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Cdt. Pulsar Jim
Respect diplomatique : 150 05/04/308 ETU 14:04 |
Score : 10
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Pendant ce temps dans l'un des systèmes du secteur 4... Le cargo avançait en propulsion conventionelle dans le silence absolu du vide de l'espace. Dans le fond une planète glacière déserte tenait lieu de décor. La destination du cargo était sans doute une autre planète que celle-ci, un monde habité ou délivrer une cargaison. L'itinéraire pourtant était inhabituel. Tandis que le batiment de commerce dérivait dans l'espace, un conténaire se détacha de la structure. Accident? Personne à bord du cargo ne fit mine de le remarquer et l'engin poursuivit sa route. Disparaissant dans le lointain. Le temps passa... Et puis plus tard, trois point surgirent de derrière la planète glaciaire et grossirent rapidement se rapprochant du container abandonné. A bord de l'une de ces navettes d'interception: "Commandant pulsar, nous avons repéré la cible, jonction possible dans 3 minutes -Parfait, voyons voir ce qu'on va récupérer cette fois. Aucun intru dans le secteur? -Si mais à distance raisonnable, nombre et identité non identifiable, le risque de trajectoire passant par notre coordonnée est de 10% -Peu importe, on récupère et on file. Autorisation d'approche, que les équipes de soutes se tiennent prètes." Les navettes décélerèrent à l'approche du container et les faisceaux tracteurs se mirent en marche. L'objet abandonné sans doute à dessein par le cargo à l'intention de ces navettes, finit par être capté dans la soute de l'un des appareils "Commandant pulsar, risque modifié de 20% à 30% de probabilité d'approche. -En soute ou en est-on? -colis reçu: nourriture, médicaments, objets de première nécessité, aucun traceur -c'est bon, on dégage! Inutile de courir le risque d'être découvert." Et les navettes repartirent aussi vite qu'elles étaient venues Changement de décor Cette fois le vide sidéral est majestueux, pas de planète en vue, pas d'étoile proche, seulement les millions de constellations parsemant la sphère intégrale de l'horizon infini... ...et la dernière flotte: des dizaines de frégattes civiles escortées par des centaines de chasseurs. Un nombre dérisoire, une flotte terriblement fragile et pourtant irremplaçable au coeur du commandant qu'on appelait Pulsar Jim: les frégattes civiles transportait son peuple, ceux qui avaient placés leur confiance en lui, ce qu'il avait réussi à sauver de l'expansionisme aveugle de la triade. Les trois navettes évoluaient parmi les autres batiments rejoignant le vaisseau amiral, apportant les ressources que des sympatisants restés sur leurs anciens foyers occupés leur faisaient parvenir clandestinement. Jim devait planifier la survie de tous ces gens, les cacher aux yeux du secteur et rester en contact avec l'extérieur. Les communications marchaient toujours et c'était finallement sa meilleure arme. Oui ils n'avaient guère plus de ports d'attache mais l'heure de l'exode n'étais pas encore arrivé. Jim savaient qu'ils n'étaient pas encore seuls pas encore totalement livrés à eux mêmes. L'espoir était dur à éteindre. La résistance dure à briser. Combien d'envahisseurs croyant aux guerres victorieuses et brèves ignoraient ce paramètre. Jim mena la navette au coeur du vaisseau amiral et rejoignit sa cellule prendre un peu de repos. Le communicateur pourtant restait constamment allumé prêt à transmettre la moindre alerte ou le moindre message en provenance de la flotte, de l'assemblée ou des alliés qui s'activaient pour apporter de l'aide. Seule une légère lumière bleue dans un coin de la cellule témoignait de cette veille permanente. L'espoir était dur à éteindre lorsqu'il venait de l'extérieur.
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Cdt. Pulsar Jim
Respect diplomatique : 150 16/04/308 ETU 15:46 |
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Score : 7
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Le cri des singes bleus s’était tu dans la grande foret. Perchés dans les arbres, curieux mais peu farouches, les petits animaux regardaient l’immense structure de métal scintillant entamer la fin de sa descente vers le sol lisse et dur de la grande dalle. Ils regardaient, peut-etre la scène leur rappelait d’anciens souvenirs du temps ou des multitudes de ces grands oiseaux se posaient et repartaient vers les cieux avec vacarme, en un ballet incessant. Cependant, meme si le souvenir restait, la signification du spectacle de cette frégatte civile atérissant sur une piste désert d’un spatioport abandonné était au delà de leur compréhension : les humains revenaient ! Une ouverture apparut dans la paroi de l’appareil maintenant au repos. Quelques robots sortirent, se mirent à explorer les environs avec minutie. Ils furent suivis peu de temps après par quelques uns de ces bipèdes, les premiers extremement prudents, se déplacant par petits groupes avec des objectifs bien précis. Puis une plus grande porte s’ouvrit et le flot d’humain se déversa sur la piste. La terre ferme. Cela faisait longtemps que Pulsar Jim ne s’était pas retrouvé à marcher sur la surface d’un monde. Celui-ci était depuis longtemps terraformé de sorte qu’une fois quelques vérifications d’usages effectuées, il avait autorisé les civils à sortir et prendre l’air. Après tout, ce monde serait leur nouveau foyer. Certains semblaient profondément émus en débarquant sous ce ciel immense. La perspective d’un nouveau départ enthousiasmait la foule de réfugiés qui s’était placé sous sa protection lorsque la triade s’était emparé de la plupart des mondes du secteur IV. Mais la triade n’était plus. De l’aide était venu de l’extérieur, la guerre avait éclaté telle un gigentesque feu d’artifice dans de nombreux systèmes. Et la flotte de survivants menés par Pulsar Jim, qui s’était cachée pendant tout ce temps, avait recu l’autorisation de revenir. Les civils appréciaient l’impression de liberté sans limite qu’on leur avait rendue. Les mondes étaient vastes. Celui-ci avait été abandonné. D’autres étaient encore peuplés et s’étaient simplement retrouvés livrés à eux-meme, libérés lorsque la nouvelle de la défaite de la triade s’était répendue. En général les populations qui étaient restées sous l’occupation acceptaient volontiers le retour de ceux qui s’étaient exilés. Tout se passait relativement bien, si l’on considérait les heures sombres par lesquelles ils étaient passés. L’heure de la recolonisation avait sonné. Pulsar Jim regardait d’un œil satisfait les colons commencer à se prendre en charge eux meme. La cité abandonnée qu’il avait choisi comme première base possédait encore de nombreux batiments en état et d’infrastructures faciles à remettre en fonctions. L’intervalle avait été trop court pour que tout tombe en ruine. Certe la végétation extrèmement vivace de cette planète luxuriante avait bien commencé à reprendre emprise sur le verre et le bitume : mais la mousse et les lianes seraient vite dégagées par les nouveaux habitants. Pulsar Jim, lui, savait que son séjour serait de courte durée. Son domaine était l’espace, et les labyrinthes de coursives des vaisseaux dérivants dans le vide interstellaire. Il savait apprécier la vie planétaire lors des rares occasions qui l’amenaient au sol. Mais il n’était pas en vacance. Il avait encore de nombreux civils à ramener vers leurs anciens foyers. Les prochaines semaines s’annoncaient chargées mais passionantes.
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Cdt. Pulsar Jim
Respect diplomatique : 150 26/07/308 ETU 09:58 |
Score : 3
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Trente ans de paix Le temps de la guerre contre la triade était déjà loin, même le temps de la recolonisation était révolu depuis de nombreux cycles. De nouvelles générations étaient nées pour qui tout ça était un passé qu'il fallait laborieusement apprendre à l'école sans plus. Seuls les plus anciens gardaient le souvenir. Mais leurs esprits et leur projets, leurs vies, étaient étaient à présent tournés vers autre chose. Le présent et l'avenir. Le présent et l'avenir, voilà ce qui intéressait les anciens colons et les dirigeants de la DF. Enfin il y avait une petite nuance. Les colons, également surnommés "planétaires" par les équipages de la dernière flotte, s'intéressaient principalement au présent. Tandis que la DF avait la charge de préparer l'avenir. Depuis la recolonisation, les nations s'étaient reformées les politiques locales avaient fleuries en nombre, chacun s'occupait avec ferveur de sa petite parcelle de planète et de son entourage immédiat. Jadis, on appelait cette région de la galaxie la Marge. Les systèmes étaient éloignés, les civilisations technologiquement ariérées, et la conscience de l'extra-planétaire peu développée au sein de la population moyenne. Cela n'avait pas beaucoup changé. Il arrivait même à deux états d'une planète marginale de se livrer de temps en temps à des guerres planétaires! rarement mais c'était arrivé plusieurs fois. Cependant, depuis la grande guerre contre la triade et la résistance, un sentiment commun avait vu le jour dans cette région et l'ensemble des états nés de la recolonisation s'étaient rassemblés en une institution chargée de l'ensemble de la politique de l'espace intra et extra systémique. Ce rassemblement d'une myriade de peuples de marginaux avait pris le nom de Constellation Marginale. La dernière flotte ou DF qui s'était cachée du temps de la résistance existait encore. Elle s'était mis au service de la Constellation Marginale. Chaque état de la constellation utilisait une infime fraction de ses ressources afin d'entretenir cette flotte destinée à la protection de l'espace intra systémique. Le commandant Pulsar Jim était toujours en service. Héros de la résistance, le personnage n'avait grace aux traitement de longévité et à l'entrainement physique régulier, pas trop vieilli. Il restait le leader incontesté des forces spatiales de la Constellation Marginale. Il avait également le rôle de porte parole à l'assemblée galactique. Comme c'était un excellent pilote mais un pietre diplomate, on le voyait rarement là-bas. Cependant, il s'efforçait de rester informé de l'évolution galactique. Il était peut être le marginal le mieux informé et le plus tourné vers l'avenir, s'efforçant de le préparer au mieux. Récemment on parlait de rassembler les commandants d'Aurore en Pairie. Récemment on parlait de contacts et d'ouverture vers d'autres galaxies et les menaces que le concept sous-entendait. D'autres Galaxies alors que ses co-marginaux avaient encore du mal avec l'extra-planétaire pour la majorité, avec l'extra sectoriel pour les cercles les plus éduqués...une lourde responsabilité pesait sur Pulsar Jim.
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Cdt. Pulsar Jim
Respect diplomatique : 150 31/01/309 ETU 11:33 |
Score : 9
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Cent ans de paix. Le commandant Pulsar Jim se trouvait dans ses quartiers sur l'une des principales stations administratives orbitales de ce qui avais été jusqu'à peu la Constellation Marginale. Contrairement à ses habitudes, il n'était ni en tenue de pilote ni en uniforme et portait ce jour là une tenue civile de style vestimentaire emanerian. Son occupation présente était de faire ses valises, la chambre se vidait peu à peu de ses effets personnels. Quelqu'un toqua à la porte. Pulsar Jim avait presque finit, il tenait à la main sa fameuse casquette de commandant et essayait de l'applatir un peu pour la caser parmi ses autres affaires, lorsqu'il entendit les coups frappés à la porte. Il interrompit son geste et demanda d'entrer. Un capitaine de la DF, vieil ami de Pulsar Jim entra dans la pièce et attendit que ce dernier lui fasse signe de se mettre à l'aise pour se débarasser de son attitude imprégnée de raideur militaire embarassée. Pulsar Jim boucla sa valise et s'approcha de son bureau sur lequel l'écran de son ordinateur encore allumé affichait tristement une liste composées de brefs messages intitulés bilan du cycle. Un point jaune clignotait inlassablement devant la plupart. Une pression sur un commutateur et l'ordinateur s'éteignit. Pendant ce temps, le capitaine s'était assis sur une chaise et engagea la conversation. "Tu pourrais rester dans l'armée, tu sais Jim, d'accord ce n'est plus la Dernière Flotte, mais la plupart des mondes de la Marge te donneraient une place importante de commandement dans leurs flottes respectives. -Non, Harold, il est temps pour moi de me retirer, mais je n'ai pas de regret, les temps changent et la Constellation Marginale a été dissoute. Les enjeux ne sont plus les mêmes. -Si nous sommes arrivés indemnes jusque là c'est aussi grâce à toi, personne ne l'a oublié je pense, et... -Ecoute Harold, la technologie dans les galaxies connues a fait d'immense progrès, les distances ne sont plus les mêmes que ce qu'elles étaient à nos débuts, les échanges avec des civilisations de partout sont de plus en plus intenses. Et dans ce contexte, les mondes de la Constellation Marginale ont senti peser leur retard, et envisagé les bénéfices qu'ils auraient à mieux s'intégrer. Harold, tu te souviens de la Marge? -Oui bien sûr, nous étions jeunes... -La Marge, c'était le trou du cul de la galaxie, le bout du monde, les tribus du désert qui regardaient passer les vaisseaux spatiaux en pensant que c'était des oiseaux géants, les taudis des chercheurs d'apotiums qui prospectaient les sols boueux des jungles de Guaca sans jamais rien trouver, les tavernes mal famées ou s'échangaient des médicaments venus d'ailleurs pour les populations des villages contre des drogues bien d'ici. Harold, la Marge n'est plus la Marge, et le passé commun a été oublié, la Constellation n'avait plus lieu d'être. -Je continue de penser que cette dissolution est une erreur, nous aurons moins d'influence sur la scène politique galactique en temps que mondes indépendants qu'en temps que constellation unie. -Mondes indépendants? Harold, cela durera un temps, mais crois moi, l'assimilation par d'autres empires arrivera bien vite. Mais cela ne me dérange pas, après tout c'est une évolution naturelle de la coopération croissante qui se déroule dès à présent dans de nombreux domaines. Après tout ce n'est pas plus mal...simplement...je n'ai plus ma place dans tout cela." Pulsar Jim avait fini de se préparer. Il s'empara de sa valise et sorti de ses quartiers en laissant ouvert derrière lui. Le capitaine Harold l'accompagna dans les coursives jusqu'au ponts d'embarquement. Un chasseur individuel habituellement utilisé pour les missions d'interception les attendait. Il était prêt à partir. "Et que vas-tu faire Jim? -Figure toi qu'on m'a autorisé à conserver un frégatte. Oh pas une de ces frégattes moderne qui constituaient l'essentiel de la flotte, non un vieux model datant de la guerre contre la triade, un bon vieux modèle j'ai envie de dire, on les appelait frégattes corsaires. Je vais voyager. Il me reste beaucoup à voir dans cette galaxie et dans les autres. -Tu ne seras peut-etre pas le bienvenu partout. -En Aurore ça devrait bien se passer, ailleurs, nous verrons, je compte sur la connaissance que j'ai de mon appareil et la qualité de mon équipage. Je les ai choisi avec soin et je les connais tous personellement. Tu aurais pu en faire partie mais je sais que tu as une famille sur Velvet. -Nous nous reverrons? -C'est possible Harold mais incertain. -Promet moi une dernière chose. -Quoi? -N'essaie pas de te relancer dans la piraterie. -La piraterie? -Ne fais pas l'innocent, nous savons tout deux ce que tu étais avant de prendre la tête de la résistance jadis. Mais ça ne marcherait plus, quelqu'un quelque part, finirait par t'attraper. Tu l'as dit toi meme, la technologie a fait d'énorme progrès. -Mourir le pistolet laser au poing dans un couloir endommagé d'un vme abordé? Laser au poing, sourire carnassier aux lèvres et sirène d'alarme sridente accompagnant ta progression sanglante jusqu'aux ponts supérieurs? Hahaha, sacré Harold, ne me donne pas de mauvaises idées." Pulsar Jim pris place à bord du chasseur, fit un dernier geste d'adieu à son ami, ferma le cockepit et alluma les moteurs. Le chasseur prit son envol et s'éloigna rapidement de la sation orbitale. A distance respectable la fregatte attendait. "Hahaha! La piraterie? sacré Harold" Pulsar Jim, de bonne humeur riait encore. Et tandis que le chasseur s'approchait de la frégatte corsaire, quelque détails pouvaient se faire remarquer, le "vieux" modèle avait été discrètement mais étonnament modifié. De plus il était équippé de boucliers dont les champs de force luisaient d'une couleur inhabituelle et d'un armement impressionant. Le chasseur entra dans un hangar de la frégatte et quelque temps plus tard, l'engin accéléra subitement pour disparaitre du paysage local. La Marge n'était plus la Marge, la Constellation Marginale n'était plus mais certaines choses ne changent pas: Pulsar Jim retournait dans son élément: le vide de l'espace et l'aventure.
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Cdt. Rikor'f
Respect diplomatique : 1866 31/01/309 ETU 13:07 |
Score : 6
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Le Guide Rikor'f avait appris le départ du Cdt. Pulsar Jim, (ou "Jim", comme il préférait qu'on l'appelle.) dans les Echos Galactiques du jour... Il n'aimait pas cette sensation amère, frustrante, de voir partir quelqu'un de bien sans avoir eu le temps de le connaitre mieux... "Bon vent, Jim..." pensa-t-il.
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 31/01/309 ETU 13:19 |
Score : 6
Détails
Il vient un jour pour chacun de nous où les jeux sont faits. Il ne s'agit plus ce jour-là de songer à de nouveaux départs, mais de considérer où l'on est arrivé. Le magister était à son bureau, accaparé par quelques affaires diplomatiques de la plus haute importance lorsqu'une femme pénétra pour lui annoncer la nouvelle. Magister ? mmoui ? Magister, nous avons eu une nouvelle qui ne vous réjouira guère, le commandant Jim Pulsar vient de quitter ses fonctions, il semble qu'il ait repris la route pour une destination inconnue comme il nous l'avait annoncé il y a quelques cycles de cela.. Vous voulait dire qu'il a... disparu ? Oui Magister, notre délégation sur place nous a informé de son départ ce matin. Il aurait pris un vaisseau avant de disparaitre des radars.. Il aurait.. désactivé sa balise de localisation Le magister ne pu retenir un semblant se sourire.. Sacré Jim, la politique a du finir par avoir raison de son ennui. Encore un idéaliste qui aura été déçu par les oppositions au rassemblement dans cette galaxie. Je suis certain qu'il sait ce qu'il fait, c'est un homme plein de ressources qui sait ce qui est important. Nous le reverrons peut-être , ici ou dans une autre vie. Il leva le regard vers la voute de verre et, le regard perdu dans l'infini stellaire, il murmura Bonne route Jim..Bonne route mon ami..
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