait arrosé. Il vit de loin, le Magister, complètement bourré se jeter dans le vide et eut une pensée pour le prix du pavage éclaté du sol et des soins médicaux des victimes, en bon guildien, les chiffres sont toujours importants. Il regrettait de ne pas avoir eu assez confiance en ses amis pour se confier sur les problêmes de la Famille, mais là où en était arrivé la situation, il ne restait que peu de choix et il avait choisi ! LA MORT. Dans le cockpit, il fit repasser les bons moments de sa vie : ses coucheries à l'Organisation avec tout ce qui avait envie (des chèvres, surtout, mais aussi des canards et il avait même réussi à se faire la poupée gonflable de Mr d'Albion) Drusi fermait sa chambre avec près de soixante-neuf verrous, pas la peine d'y penser... Il y avait d'autres filles, mais il s'interdit de les nommer en pensée. Il mit les gaz vers Eternité, où il mourrait tué par ses ennemis qui ionisaient comme des tarés... Durant le voyage, il sortit un holo phaseur et visionna la petite silhouette de Camélia qui dansait. Bof... De toute façon, elle devait plus être vierge... Yo soy un hombre sincero De donde crece la fuerza Y antès de morirme quiero Enculado a Coaline Balsa... Peace et bon vent, hermanos...
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