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Cdt. Arkhange
Respect diplomatique : 485 29/08/308 ETU 11:49 |
Score : 8
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RP Privé, merci de ne pas répondre... ____________________________________________________________ Assemblée du Haut Conseil Tok Râ, Neophtys. Arkhange était arrivé en avance dans la salle du conseil. Les problèmes dûs aux derniers cataclysmes galactiques devaient être étudiés avec minution. Il admira le paysage que l'on voyait à partir de l'immense baie vitrée au fond de la salle. Ce matin, il faisait un soleil magnifique sur Neophtys, une légère brise soufflait sur les piétons en contrebas. Il porta son regard vers le sud-est en direction du gigantesque astroport de la planète, des vaisseaux décollaient ou se posaient toutes les 10 secondes, c'était un va-et-vient constant. Arkhange entendit la porte de la salle s'ouvir et se retourna. Il aperçut le vieux Yrsin Telmar, doyen du peuple Tok Râ, il venait de faire ses 763 ans. Il était l'un des derniers Tok Râ à avoir connu l'éxode, après la guerre fratricide contre les Goa'uld. Yrsin était d'une certaine manière une partie vivante de l'Histoire Tok Râ. Il n'hésitait pas à rappeller aux autres les erreurs du passé pour ne plus les commettre. Il vut Arkhange et lui envoya un bonjour chaleureux. Petit à petit, tous les membres du Haut Conseil arrivèrent. Et se placèrent autour de la table circulaire qui prenait la totalité de la salle. Arkhange ouvrit la scéance: Bonjour à tous, Nous sommes réunis aujoud'hui pour discuter des conséquences qu'ont eu les nombreux cataclysmes galactiques sur le peuple Tok Râ. Plusieurs membres approuvèrent d'un signe de tête. Arkhange continua: La situation des mondes Tok Râ n'est certes pas catastrophique, mais loin d'être négligeable. J'ai les résultats de l'administration des 30 cycles. Il lut le papier qu'il avait sous les yeux: Le cataclysme n'a pas fait provoqué en lui-même un nombre de mort important, mais les conséquences de celui-ci furent énormes. C'est bien 60 milliards de Tok Râ qui sont morts... Un murmure, allant crescendo, résonna dans la salle. Arkhange, fit le silence, avec un éclaicissement de gorge bien net, confirmant qu'il allait reprendre la parole. Et ce n'est pas tout, la production a baissé de 13 %, plusieurs installations métallurgiques ont été touchées, on a assisté à une baisse de la production d'apotium par manque de personnel. Les chantiers spatiaux sur certaines planètes ne pouvaient plus produire, les convois de matières premières furent détruits pendant leur trajet. La liste est encore très longue... Apssir Ol'Douk prit la parole: Et l'armée ? A-t-elle subie autant de pertes ? Wullos Xanthanam lui répondit: Le peuple d'abord, l'armée peut bien passer en dernière position, nous ne sommes pas en guerre pour l'instant nul besoin de s'inquiéter. Apssir Ol'Douk rétorqua: Certes nous ne sommes pas en guerre, mais nous avons de nombreux ennemis, s'ils connaissaient l'état de nos forces, ils n'hésiteraient pas... Arkhange reprit son compte-rendu, et lut le bilan des forces militaires encore en activité: Nous avons perdu 50 % de notre flotte matérielle, les équipages ont réussi à se sauver par les capsules de survie. Nous sommes entrain de la reconstruire. Mais cela prendra un certains temps... Avez-vous quelque chose à ajouter ? Clidi, ancienne reine de Khonsu et depuis le rattachement au peuple Tok Râ elle avait rejoint le Haut Conseil, objecta: Nous avions envoyé plusieurs centaines de milliers de vaisseaux d'aide humanitaire, cela n'a-t-il pas permis d'aider les populations ? Némélia Valak prit la parole: Bien sûr, mais ils n'étaient pas assez nombreux, notre flotte étant divisé par deux. La reconstruction est en bonne voie en général du fait que 60 % de notre budget annuel y est passé. Arkhange continua: Le cas d'une petite planète appelée Dol, qui avait rejoint les Tok Râ depuis quelques temps, est très intéressant. Nous pourrions en apprendre beaucoup. En effet la situation de cette planète a été un cas unique, j'ai invité un homme nommé Pemicus qui nous donnera le récit de ce qui s'est passé. Le silence se fit dans la salle, et tous les yeux étaient rivés sur la porte. On entendit des pas, la porte s'ouvrit...
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Cdt. Pemicus
Respect diplomatique : 94 01/09/308 ETU 09:29 |
Score : 7
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Entrant dans la salle du conseil, Pemicus fut frappé par la simplicité de la pièce, les murs était dénudés, et aucun ornement ne décorait la salle. Les quinze membres étaient assis autour de la table. Pemicus qui pensait impressionner le haut conseil Tok Râ avec son habit d’apparat, si bien moulé qu’il faisait ressortir ses muscles bien dessinés, et la solennité empreinte de souplesse avec laquelle il était entré, se dit que c’était peine perdue. Il avait en face de lui des gens peu impressionnables par l’apparence. Mais qu’importe, la cinématique d’entrée avait été répétée durant le voyage, il fallait maintenant continuer et ne pas briser l’élan. Aussi Pemicus s’avança. Mais avant qu’il n’ouvre la bouche, dans la plus grande simplicité, il fut invité à s’asseoir à la table avec les hauts conseillers, presque comme s’il se fut agit d’un diner familial. Une fois assis, il prit la parole : « Noble assemblée, me voici devant vous, envoyé par le conseil des pentarques, afin de vous rendre compte de la situation d’une planète que vous pouvez considérer comme rebelle. Suite aux différents cataclysmes, nous avons été coupés de vous, seul les vaisseaux d’aides humanitaires sont parvenus jusqu’à nous. Voici sans plus attendre le récit des évènements qui se sont déroulé depuis : Après le premier incident galactique, au début du moi dernier, vous nous envoyâtes de nombreux vaisseaux d’aide humanitaire, et ceci montre votre grande sagesse et le souci du bien être de votre peuple. Mais pour autant vous ne vous préoccupâtes point avec suffisamment d’intérêt de la façon dont furent redistribuées les ressources qui arrivaient. » Pemicus s’arrêta, afin de bien marquer la fin de son introduction. Puis il reprit : « En effet, et nous ne vous en blâmons point, lors du premier cataclysme, l’infrastructure administrative de notre planète fut gravement touchée. Et l’anarchie la plus totale commençait à régner. Les plus forts se servirent les premiers, les plus faibles furent laissés à l’abandon. Devant cette anarchie, de grands consortium commerciaux décidèrent de s’unirent et de rétablir l’ordre pour leur compte, mais nous savons bien vous et moi vers quelles dérives un tel système peu conduire… » Il laissa ses quelques derniers mots flotter un instant dans la salle, mais ne décelant aucune réaction chez les membres du haut conseil, il continua : « Pour faire bref, les dirigeants des consortiums firent main basse sur les ressources envoyées que vous nous aviez envoyé, et ne redistribuèrent que le strict minimum, de façon à ce que les ouvriers se remettent au travail, ils vendirent le reste au marché noir et firent d’immenses profits. Au vue de ces actions honteuses, les cinq syndicats les plus importants s’unirent afin de faire pression sur les chefs des consortiums, et petit à petit, la tension montât entre les différents partis, jusqu’à ce que d’un commun accord, les consortiums interdisent les syndicats et en emprisonnent tous leurs chefs, moi y compris. Et cela se fit en un seul jour avec la complicité des restes de votre armée en place, le matin du 03-08-308 ETU. » Pemicus savait que tout le monde avait cette date en tête, mais il résolue d’enfoncer le clou et continua : « Et au soir, ce fut le second cataclysme. Et j’y survécus car j’étais en cellule. La tension entre le peuple et ceux qui gouvernaient en votre nom, grandit. Lorsque le troisième cataclysme arriva, les dirigeants des consortiums firent peser une chape de plomb policière sur les habitants, ils décrétèrent un couvre feux et interdirent la réunion d’un groupe de plus de cinq personnes. La moindre velléité de grève fut réprimée vivement, et même le droit de manifestation fut abolie. Neuf jours plus tard, lorsque le dernier cataclysme, arrivé à ce jour, bouleversa à nouveau notre planète, ce fut le premier jour de notre liberté. » Pemicus se demanda s’il devait verser plus dans le sentimentalisme pour tenter d’attendrir son auditoire, mais finalement il se dit qu’il était inutile de faire dans le larmoyant et reprit son discours : « Le dernier cataclysme toucha notre prison, et nous tentâmes une insurrection, rapidement nous nous rendîmes maître des lieux, puis au fur et à mesure que nous avancions contre le reste de votre armée qui avait échappé à votre contrôle, nos rangs grossissaient, il y eut une rébellion dans l’armée, et une grande partie se rangea au côté du peuple, et ceci nous assura la victoire définitive en une dizaine de jours. Nous avons alors fondé la pentarchie des systèmes unis de Dol. Pentarchie car nous avons décidé qu’un homme issu de chacun des cinq syndicats à l’origine de la rébellion serait au pouvoir de la république que nous projetions d’installer. Et moi, Pemicus, je fus choisis par les pentarques comme rapporteur du conseil, l’on me nomme simplement Pentarque. » Encore une courte pose, car Pemicus ne sentait en face de lui aucune réaction ou même approbation, qu’attendais donc une assemblé sinon un pouvoir légitime et il venait de le leur démontrer, soudain, il se souvint d’un texte qu’il avait lu dans sa prime jeunesse : La légitimité d’un gouvernement ne se mesure pas dans sa source mais dans ses fruits. Finalement, c’était peut-être ce qu’attendais de connaitre le haut conseil. Cette idée, se fit très nette dans l’esprit de Pemicus, le haut conseil ne se souciait pas du passé mais de l’avenir. La pentarchie était-elle à mesure de gouverner un empire galactique ? Tel est la question ! Encore une citation dont il ne souvenait plus de la provenance. Il s’éclaircie un peu la voix et reprit : « C’est ainsi que nous avons prit le pouvoir. Mais la rébellion et la guerre ont un temps et sont des extrémités auxquels nous fûmes acculés. Aussi, au lendemain de la victoire, nos priorités se sont tournées vers la lutte contre la corruption, la réouverture des écoles et des usines. Et cela fut rendu possible grâce à l’aide des ressources envoyées par Néophtys, à l’issue du dernier cataclysme, mais aussi aux biens que nous avons confisqués au consortium. Nous avons pu reconstruire nos villes, nos mines et relancer notre économie. Durant les jours sombres post-cataclysmiques, la famine gagna la planète et finalement la gestion mis en place par les consortiums aboutie à leur perte. Grâce au commerce, nous avons pu obtenir de la nourriture, base indispensable au bien être de nos citoyen et donc à notre productivité. Nous avons complètement réorganisé la production de notre planète afin de ne plus dépendre de l’approvisionnement de la capital Tok Râ ni d’aucune autre planète. Le chômage baisse toujours plus chaque jour grâce à notre nouvelle gestion. Nous avons supprimé de grandes zones construites et réhabilité la terre afin qu’elle nourrisse l’homme, nous avons rendu leur lettre de noblesse à certains métier qui avait disparu et nous faisaient défaut. Et nous avons récupéré les matériaux, pour construire de nouvelle structure, ou pour les vendre. Nous avons établis de nouvelles villes auto-suffisantes en énergie. Enfin, nous avons fait du commerce et de l’écologie les fondements de notre société. » L’écologie, comment cela allait-il passer aux oreilles des membres du conseil, Pemicus ne le savait pas, mais ce dont il était sûr c’est que cela leur donnerais au moins matière à réflexion. Il avait achevé sa phrase sur un ton assez emporté, aussi il reprit plus calmement : « Notre économie est à nouveau florissante. Nos marchands sillonnent à nouveau l’espace et tentent de venir en aide à leur tour aux autres planètes touchées par le cataclysme, planète qui n’ont pas réussi à s’en sortir aussi bien que nous et qui de plus en plus adopte notre système de gestion. Ainsi depuis ces quelques jours, notre jeune nation est pleine d’espoir et de volonté, notre jeune nation sait que le Haut conseil verra et sera assuré qu’elle est capable de forger son propre destin ! » Pemicus se tût, il n’avait plus rien à ajouter, tout était dit, l’avenir de Dol était entre les mains du haut conseil, prendrait-il l’action des syndicats comme une rébellion envers eux, ou y verrait-il la formidable volonté d’un peuple de prendre son avenir en main ? La réponse en incombait au conseil et s’il savait qu’il risquait d’être le premier à subir le courroux du haut conseil Tok Râ, Pemicus n’en laissa rien transparaître, il se devait d’assumer la responsabilité qu’on lui avait confié.
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Cdt. Arkhange
Respect diplomatique : 485 02/09/308 ETU 10:16 |
Score : 4
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Arkhange et tous les membres du Haut Conseil avaient écouté avec attention le récit de Pemicus. L'impression qu'il avait de ce commandant était à la hauteur de son discours. Le dirigeant Tok Râ parcourut le regard de chacun des membres qui lui répondirent tous par un discret hochement de tête. Sans faire de tractations le Président du Haut Conseil, d'un commun accord avec les autres membres, déclara: Merci Pemicus d'être venu de si loin, nous raconter les récents évènements de Dol. Nous avons tous compris votre désir d'indépendance, mais nous ne pouvons prendre d'une telle décision sans y débattre. Une nouvelle scéance se produira demain ici même, à la même heure. Nous vous conseillons de visiter cette magnifique ville, en attendant notre réponse.
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Cdt. Pemicus
Respect diplomatique : 94 03/09/308 ETU 11:08 |
Score : 3
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Ainsi il fallait attendre 24 heures… Le conseil devait en discuter sans lui. Bien, Pemicus se leva et sortit de la salle du haut conseil après les avoir salué. Il déambula dans les couloirs du palais, suivant son guide comme un robot, il aurait été bien incapable de ne pas se perdre dans le dédale de l’assemblé Tok Râ. La beauté du décor ne troublait pas ses pensées. Il tentait de deviner ce que pouvait bien dire les membres du haut conseil en son absence. Soudain, il fut tiré de ses réflexions par son guide qui lui parlait : « …hôtels ? » Pemicus réalisa qu’ils étaient sortis du palais et qu’il n’avait pas entendu ce qu’avait dit le guide, trop distrait par ses pensées, il comprit. Pemicus remercia son guide (Ce n’est pas, par ce qu’on dirige une planète, qu’il ne faut pas remercier les gens pour le travail qu’ils accomplissent.) puis il monta à bord du vaisseau qu’il lui indiquait. « … S’il vous plait ? » Quelqu’un tentait d’attirer son attention. Qu’y avait-il encore ? Le chauffeur s’adressait à lui, Pemicus sortit enfin de ses réflexions et lui demanda : « Oui ? » « Hé bé, ça fait un bou d’temps que’ch frappe le carreau ! Z’avez un soucis mon prince ? On z’a fait des misères dans la bâtisse des sages ? » « Oh rien de bien méchant, on m’fait poiroter un peu, mon brave. Dites moi, qu’y a t-il à voir dans les environs ? » « Beaucoup d’choses, mon prince. J’vous conseille en premier l’parc du sphinx d’or, ou l’musée de Memphis, c’lui qu’est situé à l’intérieur d’l’énorme pyramide en verre. Sinon, z’avez aussi l’siège d’la compagnie minière, une impressionnante tour d’métal blanc. » « Voyez-vous, c’est ma première visite sur Néophtys, et malheureusement je crains de ne pas y rester très longtemps. Serait-il possible de vous transformez en tour opérateur ? » « Tant que z’avez de quoi payez, z’êtes l’roi chez moi ! » « Très bien ! Faites moi visiter jusqu’au soir. » Ainsi Pemicus traversa les grandes artères de Néophtys, son chauffeur lui présenta la ville, tout en lui faisant l’historique de chaque bâtiment, de chaque lieu. Pemicus n’écoutait que très distraitement, il ne parvenait pas à détacher son esprit de l’assemblé du Haut conseil et du commandant Arkhange. Il semblait avoir un allié en cette personne qui était venu le chercher pour le présenter au conseil Tok Râ. Mais qui peu avoir vraiment confiance ? N’ai-je pas fais montre de trop d’orgueil ? Aurais-je le courage en cas de refus de déclarer la guerre ? Devrais-je au contraire me plier à leur loi pour épargner mon peuple ? Mais alors, que dira ce dernier ? Ils me considèreront surement comme un lâche, ayant faillit à la mission dont ils me chargèrent... C’est alors qu’ils arrivèrent au parc du sphinx d’or. Ses pensées s’évanouirent devant la beauté du lieu, et il ne spécula plus sur le débat du haut conseil et finalement passa une bonne soirée.
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Cdt. Arkhange
Respect diplomatique : 485 25/09/308 ETU 18:47 |
Score : 4
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Le lendemain, le Conseil était de nouveau réuni. Une décision importante allait être prise, ils en avaient tous conscience. Une décision qui changerait la vie de milliards de gens. Arkhange avait bien préparé son plaidoyer, il espérait s'en servir le moins possible. Il prit la parole: Bonjour à tous, Une demande a été faite par Pemicus pour que Dol devienne indépendante... Qu'en pensez-vous ? Ulmo Vond, grand philosophe Tok Râ, fronça les sourcils et joignit les mains: Le choix qui se présente devant nous est difficile. Est-il dans notre devoir de laisser les gens se débrouiller comme il le souhaite même si les conséquences pour eux sont désastreuses ? Clildi rétorqua: Pemicus ne nous a-t-il pas montré que la Pentarchie était apte à gérer Dol elle-même ? Je crois que oui, des agents sur place ont affirmé que la situation s'était considérablement améliorée. Vond lui répondit: Vous avez parfaitement raison mais au long terme...On ne gère pas un peuple comme une entreprise ou un syndicat, comment savoir ce qui arrivera ensuite ? Arkhange écoutait placidement la discussion entre les deux membres. D'une certaine façon ils avaient tous les deux raisons, mais l'avenir ne pouvait-être prédit. Jing Kovatch, ancien conseiller de TigX relança le débat: Il faut aussi se poser la question si Dol est indispensable ? Aucuns gisements de métaux rares, pas de base militaire importante, la planète n'est pas une position stratégique. Moi je serais pour ! Appsir Ol'Douc fit un non de la tête: Il ne faut pas voir que le côté matériel de la question, avant tout il faut nous demander si le peuple sera heureux. As-t-on un sondage de la population ? Némélia Valak sortit une feuille de ses affaires et la donna à Appsir. Celui-ci lut le résultat à haute voix: 89% de la population sont content de la politique actuelle de la Pentarchie 7% sont mécontents 4% n'ont pas d'avis Ceci montre bien, que la proposition de Pemicus est légitime. Cependant, est-ce que la population de Dol serait mieux, indépendante et gouvernée par la Pentarchie ou sous égide Tok Râ ? Jing Kovatch ajouta: Nous ne devons pas oublier que sans eux le Consortium aurait pris le pouvoir et nous aurait mis dans une mauvaise situation diplomatique...Il faut leur faire confiance ! Le débat était assez partagé, les arguments des deux camps étaient compréhensibles, mais si cela continuait ainsi aucune décision ne serait prise...Un petit compromis ferait l'affaire. Arkhange en avait pleinement conscience et intervint: Mes amis, Vous avez tous tort et raison à la fois, je vais vous proposer mon point de vue et j'espère qu'il contentera tout le monde. Je suis pour que Dol devienne indépendante du peuple Tok Râ, la Pentarchie est apte à gouverner. Mais il est vrai qu'ils n'ont pas encore toute l'expérience nécessaire à la tâche qui les attend. Je propose donc que Dol devienne sur la papier indépendante, mais des fonctionnaires Tok Râ les épauleront dans leur fonction pendant un certain nombre de cycles qui sera à définir avec Pemicus. Comme cela, nous sommes assurés que les Doliens de craindront rien. Un partenariat commercial sera tenu entre les mondes Tok Râ et la Pentarchie de Dol. Aucun bruit n'était audible, tous réfléchissaient à la proposition du dirigeant Tok Râ. Un murmure d'assentissement se propagea dans la salle. Et Riis Fayorsën déclara: Arkhange, votre proposition est en effet sage, et cela conviendra à tout le monde. Je propose qu'on appelle Pemicus pour lui dire la nouvelle. Un Tok Râ sortit de la salle chercher le Pentarque.
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Cdt. Pemicus
Respect diplomatique : 94 01/10/308 ETU 09:33 |
Score : 5
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La soirée de Pemicus avait été sympathique, la visite lui avait fait oublier pour un temps les responsabilités qui lui incombait ou qui lui décombait, encore une expression dont il n’arrivait pas à fixer le terme exact… Bref, toujours est-il qu’à la nuit venue, il ne parvint pas à trouver le sommeil et passa une forte mauvaise nuit à ruminer ses pensées. Ais-je eu raison ? Ai-je eu tort ? Une autre personne à ma place aurait-elle fait mieux ? Aurons-nous notre indépendance ? Ainsi se fut le jour, l’aube. Il se souvenait de son enfance… Il aimait se lever avant l’aube quand il était chez son oncle, et regarder le soleil allumer les montagnes enneigées. Mais ici, en ville il voyait par la fenêtre de grande tour de verre et au loin, des vaisseaux atterrir à l’astroport. C’était l’heure. Il fallait se rendre à la salle du conseil, et à nouveau présenter une bonne image malgré les tourments de la nuit. Il passa devant une glace, passa un peu d’eau fraîche sur son visage, ce qui lui fit du bien. Il prit sa douche, s’habilla et partit pour la salle du au conseil ou il patienta… Assis dans une salle non loin de la salle du conseil, il sentait se former une boule à l’estomac. Il repensa à toutes les questions qui l’avaient empêché de dormir cette nuit, il repassa tout les évènements de ses derniers temps dans sa tête, la rébellion, la mort de certains de ses amis… Il repensa a Torkal qui lui avait sauvé la vie, et si ça avait été l’inverse, Torkal serait peut-être la, à ma place, se disait-il. Il était perdu dans ses rêveries lorsque quelqu’un lui tapota l’épaule. « Commandant Pemicus ? » « C’est moi-même ! » « Je vous prie de me suivre, le conseil vous demande. » Pemicus se leva, enfin, il allait savoir, enfin il serait délivré de l’angoisse de l’inconnu qui formait une boule dans son ventre. La marche jusqu’à la salle du haut conseil lui permit de se recomposer un personnage. Ainsi c’est plein d’assurance, du moins le croyait-il, qu’il entra dans la salle et prit place au milieu des conseillés.
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Cdt. Arkhange
Respect diplomatique : 485 06/10/308 ETU 18:40 |
Score : 1
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Pemicus s'était assis à la table, Arkhange le dévisagea. On pouvait y voir un mélange d'assurance et d'inquiétude. Arkhange sourit. Le premier Pentarque se faisait du soucis pour rien, pensa-t-il...Dans une minute son visage serait sûrement rayonnant. Il avait été convenu que ce serait Riis Fayorsën qui apporterait la nouvelle. Celui-ci déclara: Pemicus, le Haut Conseil a longtemps débattu...Nous pensons avoir pris la bonne décision. Le Conseil a donc décidé de donner l'indépendance à Dol. L'administration Tok Râ sera gardée et mise à votre service pour vous faciliter la tâche. Elle aura aussi pour but de former les Doliens aux tâches administratives, et j'espère que dans quelques cycles vous serez pleinement autonomes. Un partenariat commercial sera établi entre nos deux nations. Riis prit l'écran qu'il tenait devant lui. Un stylet y était accroché. L'appareil comprenait l'acte d'indépendance de Dol. L'écran fut donné à Pemicus. Tous les regards étaient posés sur lui, attendant sa réaction.
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Cdt. Pemicus
Respect diplomatique : 94 12/10/308 ETU 21:08 |
Score : 4
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Si le commandant Pemicus s’attendait à ceci, il en fut quand même estomaqué, en quelques mots, à peine plus de deux minutes de paroles, son attente insupportable était terminée, Dol était libre, le nœud qu’il avait à l’estomac était parti et seul un formidable contrôle de ses mouvements retenait son envie de sauter de joie et de danser sur la table du conseil. Ceci aurait surement eut pour effet de faire revenir les conseillés sur leur parole avant que lui-même n’eut signé. Il commençait à partir dans ses réflexions sur la bienséance ou non, d’embrasser un à un les conseillés Tok'Ra (ce qui était signe qu’il allait mieux), lorsqu’il remarqua que tout les regards était braqués sur lui et qu’on lui tendait un écran tactile et un stylet. Aussitôt, il arrêta de spéculer sur la forme des remerciements, il se leva et très classiquement, il dit en signant l’acte : « Cher membre du conseil, soyez assurés que nous ferons tous ce qui est en notre pouvoir pour ne pas vous décevoir. Bien entendu nous ne comptons pas couper les ponts, et serions bien évidement ravis de signer un partenariat commercial, mais je pense que nous en rediscuterons ultérieurement. » Pemicus était soulagé, une bonne chose de faite, il serait maintenant considérer comme celui qui avait permis la libération total des systèmes unis de Dol, il allait rentrer sur sa planète afin d’annoncer la bonne nouvelle.
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