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Cdt. Commandant
Respect diplomatique : 190 30/10/308 ETU 14:50 |
Score : 13
Détails
Une jeune femme pénétra dans l'assemblée galactique et entreprit de rejoindre le pupitre orateur. Elle était vêtue d'un robe de soie blanche, fermée sur le devant par une unique broche d'argent représentant un vautour. Sa chevelure d'or dégringolait dans son dos jusqu'à ses pieds, en épousant ses courbes voluptueuses. Elle se mouva élégamment jusqu'au pupitre, se glissa derrière, toisa longuement l'assemblée de son regard cristallin et, plutôt que de prendre la parole, grimpa gracieusement sur le pupitre et, d'un geste assuré, dégrafa la broche qui retenait sa robe. Le tissu glissa sur le sol devant le pupitre, dévoilant la nudité de la demoiselle qui était dotée d'une plastique à faire raidir un mort (ou même un tyranide)... Le silence se fit soudainement. Même les amoureux du fond (ceux qui chahutent tout le temps) se turent. La machoire du cowboy d'ébène se décrocha littéralement et sa maitresse de la vague, pas dupe pour un sou, lui frappa l'arrière du crâne. Un vieux du premier gradin se tint soudainement la poitrine, les mains sur le coeur, et s'effondra sur les dalles de marbre du sol de l'assemblée. Et la belle, tout sourire, nue comme au premier jour, prit la parole. - Noble assemblée d'Aurore, natifs et extérieurs, le commandant Commandant vous salue bien bas... Elle souligna sa phrase en se penchant en avant d'un geste théâtrale. L'esclave qui était occupé à passer la serpillière sur l'estrade derrière le pupitre s'arrêta subitement, les yeux écarquillés, les mains crispées sur son électro-balai... - Il s'excuse de ne pas venir en personne vous communiquer ce message mais estime que ses problèmes d'élocution nuiraient à la réussite de la bonne transmission de celui-ci. Il m'a également demandé de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour attirer l'attention du plus grand nombre de commandants ici présents. J'espère que c'est chose faite ? Elle émit un petit rire de blonde en se dandinant nerveusement... (NDR : je n'ai rien contre les blondes hein !) - L'idée n'est pas de moi, vous pensez bien... - Crrrrrroooooooooaaaaaaaaaaa !!! A pwwoooooaaaaaaallllllllll !!! Le cri surgit des tenèbres du plafond de l'hémicycle, suivit d'un bruit de battement d'ailes laborieux qui s'éloignait. Une plume verte tomba en planant sur l'estrade. - Toujours est-il que voici le message dont je dois vous faire part. Le commandant Commandant, celui que l'on nomme le célèbre homme-vautour, le prince des étoiles, le gouverneur de planète Maison, le pourfendeur de malentendus, le tueur de Kip de Sud, le ... heuuuu... Elle sembla hésiter et, cherchant ses mots, se mit un doigt en bouche. De l'autre main, elle chercha quelques choses entre ses fesses (NDR : je vous arrête là tout de suite, bande de petits pervers...) pour en sortir un petit papier plié en quatre, qu'elle déplia et survola rapidement du regard. ... le sauveur galactique, le gitan des tavernes, la légende parmis les légendes, a le plaisir de vous inviter à la célébration de la Semaine Blanche, festivités qui se déroulent actuellement à la colline du Dieu Vautour, sur planète Pauvreté. Tous les commandants d'Aurore, ainsi que les autres, sont cordialement les bienvenus. Ce pélerinage annuel, destiné à présenter une offrande au Dieu Vautour, protecteur galactique, vous assurera sécurité et santé durant le long hiver qui arrive. L'Oracle l'a prédit, cet hiver sera le dernier, car éternel, et quiconque qui ne gratifiera pas le Dieu Vautour d'un présent honorable périra prématurément. Vous êtes donc tous attendus au lieu dit, les bras remplis de faveurs, vos atours d'occasion sortis des placards. Et vous ne pourrez pas dire que l'on ne vous avait pas prévenu. Car ce qui vous a été promis arrivera certainement... (hein Borgnefesse !) Merci de votre attention. Elle sauta du pupitre, ramassa au passage sa robe et descendit de l'estrade lorsque, se rappelant quelque chose, elle fit demi-tour et retourna au pupitre. Une dernière chose. Il est de coutume à la fin de la Semaine Blanche de sacrifier une vierge sur l'autel du Dieu Vautour. Et cette année, la vierge, c'est moi...
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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 30/10/308 ETU 15:14 |
Score : 4
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Ha très chère... S'avance et contemple l'oratrice un moment, la bouche grande ouverte, essayant en vain de regarder la jeune femme dans les yeux tandis que son regard retombais systématiquement. Si je puis faire en sorte de vous éviter ce sacrifice, croyez bien que je suis tout disposé à donner de ma personne afin que cela n'arrive pas! Vous n'avez qu'un mot à dire!
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Cdt. Commandant
Respect diplomatique : 190 30/10/308 ETU 15:20 |
Score : 7
Détails
Interloquée par l'interpellation de l'homme à la bure brune, la jeune fille sembla réfléchir pendant un long moment. Ce genre de discussion n'était pas prévue au programme. Et elle ne savait que répondre. Un mot ? ... Mais de quel mot pouvait-il bien s'agir ? Quelle était donc la réponse à cette énigme ? Finalement, elle se lanca et répondit : - Heuuuuu...
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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 30/10/308 ETU 16:59 |
Score : 2
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Ce n'était pas vraiment le mot que j'attendais, mais enfin... Pousse un long soupir, et au prix d'un effort de volonté parvient à relever le regard et à sourire poliment à la demoiselle Tant pis! Si vous changez d'avis, je suis souvent par ici. Jette un dernier regard à la belle, se retourne à regret, et s'éloigne en secouant la tête; il devrait se contenter de ses courtisanes habituelles...
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Cdt. Commandant
Respect diplomatique : 190 30/10/308 ETU 17:53 |
Score : 1
Détails
La future sacrifiée rattrapa Bayo, s'accrocha à son bras et, sans se défaire de son sourire angélique, lui chuchota dans l'oreille : - Excusez-moi monsieur, mais... {{{{{ Censuré }}}}} {HRP} Contenu du chuchotement envoyé par MP ;) {HRP} ... maintenant, je vous laisse. Bonne journée. Et elle remonta les escaliers en trottant... heuuu... en courant, pardon.
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Cdt. Bayo
Respect diplomatique : 237 30/10/308 ETU 19:19 |
Score : 2
Détails
Complètement enivré par le doux chuchotement de la belle, dont le parfum enivrant lui retournait encore les esprit, Bayo mit un bon moment à recouvrer ses esprit,et se retourna dans la direction ou était, depuis longtemps déjà, partie la jeune femme, et tendit le bras dans cette direction. Mais vous ne m'avez même pas donné votre nom... Puis, reprenant ses esprit, et remarquant enfin que la belle n'était plus là, rabaissant précipitamment son bras toujours tendu dans le vide, Bayo se tint sur place un bon moment, songeur. Parlant dans sa barbe, il semblait débattre avec lui même dans sa barbe, les yeux rivés au sol, complètement emmitouflé dans sa capuche qu'il avait rabattu, et qui lui tombait au milieu du visage. Seuls quelques mots parvinrent aux plus curieux, qui n'osaient cependant s'approcher plus avant du commandant, craignant qu'il ne se rende compte de leur présence: ... belle ... ... ... vautour ... rituels d'un autre age ... ... perte inestimable ... ... décidé ... rien faire ... Puis soudain, semblant résolu, il releva sa capuche, et s'enquit auprès d'une des employées de l'AG dans la salle, pianotant derrière son pupitre: Excusez moi madame, auriez vous l'obligeance de m'indiquer les coordonnées de la planète Pauvreté je vous prie?
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