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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 10/10/308 ETU 15:16 |
Message édité -
Score : 11
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Un humain de très grande taille fait son entrée dans l'assemblée, passablement agacé après s'être perdu dans les couloirs de l'immense bâtisse. S'arrêtant un instant pour calmer son rythme cardiaque et faire le vide en lui avant de se lancer dans l'arène, même le combat à mains nues contre l'ours noir ne l'avait pas causé chez lui autant d'appréhension. Devoir lécher les bottes de ces grands pontes le mettait hors de lui, mais c'était une étape indispensable. Il se devait de le faire, il n'avait pas le droit de reculer. Pense à ton peuple se dit-il, pense à lui... Prenant une profonde inspiration, il s'avança encore, et annonça, d'une voix forte: Magister, Commandants, Permettez moi de vous présenter les salutations et les respects du peuple Kelde, et vous faire part de la naissance du Royaume des Terres Keldes. Ces terres ont payé le prix du sang pour accéder à leur indépendance, et aspirent désormais à vivre en paix. Laissez moi aussi me présenter, je suis Bayo, Roi du Royaume des Terres Keldes. J'espère trouver en ces lieux les futurs partenaires commerciaux pour notre peuple, et pouvoir ainsi nouer de solides amitiés avec nos voisins. Soyez assurés, en tout cas, que les Keldes n'ont aucune volonté belliqueuse et n'aspirent qu'à vivre pacifiquement au sein d'une seule et même nation et en bon voisinage avec nos voisins.
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 10/10/308 ETU 16:51 |
Score : 3
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Bayo, Roi du Royaume des Terres Keldes, soyez le bienvenu en Aurore, cette galaxie vous apportera sans aucun doute de nombreux émerveillements de par la diversité des peuples qui la font vivre. Je vous souhaite sincèrement de trouver votre place parmi nous et nos peuples s'enrichissent mutuellement.
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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 14/10/308 ETU 19:56 |
Score : 2
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Arpentant les couloirs de l'Assemblée Galactique, Bayo ingurgitait et assimilait petit à petit les informations accumulées. Et il y en avait eu. Le loisir des grands de cette galaxie semblait être de jeter leur milliards de £eems par les fenêtres, qui pour s'offrir une planète, surement de pur diamant ou apotium, vu son prix, qui à acheter des ticket de loterie à des prix indécents. Il faudrait qu'un jour il pense à se tenir sous les fenêtres, car enfin, des milliards de £eems... C'était plus que ce qu'il n'avais jamais vu et qu'il ne verrait pas avant longtemps dans les caisses du royaume. Toutefois, certains semblaient se montrer compréhensifs envers sa jeune nation, et il était parvenu à s'approvisionner en certaines marchandises à bas coût. du moins l'espérait-il, il n'avait pas vraiment d'éléments de comparaison, et par conséquent, il ne pouvait que se fier à la parole donnée. Il soupira et se dit que tout cela viendrait avec le temps. Toujours pensif, il était arrivé dans le petit office qu'on avait mis à sa disposition lorsqu'il s'était acquitté de son écot à l'Assemblée Galactique. Là, il se mit à éplucher les rapport en provenance du Royaume Kelde, qui ne cessaient d'arriver par le pauvre com-X de la pièce, qui ne connaissait guère de répit. Tout semblait normal là bas du moins, car ici... Ici, c'était un autre monde, et ce n'était pas rien de le dire! Que de mœurs et de coutumes étranges. Soudain, un rapport à demi caché par une pile d'autre rapport attira son attention. Il le prit, le lut attentivement, et se mit à songer. Visiblement, une idée lui trottait dans la tête, et malgré ses tentatives pour régler les affaires courantes, il y revenait sans cesse, rendant sa tache impossible. Poussant un long soupir, il rangea rapidement les rapports sur son bureau, se leva, et se dirigea vers l'hémicycle ou se réunissaient les commandants. Arrivé là, il profita que personne n'ait déjà prit la parole pour s'avancer au pupitre. Commandants, Il me vient une interrogation, et j'aime à espérer que vous aurez la bienveillance de bien vouloir éclairer ma lanterne. D'après, certains de mes rapports, il n'y aurait plus aucune planète non colonisées dans notre galaxie. Si cette information s'avérait exacte, il me vient alors une question à l'esprit. Prennons, à titre d'exemple, et pour les besoins de la démonstration, une petite nation émergente. Toute ressemblance avec une nation ayant existé, existante, ou devant un jour existé ne saurait bien entendu n'être que le fruit de vos imaginations débordantes. Cette nation, donc, se retrouve confronté à un grave problème: ses ressources ne suffisent plus à assurer son essor. Son premier réflexe serait alors d'aller trouver d'autres gisements de ressources, et donc d'aller coloniser d'autres planètes. Et c'est là que le bat blesse, puisqu'il n'existe plus de planètes non colonisées dans la galaxie. Alors, notre petite nation est donc confrontée à un grave problème; Acheter une planète à plusieurs milliards de £eems est pour elle inenvisageable, son économie ne produisant pas de telles liquidités, loin de là. Patienter et rationner les ressources serait à coup sur un frein fatal à cette jeune nation, et jamais elle ne pourrait rattraper le retard qui est présentement le sien, ni espérer un jour prospérer, car toujours dépendante du bon vouloir de ses voisins en terme d'échange technologique. Sans parler du fait qu'elle se retrouverait pour le coup totalement vulnérable à toute agression. Une autre solution serait alors d'aller prendre par la force ce qui n'existe plus à l'état brut dans la galaxie. Mais alors, la politique belliqueuse de cette frêle nation risquerait de lui couter cher, et rappelons que ses revenus sont d'une part limités, et que d'autre part, cela risquerait de se retourner contre elle plus tôt que tard, et qu'elle pourrait bien perdre beaucoup plus qu'elle n'a gagné. S'arrêtant pour marquer une pause et observer attentivement les autres commandant, le jeune dirigeant Kelde demanda alors: Et vous, Commandants qui avez une grande et longue expérience de la politique galactique et des petits tracas de gestion des matières premières. Dans le cas, hypothétiques, je le rappelle, ou vous vous retrouviez aux rennes d'une telle nation, quelle serait votre approche des choses, et quelle option choisiriez vous? Se tait et attends non sans une certaine impatience à peine dissimulée les réponses à venir
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 14/10/308 ETU 20:37 |
Score : 3
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Le magister qui avait le nez dans un gros tas de papiers officiels leva la tête et prit la parole Je vous confie la responsabilité d'une petite dizaine de planètes commandant. Prenez cela comme un cadeau de bienvenue en galaxie Aurore.
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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 14/10/308 ETU 23:28 |
Score : 3
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Bayo, offusqué J'ai bien peur de ne pas savoir ou se situe aucune de ces planètes. §Je ne suis qu'un rustre qui sait à peine sortir de son point de coordonnées. Et je ne vois pas comment je pourrais administrer des planètes dont j'ignore jusqu'à l'existence. Et malgré le fait que votre geste soit extrêmement généreux, bien que extrêmement blessant pour mon amour-propre, tout comme l'a été le commandant Doe, je me vois dans l'obligation morale de les refuser et de vous les retourner. Je n'était pas venu ici dans l'optique de faire la manche,*d'un air goguenard, et en appuyant sur le dernier mot* ou pour recevoir un quelconque os de la part de vos seigneuries. J'avais espéré m'instruire de la diplomatie galactique, mais il semblerait que je doive trouver un autre moyen pour cela. Je n'accepte rien que je n'ait mérité par mes actes, et ne supporte pas l'idée qu'on me prenne en charité. Vos seigneuries ne devraient pas oublier que tout ne se règle pas en lâchant quelques miettes aux manants qui se pressent aux audiences publiques.
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Cdt. Pyterz
Respect diplomatique : 71 15/10/308 ETU 03:36 |
Score : 0
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Un vieille homme, qui semblait remplit de sagesse s'avança lentement vers le commandant Bayo. Il le regarda longuement, l'examina puis tenta de percé sa coquille externe pour s'assurer que ce jeune commandant n'avait réellement aucune intention malsaine. Il n'en vit pas l'ombre d'un doute ! Ce jeune homme était pure. Rare sont les êtres pure de votre genre commandant Bayo. Laissez moi le privilège de me présenter à vous. Je suis Pyterz, un noble marchant, qui tente de gagner sa croute tout en avantageant autant que possible les gens avec qui il offre ses services. Il me ferait grand plaisir de m'inviter dans votre capitale afin d'en apprendre un peu plus sur votre peuple, histoire de partagé nos sagesse. Si vous le souhaiter, nous serions heureux de partager nos technologie civil et social avec votre peuple afin d'augmenter votre autonomie. N'hésitez pas à communiquer avec moi commandant. Le vieille homme s'inclina légèrement en guise de respect, puis recula d'un pas, avant de retourné discuter avec la jeune fille qui servait des boissons alcooliser au fond de la salle.
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 15/10/308 ETU 14:27 |
Score : 4
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Le magister regarda le commandant Bayo, surpris.. Puissiez vous ne pas être de ces commandants impulsifs et susceptibles qui se méprennent sur les intentions des autres parce qu'ils ne les comprennent pas. Voyez vous, je ne voulais nullement vous offusqué et le fait que vos technologies ne vous ai pas encore permis de vous échapper hors de vos limites naturelles ne fait pas de vous un rustre ! John Doe et moi-même avons convenu d'ouvrir une salle afin d'aider les plus jeunes d'entre nous à combler leur retard technologique. Vous y serez convié à condition que vous ne preniez pas cela, une fois de plus, pour une l'aumône condescendante. De quel univers venez vous pour être aussi méfiant ? Pensez vous que je cherche à vous achetez sous prétexte que je suis en quelque sorte "en campagne" ? Croyez vous que j'ai besoin d'offrir quelques planètes pour m'attirer la sympathie ou le respect d'autrui ? Serait-ce vous qui m'insultez à présent ? Je vous ai confié ces mondes parce que vous me paraissiez homme de bonne volonté et à même de mener ces peuples à leur prospérité .. Ce que vous considérez comme de "vulgaires os" ou d'insignifiantes "miettes" sont en réalité des mondes habités par des milliards d'êtres qui ont eu confiance en moi lorsque je leur ai annoncé qu'ils rejoindraient un nouveau consortium, le votre en l'occurrence. Ils semblaient heureux de participer à l'émancipation d'un jeune commandant que je leur avait décrit comme prometteur.. Mais soit, vous balayez mon geste d'un revers de la main en prenant un air outré, libre à vous.. Si vous aviez pour objectif de vous faire passé pour un commandant honorable en jouant l'offusqué, sachez que vous aviez à votre disposition un large panel de possibilité tout aussi efficaces et moins grandiloquentes. Faites comme bon vous semble, mais ne venez pas ensuite me dire qu'il faut promouvoir l'entraide ou le don de soi dans cette galaxie parce que cela manque cruellement !! Mais vous n'aurez plus à vous plaindre de ma générosité, n'ayez nul crainte. Quant à nous qualifier, John et moi même de seigneuries, n'en faites pas un jeu, car c'est une insultes par rapport aux conceptions que nous avons à cœur de défendre. Bokara vous aurez sans doute plu.. Mais ne me prenez plus jamais pour un seigneur qui jette ses os sous la tables pour quelques vassaux pouilleux qui n'attendraient que ça. Je possède une valeur que l'on nomme le respect d'autrui, si cela vous dis quelque chose.. Le magister ramassa sa paperasse et quitta cette salle pour des préoccupations qui jugeaient plus dignes d'intérêt et singulièrement plus constructives.
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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 15/10/308 ETU 14:57 |
Score : 2
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Monologuant dans sa barbe, à mi-voix, lorsque le magister quitta la salle. Ha! La bonne blague! Je devrais voir la beauté du geste avant de penser à ma fierté, tandis que lui s'en va tel un tribun qui ne souhaite pas frayer avec la plèbe qui aurait eu l'audace de remettre en question ses actes. Mais bon sang, ne peut-il donc entendre que je ne refuse pas l'aide en elle même, mais que je puisse vouloir désirer la mériter avant de l'accepter? Je fulmine! Que dis-je, j'enrage devant tant de condescendance et d'aveuglement! Je ne désire pas des perfusions, mais plutôt apprendre comment confectionner moi même mes perfusions,ce qui me serait vraiment utile! Voyons, voyons, calmes toi, je suis au dessus de tout cela, et je ne veut pas plus que je ne puis me permettre de monter cet incident en épingle. Mais s'il croit que je vais lui courir après, il se fourvoie lourdement! Rit nerveusement et tachant de se calmer Allons, puisqu'il apparait que je n'apprendrais rien de plus ici pour le moment, je devrais aller m'occuper de gérer mes propres affaires. Car les milliards de concitoyens qui m'ont portés au pouvoir réclament d'ores et déjà mon attention, eux. Et ces chercheurs dispendieux qui gaspillent leurs fonds dans des galas de charité avec les personnalités les plus en vue... Il me va falloir mettre de l'ordre dans tout cela. S'assied à une table, et entame la lecture des derniers comptes rendus.
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Cdt. Magister Corum
Respect diplomatique : 2649 15/10/308 ETU 16:27 |
Score : 2
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Le magister qui s'en voulait de partir ainsi et pleinement conscient que le travail qui l'accaparait en ce moment avait du jouer sur son impatience il revint sur ses pas..Il entendit Bayo marmonnait tout bas. Ne saisissant pas tout, il en comprit la teneur et s'adressa à lui sur un ton plus cordial Commandant Bayo, je ne suis nullement condescendant et je ne vous prends pas de haut. Je ne pensais sincèrement pas vous offenser en vous offrant mon aide. La caste fonctionne comme cela. Lorsque nous étions une toute jeune nation, d'autres plus puissantes et plus expérimentées nous ont offert leur aide et nous l'avons accepté, nous pas comme une aumône misérabilisante mais comme un engagement à rendre la pareille à mon prochain lorsque je serai en mesure de le faire. Voilà mon geste. Je ne voulais nullement acheté votre amitié, ni quoi que ce soit d'autres. Simplement vous aider. Vous avez certainement de l'amour-propre, le culte de votre intelligence passe nécessairement par là. Rien n'est plus gênant que d'être sot. C'est beaucoup plus compromettant que d'être criminel, car même la folie a une auréole. Je comprends donc votre fierté et pourvu que vous ne soyez pas un imbécile je trouve même cela rassurant. Mais vous demandez de l'aide pour acquérir des planètes ? Plusieurs solutions: En conquérir des vierges, il n'y en a plus. Les prendre par la force à un autre commandant ? Sans raison valable vous seriez rasé et votre nom n'aurait pas raisonné longtemps en ces murs. Les acheter vous nous dites qu'elle sont trop chères et que vous n'avez pas de ressources. Qu'est-ce que je peux alors vous proposer ? Des planètes ? Votre fierté vous l'interdit ! De l'argent pour acheter des planètes ? Ce serait le même problème. Je puis en dernier recours abandonner une planète sous vos yeux ainsi vous la reconquérez par vous même, mais les populations en pâtiraient ce qui m'ennuie. Comment puis-je donc vous aider commandant Bayo ? En vous répondant qu'il n'y a pas de solution qui vous satisfasse ?
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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 15/10/308 ETU 17:19 |
Score : 2
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Levant les yeux des ses rapport, et écoutant attentivement le magister. Hé bien, ces explications, accompagnant votre geste, m'auraient certainement évité de mal interpréter vos intentions en me faisant prendre conscience que seule cette solution restait afin de s'étendre sans faire de vagues, et que par conséquent, votre intention n'était nullement méprisante ou condescendante. J'ai bien peur d'être effectivement le rustre que je me raillait d'être, et ma méconnaissance des choses de la galaxie ne m'aident pas quand il s'agit de comprendre les motivations des uns et des autres dans ce qui vous semble les actes les plus banals. J'en suis passablement gêné, et cela me conduit à agir quelques fois comme un sot,et je m'en excuse auprès de vous. En ce qui concerne la manière dont vous pourriez m'aider, mes premières préoccupations actuelles sont de combler mon déficit technologique et pouvoir voyager de secteur en secteur, car je suis pour le moment cantonné à mon secteur natal, et par conséquent, même en ayant eu accepté votre généreuse offre, je n'aurait su me rendre sur aucune des planètes que vous projetiez de me confier. Mais pour le moment, je pense avoir assez à faire avec les quelques planètes qui se sont libérées du joug Gorgonide et ralliées au Royaume Kelde, qui me procurent des ressources en quantité suffisante pour l'usage que j'en ait actuellement.
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