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Cdt. Athanaric
Respect diplomatique : 106 14/06/309 ETU 00:10 |
Score : 11
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Les gons grincèrent quand l’antique porte pivota sur elle-même. Peu de commandants, même parmi les plus anciens, n’auraient pu dater l’âge de cette assemblée. Lieu immuable, voyant aux fils des siècles passer les commandants. Illustres ou insignifiants, charismatiques ou méprisables. L’assemblée défiait le temps, rendant vaniteuse toute vie humaine. Mais Athanaric était un homme. Et pour lui et son peuple, le passage dans cette assemblée était le but de toute une histoire. Celle de sa nation. Il s’avança vers la place qui lui était dorénavant attribuée, suivi de sa suite, il croisa les regards curieux ou indifférents des commandants déjà présents. Sa suite s’installa, mais lui continua vers le centre de la pièce, son regard essaya de se poser sur tout les commandants. Après un court moment, il s’adressa à eux. Commandants, Il est un jour attendu avec impatience pour toutes nations. Et ce jour arrive aujourd’hui pour mon peuple. Je suis Athanaric roi de Panonie, fils d’Eparchus Avitus le Victorieux. Nous vivons sur les Champs Cataleuniques, notre planète natale. Merveilleuse planète que les dieux ont su nous créer. Nous y vivions de commerce entre les royaumes qui la composait. Au nord, le royaume Thyrénéen, dirigé par le roi Valamir. Farouche guerrier, mais à la parole d’honneur. A l’ouest un royaume pirate dirigé par le renégat Kelt. A l’est se trouvait les terres désolées d’Hérule, habitée par un peuple nomade. L’échange et le commerce transitait par notre nation, qui depuis toujours excelle dans ce domaine. Mais un jour, les chars de feu descendirent et a reléguèrent les Champs Cataleunique comme une province de leur royaume. A cette époque, nous ne savions pas que nous étions plusieurs dans l’univers. Ce peuple nous apporta sa technologie et permis aux Trois Royaumes de s’émanciper vers la conquête de l’espace. Nos conquérants ont été bons et nous ont redonné notre autonomie. C’est ainsi qu’aujourd’hui nous sommes avec vous. Ce contact avec l’extérieur a enrichit la culture de mon peuple et, je suis confiant, continuera de s’enrichir par votre contact. Respectueusement, Une fois parlé, Athanaric salua l’auditoire et alla rejoindre le reste de sa suite.
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Cdt. Athanaric
Respect diplomatique : 106 14/06/309 ETU 10:53 |
Score : 10
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Le contact établi avec les nations de Firmament, Athanaric retourna au siège qui lui était nouvellement attribué et donna quelques directives à son second Fritigern. Homme, au vue de leur histoire commune, dont il avait toute confiance pour représenter temporairement leur peuple. Fritigern était un vieil ami de la famille, du même âge qu’Eparchus il était devenu le second père d’Athanaric. Il avait assisté à la bataille d’Andrinoble. Où Valens le Perfide, sous les auspices du dieu Astarte, avait tenté de s’emparer des Trois Royaumes. Voulant s’accaparer l’Hégide des Champs Cataleuniques. Dix années de guerre découlèrent de cette cupidité, de la volonté d’un seul dieu incarner par un seul homme, scella le sort de milliers d’innocents. Mais Pallas l’Omnisciente en décida autrement et chassa Astarte de la Montagne Sacrée et conduisît les trois Royaumes à la victoire en envoyant sur terre la Lyre de Perseus, détentrice du Chant Céleste. Durant ces trois années Frigiden combattît aux cotés d’Eparchus. Il fut un redoutable guerrier, mais quand vint la fin de la guerre. Il fut aussi un farouche défenseur de la paix. Eparchus lui confia la tâche de reconstruire la société des Champs. Il oublia les actes passé et fut équitable auprès du peuple de Valens. Athanaric, encore un enfant, l’accompagna dans cette tâche. Sa génération ne connu que l’ère Frithugairns. Puis à la mort d’Eparchus, Athanaric fut nommé roi et Fritigern l’accompagna à son tour dans cette tâche. Athanaric salua les émissaires et rejoignît son vaisseau pour retourner auprès de son peuple. Une nouvelle ère commençait pour les Champs. Une ère d’universalité et le roi se devait d’aller à la rencontre de ses voisins. Il partit vers Ekphrasis, sa capitale.
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Cdt. Athanaric
Respect diplomatique : 106 14/06/309 ETU 15:33 |
Score : 9
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A cette hauteur les Cinq Citées ne paraissaient n’en faire qu’une. Tant leurs lumières portaient dans la nuit. Bordée par un immense lac au centre, les architectes depuis toujours s’étaient interdit de construire des ponts au dessus des eaux, tant ce lac est sacré. Les légendes racontent que le guerrier Tarquin monté sur son cheval ailé Aiqiokoi, terrassèrent le dragon Baïkal et aprés un combat de deux ans, quand ce dernier tomba, il créa un immense cratère. L’eau du lac est issue d’Isthar, mère de tout ce qui existe, et qui en voyant la mort Charon arrivée, pleura le combat fratricide. Les cinq fils de Baïkal se posèrent au bord du cratère et y restèrent jusqu’à leur fin. Ils se nommaient Cyrène le flamboyant, Seboïm le nageur, Ascalon le typhon, Arius le maître de la nature et Ekphrasis le dragon doué de la parole. Ces cinq dragons devinrent les Cinq Citée, la région de Panonie. Il est dit qu’au cœur de ces villes, dans leurs fondations, existe encore la complainte des fils et à qui sera les comprendre, entendra le chant céleste d’Isthar la mère de tout ce qui existe... Le léger choc de l’atterrissage sorti Athanaric de sa rêverie, il descendit sur le tarmac de l’astroport. Quand ses pieds foulèrent le sol, le parfum printanier et typique de la région l'envahi. Inspirant à plein poumons, il se rappela au combien la chance qu'il avait d’habiter à cet endroit. Il traversa la piste, regardant autour de lui se dessiner les silhouettes des bâtiments bercés par la lumière dorée de l’aurore. Il était très tôt, mais l’atmosphère était douce et silencieuse, seul le bruit des moteurs de la navette couvraient les chants des mouettes qui se battaient au dessus du lac, pour un poisson relâcher par les pêcheurs. Le véhicule qui l’attendait le porta en quelques minutes aux portes du palais. Cette demeure se dressait fièrement au cœur de la citée, existante depuis la création de la ville, elle avait vu passer dans ses pièces toute la dynastie Keldolaomer, où Athanaric en était le descendant direct. L’œil averti pouvait, par la lecture de l’édifice, remonter le temps. Chaque roi Keldolaomer avait laissé une trace de son passage. Athanaric traversa grand hall principal pour se rendre aux appartements de sa mère à l’étage supérieur où Melpomène l’attendait inquiète depuis son départ. Les retrouvailles faites, le roi décrivît, passionné, ce qu’il avait vu à l’Assemblée, un bâtiment plus grand qu’Ekphrasis. Ces milliers de personnes travaillants sans interruptions dans ses entrailles. Un lieu où le jour et la nuit n’existaient plus. Puis il parla des commandants de la galaxie, détenant des centaines de mondes. Jouant à chaque minute le sort de milliards de personnes. Melpomène écoutait fascinée les paroles de son fils. Mais s’inquiéta quand il aborda le combat qui avait lieu dans la galaxie. Devons nous nous inquiéter pour le sort de notre peuple ? Dit-elle d’une voix tremblante. La Bataille d’Andrinoble hantant toujours ses nuits. Athanaric tenta de la rassurer. A priori, les batailles sont encore loin de notre système. Donc pour l’instant il est inutile de s’inquiéter, mère. Je suis revenu ici, pour ouvrir les portes de notre palais aux habitants de notre secteur. Par cet acte, nous nous ferrons connaitre et peut être trouverons nous des nations réceptives à nos convictions. Puis il laissa sa mère, fatiguée par l’attente de son retour, et parti se reposer dans les jardins royaux avant d’ouvrir les portes de son palais aux habitants du secteur six.
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Cdt. Athanaric
Respect diplomatique : 106 08/08/309 ETU 14:46 |
Score : 2
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Athanaric avait quitté l'Assemblée de Firmament afin de se ressourcer quelques semaines sur les Champs Cataleuniques. Dehors, le soleil brulait les fous qui se prélassaient sur les plage du lac Baikal, lui, avait décider de trouver la fraicheur dans les couloirs et les pièces du palais Keldolaomer. Au détour d'un couloir il entra dans la bibliothèque royale où il trouva un jeune fils de servante plongé dans les images d'un antique livre racontant l'histoire de la famille royale. Il s'approcha de l'enfant, s'assit sur le sol à ses cotés. Lui sourit et se proposa de lui raconter l'histoire de sa famille. Il y a de cela plusieurs siècles maintenant, alors que nos vaisseaux voguaient sur les mers et non dans les étoiles, une branche de ma famille était des marins, de redoutable renégats, un en particulier, appartenant à la branche des Kelta Kör. Farouche et sanguinaire, il fut sans doute l'un des plus terribles pirates que connurent le Champs Cataleuniques. Avec un naturel charismatique, il était auréolé d'une énergie presque palpable, qui lui permit de rapidement se trouver à la tête d'une petite flotte de bateaux pirates mettant à feu et à sang nos océans Sans foie ni morale, il prenait ce qu'il désirait et pourfendait tout ce qui dressait en travers de son chemin. Autoproclamé Roi des Mers, plus aucun bateau n'osait s'approcher des côtes de Thyr tant la menace était grande. Mon ancêtre, ancêtre direct de mon père Eparchus, roi des Cinq Citées finit par réunir une puissante armada de guerre et la lança aux trousses des navires du Roi des Mers. Mais ce dernier réussit à se cacher et détourna, avec le reste de sa flotte, l'armada royale loin vers le sud. Pendant ce temps, le Roi des Mers mit en exécution un plan que le diable lui même avait échaffaudé. Par les terres, en compagnie d'une poignée d'hommes, il prit d'assaut les tours gardant l'entrée de Tyrr, permettant à son dernier navire de pénétrer dans le port de la ville sans défense. C'est alors qu'il ordonna alors une canonnade générale, pulvérisant indifféremment navires à quai, entrepôts de marchandises, et logements populaires de la ville basse. Ses hommes et lui commirent un véritable massacre. Ils finirent par trouver mon ancêtre, l'écorcha vif et de le pendu à la fenêtre du palais. Puis le Roi des Mers se retira, laissant derrière lui une ville à feu et à sang. Peu de temps aprés, alors qu'il gagnait, à bord de son navire principal, l'île qui lui servait de refuge, cinq navires surgirent. A un contre cinq, deux navires passèrent par le fond. Mais un de ses lieutenants, dont l'histoire à oublier le nom, se glissa dans son dos et lui trancha la gorge. Alors qu'il sombrait dans les mers, le Roi des Mers se dressait debout au milieu du pont jonché de cadavres, recouvert de son propre sang mêlé à celui de ses ennemis, le couteau encore planté dans la gorge, maudissant une dernière fois le monde. Les mers redevinrent calmes et le commerce prospère. Peux de temps après la mort du Roi des Mers, son fils naquit. Sa mère, femme du roi Balamber des Terres de l'Est, cacha le nom de son vrai père et le présenta comme le fils de Balamber. Ce fils, Arslan, est l'ancêtre de ma mère. Veux tu savoir comment je le sais? Et bien le plus drôle, si je puis dire dans cette histoire, c'est tes ancêtres qui de générations en générations, ont gardé et transmit ce secret. Et que le livre que tu tiens entre tes mains aujourd'hui, est le livre que tes ancêtres ont écrit.
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Cdt. Athanaric
Respect diplomatique : 106 15/08/309 ETU 18:08 |
Score : 8
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Mara aurë Brannon Athanaric, Conformément à votre requête, mon équipe à étudié le manuscrit trouvé dans les ruines de X en secteur X. Il semblerait que l'usage d'apotium fut employé depuis les Temps Oubliés et même bien avant la naissance de l'Humanité. Le croisement des données archéologiques de la bibliothèque de Firmament avec ce texte, au passage concernant les temples, confirme notre théorie sur l'existence d'une paléo-culture. Antérieur de plusieurs millénaires aux premières colonisations et s'étendant sur toute la galaxie. Le déchiffrage des runes sur les stèles serait le chaînon manquant à notre preuve ultime. A l'heure actuelle nous ne détenons pas encore la clef de déchiffrage, mais plusieurs enquêtes nous oriente vers la galaxie d'Eveil. Son université royale, abriterait un ouvrage d'une grande importance. Prions Isthar que nos diplomates arrivent à nous obtenir une ambassade! Mais en attendant, avec votre accord, j'aimerais que les Cinq Citées nous accorde encore des fonds supplémentaire pour le déchiffrage totale du manuscrit. Un passage nous mettrai en garde contre l'utilisation du portail et de l'usage de la « pierre magique ». Nous ne savons pas encore si le danger est réel ou simplement dû à la superstition des Anciens. Néanmoins nous ne pouvons que constaté le désastre que cette pierre produit chaque jour dans l'univers... J'aimerais avec votre accord retourner sur ce temple encore une fois. Il semblerait que certain passages des fresques murale annoncerait l'Origine. Mais cette dernière piste, n'est qu'une intuition et aucune recherches scientifiques n'a encore été faites. Quoi qu'il en soit, merci de la confiance que vous me porter. Votre fidèle serviteur,
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Cdt. Athanaric
Respect diplomatique : 106 16/08/309 ETU 22:58 |
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Score : 7
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http://www.deezer.com/listen-1068501 Cette planète est vraiment étrange... Une immense forêt recouvre la totalité de la planète, les continents sont vierges de toutes colonisations. Mais la raison peut s'expliquer: Un puissant champs électromagnétique semble protéger la planète et cela nous obligea à recourir à des véhicules à explosion des plus primitifs. Notre flotte se mit en orbite et nous montâmes dans un vieil avion qui se posa à plusieurs lieux du site, nous traversâmes la forêt inhospitalière, à se demander comment les Anciens avaient réussi à habiter ce lieu! Quand nous arrivâmes après plusieurs heures de route, Aun'va, l'archéologue chef de l'expédition, ordonna aux soldats présent avec nous de rester à l'entrée du temple, si ça ne tenait qu'à moi, l'armée serait restée en dehors de cette histoire. Mais Athanaric en personne nous recommanda fortement de les laisser nous accompagner... Mais ces types ressemblaient à tous, sauf à des militaires. Le campement installé, l'équipe descendit dans les ténèbres. Un long couloir d'une centaine de mètres s'enfonçait dans les entrailles de la terre et à cause de ce maudit champs, nous n'avions que de simples torches pour nous éclairer, même la plus rudimentaire des piles ne pouvait fonctionner. En longeant ce couloir, nous étions fasciné par les fresques qui décoraient les murs et malgré les couleurs et les dessins usés par le temps, la compréhension demeurait intact. Ces dessins semblaient raconter une antique bataille entre des humains et des créatures rouges. Ces créatures avaient pris un village d'assaut par surprise. Des scènes de massacres jalonnaient le mur gauche, femmes enfants, des sacrifices sanglants et autres horreurs. Il se dégageait dans ce couloir une atmosphère, que je dois dire, oppressante. Malgré notre habitude à voir des scènes horribles, beaucoup de membres de l'équipe détournèrent le regard. Ce combat remontait il y a des millénaires, mais j'avais l'impression de l'avoir vécu. Sur le mur droite, les même créatures, mais cette fois accompagnés de guerriers humains, qui semblait combattre à leurs cotés. Puis en face de ces créatures d'autres humains, épées à la mains rivalisant farouchement contre ces monstres. Au milieu de la bataille, deux hommes se démarquèrent du lot. Le premier, surement le chef des monstre, était engoncé dans une armure rouge marqué d'un étrange symbole. D'une taille monstrueuse, une énorme hache à la main, il découpait ses ennemis sur le dos d'une créature volante. Le deuxième avait un tas de cadavres de créatures à ses pieds, il brandissait une pierre dans la main gauche, son autre main soulevait une immense épée brandi devant lui, semblant encourager ses hommes à défendre chèrement leur peau contre les monstres. Tout plein de symboles complétaient les scènes de batailles, Aun'va à pris des notes dans son carnet, il semblait subjugué. Quand nous arrivâmes en bas du couloir, le même homme à la pierre était représenté sur le fronton du temple. Sur un rocher, il tenait des deux mains la pierre et la levait vers le ciel. Le reste de son armée, ainsi que des civils, surement les survivants, étaient agenouillés en bas. Il semblait l'offrir au personnages qui se situaient dans le ciel, accompagnés de chariots de feu. Ces chariots ressemblaient étrangement à des vaisseaux spatiaux, mais c'est inconcevable, ces fresques date de la paléohistoire, bien avant que les premiers hommes de Terra ne la quitte... Quand nous entrâmes dans la nef du temple, les fresques étaient tellement explicites que je compris... Le passé.... Le présent... L'avenir... Tout était devant moi, le......... #Archives sécurisées niv 9# Source: Khoat, stagiaire numéro 15K163698, carnet de notes. Dossier numéro KXXX555XXX Détention du sujet sur XXX secteur X #Fin de transmission# Brannon.... … Mission accomplie, aucun témoins. Devons nous continuer? … Nous le ferons, Aun'va avance, d'ici peu tous sera déchiffré.
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Cdt. Athanaric
Respect diplomatique : 106 20/08/309 ETU 13:06 |
Score : 6
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http://www.deezer.com/listen-2945316 Bon voyage seigneur. Ces mots étaient les derniers à venir des Cinq Citées, résonnant tout haut sur la passerelle du Eparchus Avitus, vaisseau royale d'Athanaric. Malgré la situation, l'ambiance à bord était étonnamment calme, les opérateurs de commandement s'échangeant entre eux par un murmure les relevés de statut et relayant leurs ordres vers des centaines d'autres points du navire. Debout au dessus du poste de commandement, Athanaric entendit arriver derrière lui le pas raclant d'une paire de bottes, suivit d'une toux polie. Prêt à partir commandant, fenêtre hyperspatiale ouverte. Athanaric se retourna pour faire face au commandant de l'Eparchus. Condivi Ascanio, un officier de l'école supérieur de navigation spatiale de Firmament, situé sur la capitale. Les Cinq Citées avaient sollicitées les compétences et la connaissance de l'hypernavigation auprès du ministère des transports de la capitale et qui, malgré la fermeture des routes à cause des bombardements ioniques dans la galaxie. Avait concéder à leur donner la licence d'hypernavigation. C'est ainsi qu'ils purent engager Ascanio comme commandant en chef de l'Eparchus Avitus. Condivi était un aristocrate de la haute bourgeoisie de Capitale Firmament. La trentaine, il avait fait son apprentissage à bord d'un croiseur impérial Fregger, assurant la défense des convois marchands sur la route Espoir Firmament, réputée pour être un haut lieu de la piraterie. Autant dire que ses talents de navigateur étaient aiguisés. Athanaric acquiesça d'un signe de la tête. Le commandant fit claquer ses talons de façon réglementaire et ordonna d'un geste le message de partir que les opérateurs reléguèrent au chef machiniste situé à plusieurs étage en dessous. Il les regarda un moment. 2000 natifs de Panonie avaient répondu à l'appel pour composer son équipage, tous fières de servir les Trois Royaumes. Le dirigeant des Cinq Citées se retourna à nouveau vers la grande ouverture vitrée et y trouva son reflet. Une image presque identique aux portraits alignés contre les murs du palais ancestrale Keldolaomer. Jamais ses aïeuls eurent l'occasion de partir vers les étoiles. Il était le premier de sa race à exporter sa culture aux autres nations de l'univers. Un moment de doute traversa son esprit, si de l'autre coté de l'univers, sa nation connaissait la guerre au lieu de la félicité? Il se défit de cette pensée alors que ses yeux rompus à l'observation du champs d'étoiles distinguaient derrière l'épais vitrage le minuscule point de lumière qu'était la fenêtre d'hyperespace dont l'éclat s'intensifia à la poussée des moteurs. Puis tout devint flou, les points lumineux des étoiles ne faisant plus qu'un en un trait continu. Ils étaient dans l'hyperespace, ce lieu de non existence, où tout n'étaient plus que énergie brute. Les radars devinrent muets. Ils étaient en route vers Songe.
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