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Naissance d'une nation.

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Cdt. Asclépios Buendia
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22/05/308 ETU 21:40
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Un homme l'air plus âgé que son age fait son entrée dans l'hémicycle. Il parait fatigué, les traits tirés, mais satisfait. Il est revêtu d'une antique combinaison de cosmonaute orange démodée, avec sur le coté un étui en cuir contenant un pistolet laser tout aussi antique.
Camarades commandantes et commandants d'Aurore, je vous salut. J'ai l'impression d'avoir déjà vécu ce moment il y a de cela longtemps, c'est étrange. J'espère que la suite sera plus heureuse qu'auparavant.
Vous ne me connaissez pas, et ne m'avez jamais vu en Aurore, pas plus que je ne vous connait d'ailleurs. Et pour cause, je ne suis pas natif de cette galaxie. Je suis née dans une galaxie qu'on avait coutume d'appeler Songe, et qui parle une autre langue qu'ici, mais tout cela, c'est de l'histoire ancienne. Oui, au cas ou vous en douteriez, il y a une vie intelligente dans d'autres galaxie, j'en suis la preuve vivante.
Quoi qu'il en soit, je n'ai qu'une vague idée de la manière dont je me suis retrouvé parmi vous, et je suis incapable de rentrer chez moi...pour l'instant. Alors je m'installe.
Je suis le Colonel Asclépios Buendia, et j'ai une déclaration importante a faire: J'annonce ici et en ce jour la naissance officielle de la Néo-République Révolutionnaire Socialiste Unie. La Néo-R.R.U.S.
Notre toute nouvelle nation est le résultat de la sécession d'une partie des planètes auparavant sous la domination du cdt. John Rackham. Le peuple Néo-R.R.U.S. est fière de proclamer sa souveraineté aux autres nations de cette galaxie, et espère obtenir toute la reconnaissance qui lui est due.
Merci de m'avoir écouter, camarades.
Cdt. -Moana-
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22/05/308 ETU 21:58
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Le commandant Moana, qui avait été informé de l'arrivée de ce nouveau commandant dans la galaxie, sauta dans son croiseur pour faire la connaissance de ce nouveau venu. Une fois arrivé, il n'eut pas de mal à le reconnaître parmis toutes ces illustres personne, avec cet étrange accoutrement qu'il n'avait jamais vu auparavant (il avait pourtant énormément voyagé) :
Commandant, je suis enchanté de faire votre connaissance. Je suis moi-même nouveau dans la galaxie Aurore, et je viens d'une galaxie encore plus lointaine, qui a malheureusement disparu depuis des temps immémoriaux. Mais je ne suis pas là pour parler de moi, mais pour vous souhaiter la bienvenue parmis nous mon ami.
Que votre peuple vive à jamais dans la paix et la prospérité.
Sur ces mots, et parès un bref signe de tête à quelques commandants, Moana regagna sont vaisseau, content d'enfin pouvoir profiter d'une de ces longues balades en forêt, dont il n'avait plus eu le loisir de profiter depuis plusieurs jours.
Cdt. Asclépios Buendia
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23/05/308 ETU 17:09
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HRP: je balance ici mon RP de départ de la G4. D'une part parce que j'en suis égoïstement fier, et d'autre part parce que ça justifie mon "passage" d'une galaxie a l'autre en gardant le même perso. Vous pouvez vous passez de le lire, c'est comme vous voulez.En plus il est long. Vous pouvez évidemment répondre après ce poste sans tenir compte du RP, suelement de mon premier poste. Merci.
L'antique pistolet laser était posé sur le bureau d'ébène, muet mais chargé de promesses funestes. Le Colonel le fixait du regard, intensément, depuis un bon moment, assis à son bureau. Ce vieux pistolet laser, il avait fait toutes ses campagnes, serré dans son poing lors de toutes les attaques. Des années. Des années de souffrances, avec ce flingue, et partagés avec les quelques fidèles qui l'avaient suivi depuis toujours, comme le camarade Brenjev, le premier ministre. Tout cela allait être perdu a présent. La révolution est un échec.
Tout ça a cause d'une trahison. Un complot horrible, pire que tout ce que le Colonel aurais put imaginer venant du gouvernement galactique. Mes tout les rapports étaient formels, la, étalés eux aussi sur le bureau, éparses. Les sans-visages! Quelle farce. Leurs visages n'étaient en fait que trop connus, mais ils n'étaient que des masques. Et dire que cette expression était née spontanément a l'AG. Ah ils ont bien fait leur boulot les salauds de bourgeois!
La machination était d'une bassesse sans nom. De fausses attaques, TOUTES de fausses attaques. Des mensonges éhontés au sein même de l'assemblé. Phase 1. Phase 2, la plupart des commandants honnêtes de la galaxie, ceux qui n'auraient jamais put accepter u tel marché, sont sacrifiés ou éloignés. Ces imbéciles pétries de bravoures et d'héroïsme se précipitent tête baissée dans la machination du gouvernement, et trop confiant, avalent toutes les couleuvres qu'Eliad leur sert. Ils se précipitent au fin fond de la galaxie a la recherche des prétendus sans visages…et tombent dans des embuscades. Facile de connaître leur position, ils la communiquent régulièrement au gouvernement justement en cas de disparition. La phase 2 avait magnifiquement bien fonctionnée. Le Colonel lui-même avait failli s'y laissé prendre, c'est ce qu'il était en train de se dire. Heureusement qu'il avait toujours été méfiant envers cette soit disant méritocratie, ça l'avais sauvé. Mais aujourd'hui que pouvait-il faire? La dévoreuse de rêve était désormais en marche dans Songe, et elle était innaretable.
Phase 3, tout les commandants désignés par la machine a dévorer les rêves: Eliad et compagnie, allaient être arrêter très prochainement, sous prétexte de haute trahison. Comme quoi les sans visages opéraient depuis longtemps en secret dans Songe et achetaient les commandants. Ridicule. La loi martiale sera proclamée, et la liberté d'expression définitivement muselé. Et évidemment, il ne viendra à personne l'idée de se demander comment il se faisait que les "traîtres" n'aient pas été découverts plus tôt. Et il était déjà trop tard pour agir contre tout ça. Le Colonel le savait. Il avait fait tout ce qu'il avait put pour lutter contre Eliad et ses sbires, pour enrayer leur montée au pouvoir. Et il n'avait reçu que peut de soutient. Il avait alerté toute la galaxie, mais rien à faire. Ils étaient tous soit trop content qu'on fasse d'eux des moutons, soit trop peureux pour agir.
Phase 3, confiscation des planètes des commandants arrêtés, procès factices, aveux spontanés, et exécutions en masse. Phase 4, les masques tombent: La bande d'assassins au pouvoir n'as plus rien à craindre de qui que ce soit, ses ennemis les bons samaritains éliminés depuis longtemps, tout résistant éventuel éliminé. Et la curée finale aura lieux. Les rares commandants survivants, s'il y en a, finiront asservis, avec leurs peuples, a jamais. L'AG et le gouvernement ne seront plus que des voiles risibles, parodies douteuse d'une démocratie oubliée lorsque le contact sera établi avec les autres galaxies, a n'en pas douter. Contact qui ne saurait d'ailleurs plus tarder.
Et la R.R.U.S. ne peut strictement rien contre tout ça.
Le Colonel fixait son pistolet, en colère. Ca ne lui ressemblait pas d'abandonner, ou de reconnaître la défaite. Mais il savait qu'il finirait fatalement sur la liste noire, alors il préférait prendre les devants.
Il n'y avait qu'une seule inconnue cependant: la réaction des inquisiteurs orthographiques. Ils ne les avaient jamais aimés ceux-là, mais ils étaient peut-être ben les seuls à pouvoir éventuellement faire quelque chose. Ou bien est-ce qu'il trempait dans ce scénario macabre? Et Markvart? Le colonel ne savait rien a propos de lui en ce moment. Était-il au courant de tout ce qui se passait? Cautionnait-il tout cela? Impossible! S'il savait, sa réaction serait terrible. C'est le plus puissant commandant de la galaxie. Mais le Colonel avait trop peur. Il avait peur d'appeler Froward, de lui demander de l'aide, et de risquer de découvrir que lui et sa sœur participent au plan. Ou peut-être que Raghnild aurait court-circuitée son frère? Pas impossible vu sa tendance belliqueuse. Trop d'informations manquaient. Beaucoup d'hommes de valeurs étaient morts pour obtenir le peu d'informations dont la R.R.U.S. disposait.
Il faut se rendre a l'évidence, Colonel Buendia, la révolution est un échec, tu as failli. Et ton peuple portera bientôt de nouveau les chaînes.
Il se saisit de l'arme, lorsque la porte s'ouvrit a la volé. S'était le camarade Brenjev. Quel emmerdeur celui la! Un vrai empêcheur de se suicider en rond. Il était blême, et s'adressa au Colonel d'une voie blanche:
Posez cette arme, Colonel, vous n'avez pas le temps pour ces bêtises.
Vous étiez en train de me surveiller espèce de salaud! Encore! Ca devient une habitude ces derniers temps.
Et nous avons raison visiblement, Colonel. Rangez cette arme voulez-vous, et arrêtez ces enfantillages. N'oubliez pas notre serment.
Pff! Cette vieille connerie de jeunesse? Vous y pensez encore? …Si tu veux toujours être celui qui va m'abattre quand tout sera fichu, mon vieux, tu as intérêt à rester vigilant si tu ne veux pas te faire griller la priorité!
Ca c'est à moi d'en juger Colonel de mes deux. En attendant, j'ai des nouvelles de l'AG.
Quoi? Un miracle?
Ne vous faites pas sarcastique Colonel. La phase deux vient d'être enclenchée. Plus tôt que prévu. Beaucoup de commandants sont déjà aux arrêts et l'AG bourrée de militaires.
Et Torstky?
C'est lui qui vient de nous envoyer le rapport. Il n'a pas été inquiété. Visiblement sa fausse couverture de cosmo-amiral fonctionne encore.
Bon…c'est tout?
Le premier ministre restait à la porte, sans avoir lâché la poignée, indécis. Le Colonel explosa alors et cria:
C'EST BON, CAMARADE PREMIER MINISTRE, JE NE FERAIS PLUS DE BETISE, VOUS ETES LIBRES DE PARTIR!
La porte claqua avant même que le Colonel n'eu fini sa phrase…Il se replongea dans ses pensées.
Alors ça y est, on passe déjà a la vitesse supérieure. Vous ne nous laisserez aucune chance, porcs capitalistes! Oppresseurs, un jour prochain le peuple vous crèveront tous jusqu'au dernier, avec ou sans le Colonel.
Il se saisit de l'arme mortelle de nouveau, la soupesa, et la rangea dans son étui, accroché au coté de son scaphandre de cosmonaute. Se suicider, quelle connerie se disait-il! C'est vraiment un truc pour les trouillards et les gonzesses (hrp: oui, j'avais jamais eu le temps de développer le coté misogyne du Colonel, mieux vaut tard que jamais ;). Le camarade Brenjev viens de me sauvé la vie. Ce ne sera jamais qu'une énième fois sur le nombre de fois ou il l'a déjà fait pendant toutes ces années de guérilla.
Mais le temps était à présent à l'action. Décidé, il se leva et contacta le premier ministre.
Ici le Colonel. Camarade, fini de déconner, vous aviez raison. Envoyez la totalité de nos rapports d'espionnage et autre au commandant Froward.
Mais, Colonel…Tout nos agents, on va les griller!
Tu ne peux vraiment rien faire pour eux?
Bon, je vais essayer d'en ramener le maximum, mais tous ne pourrons pas rentrer à temps. Torstky…
Tant pis, on tente le tout pour le tout. C'est quitte ou double a partir de maintenant. Tout est perdu de toute façon. Et préparez une nouvelle mission de reconnaissance. Légère et discrète, comme les précédentes, on a eu de très bon résultats comme ça. Elle partira le plus tôt possible.
Mais Colonel, la dernière vient juste de décoller pour remplacer la troisième que nous avons perdue. Le bilan commence à être lourd! C'est inutile.
Non ce n'est pas inutile mon petit camarade, car cette fois je suis de la partie. J'embarque avec la mission. Il faut que j'aille voir ses soi disant sans-visage face à face.
Quoi? Mais Asclépios tu es…
Et t'embarque avec moi camarade, hahaha, coupa le colonel!
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A bord du "Prolétaire", une simple frégate laser a peine améliorée, le Colonel fumait tranquillement. Il était sur le pont principal, revêtu de son scaphandre ouvert, un cigare long comme un barreau de chaise planté dans le bec. Agripper a une barre maintient, il rigolait, heureux. Il faisait enfin quelque chose, même si s'était une connerie complète. Il se rendait compte que la vie de renégat lui avait manqué. Satisfait, il observait cet équipage d'hommes aguerris, qui comme lui avaient pilotés des frégates corsaires toute leur vie. Une frégate laser représentait pour eux un joujou inespéré pour s'amuser. Et ils savaient en tirer le maximum des possibilités. Les homes avaient pour habitude de ne pas porter l'uniforme en mission. A bord des vaisseaux spatiaux militaires, les voyages étaient long et la maison loin. L'esprit militaire s'effaçait devant l'esprit de cohésion. C'était quelque chose que tout les hommes de l'espace partageait, et que le Colonel partageait encore il n'y a pas si longtemps.
Au delà du pont, l'espace s'offrait au regard dans une grande vue dégagée. Ils se trouvaient dans une ceinture d'astéroïde en orbite d'une planète perdue en bordure de la frange galactique. Ils étaient à des jours de la capitale. Il y avait en ce moment une flotte réduite d'une dizaine de frégates laser, estampillée Forces Cosmiques R.R.U.S., qui croisait dans la zone. Des phénomènes étranges, témoignant probablement de la présence des sans visages dans la région, les avait attirés. Le Colonel, comme tout les vieux loups de mers reconvertis en officiers de la flotte cosmique R.R.U.S, connaissaient les moindres recoins de la galaxie, pour y avoir croisés de nombreux dangers toute leur vie, et s'y être cachés trop souvent. Ils savaient naviguer dans les zones a risques ou personne ne suivaient les renégats, obligés qu'il était d'apprendre à louvoyer.
La flotte de reconnaissance surveillait maintenant la zone depuis des jours, et maintenait le silence radio complet pour éviter les risques de se faire repérer.
Un homme s'approcha du colonel.
Colonel, on les as, ça y est. On sait ou ils sont.
Quoi? Ca y est? Enfin, je savais que je pouvais compter sur vous, camarades! On va aller voir ce qui ce passe de l'autre coté de cette foutue planète à présent!
L'officier de pont voulu formuler une objection, mais le premier ministre, présent depuis le début, lui coupa la parole sèchement:
Ne discutez pas les ordres du Colonel, camarade! C'est bien pour ça qu'on est la, non? Voir les sans-visage!
Oui, je m'excuse camarade. On entame une approche en douceur.
Le colonel de tourna vers Brenjev, et lui dit:
Alors, tu as fini par comprendre?
Je n'ai rien compris, imbécile, j'ai toujours sut que tu étais complètement fou. Et ça ne m'as jamais empêché de te suivre jusqu'ici. De plus, j'ai un serment à respecter et…j'ai plutôt intérêt à te coller au train si je ne veux pas me faire griller la priorité, non?
Haha! Merci pour tout alors, camarade.
En guise de réponse, le camarade Brenjev se contenta de lancer un VIVE LA RÉVOLUTION, CAMARADES, auquel il reçu une réponse tonitruante de tout les hommes présents sur le pont (hrp: je fait pas un peu trop dans le mélo la? Je n'avais pas développé non plus le coté sentimental du Colonel, alors je fais tout maintenant d'un seul coup)
Les quelques frégates parties en détachement du groupe, dont "Le Prolétaire", se coulèrent dans les lignes de forces gravitationnelles de l'endroit, pour provoquer le moins de perturbations possibles.
Il y a peu de chance qu'on ne se fasse pas repérer tout de même, les autres groupes ont forcément tentés cette technique, et aucun n'est revenu, dit le capitaine de la frégate.
C'est vrai. On devrait se peut-être se placer dans le cône de saturation radio du soleil. On sera pratiquement indétectable. (Hrp: c'est convaincant le blabla technique pour faire SF? Je n'avais pas développé ce coté la chez le colonel…bon j'arrête)
Bonne idée camarade, on va tenter ça. De toute façon on va se faire défoncer, alors pourquoi ne pas tenter le coup.
L'approche consistait à ce que le détachement se positionne exactement entre le soleil et l'ennemi. Ainsi, ils seraient indétectables car noyés dans le flot continu d'émission radios, sur tout le spectre, qu'émettait naturellement un soleil. Et cela fonctionna à merveille.
Ce que le Colonel découvrit en tombant sur les sans-visages le laissa sans voix. C'était pire que tout. C'était inimaginable. Songe allait devoir faire face a une puissance incommensurable! C'était…mais il n'eu pas le temps de savourer son horreur bien longtemps, car un objet était déjà lancé contre eux a grande vitesse.
Un homme d'équipage cria: ON EST REPÉRER! ILS ONT BALANCE UN TRUC! IMPOSSIBLE DE SAVOIR CE QUE C'EST! ÇA NOUS FONCE DESSUS, ON VA SE FAIRE AVOIR!
MANŒUVRE D'ÉVITEMENT! COMMENT ÇA SE FAIT QU'ON L'AS PAS REPÉRER PLUS TÔT?
Le colonel, en crachant son cigare, verrouilla sa visière de casque, et jeta, par la radio du scaphandre désormais:
PARCE QU'ON EST DANS LE CÔNE DE SATURATION BANDE DE CONS!
L'impact fut violent. Très violent, et beaucoup moururent sur le coup. Le projectile perfora tout les niveaux de blindage du vaisseau comme du beurre. L'aspiration projeta tous les hommes et tout ce qui n'était pas fixé, a l'extérieur, dans le vide stellaire. "Le prolétaire" avait été tué, et il se vidait de son sang, épave inutile.
Le Colonel ne compris même pas ce qui s'était passé, il fut projeter hors de la frégate comme un vulgaire fétu de paille. Il n'eu le temps que de percevoir que quelques cris de surprise, puis se fut une explosion sonore informe dans son casque. Des milliers de hurlements lui vrillaient les tympans, mais ce n'était pas des hommes. Ni les sans visages. S'était le soleil qui déversait dans sa radio de combinaison l'enfer des ces ondes braillardes. Il coupa sa radio, et assista alors au reste du spectacle en silence. (Hrp: je sais que ce n'est pas réaliste, mais c'est mon RP, je fais ce que je veux)
Autour de lui, éparpillé sur des kilomètres, des débris, et des corps sans vie flottaient. "Le Prolétaire", vu de l'extérieur, était totalement déformé, tordu par l'impact. Le trou béant qui s'ouvrait sur le coté crachait encore une multitude de confettis inidentifiables a cette distance. Ou était les autres? Des survivants? Le premier ministre, avait-il survécu? Il avait une promesse à tenir! Impossible d'allumer sa radio pour appeler a l'aide et chercher les autres en, avec ce foutu soleil qui gueule.
Tout était perdu pour le Colonel, et il y avait peu de chance de voir arriver les secours. Sales bourges, ils nous ont bien eus…
Un objet qu'il n'avait pas remarqué jusqu'alors s'approchait manifestement de lui. S'était sa mort, il l'avait reconnue. Pas trop top, et tant pis pour Brenjev. Il trouvait même que dans le fond, il ne s'en était pas trop mal sorti. Le Colonel s'était battue du mieux possible, il avait donné tout ce qu'il avait put, et lutter jusqu'au bout. Mouais, c'est une défaite honorable dans le fond. Aucun regret. Quoique, il se dit tout d'un coup que la seule marque qu'il aura laissé de son existence aura été la réfection des chiottes de l'assemblé générale. Au moins il y avait certains points sur lesquels on pouvait faire plier le destin.
Lorsque l'objet se trouva sur le colonel, il apparut plus grand, et étrange. Il n'avait pas de forme. Et pas de couleur. S'était une sphère pour le Colonel, non, un cube, un cône…mais qu'est-ce que c'est que cette merde? Pourquoi tout ce cirque! Je réclame une mort simple et sans holo-cinoche bordel! Toujours obligés de chercher à impressionner! Y a plus rien a impressionné la, le Colonel est sur la touche. On le sait que vous êtes les plus fort!
…Si seulement il avait put se suicider, se demanda t-il une dernière fois en espérant que la mort ne serait pas trop douloureuse.
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Le grand hémicycle sombre de l'assemblé générale était désert. Ou presque désert. Les soldats anonymes et en arme sur le pourtour. Les pas de l'inconnu qui venait d'y pénétrer résonnèrent trop fort. Il s'approcha du pupitre central, y tapota le micro:
Un! Deux! Un! Deux! Heu, je vous pris de m'excuser, je ne suis pas habituer à prendre la parole ici. A vrai dire c'est la première fois. Bonjour cam..heu, commandantes et commandants de Songe. Je me présente, Bouche, Dheub'eulliou'h, représentant du gouvernement intérimaire de ce qu'il était d'usage d'appeler jusqu'alors…la R.R.U.S. C'est une annonce importante que j'ai à vous faire aujourd'hui. Vous l'aurez déjà deviné, la R.R.U.S. n'existe plus. La révolution, ou prétendue révolution, est terminé. Et c'est tant mieux. La R.R.U.S. a donc cessée officiellement d'exister. Quant au soit disant colonel, il est mort, et bien mort. Les rumeurs concernant sa prétendue disparition au fin fond de l'espace, héroïquement victime des sans visages, est totalement infondé. Je peux moi-même vous assurer que son corps écharpé pend encore par les pieds au balcon de l'ex-C.C.C.P., lynché par la foule. Nous nous sommes enfin vengés de ce vulgaire pirate, car c'est bien ce qu'il était, qui voulait se faire passer pour un sauveur! Un révolutionnaire! Aujourd'hui nous connaissons la vérité sur la révolution. La révolution, s'était des camps de travail populaire soi-disant volontaire. Des camps de travail forcés et d'internement en fait, réparties dans tout le territoire. Des millions de victimes et des milliers d'opposants y sont passés. Le nombre de morts, victimes d'exactions, et effarants, et augmente heure par heure, à mesure que nous fouillons les camps. La révolution, c'est plus de cent millions de déportés, et de déplacés en tout genre. Un C.C.C.P. corrompu jusqu'à l'os, et qui monopolisait toutes les richesses et tous les privilèges. Le Colonel en tète évidemment. La police politique était partout et…
Un homme entra en courant dans l'hémicycle, complètement affolé. S'était le cosmo-amiral Torstky, qui se planta devant le nouveau représentant, et lui coupa la parole:
NON! C'est faut! Pourquoi salis-tu la mémoire du Colonel? Il nous a sauvés! Oui il est mort, mais pas la révolution! C'est un coup d'état! Ce que vous racontez n'est qu'un tissu de mensonges! Camarades commandants, ne l'écoutez pas!
Torstky était haletant et bouleversé. Dheub'eulliou'h, lui, droit comme un i et une grimace de dégoût sur le visage, glissa la main dans sa poche de veste, en sorti une arme, et abattit froidement Torstky, qui n'eu que le temps de s'étonner. Puis il reprit la parole, très calme.
Si, c'est vrai. De plus, commandants, l'homme que je viens d'abattre était un espion a la solde de l'ancien pouvoir. Bien, le gouvernement provisoire tiens a clarifié sa situation. Aussitôt la R.R.U.S. effondrée, l'ensemble des planètes ont fait sécession, mais en commun. Elles sont en se moment même en négociation de transferts éventuels vers d'autre commandants de la région désireux de nous aider. Aussi, vous êtes priés de ne pas intervenir afin de ne pas perturber le processus. De plus, le gouvernement provisoire, pour effacer toute trace de la période collectiviste, annonce qu'il se tourne de plein pied vers la méritocratie. Aussi, nous reconnaissons enfin le gouvernement galactique et désirons appliquer ses principes. Vive l'économie de marché.
Actuellement, les anciens membres du C.C.C.P. sont pourchassés et arrêtés, exécutés, et seront jugés a titre posthume. Après tout, ce sont des perdants, qui ne méritent donc pas que l'ont s'encombre de leur présence. Veuillez donc nous ramener tout éventuel fuyard, merci.
Commandantes et commandants de Songe, j'espère que nos futurs rapports avec le gouvernement galactique seront beaucoup plus productifs qu'ils ne l'étaient du temps de la dictature. Bonne journée.
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Tout était flou, le colonel était complètement engourdi, fatigué. L'objet avait disparu, brusquement. A la place, un jeune homme apparemment, pas clair, qui essayait de lui dire quelque chose, mais le Colonel n'entendait pas.
Comment mon garçon?
Il baissa la tète et vit ses mains. Elles étaient ridées. De vraies mains de vieux. C'est pour ça qu'il était fatigué, qu'il ne voyait et n'entendait pas bien?
Le jeune homme se pencha vers lui et répéta, plus fort:
Votre fille Mr Buendia, heu, Colonel pardon. Elle est la pour vous rendre visite.
…Qui?
Le garçon flou dansait encore dans le regard du colonel lorsqu'il senti son corps se déchiré. Il était tiraillé de toutes parts, et une nouvelle scène émergea. Il y avait une odeur. L'odeur d'eau de fleurs d'orangers que sa mère, déjà vieille et aveugle a l'époque, répandait sur la tète de son petit cousin pour le repérer partout dans la maison. Il tourna le visage et, éberlué, vis son père, qui lui parla:
Et bien qu'est-ce que t'as Asclépios? Tu bade la lune ou quoi? Tu te sens bien?
Ses parents étaient tout deux morts depuis des années! Et cette scène, il s'en rappelait. Il l'avait déjà vécu! Le cousin surgit en riant dans la pièce, plein de l'odeur sucré, lorsqu'à nouveau le Colonel quitta la scène. Il pouvait encore sentir l'eau de fleurs d'orangers quand il se retrouva sur le balcon de l'ancien palais présidentiel. La foule était la, et acclamait son nom. Colonel! Colonel! Le Libérateur! Et lui il prononçait un discours qu'il connaissait par cœur:
CAMARADES! Camarades écoutez moi! En ce jour mémorable, le peuple est libéré! Nous avons gagnés! Nous sommes libres camarades! Mais attention, la révolution n'est pas terminée, au contraire, camarades, car il y a au delà des cieux encore bien des peuples en souffrances qu'il nous faut libérer!
Il se rappelait mot pour mot ce discours, s'était celui prononcé spontanément le jour même du coup d'état qui avait mis fin a l'oppression l'avait porté au pouvoir! Et ce jour la il s'était demander pourquoi il sentait l'odeur d'eau de fleurs d'orangers de son enfance! Mais qu'est-ce qui se passait?
Il fut de nouveau tiraillé, mais cette fois pas de passe passe avec sa mémoire. I les trouvait de nouveau dans l'espace, libre, sans rien autour de lui. Pas d'objet bizarre. Pas plus de planète, de soleil, ou de ceinture d'astéroïdes. Les débris ont eux aussi tous disparus. Les débris et les corps. A l'évidence, il n'était pas au même endroit. D'ailleurs il ne reconnaissait rien. Un renégat se repérait presque d'instinct aux étoiles en quelque endroit de la galaxie qu'il se trouve. Mais la, rien qui corresponde a ce qu'il connaissait. Un coin de la galaxie qu'il n'as jamais vu. Et il dérive.
Bon, avec ma réserves, j'en ais environ pour trente heures a vivres. Ca laisse le temps de réfléchir. Il réfléchie alors a cet objet étrange qui l'avait capturé et balancer ici. Est-ce que s'était lui qui avait fait joujou avec sa mémoire? Mais pas seulement ma mémoire, je me suis aussi vu vieux…ma fille? Tout ces moments, c'est comme si je les avais vraiment revécus, dans le passé et dans l'avenir. Et maintenant? D'ailleurs ou sot les sans visages? Je ne les intéresse plus ou quoi?
Le temps passait, et le Colonel avait décidé de s'abîmer dans la contemplation de l'espace. Un endroit où il avait louvoyé tant d'années. Il ne pouvait pas ne pas s'y sentir à l'aise. Ca ne lu posait pas de problème d'y mourir finalement, l'espèce, s'était chez lui. Il repensait aux derniers moments qu'il avait vécus a bord du "Prolétaire", et du camarade Brenjev. Leurs cris dans la radio. Soudain, il se souvint que sa radio était éteinte. Il l'as ralluma et entendit aussitôt un bruit très fort. Mais pas un soleil cette fois, non, une voix! Une voix humaine! De l'aide!
Ici le Colonel! Je vous reçois! Qui êtes vous? Venez me sortir de ce merdier!
De l'aide enfin! Quel con il avait été d'avoir oublié sa radio!
Ici le Colonel!
Cette vois était bizarre, elle continuait de jacasser alors qu'il avait répondu. En fait, le Colonel ne comprenait pas un fichue mot de ce que disait l'autre. Ce n'était pas du commun. Comment se faisait-il que l'autre ne parlait pas le commun? Surtout en plein cosmos!
Le saboteur linguistique! Ce vieux bidule doit bien avoir un module de traduction universel! Allez on y croit Asclépios, on y croit.
Il enclencha le saboteur linguistique, que par bonheur il n'avait jamais retiré de sa combinaison, une habitude à lui, en veillant toutefois à couper le sabotage.
Ici le Colonel!
Le colonel? Quel colonel? Qui êtes vous mon vieux? Ca fait des heures qu'on essais d'établir le contact!
Une voix claire et intelligible, quel bonheur! Intérieurement il remerciait les techniciens qui lui avaient probablement sauvé la vie. Bientôt il serait chez lui et leur refilerai des médailles…avant que le gouvernement galactique ne débarque. Se reprenant, il invectiva son interlocuteur:
Comment ça "qui êtes vous?" Vous vous foutez de moi camarade? C'est moi le Colonel! Le Colonel Asclépios Buendia, premier secrétaire du C.C.C.P. de la R.R.U.S.! Et je suis en perdition!
Le C.C.C.P. de quoi? On ne comprend rien à ce que vous racontez mon vieux! On n'a jamais entendu parler d'un colonel ici! Mais on arrive, tenez bon.
Le Colonel fulminait! Tout le monde le connaissait dans la galaxie! Tout le monde! Et son ego surdimensionné ne supportait pas qu'on se permettre de ne pas connaître son nom! Mais il décida de laisser tomber ça pour l'instant.
Dites moi camarade, ou sommes nous ici? Je ne reconnais pas le coin! Je ne sais même pas comment j'y suis arrivé.
Vous avez dut prendre un sacré coup sur la tète mon vieux! On est en secteur 5, système 3.
Quoi? Tu déconne camarade, c'est pas le secteur 5 système 3 ici, je reconnais rien! C'est mon système Natale!
Ah si si! C'est bien ce secteur, vieux.
Colonel! Et non, ce n'est pas le bon secteur!
Le Colonel commençait à se méfier et à sentir un piège.
Écoute mon vieux, a ma connaissance, y a pas d'autres secteur 5, système 3 dans tout Aurore, bordel!
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